Ne
faisons pas la « fine-bouche ».
« Jupiter » pose des
questions. C’est qu’il ne sait même plus comment il s’appelle et encore des
moins ce qu’il a à faire…
Mais rendons ce service quémandé au
pays (celui qui est aussi le mien, que j’aime tant et qui me le rend si mal…)
et finissons-en une bonne fois pour toute (avant de répondre aux questions
qu’il n’a pas posé).
Questions suivantes :
– Faut-il, et dans
quelles proportions, limiter le nombre de parlementaires ou autres catégories
d’élus ?
Pas nécessairement. Ils sont certes nombreux. Et au total chacun de tous
les citoyens majeurs et au casier judiciaire vierge, aujourd’hui, aurait
mathématiquement une chance sur six d’exercer au moins un mandat au cours de sa
vie.
Ce qui tisse des liens avec la République et ses institutions…
Un député pour 100.000 habitants, c’est une bonne dose pour permettre à
l’élu d’aller au contact des 99.999 autres sur un mandat (et une campagne).
Diviser par deux le nombre de nos élus nationaux, ce serait doubler
l’effectif à rencontrer au moins une fois dans un mandat ses électeurs. Ce
serait doubler leur charge de travail !
Est-ce efficace quand on voit les députés
« LREM-même-pas-en-rêve » totalement amateurs et déconnectés de leurs
électeurs qui n’ont pas vu venir la crise des
« Gilets-jaunes » ?
Je ne suis pas bien sûr…
En revanche, pour ma part, quand on sait qu’un député sur deux n’actualise
même pas sa fiche de renseignement remise à la haute autorité pour la
transparence de la vie publique, je te leur supprimerai leurs indemnités
parlementaires pour leur rappeler leurs obligations légales.
Pour l’heure, il n’y a pas de sanction envisageable…
Et naturellement, « mes élus », ils ont un casier judiciaire
vierge : Pas de condamnation devenue définitive, même si elle a été
purgée.
Enfin quoi ? On permet aux voyous (et criminels) de voter jusque dans
leurs prison, manquerait plus qu’ils prennent le pouvoir par inadvertance.
Et comme vous n’êtes pas dupes, bé même « Juppette », il n’a
rien à faire à la mairie de Bordeaux, dans ces conditions.
Quant au reste, même si c’était « le meilleur d’entre
nous », bé justement, il a faibli…
Exit.
– Quel rôle nos
assemblées, dont le Sénat et le Conseil Économique, Social et Environnemental
doivent-ils jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?
Nos assemblées font, défont, refont les lois, contrôlent le gouvernement
et le soutient ou le renverse.
À quoi sert le « tricaméralisme » avec le CESE ?
Lui, il ne sert à rien que de bouffer de l’impôt et rendre au moins une
fois par an un rapport d’activité.
Parfois plusieurs.
Il disparaîtrait qu’on ne s’en porterait pas plus mal…
Sauf que pour ça, il faudrait modifier la constitution.
Or, je ne veux pas qu’on touche à la constitution : C’est une des
meilleures depuis… soixante ans (au moins).
D’autant qu’à chaque fois, il s’agit seulement pour « le chef »
de laisser sa marque.
Je note d’ailleurs pour vous que le plus grand pourfendeur de la
Cinquième, « Mythe-errant », eh bien sur deux septennats (le règne le
plus long), il n’a pas touché la moindre virgule !
Alors on garde le CESE et on le fait bosser : Il doit être consulté
et rendre un avis motivé sur tous les textes à voter en matière fiscale,
économique, sociale et… ayant un impact sur l’environnement.
Simple.
Et seulement ensuite, le Parlement peut voter et amender le texte proposé.
– Faut-il les transformer
et comment ?
Pour le CESE, je viens de répondre.
Pour le reste, pourquoi transformer les Sénat et Assemblée
Nationale ?
Ça fonctionne plutôt bien, les rouages entre les deux chambres n’emportent
pas de situation de blocage de l’appareil législatif.
