Mangez des lentilles !
Je n’en reviens pas : On vit une actualité des
plus débridée depuis plusieurs semaines ; la crise des marchés s’accélèrent
(nos modèles prévoient un « big-crunch » au plus tôt en septembre
prochain et au plus tard courant 2020 : À vérifier, naturellement, pour
les valider !) ; le « Brexit » s’effondre dans une
grotesque comédie même pas drôle ; la guerre commerciale généralisée va
laisser sur le pavé des dizaines de millions de gens sur divers continents ;
vos « Gilets-jaunes » dérapent de plus en plus fortement ; « Jupiter »
voit ses initiatives être sabotées une à une (la dernière en date restera son « grand-débat ») ;
la planète chauffe hors de tout contrôle – ce qui en soi n’est grave que pour
les îles du pacifique « au ras-des-eaux » et les polders bataves –
mais devient « poubelle » plus qu’à son tour, épuisant à grande
vitesse ses ressources pour les générations futures qu’il va falloir
aller piller d’autres planètes sous peu ;
Et tout ce qu’on trouvait à faire lundi dernier, c’était
de se priver de viande !
Comme « fake-news » parfaitement aberrante,
on n’arrêtera jamais…
Près de 500 personnalités s’engagent à ne plus manger
de chair animale le premier jour de la semaine. Un geste « bon » pour
la planète, la santé et la cause animale.
« Mais ils
veulent me tuer ! » m’exclamai-je.
Remplacez donc vos 150 g de steak par des lentilles :
Il y a autant de protéine (la brique essentielle de quoi que vous êtes toutes
et tous faits…).
Sauf que… pour faire « égalité », il
faudrait vous avaler 500 g de lentille cuisinée par jour (crues, elles sont
indigestes pour votre tube à métabolisation) et que ça représente 130 g de
glucide, des sucres raffinés !
Presque deux fois la dose recommandée…
En voilà 500 qui vont finir diabétique-intense en peu
de temps, qu’il faudra les amputer jusqu’aux genoux sous peu, les dingues !
Un effet bénéfique sur la planète et servir la cause
animale qu’ils en disent : « Pour
produire un kilo de viande, il faut cultiver 10 kg de céréales et l’impact de
l’élevage sur la planète en termes de gaz à effet de serre est énorme ».
Pas plus que de faire voler les 10.000 avions de
lignes tous les jours qui passent en haute altitude à travers la planète de ce
qu’on peut en calculer…
Pointant la déforestation liée à l’élevage industriel,
les risques de cancer associés à la consommation de viande rouge et la
souffrance des mammifères et des poissons dans les fermes-usines, la campagne
lancée ce lundi sera, paraît-il, notamment visible dans le métro parisien où
des affiches inciteront les « Gauloisiens-éclairés » à limiter leur
consommation de chair animale.
« Idée de bobo
» selon Ségololo… « De nombreux Français
aimeraient bien, eux, manger de la viande mais n’en ont pas les moyens. »
Pour une fois, elle n’a pas tort…
« Ce n’est pas
la première fois qu’il y a ce genre d’appel », note la présidente de la
FNSEA, le principal syndicat agricole. « En
France, la consommation de viande ne provoque pas de déforestation et l’élevage
rend même des services environnementaux », affirme-t-elle.
Alors on vous aura arraché le cœur : 2,4 % des
morts causées dans le monde par l’alimentation pourraient être évitées en
réduisant la consommation de viande, en particulier de bœuf vous affirme-t-on.
Notez au passage que les « causes de mort par l’alimentation »,
à mon sens, ce sont 87,6 % des problèmes de malnutrition sinon de famine :
On se trompe de priorité, là…
Un chiffre tiré d’une étude rendue publique ce jeudi 3
janvier 2019 pour le Forum économique mondial de Davos réalisée par l’Oxford
Martin School, une unité de la célèbre université britannique. Qui insiste :
Dans les pays riches, où la consommation de bœuf est élevée, le pourcentage de
vies épargnées pourrait même être de 5 % !
J’aime bien l’emploi du conditionnel d’autant que
ladite étude ne fournit pas de chiffres sur le nombre des personnes qui meurent
chaque année de causes alimentaires.
Nous serons probablement 10 milliards d’ici à 2050 à
se partager les ressources agricoles : « Il sera impossible de satisfaire cette demande », a averti le
directeur exécutif du WEF. Il a seulement souligné que « l’innovation dans les produits, l’amélioration
de la production de bœuf, de porc et de poulet et des efforts de la part des
consommateurs pour diversifier leur alimentation » (les « 5
fruits & légumes ») pourraient (encore le conditionnel…) contribuer à
l’amélioration de la santé dans le monde, même sans totalement renoncer à
manger de la viande…
Ouf !
