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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 3 septembre 2017

Ultime récit : Chapitre vingt-neuvième


Visite du laboratoire.

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite ! 

« – La promesse d’une énergie-libre, en tout cas, bon marché et abondante.
– … Ah oui ? Je comprends mieux. Lui aussi pensait que le développement de l’humanité de façon exponentielle engendrerait de grands-malheurs pour la planète… Et qu’au minimum, elle se réchaufferait sans limite.
Elle fonctionne sa « Z » machine ?
– Non, pas pour le moment. Je n’ai guère eu le temps de m’en occuper. Mais moi je comptais l’utiliser pour fournir l’énergie primaire de vaisseaux spatiaux…
– Intéressant, en effet. Il faut absolument que vous rencontriez Elon Musk. Il va vous écouter avec ferveur, vous verrez…
– Il paraît. Harrison m’y avait chaudement invité. Bon revenons à vos équipes…
– Ah oui… Mes équipes ! Eh bien suite à votre intervention à Montréal, du jour au lendemain, vous les avez tous mis au chômage. Certains n’ont pas été très longs à répondre favorablement aux avances de notre « petite-start-up ». La mode californienne a fait le reste…
Je vais vous présenter le docteur Phîu. Notre biologiste en chef. C’est lui qui masturbe les mouches, comme vous dites ! Ça va lui faire plaisir d’apprendre ça… Je n’en doute pas du tout. »
Et le voilà parti dans un rire gras qui entraîne celui, nettement moins viril, d’Albin qui en arrête de jouer ses accords.
Sodomiser les mouches, pas les masturber en pense Paul, mais il évite de la ramener, cette fois-ci.

Il lui faut en effet impérativement ne pas fâcher son « preneur d’otage », parvenir dans les sous-sols de ces installations, pour pouvoir y revenir une fois qu’il sera libre de ses mouvements et qu’il aura pu alerter les autorités les plus proches.
Un drame se noue peut-être pour l’humanité toute entière et personne ne le sait.
Alors que justement, Paul sait que l’avenir de l’espèce, de son espèce, passera par des « améliorations », des « augmentations » et le développement d’un seul des sexes au détriment de l’autre.
Et justement pas celui que Milton veut rendre stérile : quand même absurde, ces guerres des sexes où les mâles ne font rien qu’inventer des choses incroyables juste pour mieux « soumettre » le ventre de leurs femmes !
Et ça se passe « en-dessous ».
Paul est de nouveau entravé avec ses menottes en plastique cranté qui font un mal de chien quand elles sont trop serrées : « l’assurance-vie » de Milton.
Et tout compte fait, il a raison de rester prudent.
Ils empruntent un monte-charge moyennement dissimulé à proximité de l’arrière de la maison du maître, pas loin d’un bâtiment où sont stationnés des engins divers de manutention, un petit bulldozer, des montagnes de sable et de gravier à proximité d’une tour à béton désaffectée et probablement la caserne des « gardes-du-corps » et autres personnels…
L’engin descend lentement mais profondément. Qu’on a largement le temps de faire claquer les tympans.
« – On est largement sous le niveaux de la mer. Il y a d’ailleurs parfois des infiltrations par capillarité.
Pour tout vous dire, notre laboratoire c’est un gros parallélépipède de 30 mètres sur 15, de trois niveaux de 3 mètres de haut.
Au niveau n – 1, se trouvent les locaux techniques et quelques lieux de vie des laborantins, commodités, vestiaires, cuisines, etc.
Au niveau n – 2, nous avons installés des paillasses pour des expériences sans danger sur nos cobayes.
– C’est là que vous cultivez vos bestiaux et autres souris...
– Exactement. C’est au niveau n – 3 que se trouve le laboratoire P4 proprement dit. Par sécurité, l’air y est filtré et renouvelé. En pression négative pour une partie. On est à environ 2 bars, à ces niveaux-là, mais pour accéder à ce laboratoire P4 proprement dit, il faut entrer dans un premier sas et y revêtir une combinaison NBC avec une bouteille d’oxygène dans le dos. Le sas suivant est déjà en pression négative et il s’agit de se faire doucher d’un désinfectant absolu qui noie et tue tout être vivant qui ne serait pas protégé.
Et ensuite, vous pouvez entrer travailler à des manipulations dans le saint des saints du P4. Nous n’irons pas nous-mêmes, mais le professeur Phîu s’y trouve et on peut communiquer avec lui par micro et interphone. »

