Toujours avec une journée de retard…
… sur l’actualité, j’ai appris que comme ça, que le
« Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois », celui qui avait choisi les
gaulois pour mener une quasi-guerre civile à ses concitoyens mahométans (et
autres, opposants, syndicalistes ou non), en plus de tous les matraquer d’un point de vue fiscal, en n'omettant
pas de les mettre au chômage en nombre toujours plus nombreux, de leur coller
diverses lois liberticides « pour leur plus grand bien » et pour qui
« ça va mieux », partait pour New-York !
Oh, un « exil » hélas temporaire, histoire
de se faire bien voir à l’ONU, mais surtout, après avoir « cérémonié »
en hommage aux victimes du terrorisme, les victimes gauloises, pas les gazés de
Syrie, naturellement, il y va surtout pour recevoir le prix de l’« Homme d’État de l’année » décerné par la
fondation américaine « Appeal of conscience. »
Attention les yeux : Cette distinction « honore les dirigeants qui soutiennent la
paix et la liberté, par la promotion de la tolérance, la dignité humaine et les
droits de l’Homme », à lui qui a pris des pincettes pour accueillir des
migrants dans les rues de Paris et d’ailleurs, démanteler le souk de Calais
avec précaution, n’est-ce pas (où on compte déjà 24 morts dans le silence des
faits-divers…) !
La fondation salue en effet « son leadership dans la sauvegarde de la démocratie et de la liberté
dans un moment d’attaques terroristes et pour sa contribution à la stabilité et
à la sécurité mondiales ».
Hein, que c’est beau, comme d’un camion neuf et
rutilant…
Vous vous marrez ? Rappelons qu’en 2015, ce prix
avait été remis au premier ministre britannique « Da-vide-Camé-Rhône »
avant qu’il ne se barre !
Et encore, on se souvient qu’avant, en 2008, « Bling-bling »
avait également reçu cette même distinction avant de liquider « Kad-à-phy »
!
Mais lui ne s’est barré que 4 ans plus tard, alors que
tout le monde raconte que c’est prévu pour l’année prochaine pour votre
« Flanby-à-la-fraise-des-bois-tagada »…
Quand on voit ça, on se dit que c’est un canular, ou
une bonne blague, peut-être même une de celles dont il a, paraît-il, le secret.
On aurait pu aussi choisir « Air-dos-gang », le turc,
car s’il y a bien un dirigeant qui a vraiment renforcé son État cette année,
c’est lui et nul autre.
Ou « Poux-tine », qui vient de remporter ses
élections générales dans le silence de vos médias.
Car on se dit que nos amis new-yorkais devraient
revenir faire un peu de tourisme sur nos plages, dans nos banlieues ou du côté
de Nice, voire même pousser un pèlerinage jusqu'au Bataclan.
Il faut quand même leur expliquer que leur lauréat,
loin d’être un artisan de la paix, est le premier Président d’une « Gauloisie-pacifiée »
désormais en guerre à cause d’une situation qu’il n’a pas voulu voir et qu’il a
contribué à créer par sa politique et son aveuglement, dans les frontières et à
l’étranger.
Les gaulois sont heureusement plus lucides puisqu’ils
ne veulent plus le voir se représenter à plus de 85 %.
Dans le dernier sondage Odoxa pour TF2, ils ne sont
plus que 8 % à le juger comme le meilleur candidat pour représenter la gauche…
De toutes les personnalités testées, il est même…
le dernier !
J’hésite encore : Ce prix est-il une manifestation du
célèbre humour new-yorkais ou un lot de consolation, un cadeau de départ, pour
un Président en bout de course dépassé par les événements du début à la fin de
son mandat ?
Ou bien est-ce vraiment qu’ils n’avaient personne d’autre
à « honorer » de la sorte ?
Mais il n’y a pas que ça qui m’a fait choir de mon
strapontin : Figurez-vous qu’avant d’aller se promener sur les quais de « Big-Apple »,
votre « capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » est allé se rincer
l’œil sur le « beau-Danube-bleu ».
Et il n’était pas tout seul, puisqu’il y en avait 26
autres, plus les pontifes européens, dont le « ritalien ».
Que j’avais dit que je ne dirai jamais rien sur mes « accueillants-ritaux »,
qui ont la gentillesse de m’héberger courtoisement jusqu’à Venezia, où ils ont
vu passer « Bébel » et miss « La gifle ».
