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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 9 septembre 2022

2022, l’année électorale de Charlotte (29)

28 – Poursuite de la campagne (2)
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existantes par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
On passe les fêtes de Noël, Paul en famille à bord d’Eurydice et moi à réveillonner avec mes chats et Aurélie dans « ma forêt ». Un peu triste, mais on se rattrape à la Saint Sylvestre où les équipes de la CISA et de Loïc ont improvisé une fiesta dans les locaux du Kremlin-Bicêtre : un superbe souvenir pour fêter une saison exceptionnelle de « reprise » qui se terminait.
Il devait bien y avoir 200 personnes, les équipes, les conjoints, leurs amis, quelques « clients » et même des gamins nous accompagnaient dans le patio et jusque dans le jardin au niveau inférieur, les locaux dédiés de « BBR » verrouillés à double tour. On a dansé toute la nuit au son des guitares et d’un piano en plus d’une platine de DJ et je peux vous dire qu’Aurélie sait faire la fête. Complétement déjantée la fille. Il faut dire que l’alcool coulait à flot et le buffet réunissait « toutes les cuisines du monde » !
Ce qui, finalement la change des derniers réveillons que nous avions passé ensemble.
Souvenez-vous, l’année dernière nous étions en Méditerranée à bord du « PC3 » de Paul où justement Ziguinchor rencontrait le Prince Robert et quelques personnes « occultes », probablement du groupe Boldoré, après un passage à bord de Jacques de Bréveuil, le frère de notre boss et où on voit désormais « leurs plans » pour cette élection à venir se mettre en place comme par miracle[1].
Jacques m’aura invité à passer les soirées des deux réveillons en sa compagnie, à la campagne dans sa maison Beauvaisine, ce que j’ai décliné sous un mauvais prétexte…
Pas du tout envie de me coltiner le bougre en tête-à-tête libidineux !
Et je ne regrette pas…
 
On entame la nouvelle année dès le 3 janvier, où Makarond déclare vouloir « emmerder » les non-vaccinés, ce qui va susciter un tollé dans la classe politique et marquer de façon spectaculaire, mais risquée, sa vraie entrée dans la campagne présidentielle.
L’interview fleuve accordée au « Parisien » créé même un séisme politique. D’abord, il ne laisse plus guère de doute sur sa prochaine candidature. : « Il n’y a pas de faux suspense. J’ai envie », déclare-t-il.
Mais ce sont surtout ses propos sur la vaccination et les antivax — « Les non vaccinés, j’ai très envie de les emmerder » — qui déclenchent la tempête !
Pendant ce temps-là, la candidate de la droite républicaine déclare vouloir « ressortir le Kärcher de la cave » face à l’insécurité.
Comme s’il avait jamais vu le jour dans les « no-go-zone »…
Ça se passera dans les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse, sur des terres où l’extrême droite réalise de très bons scores, qu’elle effectue, le 6 janvier son premier grand déplacement de l’année, axé sur le thème de la sécurité.
« Je vais ressortir le Kärcher de la cave. Cela fait dix ans qu’il y est et il est temps de l’utiliser. Il s’agit de remettre de l’ordre dans la rue », lance-t-elle dans une interview à « La Provence », reprenant la célèbre formule utilisée par Krasoski en 2005.
Une sortie tonitruante qui vise à marquer les esprits, au moment où elle joue des coudes avec Carine Lapeine dans les sondages pour la qualification au second tour, et à se faire entendre alors que l’espace médiatique est saturé par la crise sanitaire.
Il lui faut surtout rattraper l’effet négatif de son premier meeting…
 
Un peu plus tard, le 13 janvier, le ministère de l’Éducation nationale faisait état d’une moyenne de 31 % de grévistes parmi les enseignants du primaire et du secondaire.
Selon les syndicats, une école primaire sur deux était fermée avec 62 % des profs de collèges et lycées grévistes.
Les enseignants et autres personnels de l’Éducation nationale, exaspérés par la valse des protocoles sanitaires liés au Covid-19, se mettent massivement en grève.
La gauche saisit l’occasion de se faire entendre sur une thématique qui lui est a priori plus favorable et plusieurs candidats s’invitent dans les défilés.
L’exécutif, lui, fait tout pour éteindre rapidement la colère : à l’issue d’une longue réunion avec les syndicats d’enseignants, le gouvernement annonce plusieurs milliers de recrutements, 5 millions de masques FFP2 et « une nouvelle méthode » de communication. Et le ministre de l’Éducation nationale fait lui aussi son mea culpa, reconnaissant « des erreurs » et qu’il n’est « pas parfait ».
 
