Ne
faisons pas la « fine-bouche ».
« Jupiter » pose des
questions. C’est qu’il ne sait même plus comment il s’appelle et encore des
moins ce qu’il a à faire…
Mais rendons ce service quémandé au
pays (celui qui est aussi le mien, que j’aime tant et qui me le rend si mal…)
Questions suivantes :
– Comment rend-on les
solutions concrètes accessibles à tous, par exemple pour remplacer sa vieille
chaudière ou sa vieille voiture ?
Alors là, ce n’est pas compliqué du tout : Pas besoin d’interdit et
d’une armée de contrôleurs armés d’une quantité prodigieuse d’amende et
d’injonction !
Tu attends simplement qu’elle tombe en panne.
Et faute de pièces de rechange (un constructeur se doit d’en fournir
pendant 10 ans), le quidam sera bien obligé de remplacer sa machine par une
neuve aux normes nouvelles, ou de s’en passer.
Quant à l’idée d’accélérer le processus de remplacement par voie
d’obsolescence-réglementaire, j’aimerai qu’on te vous calcule le coût du gâchis
(financier mais aussi écologique) du recyclage, particulièrement énergétivore…
Y’en a qui seraient surpris.
Que la honte épargne donc leurs nichées pour les siècles à venir, car c’est
un peu comme pour la bouffe qui est jetée par camions-bennes entiers alors qu’il
existe, ne serait-ce seulement que dans votre ville, votre village (je ne parle
même pas des pays lointains où la famine organisée est devenue une arme de
guerre), des personnes et des gamins qui ne mangent pas à leur faim.
C’est quoi les 300 grammes qu’on jette alors que ça remplit un estomac
sans sourciller pour un repas ?
Rien, mais il a fallu le faire venir jusque-là, l’emballer, le mettre en présentoir,
le sortir, le reprendre pour le jeter et le faire circuler pour le détruire ou
le recycler : Tu imagines la signature-carbone et les charges sociales qui vont
dessus ?
Les bagnoles et les chaudières, c’est pareil !
– Quelles sont les solutions
les plus simples et les plus supportables sur un plan financier ?
Question idiote : Je viens de le dire…
On attend que ça tombe en panne, voyons ! C’est une question de bon
sens…
– Quelles sont les
solutions pour se déplacer, se loger, se chauffer, se nourrir qui doivent être
conçues plutôt au niveau local que national ?
Là encore, c’est une question idiote, parce que la réponse est issue du
bon sens.
Toutes les questions « locales » doivent être traitées au niveau
local, quitte à disposer de compétences techniques (juridiques et autres) et
d’experts nationaux compétents qu’une localité ne peut pas se payer : La
mutualisation des moyens et expertises, enfin quoi !
Les questions régionales doivent l’être autour des « bassins »
d’intérêt, comme on l’a précédemment déterminé (mais pas les régions et
territoires hérités de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » ou du Code
Napoléon : On a un peu évolué depuis…)
En revanche se déplacer de ville en ville doit rester une question
nationale du ressort des « plans-étatiques » issus de l’ère Gaullienne.
Si les planificateurs n’avaient pas pensé les « villes
nouvelles » et les réseaux qui vont avec et qui les entourent (avec plus
ou moins d’efficience), on s’entasserait tous dans des gourbis insalubres.
Et les arrêtés d’expulsion pour « périls imminents » ne feraient
que mettre de pôvres gueux à la rue…
Reste qu’une décision de bâtir des logements (et les routes qui vont avec)
sur telle ou telle commune, naturellement, ça doit se faire en concertation
avec les élus locaux : En général, ce sont eux qui disposent du foncier
nécessaire.
Et quand les élus ruraux voient là une occasion de valoriser leurs champs
de luzerne, ils sautent sur l’occasion, car ils n’attendant que ça depuis des
générations : Que la ville rattrape la campagne !
– Quelles propositions
concrètes feriez-vous pour accélérer notre transition environnementale ?
C’est quoi cette lubie ?
S’il s’agit de loger tout le monde, soyons sérieux : Le
« marché » s’adapte entre l’offre et les demandes depuis une
éternité.
Pourquoi accélérer et faire des HLM à tour de bras qui ne trouveront
jamais de locataires dans les déserts rurbains ?
