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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 8 septembre 2022

2022, l’année électorale de Charlotte (28)

27 – Poursuite de la campagne (1)
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existantes par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Naturellement, la campagne électorale est effectivement perturbée par tous ces développements.
D’une part, Makarond devient « président de l’UE » pour 6 mois jusqu’à pavoiser l’Arc de triomphe du drapeau européen, ce qui va provoquer l’ire de tous ses opposants le soir même de son message de vœux de bonne année nouvelle.
Mais ça va surtout surcharger son agenda politique, car il va faire plusieurs déplacements et interventions à vocation diplomatique.
Du coup, il ne fait pas campagne…
Naturellement également, tous les candidats vont devoir se positionner face à l’ultimatum russe.
Et là, les « pro-Poutine » se retrouveront, deux mois plus tard au moment de l’invasion de l’Ukraine totalement en porte-à-faux, à force de le soutenir, que ce soit Ziguinchor, Lapeine ou Mélangeons !
Des membres de la « 5ème colonne » déjà implantés en France ?
Heureusement que les américains ont changé de président entre-temps…
Car, bien évidemment et parallèlement, je suis également tout cela de près.
 
Dans un premier temps, le président sortant estime qu’il ne peut entrer dans l’arène tant que la « phase aiguë » de la cinquième vague de Covid n’est pas passée et que les tensions restent fortes au sujet de l’Ukraine.
Si plusieurs personnalités sont dans les starting-blocks depuis de longs mois, au fil des semaines la liste des candidats s’est éclaircie. Le casting définitif ne sera, toutefois, connu que le 7 mars après la validation des 500 parrainages d’élus nécessaires pour participer à la course pour l’Élysée. Une quête, qui en dehors des grands partis de gouvernement, peut tenir du chemin de croix.
Lors de la précédente présidentielle, en 2017, la campagne électorale avait été complètement folle avec un président sortant, Francis Landau, dans l’incapacité de se représenter. Un favori, François Fillon, coupé dans son élan par une mise en examen pour soupçons d’emplois fictifs. Un vainqueur, Manuel Makarond, inconnu quelques mois plus tôt du grand public qui se présentait à sa première élection.
 
Rappelons que le 16 septembre, les militants écologistes-Les Verts votent. Les cinq candidats à la primaire écologiste lors de leur premier débat sont Eric Piolle, Delphine Batho, Jean Marc Governatori, Sandrine Rousseau et Yannick Jadot.
En réalité, la primaire des écologistes donne le top départ de la campagne électorale. 122.670 personnes se sont inscrites pour choisir celui ou celle qui sera le candidat d’Europe Écologie-Les Verts à la présidentielle. Un corps électoral difficile à cerner, composé à près de 90 % de non encartés.
Le 28 septembre Yannick Jadot désigné comme leur candidat à l’issue d’un second tour où personne ne s’était risqué à faire de pronostic tant son duel final s’annonçait serré.
Les primaires des écologistes n’ont d’ailleurs jamais été avares de coups de théâtre, les électeurs choisissent pour cette édition 2021 le plus connu et le plus modéré qui l’emporte d’une courte tête au second tour (51,03 % des voix) face à sa concurrente, beaucoup plus radicale, la surprise de ce scrutin.
« Notez que je ne suis pas sûr qu’il n’y ait pas eu de « l’entrisme » de la part des supporters de Makarond… »
Pour voter pour qui ?
« La plus radicale, voyons ! Une façon de l’éliminer à l’issue du premier tour de la présidentielle. »
Ça n’aura finalement pas été nécessaire…
 
Finalement c’est le 6 octobre que Patrick Ziguinchor fait son irruption. Il aura passé son temps à faire le tour du pays pour signer son dernier livre qui ressemble à l’ossature de son programme. Un bouquin vendu à des millions d’exemplaire… et qui commence dès la première page par une grossière faute d’orthographe où il confond « pêcher » et « péché »…
En plus, il enchaîne les plateaux télévisés où son talent de polémiste fait de l’écoute, jusqu’à ce que la CSA décide de compter ses passages à l’antenne comme du « temps de parole ».
Boldoré est obligé de le lâcher, alors qu’il se met en orbite.
Il est à son tour « la petite bête qui monte, qui monte, qui monte… » et ne cache plus ses ambitions présidentielles. À six mois du scrutin, le polémiste n’en finit pas d'affoler le baromètre politique. 5 %, 8 %, 10 %, 13 %, 15 %, 18 % d’intentions de vote.
Pour la première fois, le 6 octobre, il devance Carine Lapeine et le candidat de droite, quel qu’il soit, le tout sans avoir annoncé sa candidature !
 