Je n’y étais pas (et elle regrette…), pour cause de
rangement de « mes
estives » (toutes ces petites choses à briquer et ranger à leur
place, toutes ces « petites-blessures » reçues par les émerillons et
autres épars du gréement à panser et réparer), mais là encore il s’en est passé de bien belles en
mon absence : La presse en était pleine après le coup de gueule de « Matte-et-haut-Rein-z’y »
à mon retour dans la lagune.
Lui au moins, quand il se déplace à Bratislava, et qu’il
y perd son temps, il pique sa mouche.
Bien sûr, c’est à vocation de politique interne, en
préparation de son référendum à lui sur la révision de sa constitution :
Il est sur la sellette comme son pote « Camé-Rhône », puisqu’il s'est
engagé lui aussi à démissionner si les « Ritaliens » ne votent pas
majoritairement en faveur de son projet.
Un peu comme « Angèle-la-Mère-Qu’elle » qui
vient de sentir le boulet passer très près aux élections régionales de Berlin.
« Si nous
devons passer l'après-midi à écrire des documents sans âme ni horizon, qu'ils
le fassent eux-mêmes », en dit-il. Très remonté de l'absence de la
moindre avancée à l'issue des travaux du sommet européen, le président du
conseil critique vertement l'immobilisme de la chancelière, tétanisée quant à
son avenir politique.
Le sommet européen de vendredi à Bratislava n'était
rien de plus qu'« une jolie
croisière sur le Danube », a-t-il regretté.
Et effectivement, ce sommet censé préparer l'avenir de
la construction européenne à l'heure du « Brexit » et de la montée
des partis eurosceptiques n'a marqué, ajoutait-il, « aucune avancée significative notamment sur le dossier de la crise
migratoire où son pays est en première ligne. »
Il oublie les grecs, mais peu lui importe…
« Dire que
le document d'aujourd'hui est un pas en avant sur la question des migrants
relèverait de l'imagination ou de l'acrobatie verbale », ajoutait-il.
Il va même plus loin : « J’espérais des réponses à la crise provoquée
par le Brexit, et pas simplement un tour en bateau. »
Il explique par ailleurs, qu’en pleine préparation de
son budget 2017, il prévoit d'exclure des règles budgétaires européennes les
dépenses consacrées à l'immigration et au renforcement des normes parasismiques
des bâtiments.
Fastoche à équilibrer, dans ces conditions-là !
Et, prévient-il, « pas question de négociations » avec la Commission européenne
quand d'autres pays européens dépassent plus largement que la « Ritalie »
les règles limitant les déficits publics.
Trop de petits pas de la part d'une Europe trop timide
face aux défis de l'immigration et de la croissance déplore-t-il. Il ne veut
pas servir « de feuille de vigne » au
couple Germano-gaulois, se contentant « de
suivre un script pour laisser penser aux gens qu'il est d'accord. ».
Le sommet de Brastislava n'aura été selon lui qu'une «
occasion perdue, l'énième réunion pour
tergiverser autour d'un document final qui dit tout et ne dit rien. » Pas
une ligne sur l'Afrique, pas une ligne sur l'immigration, pas une ligne sur la
croissance ou sur l'Europe sociale.
Il rappelle à l’occasion que les politiques
d'austérité représentent un cuisant échec.
Le président du Conseil revendique même la mise en
place des « hotspots », le sauvetage en mer des migrants et la lutte
contre les trafiquants d'êtres humains. Les autorités européennes n'alignent,
elles, que quelques navires en Méditerranée et ne lancent pas sérieusement le « Migration
Compact » proposé par son pays pour soutenir le développement du
continent africain.
« Que l'Europe
reconnaisse qu'elle a échoué sur cette question et admette que les égoïsmes
sont plus forts que la Politique ».
Des critiques qu'il « se sent parfaitement légitime à émettre car », insiste t-il,
Rome ayant fait les réformes et respectant les règles européennes tandis que « l’Espagne affiche des déficits doubles de
ceux de l'Italie, la France ne respecte pas Maastricht et l'Allemagne viole les
règles sur les surplus commerciaux. »
Ceci dit, la Chancelière allemande s’est donc elle
aussi prise une nouvelle claque dans la même séquence aux élections régionales
du Land de Berlin. L'Union chrétienne-démocrate (CDU) a enregistré le plus
mauvais score de son histoire dans la capitale, avec 17,5 % des voix, cédant
près de six points par rapport aux dernières élections de 2011. Grand gagnant
du scrutin, le parti populiste AfD qui a emporté 14,1 % des votes, profitant de sa
rhétorique anti-Merkel et anti-immigration.
