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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 13 janvier 2019

Aaah, nos femmes !

Elles ont découvert la pilule de la fidélité conjugale
 
On attribue de nombreuses vertus à l’ocytocine, cette hormone produite par le cerveau : Elle contribuerait à l’attachement des parents pour l’enfant, à l’amour ou encore favoriserait les relations sociales.
Une nouvelle étude montre qu’elle a aussi tendance à rendre les hommes plus fidèles…
Ah bon ? Ils sont infidèles, alors ?
Avec des dames elles-mêmes « infidèles », dans ce cas, non ?
 
Ce n’est pas un philtre d’amour, mais on s’en approche peut-être. L’ocytocine favoriserait la monogamie : Je demande à voir…
Et demain, le certificat médical prénuptial pourrait même s’accompagner d’une cure d’ocytocine…
Car on sait déjà que c’est le cas chez le campagnol des prairies et une récente étude allemande émanant de l’université de Bonn montre qu’il en va de même chez l’espèce humaine.
 
Même si cela n’a rien de romantique, l’amour pourrait naître dans l’hypothalamus. Cette petite glande perdue au milieu du cerveau se situe à l’interface du système nerveux et du système endocrinien. Elle régule notamment l’appétit (que j’ai vaste) et la sexualité (que j’ai incommensurable, comme tout à chacun), mais ce n’est pas tout : Elle sécrète de l’ocytocine, hormone de l’amour.
Au sein d’un couple, elle favoriserait le lien qui unit les deux partenaires.
Lors de l’accouchement, elle est ainsi produite par les deux parents et pourrait faciliter le lien fort qui unit la mère à l’enfant, certains scientifiques précisant qu’elle contribuerait aussi à « l’instinct maternel ».
Je ne sais pas si c’est vrai : Moi, je constate que « l’envie d’enfant », son instinct maternel (parce que le « paternel », je reste plus dubitatif…) intervient chez « madame » bien avant d’avoir enfanté. Disons que ça commence quand vous la voyiez s’extasier, non pas des sublimes orgasmes que vous lui procurez, mais quand elle croise un bébé-anonyme qu’elle trouvera « absolument charmant »…
Là, ça ne trompe pas : Elle a envie d’en faire un !
Préparez vos économies pour vous payer une « grosse-auto », parce qu’entre le berceau, le lit, la poussette, le nécessaire à biberon, les couches-culottes, les tenues diverses et la pharmacie-ambulante, faudra déplacer un bon demi-mètre cube de plus à chacun de vos déplacements un peu lointain…
Je sais, j’ai déjà fait.
 
Cette hormone joue également d’autres rôles au quotidien puisqu’elle facilite les relations sociales. Elle est même testée comme traitement contre la timidité, favorisant la confiance en soi et confère même, paraît-il, du courage.
Le courage, ce n’est pas si simple. Globalement, ça consiste à faire ce que votre cerveau juge totalement hasardeux voire létal de faire, à vous en coller une trouille bleue pas possible.
Je sais : J’ai découvert ça avec mon premier dessalage !
Pas paniqué le mek, totalement isolé, la dérive en l’air, le mât planté dans rien, allumé par les déferlantes rageuses, incapable de réfléchir, dérivant sur des rochers écumants, trainé par le courant accroché aux voiles qui faisaient office de moteur sous-marin.
 
Des rongeurs à l’Homme, il y a parfois un fossé difficile à franchir. L’hypothèse des chercheurs, dévoilée dans « The Journal of Neuroscience », avance que des hommes avec un taux élevé d’ocytocine auraient tendance à se rapprocher plus facilement d’une jolie femme.
Ce n’est pas seulement l’ocytocine, c’est aussi une question de « nerf-honteux », celui qui part du cerveau primaire et va jusqu’au bout du gland (ou du clitoris) par des chemins détournés et commande tout le reste.
Ça aussi, je sais : J’expérimente encore !
Et c’est le cas… uniquement pour les célibataires.
Les hommes en couple, eux, préfèrent prendre leurs distances : Ils savent tout simplement déjà la dure cure de « dos-tournés » ou la vague de « migraines » qu’ils vont devoir affronter en série dans les semaines qui vont suivre…
 