Le 9 octobre l’ex premier premier ministre de Makarond lance son mouvement. Il y a ceux, nombreux, qui pensent à l’élection présidentielle de 2022, et ceux, un peu moins nombreux, qui ont déjà un œil sur celle de 2027. Celui-là en fait déjà partie.
Quinze mois après sa sortie de Matignon, il franchit une étape décisive au Havre, ville dont il est redevenu maire en 2020, en lançant sa propre formation politique, baptisée « Horizons »… lointains, très lointains, même les horizons !
Avec cette « nouvelle offre politique », l’ancien Premier ministre souhaite élargir vers la droite la base électorale de Makarond en dit-il.
Le surlendemain, le 11, Xavier Bertrande se résigne à participer au Congrès des Républicains. « Divisés, on est sûr de perdre. Rassemblés, on peut gagner et je veux gagner » plaide-t-il alors puisqu’il est persuadé d’être le seul à pouvoir battre le sortant.
Entre « deux mauvaises solutions », selon la formule de plusieurs de ses soutiens, il a fini par trancher. Et c’est une surprise. À deux jours de la fin du dépôt officiel des candidatures devant les instances du parti, il change son fusil d’épaule et annonce qu’il prendra part au congrès des Républicains, qui désignera le 4 décembre le porte-drapeau de LR pour la présidentielle.
Une annonce qui met fin à des semaines d’incertitudes, car le président des Hauts-de-France, lancé dans la course dès le printemps, répétait jusqu’ici son opposition à toute forme de primaire, convaincu que l’élection présidentielle est la rencontre entre un homme et les Français.
Comme Valérie Pécresse, il annonce qu’il reprend finalement sa carte d’adhérent à LR.
 
Le 26 octobre, Carine Lapeine » est reçue en grande pompe chez Viktor Orban, le Hongrois. Son premier tête-à-tête à Budapest avec le dirigeant ultraconservateur eurosceptique était pour elle un rendez-vous très attendu, un mois après la visite du polémiste Patrick Ziguinchor accompagné et de sa nièce qui rejoindra plus tard, Reconquête, le parti du polémiste.
 
En difficulté dans les sondages depuis l’émergence de Ziguinchor, Carine Lapeine se rend donc à Budapest pour un entretien avec le Premier ministre hongrois en exercice. À l’« invitation » de ce dernier et avec « un rang de chef d’État », insistent les lieutenants de la candidate. C’est la première fois qu’elle le rencontre et une conférence de presse commune est programmée pour l’occasion.
Même si l'impact dans son électorat s’annonce faible, il s’agit pour la députée du Pas-de-Calais — qui a abandonné depuis les européennes de 2019 la sortie de l’euro — de donner du crédit à sa candidature et à son projet.
Et probablement aussi de chercher une caution auprès des banquiers hongrois qu’elle sollicite pour le financement de sa campagne.
 
La majorité lance « Ensemble Citoyens ! » le 29 novembre. La réunion à la Mutualité sonnait comme la mise à feu de la campagne pour la majorité présidentielle.
Après plus de deux ans de tractations longues et fastidieuses, et sans avoir réglé toutes les questions de forme, la majorité accouche enfin de sa « Maison commune ». L’objectif est de regrouper sous une même bannière la nébuleuse de partis gravitant autour de Makarond : La République En marche, naturellement, le Modem, Agir, Horizons (le nouveau parti d’Edouard Philippe), Territoires de progrès et En commun ! (l’aile gauche incarnée respectivement par les ministres Olivier Dussopt et Barbara Pompili).
Et leur premier grand meeting a lieu le 29 novembre à La Mutualité à Paris.
Dans cette même salle où en juillet 2016 Makarond était parti à la conquête du pouvoir.
 
