Il
vous en aura fait une excellente !
« C’est pourquoi j’ai décidé de
mettre fin à l’état de droit… en novembre prochain », avant de se
reprendre « état d’urgence. »
Gros blanc de l’auditoire… Qu’il en rigole pour se sortir de ce lapsus
inconvenant mais Ô combien révélateur.
Il faut dire qu’il s’exprimait devant un parterre d’expatriés-gauloisiens
qui n’en avaient rien à glander, en marge de son discours devant l’assemblée de
l’ONU.
Bon, tout le monde en aura fait les gorges chaudes et je suis le seul à
savoir qu’il y a de quoi s’inquiéter très sérieusement…
On y reviendra, car je rappelle que j’ai voté pour lui, par défaut, au
second tour des présidentielles.
Ceci dit, tout le monde aura retenu que « Jupiter » du haut de
son Olympe aura calmé le jeu après le discours d’un président américain jugé « va-t-en
guerre » devant l'Assemblée générale des ONU. En fait, « Mac-Donald-Trompe »
ne poursuit jamais que sa campagne électorale : « First-America » !
Mais « Manu-Jupiter » n’a pas fait que ça : Il aura mis l’accent
sur l'accord de Paris pour le climat : « Nous sommes tous frappés par l’emballement du climat. (…) Détricoter l’accord serait détruire un
pacte entre les États et les générations. »
Vous
savez ce que j’en pense et ce n’est pas nouveau : On se « trump »
dans les relations de cause à effet et on pose le mauvais pronostic.
Passons…
Idem sur le nucléaire iranien, il a pris
le contrepied de son homologue étatsunien.
« Ne pas le respecter (l’accord
signé) serait irresponsable » et
d’ouvrir une porte en vue de discussions sur la possibilité d’un « complément »
à l’accord pour l’après… 2025 !
Je ne serai plus là pour vous en rire avec vous…
Pareil quant à la Corée du
Nord : « Nous n’en sommes pas
là ».
« Nous sommes dans une
géographie où une intervention militaire serait complexe. (…) Je pense que c’est intempestif de mettre en
avant la menace d'une réplique par la guerre ».
L’autre ne fait jamais que l’usage du droit international public qui
consacre la « légitime-défense » en cas d’agression. C’est assez
clair dans ses propos (revisités il est vrai).
Passons aussi.
Bref, un discours « fondateur » comme au pied de l’Acropole. À
Athènes, il avait exposé sa vision de la démocratie et de l’Europe. Là, il
appelle à la concertation entre les nations, le respect des accords, la
primauté de l’action diplomatique pour résoudre les crises, y compris les plus
préoccupantes, comme celle créée par la course à l’arme atomique de la Corée du
Nord.
Autrement dit, une place prépondérante pour les « sachants-diplomates ».
Cette petite élite qui sait tout mieux que tout le monde et que « les
peuples » auxquels on ne peut décidément pas faire confiance (cf. l’élection
du 8 novembre, le référendum raté de « Rein-zy », les élections
autrichiennes et encore avant le référendum sur le « Brexit », etc.)
Déjà à Athènes il avait abordé le principe destiné « à réconcilier notre intérêt et nos valeurs, notre sécurité et le bien
commun de la planète ».
Vous vous souvenez ce qu’est le « bien commun » dont
il cause…
Des fondamentaux qui inspirèrent la naissance de l’Organisation des
Nations unies au sortir de la seconde guerre mondiale : Les droits humains,
la liberté et notamment celle de la presse.
Il a également pu dénoncer le « nettoyage
ethnique » de la prix Nobel locale contre la minorité musulmane des
Rohingyas, dont plus de 400.000 ont fui la Birmanie pour se réfugier au
Bangladesh : « Les opérations
militaires doivent cesser, l’accès humanitaire doit être assuré, et le droit
rétabli, face à ce qui est, nous le savons, un nettoyage ethnique ».
Tout ça dégouline de bons sentiments : J’adore !
Mais également et dans la foulée, il a ainsi appelé « à la désignation d’un représentant spécial des Nations unies pour la
protection des journalistes dans le monde, car rien, ni le durcissement du
monde, ne saurait justifier la réduction de cette liberté ».
Et puis ce sublime : « L’indépendance
réside aujourd’hui dans l’interdépendance ».
Pour souligner que les sécurités nationales poussent à « agir pour la paix en Syrie (car) c’est agir pour le peuple syrien mais aussi
contre le terrorisme islamique ».
En bref, s’il « charme » le président américain à coup de
poignées de main viriles et de fastueux défilés aux pas et au son du clairon comme
les aime « Trompe », il entend « réinventer » l’ONU au moins autant que l’Europe.
