Lu pour vous dans le « Mirror »
Le monde serait au seuil d’une période glaciaire avec
baisse de température généralisée à Londres, la Tamise gelée…
Ce qui n’est plus arrivé depuis au moins deux siècles.
Et les britanniques priés de se préparer à une série d’hivers
pour le moins rigoureux.
À une époque où tout le monde te vous cause de « réchauffement-global »,
ça fait tâche !
D’autant que les récents épisodes d’ouragans
dévastateurs dans les caraïbes font immanquablement penser que l’eau des océans
se réchauffent, ici dans l’Atlantique, mais on ne vous cause pas du Pacifique
ni de l’océan Indien pour qui c’est la saison des moussons.
Et elles sont tout autant « vigoureuses ».
Depuis le mois d’avril dernier on compte : Arlene,
du 19 avril 2017 au 21 avril 2017, avec des vents de 85 km/h (50 mph) et un isobare
de 993 hPa (mbar) ; Bret
19 juin 2017 au 21 juin 2017, avec des vents de 75
km/h (45 mph) et un isobare de 1007 hPa
(mbar) ; Cindy du 19 juin 2017 au 23 juin 2017, avec des vents de 95 km/h
(60 mph) et un isobare de 996 hPa (mbar) ; Quatre du 6 juillet 2017 au 7
juillet 2017 avec des vents de 45 km/h (30 mph) et un isobare de 1008 hPa
(mbar) ; Don du 17 juillet 2017 au 19 juillet 2017 avec des vents de 85
km/h (50 mph) et un isobare de 1007 hPa (mbar)…
À noter que par pure coïncidence, cette faible tempête
tropicale « Don » s’est d’ailleurs produite dans l’Atlantique en même
temps qu’une tempête tropicale « Hillary » s’intensifiait dans le
Pacifique. Ce fut utilisé dans plusieurs blagues sur le Président américain « Mac-Do-Trompe »,
très fortement critiqué, et « Il-a-rit-Pine-tonne ».
Puis encore Emily du 31 juillet 2017 au 2 août 2017,
avec des vents de 75 km/h (45 mph) et un isobare de 1005 hPa (mbar) ; Franklin
du 6 août 2017 au 10 août 2017 avec des vents de 140 km/h (85 mph) et un isobare
de 984 hPa (mbar) ; Gert du 13 août 2017 au 17 août 2017 avec des vents de
165 km/h (105 mph) et un isobare de 967 hPa (mbar) ; Harvey du 17 août
2017 au 3 septembre 2017 et des vents de 215 km/h (130 mph) et un isobare de 938
hPa (mbar) ; Dix du 25 août 2017 au 29 août 2017 avec des vents de 65 km/h
(40 mph) et un isobare de 1007 hPa (mbar) ; Irma du 29 août 2017 au 12
septembre 2017, avec des vents de 295 km/h (185 mph) et un isobare de 918 hPa
(mbar) ; Jose du 5 septembre 2017 à encore ces jours-ci, des vents de 240
km/h (150 mph) et un isobare de 940 hPa (mbar) ; Katia du 5 septembre 2017
au 9 septembre 2017 avec des vents de 165 km/h (105 mph) et un isobare de 974
hPa (mbar) ; Lee du 15 septembre 2017 au 19 septembre 2017 avec des vents
de 65 km/h (40 mph) et un isobare de 1007 hPa (mbar) ; Maria, en cours
depuis le 16 septembre 2017 avec des vents de 260 km/h (160 mph) et un isobare
de 927 hPa (mbar)…
Et on surveille le 16ème de l’année !
En fait les prévisions faites le 5 avril 2017 donnaient
11 tempêtes nommées, avec 4 ouragans dont 2 majeurs, en fonction des tendances récentes
favorisant le développement d’un épisode El Niño. Le 18 avril, c’était au tour
de l’université d’État de Caroline du Nord (NCSU) d’émettre sa prévision, soit
une saison près de « la normale » avec un total de 11 à 15 tempêtes
nommées, dont 4 à 6 ouragans et de 1 à 3 atteignant le stade majeur.
Le 25 mai, le National Weather Service américain mentionnait
que la présence d'un faible événement d’El Niño, ou même sa non existence, laissait
envisager une probabilité de 70 % d’une saison au-dessus de la normale avec 11
à 17 systèmes tropicaux nommés, dont 5 à 9 ouragans et 2 à 4 atteignant le
seuil majeur…
Rien que de très normal, finalement.
La valse des ouragans nés à l’ouest de l'Afrique prennent
de la force en traversant l’Atlantique avant de frapper, avec plus ou moins de
violence, les îles des Caraïbes, les États-Unis, parfois le Mexique. Mais si
les conséquences sont toujours dévastatrices, la forme de ces catastrophes
naturelles revêtent plusieurs termes : tempête, ouragan, typhon, cyclone…
Racine commune : Les tropiques du Cancer et du
Capricorne où au-dessus des océans se forment ces tourbillons de vents. Il faut
que la température de l’eau soit assez élevée (26,5 °C) pour provoquer une
évaporation importante. C’est pour cela que leur saison commence en juin pour s’achever
en novembre, avec un pic à la fin de l’été quand la température des océans
atteint un plafond.
