Les
archives de Jean-Marc
On commence par quatre
« revenues » (des qui sont déjà passées par ce blog et qui sont
revenues à mes oreilles) :
« – Papa, c'est quoi la différence entre « Réel » et
« Virtuel » ?
–
C'est simple, va demander à ta mère et ta sœur si elles sont prêtes à coucher
avec un inconnu pour 1 million d'euros ? »
Le garçon va demander et rapporte la
réponse :
« – Elles ont dit que pour un million elles feraient l'effort…
– He
bien tu vois, virtuellement on est millionnaire et réellement… on a 2 garces à
la maison ! »
J’adore…
Marius et Olive sont venus prier la
Bonne Mère.
« Bonne Mère », dit Olive qui est très pauvre, « fais quelque chose pour moi, j'ai absolument
besoin de 1.500 euros avant la fin de la semaine. »
Quant à Marius, qui est très riche, il
prie d'une autre manière :
« Bonne Mère, fais monter les valeurs boursières, que les taux d'intérêt
de changes internationaux des banques centrales puissent monter sans cesse, que
le dollar s'enflamme sur les places boursières mondiales, que l'or s'envole
afin que je puisse vite trouver les 40 briques dont j'ai besoin. »
Mais, comme Olive recommence sa prière,
Marius exaspéré s'approche et lui tend une liasse de billets.
« Tiens, les voilà tes 1.500 balles. Maintenant, ferme ta gueule et
laisse-la se concentrer sur moi ! »
Dans l’originale, on était au pied du
mur des lamentations, à Jérusalem.
Mais celle-là est « moins
marquée »…
Quatre hommes discutent pour essayer de
savoir qui appartient à la profession la plus ancienne.
« – Ma profession existait avant toutes les autres, » dit le
médecin. « Avoir enlevé une côte à
Adam pour en faire Ève, n'est-ce pas un acte médical ?
–
Non », dit l'architecte. « Le
premier travail a été de bâtir et d'organiser le monde.
–
Vous vous trompez, » dit le philosophe. « Avant de bâtir le monde, il a bien fallu tirer une pensée du chaos.
– Ah
oui ? » dit l'homme politique. « Et
selon vous, qui avait créé le chaos ? »
Je ne me souviens plus de l’originale,
mais c’était du même tonneau…
Dans un compartiment de train, un gosse
pleure à fendre l'âme.
« Mais pourquoi pleures-tu comme ça ? » lui demande Jean-Marc.
Et le gamin répond entre deux
reniflements :
« – Parce que ma mère a pris un amant.
–
Mais enfin », dit l'autre, « ce
n'est pas une raison pour pleurer. Ce sont des choses qui arrivent. Tiens ! Tu
veux que je te dise ? Moi aussi, ma mère, elle avait des amants. Est-ce que je
pleure ? »
Et tous les autres voyageurs font
chorus pour avoir la paix. Il y en a un qui dit :
« Moi
aussi, ma mère avait un amant ! Je ne m'en porte pas plus mal. »
Et un autre :
« Et moi aussi. Tiens ! Prends un mouchoir et arrête de sangloter. »
Et un autre encore :
« Moi, ma mère, elle en a eu mille, des amants. Ça ne m'a jamais mis dans
des états pareils. »
Il n'y a qu'un type, dans le coin du couloir,
qui ne dit rien.
Mais au bout d'un moment, il sort une
cigarette de sa poche et demande négligemment :
« Parmi tous ces fils de putes, il y en a un qui aurait du feu, par
hasard ? »
Dans l’originale, c’est Jean-Marc qui
tient le rôle du gosse et finit par sortir du compartiment avec une réplique du
genre : « Je ne veux pas fréquenter
que des fils de pute ! »
Un curé et un rabbin déjeunent
ensemble. Au milieu du repas, le curé ajoute de l'eau dans son vin. Le rabbin
s'indigne :
« Un
vin pareil ! Le baptiser, c'est un sacrilège. »
Le curé regarde l'autre en coin et lui
glisse :
« Je ne le baptise pas, je le coupe. »
Une dame entre dans un restaurant russe
avec un basset qu'elle tient en laisse.