Tout au plus, peut-on introduire le vote direct des sénateurs sur liste
départementale (trois par circonscription ainsi définie) comme proposé plus
avant, ce qui reviendrait à mettre en place un peu de proportionnelle « modérée ».
Et quant à les « tirer au sort », ce qui évitera les listes de
« copinage », le risque est d’avoir à faire avec des
« amateurs »…
Mais on doit justement pouvoir « enrichir » avec l’effet
« œil neuf » des béotiens.
Et de toute façon, ça ne fera renforcer que le rôle politique de
l’Assemblée Nationale assise elle aussi sur les territoires.
– Quelles évolutions
souhaitez-vous pour rendre la participation citoyenne plus active, la
démocratie plus participative ?
Avec des taux d’abstention proche de 50 % aux élections majeures ?
On rigole, là…
« Moâ » j’ai voté. Deux fois aux primaires de 2016 (et ce
n’était pas simple) et j’ai payé pour ça.
Quatre fois en 2017, avec les mêmes problèmes d’intendance (pas plus
simple).
Et je m’apprête à remettre ça en mai prochain.
Alors « moâ », j’ai le droit de la ramener et les autres ferment
leurs grandes gueules !
La démocratie ne s’en portera que mieux.
Attends donc c’est quoi de donner la parole (et la rue) à des gens qui ne
répondent pas aux exigences d’être citoyen à part entière ?
On voudrait démontrer de la sorte que les élections, ce sont des
« pièges à kons » on ne ferait pas mieux !
À quoi ça sert d’aller voter si les décisions sont prises par la rue,
SVP ?
En revanche, une élection, ça se prépare.
Je ne l’ai jamais vue aussi vive que dans les réunions électorales (et
même dans ce questionnaire) : Peser les enjeux avant, discuter, débattre
du pour et du contre, du mieux et du moins bien, même en « CoDir »
(Comité de Direction) ou en réunion des services dans les entreprises, c’est
comme ça qu’on commet le moins d’erreur possible, qu’on renforce la cohésion et
la solidarité d’une équipe « qui arrache » et qu’on prend les
meilleures décisions !
Même l’embauche d’un futur cadre, il faut frotter sa candidature à la
réalité de ce qui existe déjà.
En plus, en cas « d’erreur de casting », ça dilue les
responsabilités.
« Jupiter » vient d’en faire l’amère expérience : La
verticalité a toujours nuit.
C’est la faiblesse des régimes d’autocrates (et autres
« démocratures »), même entourés de « béni-oui-oui »
compétents et fiables, ils finissent par se prendre les pieds dans le tapis et
s’effondrent.
J’espère que la leçon aura été comprise, cette fois-ci, qu’on n’ait pas à
revenir !
Et puis j’ai eu aussi l’expérience des débats de « comités de
quartier », la « participation-directe ». On y perd son temps (qui
est précieux…) et ça ne débouche jamais sur rien de concret.
Je me souviens encore des « furies » autour de l’aménagement de
la rue de Rennes à « Paris-sur-la-plage ». Plusieurs millions d’euros
de travaux pour élargir les trottoirs de cette artère commerçante plantée dans
le prolongement de la gare Montparnasse.
Des années plus tard, on a enfin réussi à la parcourir sans descendre sur
la chaussée : Le McDo ne fait plus « bouchon à piétons » et
la circulation automobile est devenue plus fluide.
Mais ça a été dur de faire piger ça à tout le monde (que même probablement
on aurait pu faire aussi bien en faisant moins cher).
En attendant, vu le coût, rien n’a changé dans le bas de la dite rue, vers
Saint-Germain et c’est tant mieux…
– Faut-il associer
davantage et directement des citoyens non élus, par exemple tirés au sort, à la
décision publique ?
Oui, je l’ai déjà proposé ci-dessus (et avant).
Mais dans le cadre des institutions.
Et pas seulement sur le registre du bénévolat (je redoute
« l’entrisme » qui vise à véroler les débats : Cf.
« Ségololo », mais avant elle « De-La-Nuée » et ses
réunions-piqûres dite « citoyennes ». Un désastre
démocratique !)