L’étude dont il s’agit a analysé 13 sources de
protéines, dont le bœuf, le porc et le poulet, mais aussi les fruits et les
légumes, comme les haricots, le tofu et de nouveaux produits tels que les
insectes. Les haricots, les mycoprotéines (issues d’un champignon) et les pois
offrent les meilleurs résultats en termes de santé, avec une réduction de la
mortalité pouvant aller jusqu’à 7 % vous affirme-t-on d’emblée.
Et l’étude a insisté aussi sur les conséquences pour l’environnement :
En 2010, a-t-elle rappelé, la production de bœuf représentait à elle seule un
quart de toutes les émissions de gaz à effet de serre provoquées par l’alimentation
qui ne représentent que… 13,5 % de toutes les productions de GES !
« Les
preuves sont claires, notre système alimentaire doit se transformer pour le
bien de la planète et l’avenir de l’humanité », a affirmé le directeur
général du Fonds mondial pour la nature (WWF).
Que pouvez-vous faire pour sauver l’humanité ? « La meilleure chose que chacun puisse faire
pour les animaux est de ne pas les manger. Ne pas manger de viande est le moyen
le plus simple pour sauver la vie de nombreux animaux chaque année ainsi que
refuser la cruauté et les mauvais traitements quotidiens qui leur sont infligés
dans les abattoirs et dans les élevages industriels en France et ailleurs.
Laisser tomber la viande est également l’une des meilleures choses que vous
puissiez faire pour votre santé et pour l’environnement. »
Sauf que, si on ne les mangeait pas, ils ne naîtraient
même pas (des espèces en voie de disparition de plus) et que « la cruauté »,
c’est l’abattage Halal, rien de plus…
Soyons sérieux : Les bovins sont présents sous
toutes les latitudes. Leur population mondiale s’élève à 1,5 milliard de têtes,
essentiellement pour produire du lait. Les Chinois programment des étables
laitières de 10.000 animaux résultant de clonage. Selon la FAO, après avoir
doublé en 20 ans, la consommation de viande pourrait à nouveau être multipliée
par deux d’ici 2050.
Il y a en « Gauloisie-végétarienne » 20
millions de bovins comprenant 4,2 millions de vaches à viande dites de races
allaitantes (Charolaises, Limousines) dont le lait n’est consacré qu’à allaiter
leurs veaux et 3,5 millions de vaches de race laitière (Holstein, Normandes)
qui produisent le lait de consommation.
Les « Gauloisiens-moyens » (qui en ont
encore les moyens) consomment en moyenne 50 litres de lait, 30 kg de produits
lactés (yaourts, desserts lactés), 24 kg de fromage et 8 kg de beurre par an.
Une vache de race laitière effectue son premier vêlage
(accouchement) vers l’âge de trois ans. Sans vêlage, il n’y a pas production de
lait. La production de lait débute après le vêlage. Le veau est retiré à sa
mère à la naissance pour être nourri au lait artificiel. Après son vêlage la
vache va produire du lait pendant 8 mois. Elle est inséminée au bout de deux
mois de lactation, débutant ainsi une nouvelle gestation de 9 mois. Elle sera «
tarie » (sa production lactée est arrêtée) 2 mois avant le nouveau vêlage pour
permettre le développement final in utero
du nouveau veau. Et le nouveau vêlage déclenchera une nouvelle lactation.
Les cycles de la nature.
La vache peut vivre jusqu’à 15-20 ans mais à 6-7 ans,
après trois lactations et trois veaux, sa production laitière diminue. Elle
garde cependant une valeur bouchère et est envoyée à l’abattoir comme « vache
de réforme ». Sa viande vendue sous le nom de viande de bœuf sera
essentiellement consacrée à la fabrication de viande hachée qui constitue 45 %
de la viande consommée. 40 % de la viande bovine provient de la filière
laitière (vaches de réforme et jeunes bovins).
Des données incontournables…
Une vache produit un veau par an, soit 3-4 veaux au
cours de sa carrière laitière. Les 4,2 millions de vaches du troupeau laitier
auront produit en trois ans 12 millions de veaux (moitié mâles, moitié
femelles). Environ 30 % vont au renouvellement des vaches laitières et 70 % des
veaux nés en filière sont destinés à la boucherie, les veaux mâles n’ayant que
la boucherie comme issue (ségrégation et hécatombe sexiste s’il en est !).