Un maître d'hôtel se précipite vers
elle :
« – Madame, soyez la bienvenue chez nous. Nous représentons la crème de
la vieille Russie. Je suis un ancien grand-duc, le cuisinier est un ancien
colonel des cosaques et la caissière est une petite-nièce du tsar. Que puis-je
pour vous ?
– Pas
grand-chose », dit la dame. « Je
voudrais juste un os à moelle pour mon basset qui est un ancien saint-bernard. »
Un policier voit un gamin qui pleure
dans la rue.
« – Qu'est-ce qu'il y a, mon grand ? Pourquoi tu pleures ?
– C'est
parce que je veux faire pipi, » hoquette le gamin.
« Bon, viens avec moi. »
Et il l'emmène dans un urinoir. Mais le
môme continue à sangloter :
« Maman me la sort ! Je peux rien faire si on me la sort pas ! »
Un peu gêné, le policier déboutonne la
braguette du petit bonhomme et il l'aide comme il peut. Mais le gosse chiale
toujours :
« Maman a l'habitude de me chanter une chanson ! Autrement, je peux pas
faire pipi. »
Le policier commence à s'énerver, mais
pour en finir au plus vite avec ce petit casse-pieds, il se met à chanter :
« – Ma cabane au Canada…
– Non
! Pas celle-là », hurle le môme.
« Celle-là, c'est pour me faire chier. »
Dans un pré, un peintre du dimanche
demande à un berger :
« – Est-ce que je peux peindre vos moutons ?
– Ah
non ! Après, je pourrais plus vendre la laine. »
À Saint-Pierre qui hésite à lui ouvrir
la porte du paradis, un financier véreux essaie d'expliquer :
« Écoutez, c'est vrai, j'ai eu quelques mauvaises actions… mais je les ai
toutes refilées. »
Cet homme a été condamné à la réclusion
perpétuelle. Il est seul dans une petite cellule. Il n'a plus de famille pour
venir le voir. Il se sent l'être le plus solitaire et le plus malheureux de la
terre.
Pendant les cinq premières années, il a
en vain tenté de se suicider. Puis il végète dans un accablement profond, sans
jamais parler à ses gardiens. Il n'est plus qu'une loque qui mange et dort
mécaniquement.
Mais un beau jour, une fourmi entre
dans sa cellule par la fenêtre, et à son réveil il l'aperçoit sur l'oreiller.
Le lendemain, elle est encore là. Et tous les autres jours de la semaine. Alors
il se décide à la regarder marcher, il lui donne des miettes de pain, il la
prend dans sa main et il commence à lui parler.
Au bout d'un mois, une étrange amitié
est née entre l'homme et l'insecte, une complicité extraordinaire s'est établie.
Il lui raconte sa vie. Elle l'écoute. Il la caresse. Elle dort avec lui.
Des années passent ainsi et un soir, la
fourmi est si heureuse d'être aimée qu'elle se met à sauter de joie dans le rai
de lumière qui tombe à travers les barreaux.
Alors l'homme, ébloui, l'embrasse
délicatement et décide de la faire sauter un peu plus haut. Puis encore plus
haut… Enfin, il lui apprend à faire des sauts périlleux.
Dix années passent encore, et
maintenant l'homme obtient de la fourmi un fabuleux numéro de cirque. De son
côté, la fourmi lui a appris à développer son odorat et sa résistance au froid.
Et l'intimité est devenue si grande entre eux que dans ce grand bonheur l'homme
a complètement oublié qu'il était en prison.
Alors la porte s'ouvre et on annonce au
prisonnier qu'il bénéficie d'une remise de peine et qu'il est libre !
Il n'en croit pas ses oreilles… Il sort
de la prison avec sa fourmi pour tout bagage.
Il lui explique qu'ils vont partir
ensemble à la découverte du monde et que tout va devenir encore plus
merveilleux. Il ne se sent plus de joie.
