Élections
sous influence ou non ?
Dimanche denier les « Teutons » et les 76.359 grands électeurs « Gauloisiens »
étaient appelés aux urnes. Les uns pour former, et pour quatre ans, un nouveau Bundestag,
les autres pour renouveler pour moitié, et pour six ans, le Sénat.
Les enjeux restent importants pour votre futur quotidien.
« Mère-Quelle » devait être reconduite Chancelière. Elle le
sera, mais pas avec ses alliés de la grande coalition du SPD.
Son concurrent se sent désormais assez fort pour faire cavalier-seul dans
l’opposition : Il prend acte pour 2021.
Ce qui change, ce sont donc les alliés. Il y aura coalition avec les
Libéraux et peut-être même avec « les verts ». Ce n’est pas certain,
tellement ces deux derniers ont des positions radicalement antagonistes sur
bien des points.
Ce qui change également, c’est l’entrée des « néo-nazi » dans l’hémicycle
de l’assemblée-basse « Teutone ».
C’était probable, mais pas certain.
Et devinez qui est à leur tête ?
Alice Weidel, ancienne de Goldman Sachs, qui porte un discours antimusulman
offensif, un programme économique ultra-libéral et anti-euro !
Étonnant, non ?
Sachs en « Teutonnie » contre Rothschild en « Gauloisie » ?
Contre ou main dans la main entre Wall-Street et la « Trilatérale » ?
De quoi en rester un peu béat de surprise…
Le parti était troisième dans les sondages : Il l’est dans les urnes.
Et il est devance tous les autres partis à l’issue de ces élections (Die
Link, de Grünen, le FPD,…).
Comme prévu donc : Les sondages ne se sont donc trompés qu’à la
marge.
L’AfD, mouvement anti-islam, anti-élite, anti-euro et anti-immigration
particulièrement fort en ex-Allemagne de l’Est, n’a cessé de radicaliser son
discours durant la campagne, proclamant par exemple que « l’Allemagne (était) devenue
un refuge pour les criminels et les terroristes du monde entier », ou le
droit d’être fiers des soldats allemands des deux derniers conflits mondiaux.
Cible préférée de l’AfD : La Chancelière, taxée de « trahison » pour avoir ouvert le pays en 2015 à des centaines de
milliers de demandeurs d’asile majoritairement musulmans.
Une chancelière de 63 ans qui s’est d’ailleurs fait régulièrement siffler
et conspuer par des perturbateurs lors de ses meetings électoraux.
Il faut savoir que la « Teutonnie » est sous étroite
surveillance de l’allié américain et de ses services de renseignements depuis
de nombreuses années comme a pu le souligner Snowden il y a quelques temps,
preuves à l’appui.
Presque sous tutelle.
Mais pas seulement américain : « Poux-tine » n’est jamais
très loin.
On pouvait donc redouter une « manipulation » de l’électeur de
base.
Il faut dire qu’outre-Rhin, la démocratie-vivante exige une totale
transparence et le contre-espionnage local (Bundesnachrichtendienst, BND) ne
peut guère cacher quoique ce soit à qui que ce soit.
Même les décisions d’entreprises sont battues et débattues en interne.
Aucun prolétaire « teuton » n’appliquera une décision de sa
hiérarchie si elle n’est pas comprise, débattue et approuvée : Les
salariés ont des représentants permanents dans les Conseils d’administration
avec voix délibérative.
C’est ça le « modèle syndical » local : Tout se sait !
Dès lors, il n’y avait pas trop de surprises à attendre du scrutin de
dimanche dernier, juste une mise en garde… pour « de dans » quatre
ans, 2021.
Confirmation…
En revanche, en Gauloisie, il n’y a pas eu de « Révolution-en-marche-en-même-temps ».
La génération spontanée des députés « En-Marche-même-pas-en-rêve »
ne s’est pas dupliquée à la « chambre haute ».
Même pas de quoi constituer un groupe – alors qu’il était espéré, mais ça
va peut-être venir avec quelques « constructifs » et autres « retourneurs-de-veste »
tel « LeMer » qui officialisé son départ de chez les « Républicains-démocrates »
– ni même une « majorité-constitutionnelle ».
Le « monde d’avant » fait de la résistance.
Partie remise ?
On a gagné quelques années pour une réforme de la constitution.
Prochaines élections, le parlement européen en 2019.
Y’aura-t-il des listes « transnationales » souhaitées par « Manu-Mak-Rond »
ou non ?
On a deux ans pour s’y préparer.
