Ils
sont tombés dans le piège…
En fait, il y en avait plusieurs.
Les « Gilets-jaunes » poursuivent leur mouvement avec l’acte XI.
Ça ne faiblit qu’aux entournures, mais ça persiste à exister, avec son lot de
violences et destructions ici et là et ça s’est poursuivi par une
« nuit-jaune » place de la République, avant dispersion musclée par
les forces de l’ordre…
Les « Foulards-rouges » ont fait « une première », pas
vraiment un succès (personne ne sait combien ils étaient, entre 4.000 et 10.500 :
Je me renseigne d’ici la semaine prochaine auprès de participants de mes connaissances),
mais pas non plus un échec : De toute façon on est loin, très loin, de la
descente des Champs-Élysées soutenant le Général De Gaulle en 1968, avec un
cortège d’un million de personnes.
Seul Jean-Michel Jarre avait su en réunir autant, mais de l’Etoile aux
abords de la Seine, à Neuilly-sur-la-Seine…
Et « sans violence ».
Au-delà des chiffres (qui restent tout relatifs), c’est le « avec et
sans » violence qui était « piégeux » : Il y a bien volonté
(de qui ?) de « saboter » le mouvement des
« Gilets-jaunes » et d’encourager les « suppôts jupitériens ».
Dont acte…
Deuxième piège : Entrer dans le champ « politique » des
« Gilets-jaunes » avec une, puis deux prochaines listes aux
européennes !
Un, les dissensions internes entre « radicalisés » et
« complicité » pourrait faire éclater le mouvement.
Disons l’affaiblir.
Est-ce « acté » ?
Pas bien sûr : On attendra le scrutin du mois de mai pour en savoir.
Deux, une liste, ce sont des compromis (la démocratie sur
« tapis-vert » liée au mode de scrutin proportionnel) et donc un
programme…
Deux listes, c’est le boxon assuré.
Pas facile à arrêter au moment où circulent les « cahiers de
doléances » à travers tout le pays qui vont donc dépouiller le mouvement
de ses fondements à travers les mesures qui seront reprises par
« Jupiter »…
Troisième piège : Celui-là, il est « finement ciselé » et
n’apparait qu’à travers les sondages d’opinion. « Veaux-Qui-est » et
« Mes-Luches » avaient très vite perçu la colère qui grondait, mais
aucun des deux n’est parvenu à s’imposer dans le débat, profitant pour l’instant
et pour l’essentiel au « Air-Haine » de « Marinella-tchi-tchi-La-Peine ».
Il faut dire qu’ils n’ont pas non plus le même électorat, l’un visant les
« classes-moyennes » devenues fachos et rétives à toute remise en
cause de leur statut de classe, l’autre seulement les
« derniers-de-cordées » (qui restent nombreux et dont on peut
présumer que le nombre augmente après la saignée fiscale de ces dernières
années…)
Or, ceux-ci sont le fonds de commerce de « Marinella-tchi-tchi »
qui, justement parce qu’on l’entend moins depuis le début maintient ses
positions dans l’opinion publique, alors que les deux autres se sont pris les
pieds dans le tapis (l’un avec un « gilet-jaune » sur le dos avant
d’avoir nié en avoir endossé, l’autre en se prenant pour la République à lui
tout seul et finalement apparaissant comme au moins aussi tordu que
« Fifi-le-souteneur » : Après tout, les sous publics de sa
campagne de 2017 ont aussi servi à enrichir sa dulcinée du moment, rien de
plus…)
Du coup, l’annonce d’une liste de « Gilets-jaunes », puis deux,
constitue une formidable aubaine pour « Jupiter », qui va,
évidemment, siphonner un bon nombre d’électeurs du « Air-haine » et « l’Insoumise »,
lui permettant ainsi probablement une défaite honorable.
D’ailleurs, à l’occasion d’un détour dans la Drôme, le leader de « Républicains-démocrates »
s’est entretenu en huis-clos avec « Jupiter » durant 50 minutes…
Un Yalta électoral aurait-il été conclu ?
Une « paix des braves » puisqu’il ne faut pas l’oublier,
« Jupiter » a recruté massivement chez les « ex-UMP » pour former
ses gouvernements.
Mais « pas que », naturellement…
Quatrième piège probable : Si au cas où les listes de
« Gilets-jaunes » ne font qu’un score relativement faible,
« Jupiter » aura beau jeu de dire, « vous voyez bien que les
gilets jaunes ne représentent personne ou presque ! ».
Juste un « mouvement de mauvaise humeur » passager qu’on va
enterrer en reprenant quelques-unes des mesures « à débattre » devant
la députation avant que tout le monde parte en vacances (ou ne passe ses
examens de fin d’études…)
D’autant plus que l’Europe n’est absolument pas un sujet de revendication
majeure des « Gilets-jaunes », loin de là.