Il entre dans le bistrot en face de la
prison, commande un demi et pose amoureusement sa fourmi sur le comptoir. Il
éprouve le besoin immédiat de la montrer à quelqu'un et de raconter sa
bouleversante histoire. Il appelle le barman et lui désigne la fourmi du doigt.
« Regardez ! » dit-il, les yeux embués de larmes.
Le barman se penche.
« Oh ! Excusez-moi, monsieur, ce n'est qu'une fourmi. »
Et avec le pouce, il l'écrase…
Une dame entre dans un magasin de
lingerie et demande au vendeur :
« – Est-ce qu'il serait possible de faire broder un texte sur mes
culottes et soutien-gorge ?
– Pas
de problème. Quel est le texte ?
–
« SI VOUS POUVEZ LIRE CECI, C'EST QUE VOUS ÊTES TROP PRÈS. »
–
Humm… oui. En cursives ou en capitales ?
– Ni
l'un ni l'autre : En braille. »
« Quel âge as-tu », demande une vieille dame à un petit garçon ?
« – Sept ans.
– Comment
?
– J'ai
dit : sept ans.
– Dix-sept
ans ?
– Non,
sept, sans dix.
– Sept
cent dix ans ? Bravo, mon garçon. Tu ne fais pas ton âge. »
C'est Abraham qui dit à une cliente :
« – Achetez donc cette veste, madame.
À ce prix-là, c'est une affaire. De la pure laine !
– Ah
bon ? Alors pourquoi c'est écrit « 100 % coton » ?
– C'est
pour tromper les mites. »
C'est un petit zèbre qui est parti à la
découverte du monde. Il arrive dans un pré.
Il voit une vache. Il lui demande
très gentiment :
« À quoi tu sers, toi ? »
Et la vache lui dit :
« Je fais du lait. »
Un peu plus loin, il voit un mouton et
lui demande :
« À quoi tu sers, toi ? »
Et le mouton dit :
« Je fais de la laine. »
Un peu plus loin, il voit un grand
cheval et lui demande :
« À quoi tu sers, toi ? »
Et le cheval lui dit :
« Enlève ton pyjama, je vais te montrer ! »
Un chef indien, en grande tenue à
plumes, entre dans un saloon et demande une bière. Puis il prend son verre à la
main et file aux toilettes.
Au bout d'un moment, il revient avec un
verre vide et demande une autre bière.
Puis il file aux toilettes.
Il
recommence ainsi le même manège trois ou quatre fois.
À la fin, le barman, très
intrigué, lui dit :
« Mais enfin, c'est idiot de gaspiller toute cette bière. Pourquoi
commander des consommations si c'est pour les balancer aux chiottes ? »
Alors le chef indien déclare
orgueilleusement :
« Œil-de-Lynx trop fier pour servir d'intermédiaire. »
Elle aurait pu être « Corsa »…
Dans un bar, Jean-Marc et Jean-Paul discutent :
« – Tu sais quoi ? Hier soir, je me suis fait deux sœurs siamoises.
– Sans
blague ? Et c'était bon ?
–
Ben… oui et non. »
Un journaliste fait un reportage dans
une maison de retraite. Il commence par s'adresser à un petit vieux bien propre
et bien paisible, avec une barbe de grand ancêtre, et lui demande son âge :
« – Quatre-vingt-treize », dit le vieux. « Et vous savez pourquoi je résiste ? Jamais
une goutte d'alcool, jamais une cigarette, jamais une femme.
– Formidable », dit le
journaliste. « La méthode doit être
bonne. »
Et s'approchant d'un autre patriarche,
un peu moins rutilant, un peu plus voûté, il lui pose la même question.
« – Moi, j'ai cent-trois ans.
– Et
à quoi attribuez-vous cette longévité ?
– Pas
difficile. Je suis végétarien. Jamais de viande. Seulement des radis et des
carottes râpées. »
Alors un troisième vieillard apparaît.