Autant prendre des liasses de billets et les cramer dans les chaudières
rénovées…
S’il s’agit de planter des arbres, les sociétés forestières y pourvoient
avec bonheur.
S’il s’agit de nourrir, soigner et éduquer les populations, les
« locaux » sont conscients de leurs responsabilités locales : Il
ne faut pas non plus les prendre pour des bouseux toujours totalement incompétents.
L’État et ses services peuvent tout juste leur apporter leur expertise
(comme il a déjà été affirmé ci-avant).
Mais en aucun cas, interdire ou contraindre : Ce serait
anticonstitutionnel !
– Comment devons-nous
garantir scientifiquement les choix que nous devons faire à cet égard (la
préservation de la biodiversité) ?
Bé là, si la question est posée, c’est qu’il va de soi qu’il n’y a pas de
solution « scientifique » éprouvée.
Je crois tout simplement que nous avons déjà les outils : Le principe
de précaution à valeur constitutionnelle d’une part et les expérimentations d’autre
part.
Et on retient ce qui fonctionne et qui ne contredit pas le premier principe
de précaution.
Pour le reste, OGM ou non par exemple, désherbants nocifs ou non, le
principe de précaution doit prendre le dessus, bien entendu.
Je ne comprends pas que la question soit posée : Les solutions
existent déjà, élaborées par des décennies de « vie sur Terre », pas « hors-sol »
comme c’est le cas des « sachants » qui font aussi « autistes-trisomiques »…
– Comment faire partager
ces choix à l’échelon européen et international pour que nos producteurs ne
soient pas pénalisés par rapport à leurs concurrents étrangers ?
Je l’ai précisé avec ma CSPM (cf. précédent billet) : Par l’exemple.
Quant à les convaincre du bienfondé du système, il suffit de
l’expérimenter : Ils y viendront tous seuls !
Mais à noter que si une norme nationale (voire régionale ou locale)
pénalise une production, c’est qu’elle n’est pas bonne. Il faut en changer ou
renoncer.
Je prends un exemple : En « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », on a
trois sources d’eau qui répondent aux normes de « l’eau de source »
(attention, il y a une différence réglementaire entre « eaux de source »
et « eaux minérales »).
Deux sont « non-pétillantes » (mais parfois ils rajoutent une
référence supplémentaire avec du CO2 puisée dans la pollution
généralisée) : Saint-Georges et Zilia.
Je prends de cette dernière pour faire des glaçons à mouiller avec du whisky
ou de la vodka Corse (quand je suis « local »).
Ce sont des micromarchés (le transbordement coûte trop cher… le handicap
de l’île).
Seule la Zilia est garantie « 100 % sans nitrate », sa « niche ».
Il faut dire qu’elle est puisée dans la nappe à 800 mètres de profondeur !
Bé le jour où l’absence de nitrate sera rendue obligatoire partout, l’entreprise
fera fortune, parce qu’elle sera la seule à en bénéficier.
Si les allemands préfèrent boire de la merde (les nitrates sont des
dérivés d’étrons), ça les regarde.
D’ailleurs, pas kons, ils font un tabac avec leur bière fabriquée avec de
l’eau pure et sans déchet, puisée également à 800 mètres de profondeur : J’ai
déjà visité cette brasserie-là dans une « autre vie », mais je ne me
souviens plus du nom, d’autant qu’elle est commercialisée en « Gauloisie-du-houblon »
sous un nom… Danois !
Alors à chacun sa norme pour « son marché ».
Quelle utilité d’imposer la norme de la « banane à vache » de
nos DOM quand les anglais sont capables d’aligner des dizaines d’espèces
goûteuses à souhait qui n’ont rien à voir sous la langue ?
« Enfin, il est évident que la
période que notre pays traverse montre qu’il nous faut redonner plus de force à
la démocratie et la citoyenneté ».
Ça, on ne peut pas dire le contraire, surtout ces derniers temps…
– Faut-il reconnaître le
vote blanc ?
Quel intérêt ? Ça change quoi dans le résultat d’une élection ?
On compte déjà les nuls et les blancs et ça n’est jamais qu’une
« règle de trois » de plus qui ne change rien au résultat du
scrutin !
– Faut-il rendre le vote
obligatoire ?
Pourquoi pas ?