Une fois la dépression formée, elle tourne dans le
sens des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère sud et dans le sens contraire
dans l’hémisphère nord.
Si la puissance de ses vents est modeste (63 km/h
maximum), ses mensurations, elles, sont monstrueuses : Un diamètre pouvant
atteindre 1.000 km et une altitude parfois de 15 km.
C’est la vitesse des vents enregistrée qui sert aux
météorologues pour déterminer le changement de dénomination : Au-delà de 63
km/h et jusqu’à 117 km/h, il s’agit d’une dépression tropicale. Au-delà la
tempête reçoit un nom.
Si une tempête se met à souffler au-dessus de 117
km/h, elle bascule dans une autre catégorie. Là, les choses se compliquent. Car
selon le point où on se trouve sur Terre, l’appellation ne sera pas la même.
Dans la partie sud du Pacifique et dans l’océan Indien, on parle de cyclone.
Concernant le Pacifique nord-ouest, il s’agit de typhons. Enfin, pour l’Europe
et l’Amérique du Nord, le terme ouragan est retenu.
Pour résumer, Talim, qui a touché le Japon lundi en
faisant deux morts, était un typhon. Maria, qui a frappé la Martinique et la
Guadeloupe mardi, est un ouragan. Enfin, Gaël, qui est passé sur la Réunion en
février 2009 avec des rafales de 144 km/h, était un cyclone.
Pour se donner des repères d'intensité, les
météorologues utilisent une échelle de mesure conçue en 1969 par l’ingénieur
Herbert Saffir et le directeur du Centre national des ouragans de l’époque,
Robert Simpson, échelle dite de « Saffir-Simpson ». Elle se divise en
cinq catégorie dont la dernière est celle des super-cyclones avec des vents
dépassant les 249 km/h. Ces derniers se sont fait remarquer dernièrement avec
deux invités de marque en l’espace de dix jours.
Irma, qui a violemment touché les Caraïbes et la
Floride début septembre, a soufflé jusqu'à 295 km/h. Les rafales de Maria, qui
a frappé les Antilles Gauloisienne mardi, ont, elles, été enregistrée à 260
km/h. Une catégorie 6 a été proposée par des météorologues afin de classifier
les ouragans dépassant les 280 km/h. Sans suite pour l’instant.
Notez que le développement de cyclones est un
phénomène irrégulier et le début des mesures fiables de la vitesse des vents ne
remonte qu’au milieu du XXème siècle. Une étude publiée en 2005
montre une augmentation globale de l’intensité des cyclones entre 1970 et 2004,
leur nombre total étant en diminution pendant la même période. Selon cette
étude, il est possible que cette augmentation d’intensité soit liée au
réchauffement climatique, mais la période d’observation est trop courte et le
rôle des cyclones dans les flux atmosphériques et océaniques n’est pas
suffisamment connu pour que cette relation puisse être établie avec certitude.
Une seconde étude, publiée un an plus tard, ne montre en effet pas d'augmentation significative de l’intensité
des cyclones depuis 1986.
Ryan Maue, de l’université de Floride observe pour sa
part une baisse marquée de l’activité cyclonique depuis 2006 dans l’hémisphère
nord par rapport aux trente dernières années. Il ajoute que la baisse est
probablement plus marquée, les mesures datant de trente ans ne détectant pas
les activités les plus faibles, ce que permettent les mesures d’aujourd’hui.
Pour lui c’est possiblement un plus bas depuis
cinquante ans que l’on observe en termes d’activité cyclonique.
D’ailleurs Christopher Landsea, de la NOAA et un des
anciens coauteurs du rapport du GIEC, estime lui aussi que les mesures passées
sous-estiment la force des cyclones passés et survalorisent la force des
cyclones actuels…
Consensus, quand tu nous tiens…
On ne peut donc pas déduire que l’augmentation de
spectaculaires ouragans depuis 2005 soit une conséquence directe du
réchauffement climatique. Cette augmentation pourrait être due à l’oscillation
entre périodes froides et chaudes de la température de surface des bassins
océaniques comme l’oscillation atlantique multi-décennale. Le cycle chaud de
cette variation à lui seul permet de prédire des ouragans plus fréquents pour
les années 1995 à 2020 dans l’Atlantique Nord.
Les simulations informatiques ne permettent également
pas dans l'état actuel des connaissances de prévoir d’évolution significative
du nombre de cyclones lié à un réchauffement climatique à cause des autres
effets mentionnés qui brouillent la signature.
Dans la seconde moitié du XXIème siècle,
lors de la prochaine période froide de l’Atlantique Nord, le réchauffement
climatique pourrait donner un signal plus clair.