Rien de moins.
Qu’en conclure ?
Globalement, on sait depuis cet été que la pensée « Mak-Ronienne »
est « complexe ». Ce qui se traduit souvent par une logorrhée et un embrouillamini
qui touchent aux galimatias ou au charabia.
Néanmoins, quand ça devient « plus clair », on a compris qu’il veut
« refonder l’Europe avec un budget de la
zone euro, avec un véritable responsable exécutif de cette zone euro et un
parlement de la zone euro devant lequel il devra rendre compte ».
Et pour cela, d’emblée il rejette le principe d’un referendum qui présente
pour lui l’inconvénient qu’on y réponde par « oui » ou par « non »
ce qui, évidemment, n’est pas très démocratique.
Fatalement, on prendrait le risque que les « riens », les « fainéants »,
tous les « sans-dents » et « traine-savate » du monde
deviennent des proies trop faciles pour tous les « populistes » qui
refusent le vivre-ensemble en les dressant contre les nobles causes que les « sachants »
leur présentent.
« Oui » ou « non », c’est trop simple, trop réducteur
(depuis au moins 2005). Et pourquoi diable poser une question simple quand on
peut construire des usines à gaz compliquées, je vous demande un peu ?
Vous aurez ainsi noté que votre « président-jupitérien »
persiste à l’ONU : Il privilégie les « négociations » à huis-clos,
entre « gens du même monde », sur les questions du nucléaire iranien,
coréen, sur la question syrienne et le climat.
Des gens qui sont parfaitement conscients des enjeux planétaires, pas
entre « peuples bornés », étriqués, équipés d’œillères en guise de « liberté
de la presse »…
En conséquence, au lieu et place de ces dangereux référendums, il propose que
« partout où les dirigeants
choisiront de suivre cette voie, et je le souhaite avec ardeur, dans chacun des
États membres, nous puissions pendant six mois organiser des consultations, des
conventions démocratiques qui seront le temps durant lequel partout dans nos
pays nos peuples discuteront de l’Europe dont ils veulent. »
Ça, c’est pour l’Europe.
Pour le monde, ce sont des « groupe de travail », des
commissions ad hoc, à charge pour eux
et elles de proposer des solutions à échéances longues.
Ok, mais que se passera-t-il en 2025 ?
Et si après ces six mois de discussions en Europe qui devraient selon ses
vœux s’ouvrir durant le premier semestre 2018, rien ne se passe en matière de « refondation »
européenne ?
Pas compliqué : « Par ces
conventions démocratiques … débattons de cette feuille de route que les
gouvernements auront construite dans ses principes et retrouvons-nous six mois
plus tard pour en faire la synthèse et sur cette base, débattue, partagée par
des débats sur le terrain, par des débats numériques partout en Europe,
construisons ce qui sera le fondement d’une réinvention de notre Europe pour
les dix ans, les quinze ans, qui viennent. »
En résumé, les gouvernements proposeront des débats sur des thèmes qu’ils
définiront et encadreront et, par le miracle d’Internet et dans la plus
parfaite transparence, un public indéterminé aura ensuite la satisfaction d’en
lire une synthèse qui s’imposera à tous avant d’être ratifiée par on ne sait plus
qui…
Là, môa, j’admire, parce que c’est exactement ce qui se passe déjà au sein
de « LR-en-Marche-même-pas-en-rêve ».
D’ailleurs, après avoir sorti de son chapeau une majorité parlementaire –
j’attends de voir le résultat des « remises-à-niveau » sénatoriales pour
confirmer – il aura fallu organiser un « grand-pince-fesses » des
élus « Mak-roniens » pour leur apprendre à « jouer
collectif » et à enfin se connaître et se reconnaître au moins dans l’hémicycle
et ses couloirs et dépendances…
Fort.
Car on connaît déjà ladite synthèse puisque son « Grand aspirateur
olympien » l’a formulée : « Un
parlement de la zone euro et un responsable exécutif qui va avec ».
Et pourquoi alors ne pas aller directement à la conclusion ?
Les chefs qui croient nous gouverner tiendront donc tous les bouts de ce
filet à débats. Ils poseront les questions et synthétiseront les réponses :
Initiateurs, juges et arbitres « en même temps ».
Il s’agit surtout d’éviter que la dépossession démocratique ainsi
parachevée sous les yeux effarés d’une Europe enlevée par « Jupiter »
n’apparaisse dans un jour trop crue.
Espère-t-il, dans une manière de fuite en avant, trouver un sol nouveau
quand la terre gauloisienne de ses ambitions sera brûlée par ses piètres
résultats, s’ils se révèlent « mauvais » ?