Personnellement je ferai plutôt l’inverse. Comme pour les dernières
primaires des « Républicains-démocrates », j’ai même été
content-ravi d’aller payer deux fois deux euros pour voter pour
« Juppette » et j’ai « subventionné » ma nichée pour
qu’elle se déplace en faire autant.
Et excusez-moi si j’ai finalement enrichi « Fifi-le-souteneur »
à titre personnel (je ne le supportais déjà pas…) mais j’exigerai au moins une
carte d’électeur dûment tamponnée pour pouvoir accéder à un service
public !
Le mek qui ne vote pas, il paye les impôts et taxes décidés par les élus
de ceux qui votent, mais il n’a aucun droit de la ramener s’il n’est pas
content.
Il n’avait qu’à aller voter (sauf certificat médical d’exemption).
Si en plus il paye une « contribution », là je peux dire que les
scrutins auront réellement une signification supérieure à celle qu’ils ont.
Ce n’est d’ailleurs quand même pas croyable de défiler avec ou sans
gilet-jaune, bonnet-rouge ou veste bleue avec stylo rouge sur les pavés à
braver la pluie et les intempéries quand on ne se déplace pas gratuitement pour
aller porter son bulletin dans une urne un dimanche férié.
Il faut être dingue, schizophrène ou grand-malade, pour refuser d’aller
voter mais aller quand même protester des conséquences du résultat d’un vote.
Méfiez-vous, de là à ne plus organiser d’élection, ou la réserver à
quelques-uns (préalablement « choisis ») et c’est la mort de la
démocratie, LE pilier fondateur de la République !
Alors oui, participation obligatoire et même payante.
Fermer le ban.
– Quelle est la bonne
dose de proportionnelle aux élections législatives pour une représentation plus
juste de tous les projets politiques ?
Niet ! Aucune dose.
Il faut savoir ce que l’on veut.
Soit on veut une AN bordélique où aucune majorité (hors « de
circonstance ») ne peut durablement soutenir l’action d’un gouvernement et
ne contrôle plus rien, même pas le brouhaha de ses débats, soit on veut une AN
qui soutient et contrôle l’exécutif.
Si proportionnelle il doit y avoir, c’est au Sénat qu’elle doit être
introduite : C’est beaucoup moins nocif, même si leur élection pourrait devenir
directe, directement depuis les citoyens et non pas par leurs « grands
électeurs »…
Déjà un déni de démocratie (un homme = une voix).
Mais j’irai même plus loin : Un tirage au sort sur les listes
électorales par tiers tous les ans des sénateurs, avec obligation de siéger
pourrait être à envisager.
Trois par département, une année pour se former, une pour « rendre du
jus » et une troisième pour passer le relai et former le nouveau venu.
Au moins, on n’aurait plus de problème de représentativité de toutes les
« minorités » et autres « plafonds de verre » sexiste…
Ceci dit, la règle de la proportionnelle aboutit peu ou prou, comme en
« Teutonnie » soit à bloquer l’exercice normal des institutions, soit
à « voler leur vote » et leurs attentes aux électeurs à travers deux
mécanismes : L’élaboration des listes et le jeu des alliances sur
tapis-vert loin.
Parfaitement anti-démocratique.
Le panachage doit être autorisé. Le vote par circonscription doit être
maintenu : Pas question de se retrouver avec un Lamartine élu aux quatre
coins de quadrilatère hexagonal, soyons sérieux…
Et notez que ça existe en Irlande, mais que s’ils sont dix fois moins
nombreux, il faut huit jours pour valider une élection tellement c’est
complexe.
Il faut se méfier de ce mode de scrutin : On arrive comme en
« Ritalie » à des mariages improbables entre la « carpe et le
lapin ».
Que ça n’arrange pas nécessairement ni les affaires publiques ni le
quotidien des citoyens…
Il n’y a vraiment que dans les petites communes, où tout le monde se
connaît, que ça peut fonctionner. Et encore avec la règle de la majorité des sièges
qui va à la liste arrivée en tête (pas vraiment une proportionnelle « intégrale »)
Probablement impossible à mettre en place dans un pays divisé en de
multiples égos qui se tirent la bourre en permanence sans même être efficaces.
On poursuit une autre fois autour des questions institutionnelles (et
autres), par exemple ?
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