Les suivantes seront les municipales de mars 2020. Trois ans pour préparer
l’entrée de la « mouvance » LREM-même-pas-en-rêve dans les villes et
villages, après avoir tissé un écheveau d’élus de terrain qui fournissent les « grands-électeurs »
requis pour les sénatoriales suivantes qui auront lieu en septembre 2020…
Là, le Sénat pourrait « basculer » et parvenir à une « majorité-constitutionnelle »
propre à une réforme promise (scrutin « à la proportionnelle »,
réduction du nombre d’élus, rénovation des compétences des « territoires »,
etc.) qui permettrait de se passer de la procédure référendaire et populaire
aux résultats toujours parfaitement aléatoires (depuis 2005, le « Brexit »
de 2016, l’élection américaine et j’en passe…).
Puis des « départementales » et « régionales » en
2021, qui permettront de mesurer les « travail de terrain » des « LREM-même-pas-en-rêve »
avant le renouvellement de l’exécutif et du législatif en 2022.
En 2022, « Mère-Quelle » aura 68 ans… et ne se sera pas
probablement pas présentée à un 5ème mandat l’année précédente.
Justement, 2022. Vous suivez le raisonnement : La République en
marche » pourrait se transformer en « Révolution-en-marche » dès
2020/2021.
La révision constitutionnelle – celle-là où à l’occasion d’une seconde –
devra prévoir un « retour aux sources » de l’esprit de la Vème
République.
J’entends, « l’esprit et la lettre ».
« Article 6 (originel) : Le Président de la République est élu
pour sept ans par un collège électoral comprenant les membres du
Parlement, des conseils généraux et des assemblées des Territoires d'Outre-Mer,
ainsi que les représentants élus des conseils municipaux.
Ces représentants sont :
– Le maire pour les
communes de moins de 1000 habitants ;
– Le maire et le premier
adjoint pour les communes de 1000 à 2000 habitants ;
– Le maire, le premier
adjoint et un conseiller municipal pris dans l’ordre du tableau pour les
communes de 2001 à 2500 habitants;
– Le maire et les deux
premiers adjoints pour les communes de 2501 à 3000 habitants ;
– Le maire, les deux
premiers adjoints et trois conseillers municipaux pris dans l’ordre du tableau
pour les communes de 3001 à 6000 habitants ;
– Le maire, les deux premiers adjoints et six
conseillers municipaux pris dans l’ordre du tableau pour les communes de 6001 à
9000 habitants ;
– Tous les conseillers
municipaux pour les communes de plus de 9000 habitants ;
– En outre, pour les
communes de plus de 30 000 habitants, des délégués désignés par le conseil
municipal à raison de un pour 1000 habitants en sus de 30 000.
Dans les Territoires d’Outre-Mer
de la République, font aussi partie du collège électoral les représentants élus
des conseils des collectivités administratives dans les conditions déterminées
par une loi organique.
La participation des
États membres de la Communauté au collège électoral du Président de la République
est fixée par accord entre la République et les États membres de la Communauté.
Les modalités
d'application du présent article sont fixées par une loi organique.
Article 7 : L'élection
du Président de la République a lieu à la majorité absolue au premier tour. Si
celle-ci n’est pas obtenue, le Président de la République est élu au second
tour à la majorité relative.
(…) »
Se faire réélire sans en passer par ces peuples versatiles et victimes de
tous les populismes possibles, mais par des « élus-responsables » de
l’autorité publique, c’est quand même mieux, non ?
Et en plus, c’est « Gaulliste »… !
Fin de partie : Quelles que soient les conditions économiques,
sociales et politiques du moment, « Manu-le-Jupitérien » pourra
poursuivre son œuvre à la tête du pays.
Ce n’est pas du « Napoléon III » (le neveu du « Cousin »,
celui qui a réussi et dort dans son septuple-cercueil entouré de ses maréchaux
aux Invalides), mais ça reviendra au même.
Il suffira ensuite ou avant, d’abroger la mesure qui interdit à l’impétrant
de faire plus de deux mandats sous les ors du Palais de l’Élysée et on entrera
de plain-pied dans une ère nouvelle de la Vème République qui
consacrera mieux que quiconque le pouvoir omnipotent d’un seul sur tous les
autres.
J’adore la perspective, figurez-vous (notamment à tous ces kons qui
veulent une 6ème République de « Monte-et-bourre-la » à « Mes-Luches »
en passant par « Marinella-tchi-tchi » : Ils l’auront, mais pas
celle qu’ils croyaient), même si je ne serai plus de ce monde pour en rire avec
vous – emporté dans un repos éternel bien mérité.