Cinquante-sept volontaires de la gent masculine ont été recrutés pour le bien de leur expérience. Tous se déclaraient hétérosexuels. Certains entretenaient une relation avec une femme, d’autres non. Une partie des volontaires recevaient une injection d’ocytocine par un spray nasal, les autres inhalaient un placébo. Quarante-cinq minutes plus tard était organisée une rencontre avec une jolie femme, qui venait se placer à 60 cm d’eux.
(Pas assez près, en pense-je rétrospectivement…)
Toutefois, ce dernier détail a de l’importance car de manière inconsciente, nous établissons avec autrui ce que l’on appelle une « distance sociale ».
Il y en a plusieurs avais-je appris dans mes jeunes années, quand je savais encore lire : C’est sciemment qu’on l’allonge (prendre ses distances) forçant à élever la voix quand on établit une « distance de dominance » (rapport dominé/dominant), hiérarchique, telle qu’un étudiant sera toujours placé à plus d’un mètre cinquante de son jury et un peu en contre-bas, au pied d’une estrade, quand il soutient sa thèse.
 
La « distance sociale » de 60 centimètre est idéale pour discuter ou marcher avec quelqu’un, mais si on la transgresse et qu’on la réduit en entrant trop dans l’intimité (« distance intime »), un sentiment d’inconfort peut naître. Sauf dans le cas d’un flirt ou d’une relation amoureuse, où ces critères sont revus à la baisse.
Or, dans le cas de cette expérience, la « distance sociale » a été franchie, les deux sujets se retrouvent bien près. Cela n’a dérangé ni les hommes du groupe contrôle ni les célibataires, l’expérimentatrice ayant été jugée attirante.
En revanche, les hommes en couple ou sous ocytocine, qui trouvaient eux aussi la femme séduisante, ont avoué se sentir mal à l’aise et ont reculé de 10 à 15 cm en moyenne.
Donc, l’hormone rend sociable mais ne favorise pas forcément le rapprochement entre les corps.
 
Pour les auteurs de ce travail, les hommes et les campagnols des prairies mâles partagent donc un aspect en commun (les femmes, on ne sait pas : L’expérience n’a pas été tentée, je ne sais pas pourquoi !) : L’ocytocine favorise chez eux le goût pour la monogamie. La tentation n’a pas eu d’emprise sur eux puisqu’ils ont fui. En plus d’être considérée comme l’hormone de l’amour, de l’attachement et de la socialisation, elle deviendrait maintenant l’hormone de la fidélité !
D’où les cures à prévoir…
 
En creusant davantage, on peut aussi s’interroger sur l’utilité d’un tel processus dans notre espèce. Pourquoi a-t-on besoin d’entretenir la monogamie, qui est loin d’être une règle absolue dans le monde animal ?
Les auteurs ont leur petite idée : En restant fidèle à une femme, l’homme contribue à l’éducation et à la protection des enfants, leur conférant plus de chances de survivre à un monde hostile en leur apprenant à chasser la gueuse, par exemple !
Ceci dit, à 60 cm, sauf à avoir une haleine particulièrement forte, il n’y a pas de contre-indication olfactive.
En deçà, ail, oignon, bière, vin, alcool, tabac froid, camembert et autres sont à proscrire : Un véritable repoussoir.
En revanche à moins de 10 cm, la tentation de passer « au contact » devient une évidence, surtout si les odeurs sont compatibles et agréables.
Mais les chercheurs ne sont pas allés au-delà.
 
Quant à « l’échange de salive » (ultime « distance » avant l’échange d’hormones et plus si affinités), c’est là que tout se joue : Soit, pour une raison ou une autre, il y a incompatibilité génétique et l’aventure n’ira pas plus loin, soit les « nerfs-honteux » des deux partenaires se mettent en ébullition cramant tout le reste du cerveau en en prenant le contrôle contre tous les interdits et autres bonnes raisons qui auraient dû les retenir, et c’est le déferlement de sensations explosives garanties !
Bref, il reste encore des choses à étudier (pour la préservation de l’espèce…) en conclus-je !
 
Bonne fin de journée à toutes et à tous.
 
I3

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