La
vision jupitérienne du monde
Le reste très étonné, et à plus d’un titre, par les discours de
« Mak-Rond » et notamment celui du 29 août dernier devant vos
ambassadeurs. D’autant que si vos commentateurs habituels n’ont retenu que ce
« qu’on » leur avait demandé de retenir et de rapporter, on y trouve
en réalité la trame, certes, à l’état de « traces », de la
« pensée-dominante » qui va marquer le quinquennat, comme autant de
brins d’un « fil-rouge » inquiétants.
D’autant mieux qu’il a remis le couvert à Athènes pour invoquer ses
ambitions européennes. Un discours heureusement plus « soft » et
encore plus complexe à décrypter.
Reprenons : « Cette
conférence des Ambassadeurs » s’inscrit « sous le signe du changement profond ». « (…) je ne parle pas seulement de mon élection.
Je décris l’état d’esprit de nos concitoyens qui ont placé au deuxième tour
deux candidats proposant de revoir radicalement la façon dont la France a été
gouvernée ces 30 dernières années ».
Voilà, tout est déjà dit…
« Pour ma part, j’ai choisi la
voie d’une France reprenant son rang parmi les Nations en Europe,
répondant aux défis du monde actuel et faisant entendre clairement son point de
vue. »
Pour être clair : « C’est
l’ordre de 1989 qui est aujourd'hui bouleversé. Un ordre fondé sur la
mondialisation devenue ultralibérale et l’hyper puissance d’un seul État. »
1989 : Il n’avait que 11 ans, n’était pas encore baptisé, le mur de
Berlin s’effondrait, la guerre du Koweït allait commencer…
Se souvient-il vraiment ?
« Nous avons aujourd'hui le
devoir de refonder un ordre collectif, stable et juste, avec nos alliés
et tous nos partenaires. Pour refonder cet ordre du monde, la diplomatie de la
France doit s’articuler autour de trois axes forts : notre sécurité qui se
conjugue avec la stabilité du monde ; notre indépendance qui impose de revisiter
les termes de la souveraineté y compris européenne ; enfin notre
influence qui va de pair avec la défense des biens communs universels. »
Quatre surlignages passés inaperçus dans la presse d’opinion…
« Nos concitoyens attendent
bien entendu de l’État qu’il garantisse leur sécurité (…). Cette exigence est profonde, elle est
viscérale et nous devons y répondre sans faiblir (…). Je veux une France porteuse de solutions et
d’initiatives lorsque se profilent des crises nouvelles et une France capable
aussi bien de se faire entendre au niveau mondial que d’intervenir auprès des
organisations régionales (…). Assurer
la sécurité de nos concitoyens fait de la lutte contre le terrorisme
islamiste la première priorité de notre politique étrangère. »
Là, tout le monde aura repris l’injonction : Pas de problème, vous en
êtes informés.
On vous a même rebattu les oreilles du détail des « méthodes »
diplomatiques envisagées : Je passe, tellement cette partie du discours a
été abondamment commentée notamment autour de la notion des « trois D, Défense, Développement et
Diplomatie ».
Juste une aparté pour signaler une référence appuyée à la « CISA et son logiciel BBR » (une pure invention romanesque
de l’auteur de ce blog, mais qui prend décidément corps) : « (Une défense
et expertise) dans la nouvelle
dimension cyber, parmi les toutes premières au monde, la première en
Europe, qui protège la France, mais aussi notre continent. »
« Si la sécurité s’impose comme
une priorité c’est parce qu’elle est le socle du deuxième axe que j’assigne à
notre diplomatie, celui de l’indépendance (…). L’indépendance, dont il est ici question, n’est pas celle des
souverainistes se réfugiant derrière des frontières qu’ils espèrent
hermétiques, c’est celle qui permet de faire entendre à la France sa voix, de
faire valoir ses intérêts sur la scène internationale, celle qui permet
d’influencer le cours du monde au lieu d’en être l’otage. Celle, enfin, qui
permet de n’être pas l’obligée des hyper puissances, mais leur interlocuteur,
c’est pourquoi le multilatéralisme est, à mes yeux, un des instruments de notre
indépendance (…). Le lieu de
notre souveraineté aujourd’hui c’est l’Europe. »
Nous y voilà. Et il le redira le 7 septembre…
« (…) Ce que nos concitoyens
attendent de l’Europe, c’est qu’elle les protège, du cours du monde, c’est cela
la légitimité du Léviathan (… cette) protection, que nous mettons en œuvre depuis 4 mois maintenant, se
tient en quatre axes.