Le porte-la-parole du gouvernement a d’ailleurs estimé qu’il s’agissait
d’un « processus intéressant ». Les
chefs de file des sénateurs et députés LR ont aussi salué « une bonne initiative ».
On constate moins d’enthousiasme chez le « Air-Haine ».
« Dukon-Gnan-gnan » s’est lui interrogé sur un possible « coup politique avec Nanar-Tapis », qui
avait prêté début janvier les locaux du journal La Provence à des « Gilets jaunes
», dont Ingrid Levavasseur, la tête de liste de l’une d’elle.
Vraiment trop kon ce mek…
Mais surtout, cette liste a été très critiquée par certains « Gilets-jaunes
» qui en ont fait (déjà) une dissidente.
« Voter Gilets jaunes, c’est voter
Macron » a prévenu dans un communiqué « La France en colère !!! ». Sur
Facebook, plusieurs internautes dénoncent l’utilisation du terme « Gilets-jaunes
» ou ciblent le profil des candidats, comme celui de cet ancien soutien
« d’En Marche-même-pas-en-rêve ».
Il faut qu’entre la rouquine et la « cheveu d’argent », il y a
de quoi faire : La seconde, Jacqueline, est une habituée du « verbe
haut » et du mysticisme qui n’a que le mérite d’être une quinqua assez séduisante
pour réveiller mon « nerf-honteux », la première l’émoustille
notablement plus, mais…
Elle commence par se planter sur le nom choisi : « Ralliement d’Initiative
Citoyenne », autrement dit « RIC », comme pour « Référendum
d’Initiative Citoyenne ».
Une erreur ou un sigle de ralliement ?
Alors que la seconde fait un peu comme « Mes Luches » et autre « manif’
pour tous » en innovant avec un nom attractif et porteur d’une
situation nouvelle : « Les émergeants ».
Pas mal…
Levavasseur, j’en connais au moins une : Une dame qui occupait
l’hôtel particulier voisin de l’appartement de mes parents. L’épouse d’un
margoulin de promoteur immobilier qui aura fini en prison.
Rien à voir avec le « belle rouquine » d’Ingrid.
Dommage, j’aurai eu 30 ans de moins, j’aurai bien occupé les nuits
torrides de cette mère-divorcée…
Alors que Jacqueline (j’en connaissais une également, assez marrante…)
elle porte un nom qui fait penser à « Mourons » : Pas de bol !
Si tout le monde connait la seconde, puisque c’est elle qui aura lancé,
par mégarde, le mouvement avec un « twist » provocateur, laa vocation
de « gilet jaune » de la rousse a commencé sur le péage d’Heudebouville sur
l’A13 situé sur un plateau, à 93 kilomètres de Paris, deuxième barrière à
franchir pour les enragés du week-end Deauville-Trouville, qui lui a servi
pendant une semaine de camp de base avant son ascension des sommets médiatiques :
C’est plus sérieux.
C’est là qu’elle a gagné ses galons de leader, sortie du rang.
Après avoir abandonné son emploi dans les soins palliatifs éprouvant, elle
se préparait à suivre une formation d’auxiliaire ambulancière : Chapeau la
gamine !
Cette originaire de l’Eure aurait poussé très loin dans ses interventions,
et avec un certain art, le concept de « réponse de Normand », consistant à s’en
tenir toujours à des considérations évasives et à plusieurs sens : Elle
peut contester un jour la légitimité de « Jupiter » et révéler le
lendemain qu’elle a voté pour lui mais en ajoutant : « Je ne regrette pas mon choix. »
À la demande de BFMTV, elle a même failli exploiter ce talent de pouvoir
dire tout et son contraire comme chroniqueuse, mais les intégristes du culte
des ronds-points l’en ont empêchée, menaces à l’appui.
La politique lui offre une occasion unique de constituer pour les
européennes une liste sans programme mais qui ne laisse pas sans voix ses
anciens camarades de combat, furieux contre sa trahison !
Pas mal pour « une novice »…
Alors que l’autre, c’est une bretonne, têtue comme un âne-Corsu, qui se
voit voler la vedette par plus coriace qu’elle.
Mon cœur balance…
Je vous avoue que, les « Gilets-jaunes », les
« Gilets-bleus », les « Foulards-rouges », les
« Stylos-rouge », tout ça me laisse plutôt relativement indifférent,
comme un temps les « Nuits-debout » et les « Nuits-bleues »
de mes « cousins-natio ».
Ce sont des épiphénomènes qui ne montrent qu’une chose : Une certaine
faillite de ce pays qui reste le mien (que j’aime tant et qui me rend si mal…)
à être géré de façon rationnelle dans la durée.