Le 18 janvier Montebourg jette l’éponge. En manque de moyens et de soutiens, et encalminé autour de 1 % des intentions de vote : il annonce ce jour-là qu’il renonce à la course à l’Élysée.
Après avoir tenté en vain de rassembler la gauche, il tire ainsi un trait sur la présidentielle. L’ancien ministre socialiste, qui n’est pas parvenu à décoller dans les sondages, l’annonce dans une vidéo, le montrant marchant sur le site de Bibracte, au pied du mont Beuvray, en Bourgogne Franche-Comté.
Le lendemain, le 19, on assiste à un face-à-face Jadot-Makarond. « Vous resterez dans l’histoire le président de l’inaction climatique », lance ce mercredi-là le candidat écologiste au chef de l’État.
Le scénario était écrit d’avance et il a tenu ses promesses. À Strasbourg, le discours du Président devant le Parlement européen pour présenter les priorités de la présidence française du Conseil de l’Union européenne (PFUE) donne lieu à une séance houleuse de questions-réponses avec des eurodéputés français.
Yannick attaque frontalement Makarond, assis à quelques mètres de lui. Un discours aux accents de joute de campagne électorale franco-française, qui lui a valu plusieurs rappels à l’ordre.
 
Le 30 du même mois Taubira remporte la Primaire populaire… Arrivée en tête du vote citoyen plaidant pour l’union de la gauche, on en a déjà parlé. Taubira a enjoint ses adversaires à discuter d’un éventuel rapprochement. Un appel qui a été rapidement et fermement rejeté.
Si elle arrive en tête de cette Primaire populaire, c’est parce qu’aussi elle partait grande favorite. Elle est la seule à en avoir accepté le principe, les autres candidats de gauche ayant été inscrits d’office, tandis que le communiste Fabien Roussel n’a même pas été sélectionné. Plus de 390.000 votants classent les candidats avec des mentions allant de « très bien » à « insuffisant » et elle obtient un « Bien + ».
La Primaire populaire, qui voulait réaliser l’union de la gauche, ne fait qu’accentuer les divisions, elle qui voulait ne pas être une « candidate de plus »… de la division.
Les Français se montrent d’ailleurs assez critiques à l’égard de ce scrutin. Près d’un sur deux le considère comme un échec (47 %) quand seulement 8 % le voient comme un succès.
 
Début février, le 3 pour ce qui est des parrainages, c’est fait pour le sortant, alors qu’il ne s’est toujours pas déclaré.
L’idée du côté de LREM était au contraire de cocher très rapidement la case du nombre de parrainages requis et de passer à autre chose. Une course de vitesse mais surtout pas une course sur la masse de signatures.
Pas encore officiellement candidat mais déjà qualifié !
Il franchit le premier le cap des 500 signatures d’élus nécessaires pour la présidentielle. Avec 529 parrainages, le président sortant a pris le large devant Valérie Pécresse (324 signatures) et la maire de Paris (266), selon un deuxième bilan réalisé par le Conseil constitutionnel.
Les candidats auront jusqu’au 4 mars à 18 heures pour recueillir les précieux sésames.
 
