Ne
faisons pas la « fine-bouche ».
« Jupiter » pose des
questions. C’est qu’il ne sait même plus comment il s’appelle et encore moins
ce qu’il a à faire…
Il faut dire qu’en faisant un
inventaire des sujets abordés (sans même ne rien dire de ceux qui ne sont pas
abordés…) on se prend de vertige : Le gars est complètement perdu.
Normal qu’il eût été
« lâché » il y a encore peu.
Et le moins qu’on puisse faire, pour
nous-mêmes, c’est de l’aider, lui et ses « sachants », à reprendre le
contrôle de la route à tracer pour améliorer le sort de leurs
« manants »…
Je vais tenter d’apporter quelques
réponses, qui devraient tomber sous le sens.
« Le premier sujet porte sur
nos impôts, nos dépenses et l’action publique. L’impôt est au cœur de notre
solidarité nationale. C’est lui qui finance nos services publics. »
Voilà une lapalissade bienvenue : Sans l’impôt, il n’y aurait
autorité publique. C’est le citoyen qui y consent pour se décharger de la tâche
de défendre l’ordre-public (et ses intérêts particuliers bien compris).
– Comment pourrait-on
rendre notre fiscalité plus juste et plus efficace ?
Une question difficile : L’efficacité, c’est de réduire le nombre de
redevables et de bien les cerner. Pour ça, il faudrait augmenter la fiscalité
indirecte là où les Services sont « efficaces » et
« performants » à ramasser le « pognons des autres ».
Puisque chaque « redevables » se fait, de fait,
receveur/percepteur. Globalement, ils ne sont qu’une poignée de millions, plus
faciles à contrôler que l’immense majorité éparse des contribuables.
« Juste », c’est l’impôt direct. Tout simplement parce que c’est
« à la source » que l’on peut taxer les futures dépenses du
contribuable, celles qui supportent la fiscalité indirecte.
Déjà que ça revient à taxer deux fois la même chose…
Le prélèvement à la source (la CSG, la CRDS, les prélèvements sociaux et
les charges sociales) est une bonne solution « technique ». Sauf que
celui mis en place récemment est une « usine à gaz » (chacun son
taux) qui retombe en « pluie fine » sur les dos des « parties
versantes » (employeurs, notaires, caisses de retraite, banquiers, etc.).
Reste le délicat problème de l’IR : C’est un des rares impôts à être
progressif au nom de la « justice fiscale ».
Erreur ! Plus de la moitié des citoyens ne le paye pas et seulement
20 % de ceux qui le payent supportent 80 % des encaissements du Trésor à ce
titre…
Une aberration !
Mais si calme les foules envieuses, pourquoi pas, sauf à prendre son
baluchon et à se « tirer ailleurs »…
Je note pour ma part que l’IS (et les CSG, CRDS, prélèvements sociaux, TVA
et « indirects ») sont des « flat-tax », à taux unique (ou
presque).
Et contrairement à ce que l’on croit d’habitude, les charges sociales sont
en fait à taux dégressif, sauf pour une part des retraites (où est retaxée la
part dépassant 3 % de 19 % des cotisations, notamment sur les salaires
dépassant 8 fois le plafond de la SS). En effet, si les taux apparaissent
« fixes », ce n’est vrai que pour l’assurance-maladie. Les autres
sont « plafonnées » : Les plafonds de la SS !
Au-delà de 8 fois ledit plafond, il n’y a plus de cotisation que
« maladie »…
Par ailleurs, un tout récent sondage montre bien que 84 % de la population
estime que le barème progressif est absurde : 53 % d’entre eux, à la
réponse posée de savoir quel impôt devrait être dû par une personne qui gagne
trois fois plus, répondent « trois fois plus » et 31 % répondent
« deux fois plus »…
Autrement dit, ils optent de facto et
sans qu’on leur demande rien, pour un régime « dégressif » pour
presqu’un tiers et plus de la moitié pour une « flat-tax » !
Voilà où on est à force d’accumuler les turpitudes fiscales, année après
année…
Ma proposition (simple et de bon sens), si jamais elle devait être
retenue, tiendrait dans la facilité d’un « bouclier fiscal », sans
pour autant remettre en cause le délicat équilibre (à améliorer, bien
évidement) entre « directs & indirects » : N’importe quoi,
en commençant par les « indirects », ne doit pas dépasser 50 % du
prix payé par l’utilisateur final (le consommateur, celui qui va détruire le
produit ou le service acheté), quitte par la suite à abaisser ce plafond :
Mais on n’en est pas encore là, loin s’en faut !
Et l’évolution souhaitable est de basculer tous les impôts et taxes,
directs et indirects, dans ce bouclier au fil du temps.
Quant à la retenue à la source, elle devrait être étendue et revue
« à la simplicité » : Elle existe déjà à la fois pour les
salaires payés par des non-redevables à la TVA et pour les versements fait à
l’étranger : Celui-là, on n’y touche pas, parce que ce serait remettre en
cause les traités fiscaux internationaux, sous réserve de réciprocité
(aujourd’hui acquise).