– La protection des
travailleurs, qui s’articule avec les réformes que nous conduisons dans nos
pays, et à ce titre la révision des règles du travail détaché.
– La réforme du droit d’asile et la coopération
européenne en matière migratoire (…).
– La définition d’une
politique commerciale et d’instruments de contrôle des investissements
stratégiques dans un esprit de réciprocité.
– Enfin, le développement
de l’Europe de la défense. »
« (…) Parce que, aujourd’hui
c’est une refondation qu’il nous faut engager, car notre conviction européenne
nous oblige (…) à ne pas laisser
l’exigence de changement et le besoin de protection aux nationalistes de tous
bords. Elle nous oblige à honorer la promesse initiale, qui a recousu notre
continent après-guerre, la paix, la prospérité, la liberté. »
Une conviction forte chez lui, puisqu’il y reviendra à Athènes, avec
toutefois d’autres mots.
« (…) Je crois que le
référendum français de 2005, qui ensuite nous a fait tant hésiter sur tout
nouveau mouvement sur l'Europe, et ce qui vient de se passer en Grande-Bretagne,
montre que le temps d’une refondation de l’Europe dans les cercles fermés, ou
quelques cénacles autorisés, est terminé. »
Là, j’aime bien : Il serait en effet temps que qu’on en finisse avec
les incertitudes nées il y a 12 ans de ça. Nos gosses ont besoin de savoir et
de visibilité.
Des choix ont été collectivement fait à l’époque – et même depuis
Maastricht – il s’agit de les assumer bon gré-mal gré.
« (…) Le Brexit doit nous
amener à deux réflexions essentielles : quand l’Europe n’est qu’un marché, elle
finit par être rejetée, c’est pour
cela que nous devons rebâtir une Union ambitieuse et protectrice (…). Nous devons penser une Europe à plusieurs
formats, aller plus loin avec tous ceux qui souhaitent avancer, sans être
entravé par les États qui désirent, et c’est leur droit, avancer moins vite
ou moins loin (…). Nous devons
là aussi retrouver cette ambition initiale.
(… L’Europe) c’est un principe de
convergence, c’est une volonté d’aller dans une même direction, d’avoir une
ambition commune, d’être capable de discuter sur nos standards communs, pas
d’aller chercher le moins-disant social, le moins-disant fiscal, le
moins-disant en termes de protection, parce que nous connaissons à peu près, à
ce sujet, la fin de l’histoire. »
Là encore, cet aspect-là de ce discours-là, a été abondamment
commenté : Je n’y reviens donc pas.
(…) « Lorsque nous regardons le
monde autour de nous, une évidence nous frappe, l’Europe est un des derniers
havres où les idéaux des Lumières que sont la démocratie élective et
représentative, le respect de la personne humaine, la tolérance religieuse et
la liberté d'expression, la croyance au progrès, sont encore largement
partagés, et nourrissent encore un horizon collectif. Ces idéaux, je les
appelle nos biens communs (…).Notre premier bien commun
c’est notre planète. (…). Le deuxième bien commun est la paix, celle
qui permet de choisir sa vie, de construire sa trajectoire, de fonder une
famille, de rêver tous les rêves possibles (…). Notre troisième bien commun, ce sont la justice et les libertés (…).
Enfin, notre bien commun c’est la culture
(…).
La solidarité
universaliste que la France déploie dans la défense des biens communs de l’humanité
repose sur une condition : que la France elle-même offre au monde un modèle
désirable. »
Là, les commentaires sont moins nombreux sur la toile et c’est
normal : Il y a consensus général sur ces points depuis plusieurs siècles.
C’est notre côté « universaliste »…
Et puis je vous passe également l’exposé de ses ambitions quant à la
francophonie, l’attractivité du pays (100 millions de touristes, 300.000
étudiants étrangers), etc.
« C’est l’enjeu des
transformations que nous voulons mener (…), parce qu’il revient à la France, dans ce nouveau jeu mondial, de
définir un nouvel humanisme au cœur des mutations, qui affectent l’idée
même que l’on se fait de l'humain. »
Moi, vous le savez, quand j’entends parler « d’humanisme », me
revient immanquablement le souvenir de cet ex-commissaire de police, devenu
expert-comptable (parce que sa femme ne voulait pas qu’il prenne des risques
insensés) se présenter à moi, patron du service fiscal d’un des majors du
moment, comme un « humaniste ».
Comme je ne pigeais pas bien – j’étais encore « jeune-kon » – il
m’a dépucelé sur le champ : « Franc-maçon » !
Bon, je n’ai toujours rien contre les « minorités-agissantes »,
mais je reste marqué à vie.