Il faut dire que sa côte de popularité est si basse parmi ses électeurs qu’on
en est à réviser les courbes des records en la matière.
Normal quand on a été élu « par défaut » et une large majorité d’abstentionnistes…
Si tant est que ces « conventions » démocratiques soient
un jour réunies, elles tourneront probablement très vite au verbiage et
finiront en cahiers de doléances, ceux-là même qui portèrent jadis les orages
pétitionnaires.
« Jupiter » est beaucoup plus révolutionnaire qu’il ne le croit
lui-même : Car la dernière fois « qu’ils » ont fait ça, ça s’est
terminé par l’abolition des privilèges (essentiellement fiscaux et patrimoniaux)
de deux « ordres » sur trois, un couple royal « raccourcis »,
une Europe plongée durablement dans la guerre civile jusque sur les
bords de la Moscova… et jusqu’en 1945 par épisodes « houleux » !
Il aura fallu le génie de « Gorbatchev » pour y mettre fin sans
effusion de sang.
Notez qu’avec la chute du mur de Berlin, s’est ouverte ensuite une phase
de « démocratie-poubelle » qui a su corrompre bien des « personnels-politiques »
au-dessus de tous soupçons qui vient à peine de se refermer (et encore, ça
reste à voir à l’usage) avec la
loi pour la moralisation de la vie publique pour le moins assez… dictatoriale
coercitive !
Alors même que les élus de « l’ancien-monde » ont pratiquement
tous été sèchement virés pour laisser la place à ceux du « monde d’après »,
tout-neuf-tout-beau qui restent « aux ordres » (ils ont signé pour ça…)
de « Jupiter » qui lui fait son numéro de « dictature-douce »
au fil du temps.
Pour l’heure, c’est comme ça que ça se passe. Ce qui va être intéressant,
c’est la suite à venir : Pourra-t-il persister autant que ça ?
Oui a-t-il répondu à une télé New-Yorkaise : Il a été élu pour 5 ans,
il restera 5 ans à faire ce que bon lui semble pour « le pays » (pas « son »
pays, mais « le » pays. Le peuple hein, je l’emmerde l’étronne !)
Et après ?
On n’y est pas encore, mais je vais y revenir, car la solution de sa
réélection en 2022 existe bien…
Comme le « cousin » (le neveu de celui qui dort aux Invalides
entouré de ses maréchaux), il est là pour plus de deux mandats.
Et la doctrine officielle des « maîtres du monde » exige que
vous disiez « Merci ».
Ce sera fait, soyez-en sûrs…
Un lapsus est toujours révélateur !...
RépondreSupprimerC’est l’inconscient, ou le "refoulé", qui s’exprime.
Je n’ai pas voté pour « Jupiter » car il était certain qu’il allait être élu !...
Ni pour « Marinella », d’ailleurs !...
Juste un vote blanc.
Je suis nul !...
Il raconte n’importe quoi sur le climat et c’est amplifié par la caisse de résonance que sont les médias…
En Normandie, on a fait du feu dans la cheminée à partir de la mi-août !...
Un bel exemple du réchauffement climatique.
Un authentique cerveau malade avec un égo démesuré qui lui permet un mépris des « Sans-dents », des « Fainéants », des « Rien » et des « Moins que rien », et conduit aussi vers la future élimination, « dans la douceur », des opposants, ces konnards qui ne comprennent pas la « pensée Jupitérienne » !...
Mais rien n’est joué, et ceux qui doivent être "mis au pas", notamment les « étoilés », et sans parler du « Capitaine Haddock » qui prépare son exil "au cas où", pourraient bien lui tirer quelques missiles imparables.
Bien à vous !...
Haddock
Ne vous en faite pas : Avec le dernier plan d'investissement pour l'avenir de "Fil-Lippe", vous ne risquez plus rien ! Ils ont fini de "nettoyer" les fonds de tiroir. Les choses vont rentrer dans l'ordre et personne ne pourra plus se plaindre des "détours" de "Tagada-à-la-fraise-des-bois" qui leur faisaient de l'ombre (et restaient menaçants sur leur emprise sur l'empire de l'argent).
SupprimerLa boucle est bouclée et les "uniformes" sont rentrés dans le rang avec l'élimination - pour le moins symbolique - de "Deux-Villes-Liées", un "Mohican", un "vendéen".
Il va falloir une dizaine d'années au moins et pas mal de mutations pour que les gens comprennent. Et quand ils comprendront, en plus, ils diront probablement "merci" !
C'est comme ça que c'est écrit dans le projet des "Maîtres du monde, je n'y peux rien et vous non plus !
Juste "laisser des traces" pour témoigner que "nous n'étions pas dupes"
Bien à vous !
I-Cube