Mais je crois qu’outre les décisions « de sociétés » qui doivent
se régler au niveau national par représentants élus (toutes depuis l’IVG et
l’abolition de la peine de mort en sont le fruit), les décisions locales
doivent être prises localement dans la plus grande concertation… locale !
– Faut-il accroître le
recours aux référendums et qui doit en avoir l’initiative ?
Attend coco. Tu lis tes textes applicables ou tu fais l’âne pour avoir du
son ?
Le RIC existe déjà dans la loi applicable. Je ne sais plus combien de députés
ni combien d’électeurs. Une grosse minorité (de 10 % ?) si je ne m’abuse.
Et ils en ont fait quoi au juste ?
Rien, nada, ensemble vide.
En revanche les pétitions en ligne et les
« cagnottes-citoyennes » ça fonctionne assez bien…
Ne pas confondre les serviettes et les torchons, SVP !
Utilisons déjà ce qui existe avant d’inventer une usine à gaz dont on ne
sait pas quelles pourraient en être les conséquences.
Notamment si « la rue » impose de « référender » sur
des textes déjà adoptés.
Elle servirait à quoi la « représentation nationale » si c’était
le cas ?
Pour quelle bonne raison irions-nous l’élire, dans cette hypothèse ?
Est-ce qu’un « référendum d’initiative citoyenne » pourrait
abolir la loi de finances ?
Et pourquoi non ?
Tu imagines le boxon… le « shutdown » permanent pire qu’aux USA !
« Notre pays a toujours su accueillir ceux qui ont fui les guerres, les
persécutions et ont cherché refuge sur notre sol : c’est le devoir de l’asile »
– Que proposez-vous pour
améliorer l’intégration dans notre Nation ?
De reconduire ce qui existe déjà. Faire le tri entre migration clandestine
et migration légale. On a des textes et même toute une administration pour les
appliquer, appliquons-les.
En revanche, on pourrait utiliser les « temps de rétention
administrative » pour enseigner la langue du pays et quelques notions de
principes républicains avant de renvoyer tout le monde ou d’accueillir les
arrivants : Ce n’est pas inutile.
Mais cette « prison bis » reste infâmante.
Les séjours doivent être les plus courts possibles, quitte à renforcer les
moyens.
Et de renvoyer tous ceux qui échouent. Par ferry, pas par avion : Trop
coûteux (en termes de signature carbone… !)
Ceci dit, j’aimerai que les « bonnes âmes » aillent faire la
visite de nos prisons et maisons d’arrêt : Elles seraient surprises !
Tu renvoies toutes les « doubles-nationalités » et il n’y a plus
besoin de construire de nouvelles prisons…
– En matière d’immigration,
une fois nos obligations d’asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions
nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?
Quel intérêt ?
Même la migration des compétences n’a pas à être l’objet de quota.
S’il y a des volontaires pour venir payer les pensions de retraite de nos « seniors »
et les impôts et taxes du pays, c’est une excellente chose !
Ils sont même les bienvenus jusqu’en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » :
Mes « cousins » et même les « natios-ultra » sont
parfaitement d’accord pour accueillir jusque dans « les villages »
des bras nouveaux. C’est autant de moins à faire.
– Que proposez-vous afin
de répondre à ce défi qui va durer ?
De redonner la main aux maires des territoires accueillants.
Pour mieux réguler la pression et la dépression démographique locale.
Mais aussi d’accompagner les accueillis pour qu’ils s’intègrent plus
aisément en faisant sauter en premier la barrière de la langue et des usages
républicains…
« La question de la laïcité est
toujours en France sujet d’importants débats ».
Absolument, mais seulement depuis la loi de 1905…
Avant, c’était le règne du concordat Bonapartiste.
Bref, une question « piégeuse ».
– Comment renforcer les
principes de la laïcité française, dans le rapport entre l’État et les
religions de notre pays ?
Si je ne m’abuse, la laïcité c’est la liberté du culte.
Alors laissons donc tranquille cette liberté-là, également reconnue par
notre constitution et la déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
Quant à l’exercice des cultes, eh bien, pas de problème tant que ça n’entrave
pas les libertés publiques de conscience et d’ordre public.