Et comme depuis, j’ai enfin été « déniaisé » (mais il semble que
j’ai été encore le dernier à en être averti, comme n’importe quel cocu), information
confirmée-recoupée de façon certaine, après nombre de références disséminées
durant sa campagne électorale, c’est désormais une certitude : Membre de
la « Fraternité verte » après avoir fréquenté celle d’« Atlantis Aletheia
», qu’aurait fréquenté également « Tagada-à-la-fraise-des-bois »,
l’ex-capitaine du pédalo, « Manu » est passé sous le bandeau !
Mais il paraît qu’il ne paye plus sa cotisation…
Enfin, après avoir rendu hommage à tous les personnels, le bouquet
final : « Au-delà de la
sécurité, au-delà de la souveraineté, la France a besoin de faire entendre son
identité, elle a besoin de savoir qui elle est et qui elle veut devenir, elle a
besoin de diversité, d'humilité et de fierté, car la France, si elle en a la
volonté et s’en donne les moyens, conservera toujours une voix originale dans
le concert des nations, une voix d’expérience et d’espérance, aspirant à un
ordre multilatéral de progrès et de justice, soucieuse de toutes les
crises, attentive à tous les enjeux globaux, environnementaux, numériques, de
développement.
En ce sens, nous sommes
une puissance grande par ses ambitions, grande par ses idéaux, grande par ses
espérances, et nous devons pleinement l’assumer, et c’est le cœur de votre
mission. Pour cela, la diplomatie française doit être globale, conjuguant
économie, défense, éducation, culture, environnement, c’est la clef de son
rayonnement.
Je vous remercie. »
Applaudissements nourris…
Magnifique, n’est-ce pas ?
La façon dont tout cela est amené, comment c’est énoncé, tel que ça
emporte l’adhésion, voire la ferveur, avec une telle fluidité et en conformité
avec ces considérables initiatives internationales dont il nous a gratifié dès
les premiers jours de son quinquennat et durant tout l’été, c’est
remarquablement bien emmené, empaqueté…
Mais ça mériterait quelques explications : Il va où, là, « le
chef » ?
Décodage : Vous aurez noté entre autre que selon lui, il n’y a plus
de souveraineté … ni populaire, ni en « Gauloisie-démocratique », ni
en Europe, donc ni démocraties nationales ni supranationales. Si l’on pousse un
peu plus loin, il n’y aurait pas non plus « d’Intérêt collectif » ni
de République, mais un catalogue de choses et d’idées (qu’il énumère) composant
« des biens communs ».
Globalement, le boulot des ambassadeurs n’est plus de défendre les valeurs
et intérêts de leur pays, mais trouver des « opportunités d’agir », probablement au nom du « Léviathan européen ».
Un pur esprit « transnational », mondialiste…
Tout simplement parce que « notre
souveraineté, c’est l’Europe » et seulement elle : Basta, exit le
« souverainisme-gnan-gnan » de Dupont-la-joie et autre
« Marinella-tchi-tchi » : Ils se trompent tout simplement de
dimension !
Certes, l’Union Européenne est un monstre, « un Léviathan » en présume-t-il. Elle n’a pas de légitimité
populaire, mais devient légitime et acceptable, voire désirable lorsqu’elle protège ses ressortissants. Dans
son format actuel, elle est dominée par le couple franco-allemand. Lui et la
chancelière « teutonne » peuvent donc, ensemble, la gouverner.
Et on comprend mieux son voyage en Pologne pour aller agresser ce pays qui
ne demandait rien, alors que les allemands voisins ne le peuvent pas au regard
de l’Histoire, et y parler en tant que représentant implicite de l’Union,
jusqu’à insulter son Premier ministre et lui rappeler que son pays n’est pas pleinement
souverain.
Comme tous les autres « tenus » par les traités européens…
À bon entendeur !
D’ores et déjà, avec la chancelière, il a décidé d’agir dans quatre
domaines :
– Ces objectifs déterminent évidemment les politiques nationales de chacun
des États membres, y compris la « Gauloisie-non-démocratique ». Comme
exemple, les ordonnances sur la réforme du Code du Travail exactement conforme
aux instructions arrêtées depuis longtemps déjà par les fonctionnaires de Bruxelles ;
– La coopération européenne en matière migratoire qui fixe les seuils
d’hospitalité permettant de faire fonctionner l’industrie allemande, avec la
réforme du droit d’asile qui fixera la capacité d’accueil au sein de l’espace
Schengen et l’effort de coopération avec le continent africain ;
– Enfin l’Europe de la Défense intégrant les armées de l’Union
probablement au service des ambitions de l’Otan ;
– Et in fine, un ministre
européen des finances, dernier refuge de la souveraineté nationale, et sa capacité,
sa légitimité à lever des impôts…
Tout cela transparaît entre les lignes dudit discours sans jamais
apparaître.