C'est une vraie ruine. Il tient à peine debout. Il bave, il tremblote, il est
plein de tics, il a les yeux chassieux et la peau cadavérique.
« – J'ai écouté votre conversation », dit-il au journaliste. « Ces deux abrutis vous bourrent le crâne.
Tenez, moi qui vous parle, eh bien toute ma vie je me suis tapé mon demi-litre
de calvados au saut du lit et mes deux paquets de Gauloises par jour. Et puis
je fais l'amour tant que je peux. Je baise tout ce qui me tombe sous la main.
Et quand je ne trouve rien, je me branle. C'est autrement plus sain que la
chasteté ou les légumes !
– Extraordinaire
! » dit le journaliste. « Et quel
âge avez-vous ?
– Trente-trois
ans. »
Le petit Jean-Marc est installé en plein milieu du trottoir, juste à côté
d'un grand tas de merde, et s'amuse comme un fou à en faire de petites
sculptures.
La concierge s'approche et lui dit :
« – Mais c'est sale, ce que tu fais, Jean-Marc ! Pourquoi tu fais ça ?
– Ben
quoi, je suis un artiste. Je fais du modelage.
– Ah
bon ? Et qu'est-ce que tu modèles ?
– Ben
une concierge.
– Oh
! »
s'étrangle la pipelette. « Oh ! Le
petit mal élevé ! »
Et elle va se plaindre à l'agent de
police qui règle la circulation au coin de la rue.
Pendant ce temps, c'est le curé qui
tombe en arrêt devant cet étrange spectacle :
« – Mais enfin, Jean-Marc, qu'est-ce que tu fabriques ?
– Je
fais du modelage. Je suis un artiste.
– Du
modelage ? Mais pourquoi ne prends-tu pas de la terre glaise ? Et d'abord,
qu'est-ce que tu modèles ?
– Un
curé. Ça se voit bien, non ? »
Horrifié, le curé va à son tour
raconter l'histoire au policier de service.
Alors celui-ci s'amène en faisant des
moulinets avec son bâton blanc et dit à Jean-Marc :
« – D'accord, je sais, tu es un artiste et tu fais du modelage. Et là, tu
modèles quoi ? Un flic ?
– Oh
non, monsieur l'agent. Je n’aurai jamais assez de merde. »
Un paysan hindou va voir le yogi :
« – Je n'en peux plus. Nous vivons à neuf dans une petite cabane
branlante. Les enfants hurlent. On a faim. On est tous couverts de plaies. On
n'a pour toute nourriture que le lait de la vache. Qu'est-ce que je dois faire
?
– Prends
la vache », dit le yogi, « et
fais-la entrer dans la cabane.
– Mais
enfin, c'est de la folie ! On est déjà les uns sur les autres là-dedans...
– Fais
ce que je te dis. »
Quinze jours après, le paysan revient
et il dit :
« Maintenant, c'est l'enfer. Les enfants sont malades. La cabane est
pleine de bouse. La vache nous réveille plusieurs fois dans la nuit. Je ne sais
plus quoi faire ? »
Et le yogi dit :
« Fais sortir la vache. »
Marie-Chantal et Gladys visitent le
Louvre et tombent en arrêt devant une nativité de Rembrandt.
« – Chérie », demande Marie-Chantal, « pourquoi cette misère, pourquoi cet âne et ce bœuf miteux qui leur
soufflent dans le cou ?
– Vous
savez bien », répond Gladys, « que
ces gens-là avaient des difficultés monstres et pas d'argent du tout.
– C'est
incroyable ! Pas d'argent et se faire peindre par Rembrandt ! »
Bon week-end à toutes et tous !
I3
Elles sont presque toutes absolument géniales ... Impossible de les citer : elles ne sont pas numérotées!
RépondreSupprimerEh bien profitez-en :il fait bien ça après les torrides semaines qui se succèdent, non ?
SupprimerD'ailleurs, c'est fait pour ça, pour "récupérer".
Bien à vous !
I-Cube