Le lendemain, le 30 novembre, Ziguinchor se lance à son tour en singeant, dans son clip diffusé sur les réseaux sociaux, l’appel du 18 juin 1940 pour annoncer sa candidature à l’élection présidentielle.
Après des mois à marteler son « envie » et à mener campagne sous couvert de la promotion de son dernier livre, il officialise enfin sa candidature à la présidentielle dans cette vidéo, suivie d’une interview tendue sur TF1. « J’ai décidé de prendre notre destin en main (…) Il n’est plus temps de réformer la France, mais de la sauver », dramatise-t-il dans ce clip controversé, où se mêle scènes de violences en France, archives et extraits de films… qui feront bondir les détenteurs de droits sur ces œuvres cinématographiques utilisées sans aucune permission.
Les tribunaux trancheront plus tard.
 
Le 2 décembre, on assiste à une double surprise au premier tour du Congrès LR. Quatre débats télévisés avaient rythmé la campagne pour leur Congrès.
Les adhérents LR ont tranché. Et le mot n’est pas trop fort, tant le premier tour de la primaire fermée de la droite fait figure de couperet.
Exit Michel Barnier (23,92 %), un temps favori. Exit surtout Xavier Bertrande (22,36 %), pourtant le mieux placé à droite dans les intentions de vote pour la course à l’Élysée.
Les 113.038 électeurs qui ont participé au vote placent en tête de leurs suffrages Éric Ciotti et Valérie Pécresse.
Le député des Alpes-Maritimes, qui a bénéficié d’une très forte dynamique dans les dernières semaines, arrive premier avec 25,59 % des suffrages, contre 25 % pour la présidente de la région Ile-de-France, qui a marqué des points lors des débats.
« Là encore, je reste persuadé qu’il y a eu une tentative de manipulation dudit scrutin » me précisera Paul sans m’en donner la preuve.
« L’idée aurait pu de faire naître un troisième candidat extrémiste pour mieux couler Carine Lapeine…
Mais bon, ce que j’en dis… »
 
Le 4 décembre Pécresse est finalement adoubée par les militants LR au deuxième tour en bénéficiant du vote utile face à son concurrent.
C’est une première dans l’histoire de la droite française : une femme va porter, à la présidentielle, les couleurs de la famille politique qui a fondé la Vème République. Comme le laissait présager le rapport de force à l’issue du premier tour (elle a obtenu le ralliement des trois candidats éliminés), Valérie Pécresse est choisie par les adhérents des Républicains pour être leur candidate en 2022.
La patronne de la région Ile-de-France et ancienne ministre de Nicolas Krasoski peut pousser un gros soupir de soulagement. Elle gagne le second tour avec une avance confortable, à défaut d’être écrasante : par 60,95 % des suffrages contre 39,05 % pour son concurrent du Sud-Est.
 
Le lendemain, 5 décembre, le premier meeting de Ziguinchor est émaillé de violences : des militants de SOS Racisme menant une action qui se voulait « non violente » ont été agressés lors du meeting à Villepinte.
Un grand discours de lancement de campagne, une salle comble — avec de nombreux participants qui ne respectent pas les gestes barrières — et des violences. Des incidents, largement condamnés par ses adversaires politiques.
Avant que le meeting ne démarre, une équipe de l’émission télévisée « Quotidien » est huée par le public, avant d’être mise brièvement à l’abri. Et des militants de SOS Racisme sont agressés par des participants.
Deux membres d’un groupuscule d’ultradroite, soupçonnés d’être impliqués dans ces agressions, sont mis en examen le 16 décembre pour violences volontaires et placés sous contrôle judiciaire.
 
Dès le 7 décembre la candidate de la droite républicaine perce dans les sondages. Toutefois elle a été contrainte, en raison de la reprise épidémique, de remplacer une grande réunion publique à la Porte de Versailles au profit d’un rassemblement plus modeste à La Mutualité, à Paris.
Dans la foulée de sa désignation, elle est créditée d’une dynamique très positive dans les sondages avec une hausse de 12 points en un mois, 36 % des sondés ayant désormais d’elle une image positive contre 38 % d’opinions négatives.
Elle est même pour la première fois la personnalité préférée des sympathisants de droite, détrônant Nicolas Krasosky.
Le même jour, un autre sondage sur les intentions de vote à la présidentielle la donne même en capacité de se qualifier pour le second tour et de gagner face à Makarond !
 
