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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 15 janvier 2019

LA lettre de « Jupiter »

« Chères Françaises, chers Français, mes chers compatriotes,… »
 
2.293 mots, 35 points d’interrogation pour 32 questions et on dit de moi que je ne sais pas faire dans la concision… !
Je ne vous ferai pas l’affront de reprendre la missive que vous avez reçue (même moâ j’ai pu la lire), ni même de vous rapporter le buzz qu’elle fait depuis : De l’art de faire les Unes de la « presse aux ordres ».
Une belle opération de communication qui est censée vous tenir en haleine jusqu’au 15 mars prochain et… calmer la colère de « Gilets-jaunes ».
Ceux-là sont rentrés bosser un peu après un « acte IX » qui n’aura vu que quelques bousculades autour de grappes de « journaleux » mal protégés par leur propre service de sécurité…
Pas ou peu de « casse » et pour cause : Les « casseurs » sont sous les verrous, en garde-à-vue.
 
En revanche, je m’étonne : Ce n’est plus un « tournant », c’est « un 360 », un double demi-tour, même pas dans le tempo d’une valse que « Jupiter » nous livre là. Il retombe sur ses pieds au bout du bout. Tout est ouvert, mais Un/ on ne cause pas de certaines choses, Deux/ de toute façon, ce n’est pas vous qui décidez.
Il a mis quoi ? Quinze jours, peut-être seulement une semaine pour pondre son laïus, probablement aidé par ses « pères-formateurs », Grangeon, conseiller spécial de « Jupiter » depuis quelques semaines seulement et Borello, deux « crypto-marcheurs de la première heure ».
D’ailleurs, on reconnaît très bien dans cette « technique » de faire semblant en donnant la parole, celle utilisée par ce dernier dans sa façon de gérer une situation « complexe ».
Je vous en ai déjà parlé encore et encore : Quand on détient « le pouvoir » de décider pour autrui, on le garde.
C’est le « B.A. BA » indispensable.
 
Mais, mais, mais… tout d’un coup on s’aperçoit aussi que « Jupiter » est « tout-nu ».
Lui qui avait des « certitudes » de ce qui était « bon pour le pays » et ses manants (les « sans-dents-qui-puent-la-clope-et-le-gasoil »), pour l’Europe et même pour la planète (il s’y est engagé, Lui, même si ce n’est pas vous alors que vous payez pour ça…), finalement, il en appelle à la piétaille pour le fournir en idées nouvelles.
Il fera le tri plus tard, sous votre nez !
Personnellement, je trouve ça extraordinaire : À quoi servent donc ses « députés » s’ils ne sont pas capables de jouer leur rôle de « courroie de transmission » entre le Peuple et les « sachants » qui vous gouvernent et vous en imposent (et taxent) ?
Ah si, c’est vrai : Ils sont là pour entériner, légiférer, sur des décisions qu’ils n’ont pas eu à prendre (ni à y réfléchir un peu).
C’est la dynamique du parti des « Marcheurs-même-pas-en-rêve », jusque dans ses statuts, tout simplement…
Constat : La démocratie représentative est morte !
 
Notez que, c’est justement un des objectifs des « Maîtres du Monde ».
Le second, c’est que vous leur disiez « MERCI ! » au bout du compte.
 
Et vous pouvez déjà : La « Gauloisie-merveilleuse » serait, à les entendre tous, dans bordel monstrueux, au bord de la guerre civile, paralysant l’économie ce qui aurait provoqué dévaluation sur dévaluation sans l’Euro (c’est déjà dans le discours des « sachants » relayés par les « Journaleux-aux-ordres ») avec son cortège de hausses des prix bouffant votre pécule et des taux d’intérêt insoutenables pour le pays (dépenses publiques et emprunts privés), alors que finalement, on emprunte encore à des taux historiquement bas rien qu’en claquant dans les doigts.
Question : Où avez-vous vu qu’on serait en état d’insurrection permanente fragilisant les institutions ?
Quoi, 50.000 gilets jaunes contre 80.000 flics ?
On est assez loin de la situation des « manifs’ » contre la loi Devaquet ou les réformes de « Juppette » qui avait mis des millions de personnes dans la rue durant des semaines et semaines, telle que les réformes ont dû être enterrées profondément…
Bon, vous n’étiez pas né(e)s, mais en 1968, ça avait une autre gueule, si je me souviens bien, le pays étant complètement paralysé, faute d’essence dans les stations-services…
 