Avant la grande mode du réchauffement climatique, de
l’effet de serre et de la régulation des émissions de CO2, nous
pouvions alors jouir presque tous les ans de mois d’août ensoleillés de bout en
bout, et même de mois de juillet chauds. Aujourd’hui, l’on nous affirme que la
planète est plus chaude, et pourtant le soleil reste désespérément caché
presque toute l’année.
En hiver, nous sommes à peine surpris de voir des
images de chameaux sous la neige en plein désert. Les mois de juillet et août
sont à peine plus chauds que les mois de mai ou octobre. Trois jours de soleil
au mois d’août seraient presque considérés comme « une canicule »
avec mise en place de plans d’urgence pour protéger « les vieux ».
Selon les endroits en Europe, les systèmes de
chauffage sont déjà en marche dès le mois de septembre. Sur le plan quotidien,
l’impression est que nous vivons bel et bien un refroidissement climatique,
quoi qu’en disent les Al Gore et d’autres qui semblent vivre dans un autre
monde que celui que nous avons sous les yeux.
Une nouvelle période de glaciation s’annonce donc pour
le Daily Mirror : Au cours des prochaines années, les températures moyennes
risquent de baisser de quelques degrés dans plusieurs villes européennes. Le
Royaume-Uni doit se préparer à des décennies d’hivers rigoureux, y lit-on.
« Le
Royaume-Uni risque d’être le plus touché par ce phénomène. Même la Tamise qui
ne gèle plus depuis près de deux siècles pourrait se couvrir d’une épaisse
couche de glace. »
Je cite (avec mon anglais-minable) : « Cette situation climatique sérieuse (…) n’est pas susceptible de changer du jour au
lendemain, car une réévaluation des cycles passés et d’autres facteurs
affectant l’activité solaire actuelle et la fréquence des taches solaires nous
montrent de manière absolument convaincante que nous nous approchons de quelque
chose comme le minimum de Maunder (époque, approximativement située entre
1645 et 1715, durant laquelle le nombre de taches solaires et son activité de
surface était significativement plus faible qu’aujourd’hui) », estime James
Madden, expert en climatologie, dans son commentaire au Mirror.
Ce dernier augure pour des décennies à venir une
période où la Tamise gèlerait régulièrement ou bien une ère glaciaire de pleine
échelle.
Comme l’explique à l’édition Alex Sosnowski,
météorologie en chef d’AccuWeather, « les
températures de surface océaniques peuvent largement affecter celles des zones
riveraines ». Le climat dans la région, notamment à Londres, à Amsterdam, à
Paris et à Lisbonne, peut se refroidir de quelques degrés alors que le
réchauffement touche globalement la planète, ajoute-t-il.
Ce phénomène est facile à expliquer, estime pour sa
part Nikolaï Doronine, de la faculté de géographie de l’Université d’État de
Moscou. Dans son commentaire à Vetcherniya Moskva, il souligne que la cause
principale de ce genre de changements climatiques est la fonte des glaces
arctiques.
Selon M. Doronine, ce nouveau facteur a perturbé le
mouvement des masses atmosphériques, si bien qu’elles ne suivent plus l’axe « ouest-est
», mais « nord-sud » ce qui provoque la baisse des températures et des
froidures anomales en hiver.
Voilà, vous êtes prévenus : Comme nous vous l’indiquions,
le « réchauffement global » n’est rien d’autre qu’une « réorganisation
météorologique globale ». La planète s’adapte toute seule. Elle reçoit
plus ou moins d’énergie du Soleil. Comme elle ne peut pas en dissiper plus que ça
dans le cosmos, si elle chauffe là, elle se refroidit ici en libérant des
frigories depuis ses réserves aux pôles. Du coup, il fait plus froid ailleurs.
Et inversement selon ses propres cycles et ce que peut en absorber les planctons
et la végétation.
Ce qui n’empêche pas déforestant et en brûlant nos
forêts, en jetant de la crotte dans l’atmosphère (mais là, le carbone de l’air,
c’est bon pour les végétaux…) que nous ayons un impact sur notre belle
boule-bleue (que le cosmos entier nous envie, y compris les « (f)Ummistes »
et autres Kameulfs).
Pour ma grand-mère (celle de « mon cimetière »),
la faute en revient au spoutnik.
En réalité, on va peut-être découvrir un jour que la
cause première restera l’énergie nucléaire : On (se) chauffe avec des énergies
qui ne sont pas « naturelles » (issues du biotope et des ressources
carbonées – houille et pétrole).
C’est probablement ça qui dérègle les « balances-énergétiques »,
jusqu’à ce qu’on trouve le moyen d’épuiser ces énergies surnuméraires dissipées
dans l’atmosphère par des « puits-à-congélation ».
Question de temps et d’un peu de bon sens qui va
permettre à l’humanité de se poser la bonne question et de trouver des
solutions efficaces à mettre en œuvre.
Et là, ne comptez pas trop sur le GIEC, en attendant
que la Tamise gèle…
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