Le lendemain, 8 décembre, la Maire de Paris appelle à une primaire à gauche. Elle propose aux autres candidats de la gauche de débattre « avant le 15 janvier » pour présenter aux Français leurs « propositions » et faire émerger « convergences » et « différences ».
Ce faisant elle crée la surprise au « 20 Heures » de TF1. Alors que les 7 candidats de gauche rassemblent moins de 25 % des intentions de vote, elle appelle à l’organisation d’une primaire pour désigner un candidat unique de la gauche. Elle n’était pourtant pas du tout favorable à une primaire au sein du PS il y a quelques mois, qu’elle avait toutefois gagné par défaut.
« Cette gauche fracturée, cette gauche qui désespère beaucoup de nos concitoyens (…) doit se rassembler pour gouverner (…) Il faut organiser une primaire de cette gauche, arbitrée par nos concitoyens », plaide-t-elle sur un ton solennel, invitant à participer « les candidates et les candidats qui veulent gouverner ensemble ».
« Si nous ne faisons pas de rassemblement, il n’y aura pas de possibilité pour cette gauche de continuer à exister dans notre pays », s’alarme-t-elle.
Une proposition qui fera pschitt !
Mais qui sera reprise plus tard par Mélangeons qui, au lendemain du premier tour appellera à voter pour l’élire « premier ministre » à travers une union autour de son programme…
 
La candidate PS reçoit, dans la foulée, une fin de non-recevoir du communiste Fabien Roussel, de Jean-Luc Mélangeons et du prétendant écologiste, qui dénoncent tous une manœuvre tactique.
Le 9 Montebourg « offre sa candidature » et appelle à « l’unification des forces autour d’un candidat commun » à gauche.
Lui aussi se démène pour un rassemblement à gauche. Mais c’est après avoir appelé la veille dans un long entretien à « Libération », à « l'unification » des gauches que le candidat de « La Remontada de la France » publie un texte où il se dit « prêt à offrir sa candidature à un projet et à un candidat communs » si une discussion entre tous les candidats de gauche s’ouvre.
Le lendemain, il se filme en train de les appeler, mais tombe systématiquement sur leur répondeur.
La scène diffusée sur Twitter vire au gag à répétition !
 
Le 15 décembre, Makarond revient longuement sur son bilan, mais aussi sur les différentes crises qui ont émaillé son quinquennat.
Entre interview fleuve et interview vérité, l’entretien accordé par Makarond à TF1 ce jour-là, à quatre mois de la présidentielle, annonce sa très probable candidature à un second mandat.
Si le thème annoncé est « Où va la France », cette interview permet surtout au président sortant de regarder dans le rétroviseur de son mandat, de revenir sur ces crises qui se sont succédées et de consentir à un mea culpa.
Une vraie tentative de séduction auprès des téléspectateurs.
« Interview Potemkine » d’un président « égocentré », « longue page publicitaire » et « propagande » hors décompte du temps de parole des candidats à la présidentielle… dénoncent ses adversaires politiques.
 
C’est le 17 décembre que s’invite dans la campagne présidentielle Taubira, ex-ministre de la justice de Francis Landau, radicale de gauche et déjà candidate en 2002 dans la « gauche plurielle » qui aura tué le second tour de son patron de premier ministre d’alors, Jospin.
Comme sortant d’un carton de farces et attrapes, elle est déjà en campagne et lance dès le lendemain de sa vidéo une série de déplacements, en commençant par la Saint-Denis, dans la banlieue Nord de Paris.
Son nom était de plus en plus évoqué… mais elle ne sort de son silence que le 17 décembre en annonçant sur les réseaux sociaux « envisager être candidate à l’élection présidentielle ». Elle assure qu’elle « ne sera pas une candidate de plus » et « mettra toutes ses forces dans les dernières chances de l’union » à gauche, et donne « rendez-vous à la mi-janvier » à ses sympathisants.
Une rêveuse de plus, en somme.

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