Notez qu’à London, ce n’est pas mieux : Tout ce que j’en sais, c’est
que je suis autorisé à y rester, même sans y payer d’impôt que des taxes à la
consommation…
Eux sont devenus schizophrènes, incapables de mettre en place les mesures
qu’ils ont voté il y a deux ans et demi.
Faut le faire…
C’est pareil en « Gauloisie-magnifique » : La moitié du
corps électoral se désigne un Président, et c’est l’autre moitié, celle qui ne
s’est pas déplacée, qui en dit qu’il est « illégitime » !
Fabuleux, non ?
À quoi servent des élections dans une démocratie représentative si les
résultats sont contestés dès après ?
Aura-t-on besoin d’élections, dans le futur, pour proroger indéfiniment
une « technostructure » qui a pris le pouvoir de l’État-profond
depuis des décennies ?
Non bien entendu… Et vous savez – en
venant me lire – que c’est ce qui vous
pend au nez : « Jupiter » préfère donner la parole, le pouvoir
de la parole, à quelques « happy-fews » préalablement et
soigneusement choisis par son appareil étatique.
Notez que c’est aussi dans les statuts de son parti : Un quart des
membres de ses « assemblées générales » sont tirés au sort !
Les autres, les trois-quarts, sont ceux qui exercent un mandat ou une
responsabilité au nom de « Jupiter », eux-mêmes désignés par les
instances des dirigeants dudit parti…
La démocratie élective, capturée, mise sous tutelle, on ne fait pas mieux
depuis les Bolcheviks-staliniens.
Oui mais « Ingrid » occupe quoi comme créneau électoral ?
13 % des intentions de vote, parait-il, à se partager…
Déjà ?
Alors que plus la moitié des « Gauloisiens-magnifiques » se disent
favorables à l’émergence d’au moins une liste…
Je n’ai même pas encore participé à leur financement…
En fait, ce sont les scories du « dégagisme » qui a fait élire
« Jupiter » contre « Marinella-tchi-tchi » : Il
fallait bien que ça revienne en boomerang un jour ou l’autre !
Mettez un peu en perspective les trois dernières années : Élimination
de « Fifi-le-souteneur », et de « Jupette », dépeçage des
« Républicains-démocrates » avec les
« reconstructifs », les « ralliés », les « transfuges »
et je ne sais quoi d’autres ; euthanasie dans les règles du « P. Soce »
avec son président élu en 2012 sur le « dégagisme » visant
« Bling-bling », « Tagada-à-la-fraise-des-bois », qui ne
pédale plus dans la semoule que pour faire la tournée des libraires (que même
« Juju-Galet », elle aurai intérêt à l’accompagner dans ses hôtels de
province…) ; absorption des « centres multiples et variés », le
seul restant mais sur la touche en « coupeur de citron », étant
« Bébé-Roux » ; disparition du PCF sur lequel planait une OPA de
« Mes-Luches » ; asphyxie des « écololo-bobos » :
Non seulement c’est le financement de la « transition énergétique »
qui aura été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, mais en plus
« Nico-Hurle-haut » s’est cassé.
Il fallait d’urgence créer un adversaire.
Et il a été tout trouvé : Parce que « Jupiter », qui aura
glandé pendant une séquence anormalement longue « d’état de grâce »,
il n’a pas abouti sa « transformation » attendue du pays.
Certes, des réformes majeures ont vu le jour (SNCF, Code du travail,
etc.), mais il reste une montagne à digérer : Réforme des retraites, de la
Sécurité sociale, du mille-feuille administratif, etc., avant de s’attaquer à
l’essentiel, les « institutions à réformer » pour poursuivre vers sa
réélection.
Alors pour quelle raison se priver d’un outil de désagrégation des
« politiques » traditionnels avec les « Gilets-jaunes » ?
Reste plus à eux qu’à courir après un peu de « légitimité » avec
un programme cohérent et à vocation europhile (ce qui ne va pas être évident à
faire… mais ça va venir) et à trouver une solution contre « les
casseurs » : La tactique de la « dispersion » en de
multiples points de blocage (les ronds-points) était innovante et
fructueuse : C’est en venant défiler dans les centres villes que les
« Gilets-jaunes » se sont fait hacker leur mouvement par les
émeutiers professionnels, venus sur place pour « casser du flic ».
Normalement, ceux-là vont voir leur nombre décroître avec les premières
condamnations en justice : Ça déblaye l’horizon…
Un retour vers « le politique » n’est donc pas plus mal.
Et ça ouvrirait effectivement un boulevard à « Jupiter », débarrassé
de tous ses opposants institutionnels au fil du temps.
Il faut saluer la performance : J’adore, même si ça reste à suivre…
une fois de plus.
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