Les prières de rues doivent, comme tout rassemblement sur la voie publique,
être déclarée et autorisée en préfecture, tout simplement.
Quant à la construction de nouveaux bâtiments dédiés, autant que je sache,
ça emporte dépôt d’un permis de construire déposé en mairie.
Si ça en gêne quelques-uns (une mosquée attire une faune de quémandeurs et
mendiants parfois insolite), le veto d’une délibération en conseil municipal
doit pouvoir être mis en place.
L’urbanisme, c’est le domaine de compétence des « locaux » en
relation avec les autorités compétentes en matière d’aménagement territorial.
À chacun son échelon local comme il a été dit précédemment.
– Comment garantir le respect
par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la
République ?
Bé là, c’est assez simple : Tu les enseignes.
À l’ékole, ou, pour les migrants, dans le cadre de ce qui existe déjà, à
savoir le DILF (ou équivalent), Diplôme d’initiation à la langue francilienne (ainsi
que la Marseillaise).
Mais j’irai plus loin encore.
Le mek qui naît sur le territoire (et peu importe son origine ou celle de
ses parents), il est le bienvenu dans ce pays de dingues (qui reste le mien et
que j’aime tant, même s’il me le rend si mal…).
En revanche, il ne devient citoyen à part entière qu’à la condition de le
demander (et avoir un casier judiciaire vierge) à sa majorité légale.
Valable pour les « natifs », les « pures-souches » et
tous les autres.
S’il ne demande rien, il n’a rien : C’est juste un résident, patride
ou apatride, on s’en tape, c’est son choix. De toute façon, tant qu’il réside,
il s’impose de respecter la loi du pays, dans ses frontières politiques.
Et il l’obtient automatiquement à deux conditions :
1/ Signer un document par lequel il s’engage solennellement à respecter l’intégralité
des lois du pays et des principes fondateurs et « intangibles » de la
République (notamment le « respect d’autrui et la compréhension réciproque »).
S’il viole cet engagement solennel, il se casse : Il n’a même plus
droit à ma haute considération distinguée !
2/ Il s’engage à renoncer à toute autre citoyenneté et nationalité :
La protection d’un drapeau, de son appareil d’État, de son corpus législatif,
de sa diplomatie et de son armée, tout ce qui coûte un blinde depuis des
générations et des générations étalées sur plusieurs siècles à tous ceux qui
ont pu résider au pays, bé ça ne se partage pas !
C’est notre bien commun, certes, mais seulement à ceux qui s’y obligent.
Dans mes exils successifs, jamais je n’ai osé remettre en cause les
institutions de mes « accueillants » : C’est à eux et je les
remerciais de bien vouloir m’accueillir et d’en bénéficier à l’occasion de mon
partage.
Même les conditions de garde-à-vue d’un pédégé gauloisiens dans un pays où
il fait du business à l’autre bout de la planète, qui me choquent profondément,
ou le système judiciaire d’un autre situé sur une éponge à pétrole, qui n’hésitait
pas il y a encore peu à lapider la « femme adultère » et couper les
mains de voleurs, qui me choquent encore plus quand il s’agit d’exécuter un « opposant »
dans un consulat, je n’imaginerai même pas de pouvoir critiquer si j’y séjourne
et y suis accueilli.
Quand ça ne me convient pas, je boycotte, tout simplement : Je n’y
vais pas !
Maintenant, imaginez mon désarroi le jour où la « Corsica-Bella-Tchi-TChi »
sera indépendante, effaçant ainsi la « bévue historique » de la
bataille de Ponte-Nuovo, avec une règle pareille !
Ou si son altesse sérénissime Grimaldi m’octroie la nationalité monégasque ?
Notez que l’un comme l’autre, ça n’arrivera pas : Je n’ai pas demandé…
Je vous laisse avec ces ébauches de réponses.
Plus tard, nous aborderons toutes les questions qui n’ont pas été posées
par « Jupiter ».
Elles ne sont pas moins importantes.
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