Du grand art !
Pour faire avancer l’Union européenne, on en déduit que le couple
« Gauloisien-Teuton » organisera vraisemblablement des
coopérations renforcées sur différents thèmes, en choisissant leurs partenaires
« à la carte ». On conservera alors le principe de décision à
l’unanimité, mais uniquement entre États présélectionnés comme étant déjà
d’accord entre eux.
La méthode de « Beau-Raie-l’eau »
(suivre les liens internes), rien de plus…
« La démocratie élective et
représentative » ne s’appliquera qu’au niveau local (communautés de
communes et régions administratives, les communes et les départements étant
appelés à disparaître depuis « Tagada-à-la-fraise-des-bois »)
puisqu’il n’y aura plus de souveraineté nationale, forcément.
« Le respect de la personne humaine,
la tolérance religieuse et la liberté » devront être probablement compris
au sens de la Convention de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés
fondamentales, et probablement plus à celui de la Déclaration de 1789 pourtant
placée en préambule de la Constitution.
« La croyance au progrès » (un
vieux thème récurrent de tous les « humanistes ») permettra également de mobiliser les
énergies des ressortissants européens, là où le morcellement de
nations-lilliputiennes ne pourrait pas suivre…
L’union fait la force, dit-on.
Puisque depuis la chute du Mur de Berlin et la fin programmée des souverainetés
nationales, il n’y a plus d’ennemi conventionnel et, si l’on suit le
raisonnement, le pays n’aura vraisemblablement plus besoin d’armée pour
défendre son territoire. En revanche, elle doit faire face à un ennemi
non-conventionnel, le « terrorisme
islamiste », qui exige à la fois une police omniprésente et une armée de
projection capable d’intervenir dans les foyers de terrorisme à l’étranger : La
Syrie et l’Irak d’un côté, la Libye et le Sahel de l’autre.
C’est évidemment ce changement d’objectifs, manifestement pas intégré par
« Deux-Villes-Liées » qui a conduit à la démission de son chef
d’état-major des armées à peine confirmé dans ses fonctions quelques jours
auparavant.
Il reste à réformer la police.
La lutte contre le terrorisme, c’est aussi l’asséchement de son
financement. Le terrorisme n’étant pas seulement des « hommes-à-la-manœuvre »
mais une méthode de combat, les attaques de Daech contre « nos intérêts, nos vies, notre peuple », la paix en Irak et en Syrie
constitue « une priorité vitale pour la
France ».
D’où le changement de méthode en cours depuis le mois de mai : Certes,
Paris « avait (été) mis à l’écart » des négociations
d’Astana, mais notre diplomatie fait aujourd’hui « avancer concrètement la situation » en discutant, un à un, avec les
participants des réunions Astana.
« Manu » les aura convaincus d’adopter l’objectif fixé de longue
date par le président « Haut-Bas-Mât » : L’interdiction des armes
chimiques et l’accès humanitaire aux zones de conflits. Enfin, « Manu »
a créé un « groupe international de
contact » qui se réunira à l’occasion de l’Assemblée générale de l’Onu
autour de « Le-Riant ». Le retour de la Syrie dans un état de Droit «
devra s’accompagner de la justice pour
les crimes commis, notamment par les dirigeants de ce pays ».
Aïe, Rambo est au coin du bois…
Ce n’est qu’une première approche mais assez significative : Il
faudra beaucoup de temps pour tirer toutes leçons de la vision du monde du
président « Jupitérien ».
Le point le plus important restant probablement que le temps de la
souveraineté populaire est passé aussi bien pour les « Gauloisiens »
que pour les Européens en général. L’idéal démocratique peut se poursuivre au
niveau local, mais devient vide de sens au niveau national.
Enfin, sa conception de la « chose-publique » (la « Res-publica »)
semble également d’un autre temps. Jusque-là, il s’agissait de servir un
intérêt collectif. Certes, « Mak-Rond » évoque la Justice et les
libertés, mais c’est pour immédiatement placer ces nobles idéaux au même niveau
que des objets, comme la Terre et les produits culturels marchands.
Curieuse démarche qui pourrait finalement se révéler « majeure » avec le temps.
Doit-on en conclure que la République est morte (ou seulement mourante) ?
Celle que nous connaissons, probablement – la loi de moralisation de la
vie politique est bien là pour nous le rappeler – et va évoluer certainement vers
une révision assez sublime de sa constitution, pour en revenir probablment au
texte originel : Toujours la méthode de « Beau-Raie-L’eau ».