Bref, on est assez loin, très-très loin même, d’un « état d’urgence » (qui n’a jamais empêché aucun attentat, et là, il n’y en a pas eu encore, hors celui de Strasbourg, juste une colonne de gaz qui pète à Paris-sur-la-plage … même si je ne suis pas certain que ce ne soit pas le boulanger éconduit par la boulangère qui n’ait pas trouvé astucieux de se faire sauter le caisson : Du Pagnol !) et on vous « dramatise » la situation à souhait.
Soit « ils » sont aux abois, ce qui paraît curieux pour des « sachants » au fait de tout et drivés par un « Jupiter », un dieu olympien, sûr de lui et de ses desseins ;
Soit on est en pleine « manipulation » qui prépare une étape que personne ne voit encore vers un but caché…
Vous connaissez mon point de vue (que je partage volontiers).
 
Ceci dit et sans vouloir préjuger de la suite, la première partie de ladite « lettre » m’interpelle.
Certes elle introduit le reste, mais tout de même…
L’avez-vous lue ?
« Dans une période d’interrogations et d’incertitudes comme celle que nous traversons, nous devons nous rappeler qui nous sommes. »
Quelles incertitudes si impératives ?
Et de nous refaire le « récit-commun »…
 
« La France n’est pas un pays comme les autres.
Le sens des injustices y est plus vif qu’ailleurs. L’exigence d’entraide et de solidarité plus forte. »
Ah ?
Les autres ne seraient donc que des barbares arriérés ?
 
« Chez nous, ceux qui travaillent financent les pensions des retraités. Chez nous, un grand nombre de citoyens paie un impôt sur le revenu, parfois lourd, qui réduit les inégalités. Chez nous, l’éducation, la santé, la sécurité, la justice sont accessibles à tous indépendamment de la situation et de la fortune. Les aléas de la vie, comme le chômage, peuvent être surmontés, grâce à l'effort partagé par tous. »
Je ne savais pas que c’était ça l’exception-gauloisienne que le monde entier nous envie… et tente d’en faire de pales imitations…
 
Et d’enfoncer le clou, ou plutôt, tous les autres dans la boue…
« C’est pourquoi la France est, de toutes les nations, une des plus fraternelles et des plus égalitaires.
C’est aussi une des plus libres, puisque chacun est protégé dans ses droits et dans sa liberté d'opinion, de conscience, de croyance ou de philosophie.
Et chaque citoyen a le droit de choisir celles et ceux qui porteront sa voix dans la conduite du pays, dans la conception des lois, dans les grandes décisions à prendre.
Chacun partage le destin des autres et chacun est appelé à décider du destin de tous : c’est tout cela, la nation française. »
Jefferson avait donc raison : « Chaque homme a deux patries, la sienne et la France ! »
Et de terminer cette introduction par un : « Comment ne pas éprouver la fierté d’être Français ? »
Stop, n’en jetez plus !
 
Il nous a déjà fait le coup du « récit national » avec son « parcours mémoriel » autour des lieux de souffrances et de destructions de la première guerre-mondiale.
Ça avait plutôt fait « flop » !
Et il te vous remet ça avant d’aborder la seconde partie de son quinquennat (et les élections européennes déjà perdues) et de vous balancer son questionnaire.
Dites-vous bien que rien que ça, ça respire déjà l’entourloupe à plein nez.
 