Jusque-là cette marée d’animaux ne pose pas de
problème : On gardait les animaux destinés au renouvellement et on
mangeait les autres.
Si demain on ne les mange plus, on en fait quoi ?
De la colle ?
Que faire des veaux et des vaches de réforme si, parce
qu’on les aime, on ne veut plus ni les tuer ni les manger et qu’on continue à les nourrir de fourrage qui bouffe de la flotte inutilement ? Les sacrifier et
les enterrer dans des fosses communes ou alors les incinérer dans des fours
crématoires ? Ce qui n’est pas possible puisqu’on les aime.
Il reste à lâcher tous ces animaux dans la campagne. À
leur rendre la liberté… Il y a ainsi 7,7 millions de vaches en production
(c’est-à-dire les femelles, laitières et allaitantes). Et 1,5 milliard de bovins
au monde.
Dès lors, quoiqu’en pensent les vegans, manger les
vaches de réforme et les veaux de boucherie est sans aucun doute la seule
solution.
Si on ne veut plus les manger, il faut arrêter
l’élevage et l’exploitation des vaches laitières.
Décider de se passer des vaches c’est aussi décider de
se passer de lait, de beurre, de fromage et surtout de la production
fondamentale de lait infantile, le lait infantile étant produit à partir du
lait de vache.
Sans production de lait infantile, il ne pourra plus y
avoir production de bébés.
C’est tout kon et aussi simple que ça, sauf à mettre
en élevage des « femmes-allaitantes » !
Tu parles d’un progrès pour « nos dames si
aimantes et ravissantes »…
Ou alors, il faudra arrêter de leur faire des bébés,
faute de pouvoir les nourrir : Les laits végétaux, dont celui de soja, ne
semblent pas être une solution. Pas plus que le lait à base de pois. Ces ersatz
végétaux du lait sont impropres à l’alimentation infantile et d’ailleurs n’ont
plus le droit de s’appeler lait.
Il n’y a à l’heure actuelle ni qualitativement et ni
quantitativement aucun substitut possible aux protéines animales pour assurer
notre besoin fondamental de protéine.
Autrement dit, faire des lundis et des cantines
scolaires végétariennes, c’est priver de viande les enfants à qui les parents
ne peuvent pas en payer.
Question « éthique » : Faut-il exterminer
les vaches ?
La réponse existentielle est claire : Oui, quel que
soit notre amour des bêtes et notre sentiment de culpabilité, il nous faut tuer
les vaches et leurs veaux et les manger. Nous n’avons pas le choix, il n’y a
pas d’autre solution et on les élève pour cette seule raison-là.
Tel est leur destin et le nôtre puisqu’ils sont liés
depuis qu’en – 10.000 nous avons domestiqué les vaches quelque part vers la
Turquie.
Où est la cruauté mentale au juste ?
Tuer des vaches élevées notamment pour leur lait, ou exterminer
les gamins faute de lait ?
Pas d’élevage, par d’abattage, plus de viande à
réformer en steak, mais plus de lait, plus de fromage, plus de beurre…
À moins de se rabattre sur les chèvres, les truies,
les juments et les brebis, parce que les poules, ça ne fait pas encore de lait…
Les poissons non plus…
Bon, les huîtres… parfois, elles sont un peu « laiteuses ».
Mais ce ne serait que déplacer le problème, pas une
solution pour la pérennité de notre espèce et faire du beurre de lait de
chèvre, je doute, je doute…
D’autant que plus personne ne mange de viande de
cheval (ou d’âne), alors leur lait pour faire un camembert…
Alors, lundi soir, je suis allé dîner au 84 Old
Brompton Road, Kensington-sud chez Macellaio, à l’ouest de la ville, histoire de
soutenir le petit-commerce de la viande bovine à London.
Fameux, mais pas autant qu’au « U Nichjaretu », dans la baie de Nichiareto.
En plus, en venant de Calvi, vous passerez par la baie de l’Argentière, où
Nelson fit débarquer ses canons pour aller bombarder la Citadelle « Semper Fidelis »… à Genova !
Et ainsi rassasié, l’estomac calé pour la nuit, on
pourra causer, l’esprit clair, des vrais problèmes de la planète et des
défis-politiques qui l’assaillent tous les jours de toutes parts !