Impressionnant, cette grande pièce inondée de lumière, d’immenses paillasses avec des appareils qui clignotent dans tous les coins, des centrifugeuses, d’autres où sont alignées des quantités industrielles de tubes à essais, là grésillent des bec-benzène, ailleurs des fours rougeoient, et au bout du fond, des cages à souris avec à côté des tables de dissection et des microscopes.
Justement « au fond, c’est un microscope à balayage électronique, là-bas un tomographe, à côté un densitomètre nucléaire. Je ne vous fais pas de détail : vous voyez que votre argent sera bien investi. »
Milton se signale, depuis la profondeur de deux oculus qui séparent le local des combinaisons et celui où se trouve un « cosmonaute » qui répond au nom de Phîu, entouré de deux laborantins pareillement vêtus.
L’homme est invisible derrière son masque, mais il explique brièvement ses travaux actuels.
En fait, il vérifie que son virus, la génération actuelle, est sans influence sur les souris mâles.
D’après lui, les premières générations n’étaient pas assez contagieuses. Les secondes l’étaient bien trop et avaient des effets néfastes sur la motilité des spermatozoïdes.
Les virus suivants sont mieux calibrés, et là, à chaque fois, il faut trouver un vaccin – qui n’en est pas un, puisqu’il ne protège pas définitivement – qui ait une action certaine mais un délai de protection de seulement quelques mois.
« Nous sommes sur la bonne piste. Il faut faire comprendre à l’honorable Monsieur Milton que nous avons encore de l’argent pour vérifier et affiner les effets de résiliences des produits qu’il nous demande de mettre au point. »

« – Vous voyez, cher ami ! Ces chercheurs, toujours les mêmes : ils ne pensent qu’en  terme de budget, alors qu’ils n’en ont aucune maîtrise.
– Naturellement : ils font durer le plaisir. C’est que transformer un chercheur en un « trouveur », ça demande beaucoup de patience.
– Hélas… je sais désormais. Mais il me semble qu’on approche du but. Là, on en est à doser les concentrations nécessaires de nos produits. En fait, il y en a deux. L’un est le vaccin lui-même, mais qui reste inerte s’il n’est pas activé soit par le virus lui-même, soit par une souche virale elle-même.
– Autrement dit, pour vacciner, vous infectez d’abord ?
– Non, je ne crois pas, tout de même ! De ce que j’ai compris, le vaccin seul, si vous n’êtes pas contaminé ne sert à rien. En revanche, si vous l’êtes, c’est trop tard. En tout cas c’est ce qui ressort des études que j’ai pu découvrir ici même.
Donc, pour que ce soit efficace, il faut contaminer en même temps que vacciner.
– Simple. Enfin, tant que ça fonctionne et que ça ne produit pas d’effets indésirables…
– Là, ce sera l’objet d’études d’une deuxième phase, plus… une autre clinique. Ça fonctionne assez bien sur les souris et les singes. Mais on les a sorties d’ici ces derniers : ça indisposait le personnel…
– De derrière leur masque ? Vous m’étonnez. Vos installations ne seraient pas si étanches que ça, finalement.
Pas bon signe pour un laboratoire « P4 ».
– Mais non, pas les odeurs. Les cris !
– Justement, on met où les déchets ? Vous les incinérez, je suppose ?
– Absolument, dans un de ces fours en fonction là-bas. Mais il reste des cendres qu’il faut réduire à la torche à plasma…
– Quelle installation !  Époustouflant…
– Je ne vous le fais pas dire… »
Cinglé ces mecs : des torches à plasma dans 450 m² de surface utile, encombrée de centaines de délicats appareils…