Vous verrez : Nous en reparlerons ultérieurement et si tout cela se
confirme, vous serez en plus priés de lui dire « merci ».
C’est vrai que c’est bien présenté !...
RépondreSupprimerDe quoi flatter et endormir son auditoire dont les membres veulent garder leurs prérogatives.
Mais vraiment rien pour la « démocratie directe » !...
Le « Chef pense pour vous » !...
Bandes de fainéants, de « Riens » !…
LA DESTRUCTION DE L’ÉTAT, DE LA FRANCE
Il est vrai que c’est bien engagé.
Mais là, il fait fort !...
Il pourrait quand même demander aux Français.
« L’Humaniste » et sa bande de « Francs-Maks » décident pour nous.
On savait que l’on était passé en dictature, et bien c’est « Kon-Firmé » !...
Dehors l’avis du peuple pour toutes les décisions européennes et transnationales.
On le savait déjà avec la puissance des multinationales, et leur facilités pour s’installer dans n’importe quel paradis fiscal, y compris au Luxembourg, et bien maintenant il enlève ce qui reste de pouvoir de décision politique, de consultation, aux citoyens européens.
POUR LA DÉFENSE :
« (…) il n’y a plus d’ennemi conventionnel et, si l’on suit le raisonnement, le pays n’aura vraisemblablement plus besoin d’armée pour défendre son territoire. En revanche, elle doit faire face à un ennemi non-conventionnel, le « terrorisme islamiste », qui exige à la fois une police omniprésente et une armée de projection capable d’intervenir dans les foyers de terrorisme à l’étranger : La Syrie et l’Irak d’un côté, la Libye et le Sahel de l’autre.
C’est évidemment ce changement d’objectifs, manifestement pas intégré par « Deux-Villes-Liées » qui a conduit à la démission de son chef d’état-major des armées à peine confirmé dans ses fonctions quelques jours auparavant. »
Hypothèse intéressante et cohérente qui implique que la dissuasion nucléaire n’a plus de raison d’être !...
C’était franchement trop pour « Deux-Villes-Liées »…
« Manu » n’a pas compris que l’on ne peut pas faire une croix sur la DGA, nos centres de fabrication de bombinettes, et tout le processus qui va avec.
Il aurait dû lire la prose de « l’Ami-râle » sur le bouclier spatial planétaire pour protéger la Terre des astéroïdes et des comètes.
J’ajoute qu’il y a vraisemblablement plusieurs autres facteurs « jupitériens » qui ont provoqué la démission du CEMA :
2/ La diminution effective des crédits de la défense ;
3/ Par voie de conséquence, l’arrêt de la mise à niveau de nos sous-marins qui seront dotés de M 51 ;
4/ Une commission sur la vente à un milliard d’euros d’un logiciel de détection des terroristes qui lui a permis de financer sa campagne lorsqu’il a signé le décret ;
5/ Une demande « d’opération Homo » sur deux « kasse-kouilles »…
Là, ça fait beaucoup, et on comprend mieux la position de l’État-major actuel qui n’a pas mieux intégré la révolution jupitérienne pour la défense.
J’ai comme l’impression que c’est avec la Défense que ça va « coincer », et pas qu’un peu.
Bien à vous !...
Haddock
Bien résumé.
SupprimerBravo.
Pour le "divorce" d'avec les armées, et leur chef, c'est probablement plus complexe que ça et autrement plus dense.
Mais je n'ai pas encore toutes les données pour vous en faire une synthèse.
Vous me laissez un petit-délai, SVP ?
Bien à vous !
I-Cube
Pas de problème !...
SupprimerBien à vous !...
Haddock
Merci à vous !
SupprimerI-Cube
"La légitimité du Léviathan"! Il a vraiment dis ça? C'est, si je puis dire, monstrueux!
RépondreSupprimerC'est du pur "copier/coller" tiré du texte disponible sur le site de l'Elysée.
SupprimerOn ne peut pas faire mieux !
Et tout le monde peut vérifier.
Y compris toi.
Bien sûr que c'est monstrueux, et tu auras noté que c'est passé comme une lettre à la poste : Personne n'a relevé où ne s'est inquiété, pas même sur les réseaux "alternatifs" ou tout autre "blogueur-critique".
Enfin, je n'ai pas trouvé...
Au moins, tu es averti.
Il l'affirme et indique la méthode quasiment dans le détail pour y parvenir.
La justification des "Maîtres du monde"...
Bien à toi !
I-Cube