Je veux juste dire que tout discours qui commence de la sorte est « à côté ».
Il se veut « fédérateur » autour « d’un récit ». D’un « récit national » à défaut de prendre de la hauteur…
Toutes les communautés d’hommes, depuis une éternité, se bâtissent autour d’un « récit ».
Il est familial, il est tribal, il est « clanique » avant de devenir, après de très longs siècles de maturation, « régional », puis « national ».
Il est aussi transnational à travers les « récits religieux », voire politique à travers les « récits économico-politique » (Marx et Cie, le libéralisme, le capitalisme, tout ça…) et « politique » tout-court avec des initiatives comme l’Europe, la Fédération Russe…
Voir même « mondial » avec les organismes internationaux qui englobent tout le globe (et les « marchés » où le soleil ne se couche jamais…)
Or, tous ces « récits » sont faux !
Même le « récit-racial » (sans même parler du « communiste ») ont fait faillite, ne détenant aucun vérité universelle scientifique et éternelle…
C’est juste un constat de ma part.
 
Ils servent seulement à « guider » à un moment donné pour ensuite, face à ses propres contradictions, s’effondrer et laisser la place à un autre.
Là, « Jupiter », après nous avoir servi le « récit » européen et mondialiste-modéré, tourne le dos à deux années de doxa et revient au récit national.
Étonnant, n’est-ce pas ?
Bon, celui-là aussi est faux – comme tous les autres – : Demandez donc à un basque ibérique, cousins du basque Gauloisien, ce qu’il pense du « récit-gauloisien ».
Voire à un catalan ce que lui inspire le « récit espagnol », ou le « récit rital », ou « Teuton » ou Ukrainien voire moscovite…
Vous connaissez déjà la réponse, pas besoin de développer et d’aller à l’autre bout de la planète pour vous exposer le « récit » papousien ou des aborigènes australiens !
C’est un faux-nez rassembleur.
 
Les « Gauloisiens-hexagonaux » s’y laisseront-ils prendre ?
Il faut dire que nous n’en avons pas d’autres sous la main. Celui qui est à construire est un « récit d’espèce », celle de l’Homo Sapiens-sapiens. Un « récit-planétaire ».
Le GIEC tente de s’y employer avec d’autres « mensonges », incapables d’être certain de ses mesures (et modèles) de ses scientifiques qui y œuvrent : La grande défaillance du projet…
Pourtant, « Jupiter » s’y accroche au bout de « son courrier », le troisième thème : Les objectifs de la « transition énergétique ».
Pour finir ensuite aux questions autour de la migration (planétaire…)
Autrement dit, « Jupiter » implore votre aide pour, partant du petit bout de la lorgnette (les recettes pour faire des économies et organiser au mieux les rouages de Léviathan pour qu’il reste supportable), aboutir à bâtir un hypothétique « récit-planétaire » cohérent !
 
La question que je me pose c’est de savoir sur quoi tout ça va déboucher ? Comment fait-on pour bâtir un mensonge un peu plus cohérent tels qu’ils vont éteindre les colères-populaires nés des mensonges passés accumulés depuis des décennies (et leurs faillites objectives) ?
Mission impossible, naturellement.
Le peuple aurait-il cette sagesse-là que les « sachants » n’ont plus ?
Inquiétant et merveilleux, si ça marchait ce la sorte.
Mais ça ne « marchera pas de la sorte ».
Le « récit universaliste » est une chimère.
 
Mais comme toutes les utopies, elle fait « bouger les choses ».
Le vrai problème, c’est que ce n’est ni « Jupiter », ni ses « sachants » ni même les « manants » qui décident de ces changements.
Juste un exemple : Demain, vous passeriez-vous d’Internet, de votre Aïe-Phone, du « Big-Data » pour mieux vivre, mieux vous soignez vos gros et petits-bobos ?
Certes, l’humanité vivait sans jusque-là.
Mais aujourd’hui, alors que ces outils ne sont pas « nationaux » mais « planétaires », ils sont devenus indispensables et on n’en retrouve pas la moindre trace dans le questionnaire remis avec fébrilité (et quelques avances sur le timing imposé) par « Jupiter ».
 
Alors, à quoi bon ?
Tout juste suivra-t-on de près les développements futurs de cette initiative : Ça pourrait devenir intéressant quant au chemin qu’on veut que vous preniez pour vous-mêmes et vos gosses… malgré vous !

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