Paul jette un œil aux faux-plafonds. Il y a bien les luminaires, les orifices de l’aspiration de l’atmosphère, des arrivées de flux électriques, peut-on supposer, probablement d’eau et de vide, des têtes de détecteur en tout genre, donc probablement des détecteurs de fumée, mais pas de tête de sprinkler. Curieux ça.
Feraient-ils confiance à la seule présence des quelques dizaines d’extincteur ?
« Ok patron, j’en ai assez vu. Est-ce qu’il y a moyen de soulager sa vessie ici avant que vous ne me montriez autre-chose et qu’on signe quoique ce soit ? À mon âge, la prostate commence à faire défaut et comme votre table était bien garnie, j’ai peut-être abusé de votre hospitalité… »
En surface ?
« – Vu la lenteur du monte-charge…
– Albin ! Tu peux accompagner notre invité au niveau supérieur. Tâche de lui trouver un WC inoccupé et propre. Je discute un peu avec le professeur Phîu et je vous rejoins.
– Oh mais volontiers, mon chou. Notre Paul va avoir besoin d’être détaché, non ? À moins que je la lui tienne !
– Albin ma grande folle. Tu n’arrêteras donc jamais ! »
Paul ne sait pas s’il va pouvoir réitérer le coup de la plateforme de Risle (1) dans ces conditions…
De toute façon, ce n’est pas vraiment sa première intention qui est de sortir de ce trou à rat et d’avoir les mains libres pour signer les contrats à proposer. Son idée première reste de fausser compagnie à sa garde et d’aller chercher du renfort du côté de Diego Garcia, ou un ailleurs plus proche…D’autant qu’il n’est pas si incontinent que ça et que se faire « tripoter » par « un phoque », ça va lui couper l’envie.
« Tu as entendu ? Je vais devoir m’occuper de toi personnellement… J’espère que ça te plaira ! »
Il croit quoi, la folle, là ?
Paul est indestructiblement hétérosexuel et se faire « toucher » la bite par un couillu, ça aurait tendance à le l’écœurer, même s’il s’agit d’un toubib. Déjà, rien que l’idée…
La petite compagnie, Albin un garde armé et Paul, se dirige donc vers un réduit au fond d’un couloir au niveau n – 1.
« Laisse-toi faire ma belle… Je suis sûr que tu as une belle pièce ! »
Non mais, c’est franchement un truc à te faire vraiment passer l’envie de pisser…

Quand Albin se penche pour déboutonner la braguette du bermuda de Paul, celui-ci se plaque le dos au mur, faisant face à Albin pendant que le garde détourne le regard, l’air amusé en imaginant la suite…
Paul n’attend que ça. Un grand coup de genou, d’abord au plexus puis un second dans le même élan avec l’autre genou dans la mâchoire d’Albin, deux coups mats dans le même mouvement et sans appui autre que le dos contre la cloison, alors qu’il s’affairait à sortir le sexe de Paul et le voilà KO à en choir bruyamment tel que le remue-ménage alerte le garde qui en fait demi-tour sur les talons.
Il s’agit de se faire entendre et de râler en anglais : « Oh le con ! Merde ! »
Le gars mire Albin à terre, inerte, se tourne vers « Paul-la-braguette-ouverte » qui ne le laisse pas comprendre de quoi il retourne pour lui envoyer un coup du plat du coup-de-pied monumental au visage après avoir repris appui des mains dans le dos sur la cloison.
L’homme chancelle, fait deux pas en arrière, puis tombe à son tour, KO.
Là, maintenant, il s’agit de ne pas perdre son temps : d’abord se débarrasser de ses liens. Des menottes en plastique qui se serrent comme un « serre-joint » cranté.
Coup de pied dans le carreau en verre qui protège l’accès à l’extincteur sagement installé dans son logement.
C’est l’occasion de se saisir d’un morceau de verre pour couper, maladroitement à s’en blesser, ses liens.

Une fois fait, il enferme les deux assommés dans les WC dont il entrave la porte avec le manche de la hache de pompier sise à proximité de l’extincteur et s’empare du M16 de son garde.
Qu’il arme et « désécurise ».
Trop facile.
Et il n’a même pas fait pipi, avec ça !
Une autre fois.
C’est qu’il s’agit d’être réactif. Doit-il fuir tant qu’il est encore temps, ou peut-il profiter de la situation pour bloquer tout le monde dans les sous-sols en attendant des renforts ?
Il faut s’assurer que le niveau n – 1 est vide d’occupant. Ou en tout cas les localiser.
Puis ce sera au tour de n – 2 et enfin bloquer l’escalier – il doit bien y en avoir un quelle que part – et rendre inutilisable le monte-charge.
Mais vous prévoyiez telle ou telle chose, vous pouvez être sûr que ça ne se passera pas comme ça.
Ça ne loupe pas : il faut improviser d’urgence quand sortent du monte-charge, sous le nez de Paul, Milton et ses deux gardes du corps… !

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