Dans la « taxe sur les salaires », le taux de base est unique à
démultiplicateur, car l’assiette augmente au fil du salaire versé : Les
taux doublent, puis triplent, voir quadruplent au fil des niveaux d’assiette,
ce qui revient assez aisément à rendre progressive cette taxe (si les
« gôchistes » estiment encore qu’il s’agit de « justice fiscale »).
Et pour amener tranquillement ces deux mesures de simplicité à se
rejoindre, il suffirait de décider que l’un (la retenue à la source) devient
« libératoire » de tout autre impôt direct, et le second (le
« bouclier fiscal ») serait « remboursé » sur les excès des
indirects qui n’auraient pas été « rabotés », sur justificatif de
« tout », même les prélèvements parafiscaux (et les tickets de caisse
sur les farines et alcools… et tous les autres en faisant foi) : Ca
apprendra tout le monde à compter et à mesurer « l’effort fiscal » qu’on
demande au pays.
Au contribuable de s’en saisir ou non…
– Quels impôts faut-il à
vos yeux baisser en priorité ?
Simple (et de bon sens) : Les droits et taxes sur tous les produits
indispensables !
C’est l’alimentation, les boissons en tout genre (j’insiste pour les sodas
– ces
poisons pour diabétiques pathétiques comme moâ – et les alcools, vins, poirées cidres,
etc.), les médicaments, analyses médicales, prothèses et orthèses (ça tombe là
aussi sous le sens…), mais tout autant le « minimum vital » :
Énergie (électricité, gasoil, chauffage urbain, gaz, etc.), frais de compte
bancaire, téléphone et réseaux qui sont devenus « indispensables »,
puisque même les taxes et impôts sont obligatoirement déclarables et payables
en ligne…
Sans ça, si tu veux payer, tu payes pour payer : Absurde s’il en
est !
– Quelles sont les
économies qui vous semblent prioritaires à faire ?
Tout aussi simple (et de bon sens) : Tous les comités Théodule
que finance bêtement l’impôt (en commençant par les 2 millions/an d’euros
versés pour le comité sur les débats publics qui a démontré sa parfaite
inutilité…).
Mais pas seulement : Il me semble assez aisé de mesurer l’efficacité
de telle ou telle disposition (je pense notamment à quantité de
« niches-fiscales » qui ne servent qu’à une poignée de contribuables
sans impact véritable sur l’économie du pays en général : On sait
faire !) et toutes les dépenses qui ne sont pas indispensables.
L’indispensable, ce sont les domaines régaliens : Sécurité
(intérieure et extérieure, même si on peut discuter des Opérations en
territoire étranger), Justice, Diplomatie, Représentation nationale et locale
(même si on peut discuter de l’impact inflationniste du
« mille-feuille » administratif que ça engendre) et « les postes
et télécommunications » (pour cause de principe d’égalité des
territoires).
Probablement que tout ce qui touche à l’éducation nationale, les
formations supérieures et à la formation professionnelle font partie de ce
domaine régalien afin de permettre une équitable répartition des moyens, même
dans « les territoires » isolés et favoriser sinon garantir un accès
gratuit au savoir.
Pour l’heure, c’est Wikipédia et quelques Mooc qui remplissent ce rôle, c’est
dire qu’il y a du boulot à fournir.
Que tous les enseignants soient payés par la puissance publique me
convient très bien…
Il n’empêche qu’on doit pouvoir améliorer le fonctionnement en mesurant là
encore, les « performances » : S’il me paraît utile de former
des pâtissiers, des plombiers, des infirmières, des « pisseurs de
ligne » et je ne sais pas quoi d’autres encore, les « formations
Windows » ou pour les Masters qui ne réunissent qu’une poignée
d’étudiants, on doit pouvoir les regrouper et faire des économies sans pour
autant réduire le niveau de transmission des savoirs…
Les principales économies à faire restent tout de même et très
probablement dans les dépenses d’investissement avec une forte proportion dans
l’aménagement du territoire.
Si je comprends bien que le « Das Groβ Paris » coûtera un « pognon
de dingue » pour accueillir décemment les JO de 2024, je ne vois pas très bien
l’utilité de continuer à faire des ronds-points (le plus grand nombre de la
planète) à chaque carrefour…
Cela fait 64 ans qu’on « reconstruit » le pays dévasté par la
seconde-guerre mondiale : Il y a forcément un moment où on devrait
« Stop ! »…
D’autant qu’il faut entretenir tout ça, ce qui coûte cher.
Je ne donne qu’un seul exemple : Le réseau ferré ! Le tout TGV
(qui est probablement une bonne chose) a été fait au détriment de l’entretien
des réseaux primaires et secondaires : Rappelez-vous seulement du drame de
Brétigny…
Et encore, je suppose que ce n’est pas de la responsabilité de l’État,
mais celle de l’exploitant.
Enfin, il est un autre gisement indécent : L’État prend en charge,
pour se mêler de tout avec tant d’incompétence avérée, de ce qui relève de
« l’assurance » (hors lui-même : Il est son
« auto-assureur »). Notamment sociale, de l’emploi et j’en passe.