Le fait est que le sujet de l’alimentation est un sujet trop sérieusement explosif pour le confier aux humains. Une IA bien programmée m’irait assez pour statuer sur l’avenir de l’humanité – ironique non ?
RépondreSupprimerAu café du commerce, en fonction de son appétence, omnivore ou végétarienne, chacun avancera des arguments validant sa théorie tout en disqualifiant celle de l’autre.
Au niveau de l’Etat soumis aux puissances des industries agro-alimentaires et pharmaceutiques, ainsi que des filières agricoles et des métiers de bouche, il n’est pas question de changer quoique ce soit au système qui marche si bien pour ses finances.
Quant aux experts, et bien, ce n’est pas eux qui nous donneront les réponses : chaque camp trouvera le spécialiste qui l’arrange.
Pour ma part, je suis horrifiée du génocide des 65 milliards d’animaux de batteries massacrés et des mille milliards de poissons pêchés dont 35 % des prises mondiales sont gaspillées.
« Environ un quart de ces pertes sont des prises accidentelles ou des rejets parce que les poissons sont trop petits ou indésirables ».
La déforestation pour créer encore plus de cultures pour nourrir ces bêtes et la pollution des nappes phréatiques par les déjections, la disparition du plancton dans les océans, les pollutions, sont la cause de tous les dérèglements climatiques que nous pouvons constater à notre échelle humaine.
La mode aussi est nocive, puisqu’elle est à la 2ème place sur le podium de l’extinction de masse de la diversité de la vie sur terre.
Comme tous les sujets suscitant la passion, beaucoup argumentent en toute mauvaise fois et en mélangeant tout pour mieux embrouiller tout le monde.
Je vous recommande chaudement cette interview ( 1.33 mais de concentré d’intelligence): https://www.youtube.com/watch?v=XO4q9oVrWWw
PS : Je vous conseille les lentilles germées : délicieusement craquantes et fondantes à la fois, un petit goût de noisette en plus, c’est une bombe nutritionnelle.
Ah oui, avec une goutte de vinaigre balsamique, je fais ça avec les haricots (en boîte) ou les tomates du jardins du voisin... en "Corsica-Bella-Tchi-Tchi", parce que celle du commerce sont insipides (même avec des tonnes de moutarde).
SupprimerBien sûr que le sujet est passionnel et que justement, pour cette raison, personne ne tranchera !
Ce n'est pas l'IA qui fera le choix (surtout si on lui fait ingérer les diktats économiques des filières existantes), mais tout simplement "le marché".
(Vous savez, la "main invisible", Chère comtesse au pied dénudé).
Quand il n'y aura plus (et il n'y aura jamais de "plus") ça deviendra trop cher et on apprendra à s'en passer en remplaçant par autre chose.
Le blocus anglais empêchait l'apport de canne-à-sucre, de cacao, voire des topinambours ? On a cultivé la betterave-sucrière, la chicorée, la patate...
Et c'est vrai également pour votre pétrole.
Les "dogmes" qui sortent sur l'un ou l'autre de ces sujets (qui vous présentent tous les catastrophes à venir et rien d'autre, vous aurez noté, n'est-ce pas : Jamais un contradicteur !) sont seulement là pour vous "prévenir", par la peur.
Même pas pour vous apporter des solutions viables, juste vous faire peur vous stresser, vous culpabiliser (vous en êtes une victime parfaite, les animaux "massacré en élevage" n'existeraient même pas si vous n'étiez pas née): Ce sera plus facile de vous faire passer la pilule... plus tard !
Ce qui reste exaspérant, c'est que même les "sommités-expertes" se font complices de cette dictature rampante, alors que - et surtout pour des "scientifiques" - ils font métier d'avoir confiance dans l'avenir de l'espèce et dans sa capacité à inventer des solutions nouvelles qui vont trouver leur place jusque dans votre assiette sans rien en dire : C'est dire s'ils sont nuls et même "autistes", eux qui conduisent et pilotent la "création scientifique".
Aucune confiance dans l'humanité et ses progrès à faire !
Bizarre, non ?
Alors permettez-moi de rester très optimiste (au moins sur quelques plans de la vie des homo sapiens, la démocratie des libertés, j'en suis et deviens toujours plus inquiet en les écoutant tous...) et de garder confiance dans l'intelligence collective de l'espèce.
Elle en a vu d'autres et s'est toujours relevée.
C'était le but (caché) de ce petit-post...
Bonne soirée à vous (j'ai mes sauvegardes à faire !)
I-Cube