Et le pire, c’est que les générations qui suivent devront et vont applaudir
et remercier leur Président du moment.
C’est marqué comme ça dans le manifeste du despotisme des « Maître du
monde ».
Bienvenu dans le « monde d’après », même s’il a pris un peu de
retard dimanche dernier. Il faut dire qu’on ne les a pas vus vraiment faire
campagne. Sur 171 fauteuils à renouveler, le parti présidentiel n’en a investi
que 158 candidats.
C’est dire qu’ils ne se sont pas précipités pour faire concurrence aux 1.996
prétendants de tous horizons politiques qui jouaient des coudes sur la ligne de
départ.
700 dossiers ont été étudiés par la Commission d’investiture. « Six listes sont menées par des candidats
issus de la société civile et un tiers des têtes de listes ou des candidats
dans les départements à scrutin uninominal sont des femmes ».
Il faut dire qu’après les déboires de l’été quant à « l’amateurisme »
de leurs députés fraîchement élus, les « novices », même de bonne
volonté et préalablement « soumis », ont été écartés : « La Commission nationale d’investiture (CNI)
s’est attachée à désigner des candidats ayant une connaissance approfondie des
élus, de leur territoire ou du fonctionnement des collectivités territoriales ».
Ce qui ne fait pas grand-monde.
Pour l’heure, pour l’heure seulement.
« Le Pouvoir rend fou, et le pouvoir total rend totalement fou !... »
RépondreSupprimerPlaton.
J’ai suffisamment fréquenté des élus pour constater bien souvent que la seule chose qui les sépare des "citoyens lambda" c’est une immense fatuité, la volonté d’avoir le pouvoir sur les autres, un manque de scrupule certain, et, en plus, une intelligence assez commune.
Il y a, parfois, au fond d’eux-mêmes, une forte mégalomanie qui peut pousser certains à vouloir un pouvoir unique et à imposer leur vision au plus grand nombre.
J’ai un magnifique exemple avec « Est-Laine », captain A330 à « Air Transe », et qui fait tout pour être députée.
Elle vient de quitter une formation centriste pour aller chez les « Marcheurs » où elle estime avoir plus d’avenir.
Je lui ai dit un jour : « Si tu es députée, tu seras ensuite « Sinistre » et même présidente de la Ripou-Blik !...».
Et elle m’a répondu doucement : « Oui…. »
Elle n’est même pas spécialement intelligente, mais juste ambitieuse avec un égo démesuré.
Je lui ai aussi présenté mon idée (et la vôtre) de tirage au sort des sénateurs et sa réaction a été « Mais ils (le peuple) sont trop stupides !... »
Ce n’est pas que le peuple soit stupide, mais les individus n’ont pas forcément un égo démesuré et une volonté de dominer les autres.
Le principal défaut du « peuple » étant une soumission naturelle au pouvoir comme l’a démontré « Stanley Milgram ».
Les plus cinglés ont la volonté de vouloir toujours « plus grand » comme par exemple « Manu » qui veut une Europe plus forte, plus puissante, mais surtout où les citoyens n’aient pas leur mot à dire.
Un vrai dictateur en puissance comme le prouvent ses débuts.
Alors, si le peuple est versatile, d’un autre côté, nos dirigeants sont bien souvent des « cinglés de pouvoir ».
Vous pouvez imaginer que je n’aurai absolument aucun succès avec les propositions du « Parti de la Mer – Normandie » qui propose le scrutin uninominal à un tour et le tirage au sort des sénateurs !...
Comment voulez-vous diriger un peuple dans ces conditions-là ?...
Bien à vous !...
Haddock
Je sais bien, "Ami-râle", je le sais bien.
SupprimerD'ailleurs, je ne vous ai jamais caché ce que je pensais de vos initiatives "politiques" et ai moi-même renoncé à "aller picoler la cave de l'Elysée" depuis un long moment.
Dommage : Imaginez un peu un pays dirigé par une bande de soifards qui feraient la "teuf" à longueur de journée ?
Ca me fait penser au film de Jean Yann, "les chinois à Paris"... "Les français ? Des fumistes... Bon alors ils feront des cheminées."
Ceci dit, vous pouvez toujours persister de votre côté : Au moins, vous laisserez "des traces" qui pourraient inspirer d'autres générations un peu moins tordues que celles qui nous gouvernent.
De mon côté, je continue à faire savoir que "nous ne sommes pas dupes" de leurs ... duperies (et immense fatuité !)
Jusqu'à extinction des feux !
Bien à vous !
I-Cube