Le 5 février, on assiste à une bataille de meetings à l’extrême droite
L’un à Lille, l’autre à Reims…
Une campagne rythmée par les « trahisons », petites phrases assassines et autres querelles familiales qui vire au vitriol.
Avec en point d’orgue, ce samedi 5 février où Carine Lapeine à Reims et Patrick Ziguinchor à Lille, ils se livrent une bataille d’image à distance pour tenter d’installer une dynamique en leur faveur. Avec le même objectif de marquer les esprits à deux mois du premier tour, mais en affichant deux cibles différentes : la candidate de droite pour le candidat Reconquête, et Makarond pour celle du Rassemblement national.
Un embrayage vers un second tour déjà inscrit dans l’ADN de la campagne ?
« Nous sommes les seuls à pouvoir sauver la France », a plaidé Carine Lapeine à Reims.
Et pourtant elle n’a pas une seule fois cité nommément son concurrent dans son discours. Elle n’a d’ailleurs pas caché, devant la presse, son irritation d’être sans cesse ramené à lui.
Lors de sa « convention présidentielle » à Reims (Marne), elle aura tenté de s’extraire de la compétition qui l’oppose à Ziguinchor au sein de la « droite nationale ».
Pas si simple pour l’heure : les sondages la créditent alors de 14 à 18 % des intentions de vote, contre 12,5 à 14 % pour le polémiste et autour de 16 % pour la candidate de la droite de gouvernement.
Pour ce qu’elle espère être un nouveau départ de sa campagne, dans une ville où étaient jadis sacrés les rois de France, la figure de proue du RN a sorti l’artillerie lourde contre Makarond. Fustigeant ses « erreurs », sa « vanité » et son « cynisme », elle l’a accusé d’avoir « bradé nos fleurons » industriels, « ruiné la France », « spolié les retraités », « entretenu les crises ».
Une manière de résumer l’enjeu de 2022 à un choix binaire : soit « la France orange-makaronique » (allusion au film « Orange mécanique »), soit la promesse, qui serait incarnée par elle seule, de « rendre à nos compatriotes la France qu’ils aiment ».
Qualifiant le « makaronisme » de « machine à broyer les espoirs sous couvert de progressisme », pour sa part la candidate de la droite classique est réduite au rang de « clone » de Makarond et Ziguinchor ne serait — selon le RN — qu’un vote inutile, si ce n’est pour l’affaiblir, elle, au profit de la candidate des Républicains.
« Exciter les tensions », c’est « rajouter un problème aux problèmes », a taclé la fille du « Menhir ».
Pour marquer en creux sa différence avec le polémiste, elle s’est employée à dessiner une « France heureuse », « tournée vers l’avenir » et à célébrer son projet « travaillé, réfléchi, complet ». « Je suis prête », a assuré celle qui traîne encore comme un boulet son débat raté de 2017 face à Makarond.
« On ne peut pas gagner en suscitant le rejet », a martelé son lieutenant, Jordan Bardella, le président par intérim du RN, en qualifiant « l’union des droites », prônée par Ziguinchor, de « clivage passéiste ».
 
L’ancien journaliste, qui tenait le même soir une réunion publique à Lille — dans les Hauts-de-France, terre d’élection de Carine —, n’a pas davantage cité sa concurrente à la toute droite de l’échiquier politique. « De Taubira à Mélangeons, de Valérie Pécresse à Manuel Makarond », il a, lui, épinglé la « valse de grands bourgeois qui fantasment sur un prolétariat d’immigrés qu’ils ne connaissent pas ».
Et il a remis au goût du jour le « travailler plus pour gagner plus » de Krasoski et promis une « prime zéro charge », jusqu’à « trois mois de salaire net », pour séduire l’électorat LR et les classes populaires tournées vers sa concurrente.
Laquelle a célébré l’« attention aux plus vulnérables » (un tacle à son concurrent) et égrainé ses mesures contre la « fracture sociale » (thème de campagne de Jacques Rakchi en 1995) : baisse à 5,5 % de la TVA sur l’énergie, hausse des salaires de « 10 % jusqu’à trois SMIC » et de l’allocation adulte handicapé…
Sans oublier, de part et d’autre, la même fermeté affichée sur l’immigration.
En pleine démagogie, « On est chez nous ! » scandaient les militants à Reims comme à Lille, une rengaine classique à l’extrême droite.
Et le mois de mars s’ouvre sur l’élimination de Taubira qui ne réunit pas un nombre de parrainages suffisants, mais la qualification de Lassalle et des candidats habituels de l’extrême gauche…
Une claque magistrale.
 
Puis les débats prévus ne se feront pas en raison de la crise ukrainienne.
Le Président Makarond, mais également le nouveau chancelier allemand plus quelques autres sentent bien que les menaces russes sur son voisin ukrainien se font de plus en plus pressantes.
Chacun redoute une déflagration et une escalade qui pourrait conduire à un conflit généralisé Est/Ouest.
Naturellement, tout cela finit par percuter la campagne électorale en cours, comme me l’avait indiqué Paul à la fin de l’été, qui tourne un peu dans le vide, le président sortant mais candidat à sa ré-investiture ayant un emploi du temps bouleversé à la fois par la crise sanitaire et la présidence de l’UE qui l’oblige à s’occuper également du sort de l’Ukraine et de la mise en place de mesures qui doivent empêcher une invasion que tous les services de renseignements pensent désormais imminents.
Et c’est aussi à ce moment-là que la CISA se met en branle et que Gustave s’expatrie en Grèce avec les hydravions de Paul.
Mais je n’ai pas le droit d’en parler dans ce volume-là, peut-être le suivant : mes passages auront été censurés…
Je n’ai seulement le droit que de rapporter des informations de « sources ouvertes ».
Parues dans la presse, quoi !
[1] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « La croisière d’Alexis », aux éditions I3

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