Et c’est deux semaines après sa défaite cuisante dans son
fief de chancelière, en Mecklembourg-Poméranie, où elle a été devancée par
l'AfD. Le parti souffre de la politique de la chancelière qui a laissé venir un
million de réfugiés outre-Rhin en 2015, et des querelles incessantes entre la
CDU et son alliée bavaroise, la CSU qui réclame à la chancelière de fixer un
plafond de 200.000 demandeurs d'asile par an en Allemagne.
Le résultat de Berlin, ville cosmopolite et tolérante,
est un signal d'alarme pour la CDU, mais aussi pour le Parti social-démocrate
(SPD). Avec 21,6 %, selon les estimations de la chaîne ARD, le parti de centre
gauche arrive certes en tête, mais il cède plus de six points par rapport à
2011. Lui aussi perd des électeurs au profit de l'AfD, mais aussi du parti de
gauche radicale Die Linke, qui figure parmi les gagnants du scrutin avec 15,7 %
des voix, en progression de près de quatre points.
Leur Front National et leur Front de Gôche,
finalement.
Comme en Hispanie ou demain (fin novembre, début
décembre, on ne sait pas encore) en « Ritalie », entre « Forza
Italia » et le « Mouvement 5 étoiles ».
À Berlin, le SPD va ainsi devoir gouverner avec les
Verts, mais aussi avec ses frères ennemis de « Die Linke ». Que des
sueurs froides à venir en amont des élections générales de septembre 2017.
J’en conclus personnellement que l’Europe, là, depuis
le temps qu’on le dit, elle est vraiment mal barrée, pilotée par des manchots,
sourds et aveugles.
Autistes et trisomiques, quoi.
Il va falloir drôlement modifier les normes de
navigation si on veut que le projet européen, toujours aussi sexy à mes yeux
(vous le savez, je suis européen depuis l’Empire romain, mieux encore depuis le
Saint-Empire Germanique, et surtout follement depuis les conquêtes
napoléoniennes), reprenne de la vigueur.
En fait, en faisant le tri, la seule bonne nouvelle
nous vient de la NASA qui montre, depuis l'espace, que la couche de glace dans
l'océan Arctique a atteint son niveau le plus bas de l'année entre le 24 mars
et le 10 septembre 2016. On savait que l'année 2016 avait battu des records de
chaleur et les images rapportées en sont la preuve.
À cette dernière date, l'étendue de glace a chuté à 4,14
millions de kilomètres carrés et frôle le record de la superficie la plus
faible, enregistrée en 2012 avec 3,41 millions de kilomètres carrés.
Pourquoi est-ce une bonne nouvelle ?
Trois raisons sautent à l’esprit :
– D’abord entre deux minima, et en deux ans, la
calotte glacière a gagné, 0,73 millions de kilomètres carrés, soit + 21 %.
Et ce malgré une année réputée comme ayant été la plus
torride de l’hémisphère-nord…
Chapeau l'activité humaine !
L’hiver arrive, elle va se reconstituer, comme tous
les ans.
– Ensuite parce la voie navigable du « Grand-Nord »
est donc ouverte quelques semaines par an, au lieu de quelques jours et avec
brise-glace, ce qui va faciliter la navigation hauturière.
Mais c’est déjà le cas depuis de nombreuses années.
– Enfin et surtout, vous aurez pu tous constater que le
niveau des océans n’a ni augmenté ni diminué pour autant dans l’intervalle…
Alors que nous devions tous être submergés !
Sur le kul, vous dis-je !
Bravissimo! Là, je dois dire que j'apprécie particulièrement votre billet du jour.
RépondreSupprimerEt sur tous les paragraphes que vous développez, en plus!
Vos conclusions, quoique subliminales parfois, obtiennent mon approbation.
Tout ce bazar va finir par s'effondrer! Il ne peut en être raisonnablement autrement. Chaque jour devient un défi aux règles du plus élémentaire bon sens ...
Pour redresser tout ça, je ne vois qu'une seule solution : accroitre la vitesse de rotation de la Terre sur elle même afin que, par la force centrifuge (à moins que ce ne soit celle de Coriolis?), le tout se redresse fièrement en saillant vers le ciel ... Il y a de l'humour dans mon propos mais aucune raillerie, soyez en certain!
J'espère bien que c'est de l'humour, parce que sans ça, on risquerait de mettre tout le monde en orbite, alors que c'est réservé aux seuls kons qui s'y télescoperont !
SupprimerEt ce jour-là, ils seront nombreux à tourner indéfiniment...
Ceci dit, merci pour ce commentaire flatteur ... pour une fois, c'est à noter d'une pierre blanche !
Bien à vous !
I-Cube