Soit les partenaires sociaux sont assez grands et responsables pour
équilibrer les comptes (comme en Alsace), soit on fait comme les Portugais (et
encore ailleurs) : On les déleste de leurs prérogatives et on organise une
« solidarité » nationale (en attendant qu’elle soit européenne…).
Pour l’heure, on garde des doublons coûteux de plusieurs administrations
qui se marchent sur les pieds de façon parfaitement inutile…
Mais il y a probablement d’autres pistes à explorer, notamment, autour des
« doublons » de compétences partagées entre État et démembrements de
l’État en régions et territoires…
Je ne prends qu’un exemple (auquel il va être mis fin incessamment sous
peu) : À quoi sert-il, en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », d’avoir
deux départements, avec deux administrations locales (préfecture,
sous-préfecture et services rattachés) et un préfet de région pour 300.000
habitants ?
Et autant d’assemblées d’élus à indemniser tout en finançant leurs
secrétariats…
Expliquez-moi, SVP.
– Faut-il supprimer
certains services publics qui seraient dépassés ou trop chers par
rapport à leur utilité ?
Naturellement !
Sauf si ceux qui en bénéficient directement se cotisent dans une cagnotte spéciale
et dédiée pour les conserver : C’est leur liberté, tu diou !
Je ne vois pas l’intérêt d’avoir une maternité, un scanner, ou une
pharmacie dans chaque canton quand on choisit volontairement d’y faire des
bébés exilés loin des centres urbains…
C’est un choix à respecter, à condition que ce ne soit pas un choix imposé
par quelques minorités qui veulent garder leur bureau de poste à l’immense
majorité du reste de la population…
Et il en va de même pour les ékoles communales : Les chères
« têtes-blondes » sont habituées, en milieu rural, à attendre le car
de ramassage scolaire à « pas d’heure » aux aurores et de rentrer de
la même façon à la maison, partout dans le monde…
Question de bon sens là encore.
Et la liste doit être longue si « l’étude-terrain » est
correctement bien faite. Et pour ça, il ne sert strictement à rien de s’appuyer
sur les élus locaux – c’est même contre-productif –, qui en voudront toujours
plus pour rester attractifs : Il suffit de prendre sa bagnole et de faire
un tour dans les campagnes et de se demander pourquoi telle agence bancaire a
fermé subrepticement (faute de client) ou que tel bâtiment reste en jachère en
centre-ville.
Le déclin, il faut y penser avant qu’il ne vous rattrape, après, c’est
comme la « pôvreté », on a toujours du mal à s’en sortir…
– À l'inverse, voyez-vous
des besoins nouveaux de services publics et comment les
financer ?
Personnellement, je n’en vois pas, sauf à améliorer les réseaux…
On en a déjà assez comme ça et qui coûtent un bras (quand ce n’est pas
aussi une jambe…).
Même si je verrais bien de soutenir les réseaux de soins à domicile – pour
éviter de mobiliser la fonction hospitalière – pour les vieux seniors,
les ménages en difficultés et les handicapés.
Mais c’est aussi une question de « vivre ensemble » et ça peut
s’organiser autour du bénévolat.
– Comment mieux organiser
notre pacte social ?
De quoi parle-t-on ? Du « vivre ensemble » ou de la
« solidarité sociale » ?
Pour l’un, c’est simple : Tu respectes la loi commune ou tu dégages.
Prison, exil, au choix. Les « nuisibles » n’ont pas de place dans
« mon » univers !
La solidarité ? Mais elle est organisée autour des « assurances
sociales ». Et on peut l’améliorer à coûts constants.
Si les gens en veulent plus, eh bien ils payent plus et sans râler.
– Quels objectifs définir
en priorité ?
« Ma » priorité, c’est de rendre les gens heureux de vivre en
« Gauloisie-magnifique » : C’est le plus beau pays du monde et
c’est justement le mien, celui que j’aime tant (… et qui me le rend si
mal !).
Que les enfants puissent jouer, se chamailler, rire, apprendre, préparer
leur avenir : Ils sont l’avenir et c’est leur liberté (qu’il nous
faut préserver et entretenir) !
C’est un exilé qui vous le dit, parti « loin » pour éviter la
situation de « démocrature » qui existe dans ce pays-laà.
Bon, je me suis trompé : Je pensais que la « peste-blonde »
aurait eu le fauteuil de « Jupiter » en ses lieux et places.
Voire un autre extrémiste comme « Mes-Luches » et
« Cléclé-haute-teint ».
Pas de bol, on a eu un « agent des puissances financières » au
pouvoir.
Ce n’est guère mieux, mais au moins, après presque deux ans de
« diktats » et d’oukases tous azimuts, il se reconnaît enfin
« limité » et en appelle à formuler des propositions.
C’est mieux que d’embastiller tout le monde avec un régime
« autoritaire ».
D’ailleurs, je fais l’effort de lui répondre, « sans haine ni
violence ».
C’est un « premier jet », à l’improviste.
On verra la suite dans un billet futur !
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