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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 9 septembre 2016

Les recuites, n° 11



Faut bien reprendre les pires habitudes…

Dans un bar, Jean-Marc et Jean-Paul discutent :
« – À ton avis, quel est le plus grand mal de notre époque : L’ignorance ou l'indifférence ?
– Je sais pas, et puis je m'en fous. »

Les mêmes, tout juste plus tard :
« – Quand je me moque des handicapés, on me dit souvent : ‘‘Mais mets-toi à leur place !’’
– Ça me semble normal, non ?
– Ouais… Sauf que quand j'essaie de me mettre à leur place, je prends une amende de 135 €. »

En rentrant de l'école, le fils de Jean-Marc dit à ses parents :
« – Le prof de math m'a collé.
– Ah bon ? Et pourquoi ? » demande Jean-Marc.
« – Ben il a pointé sa règle sur moi en disant : ‘‘Au bout de cette règle, il y a un imbécile’’.
– Et c'est pour ça qu'il t'a collé ?
– Non, c'est quand j'ai demandé : ‘‘À quel bout ?’’ »

Lors du vernissage d'une exposition de peinture, toute la presse est là ainsi que l'artiste.
L'un des nombreux tableaux attire l'œil d'un journaliste : C'est un cadre totalement vide.
Intrigué, il se décide à interroger le peintre :
« – Excusez-moi, mais je suis assez surpris par ce tableau tout blanc. Pourriez-vous me l'expliquer ?
– Ce tableau représente des vaches dans un pré.
– Mais je ne comprends pas… On ne voit aucune vache, et encore moins le pré !
– Mais c'est normal. Les vaches ont mangé toute l'herbe. Voilà pourquoi vous ne voyez plus le vert.
– Je veux bien, mais les vaches, elles sont où ?
– Hé, elles sont pas folles. Vous ne croyez tout de même pas qu'elles vont rester dans un pré où il n'y a plus rien à brouter ? »

Confortablement installé dans le salon, Jean-Marc demande à son garçon :
« – Fiston, tu veux me rendre un service ?
– Oui, p'pa !
– Tu veux bien aller me chercher mes chaussons à l'étage ?
– Bien sûr ! »
Arrivé en haut, il croise sa sœur avec une copine très sexy.
« – Tu veux quoi ?
– Papa m'a dit de toucher les seins de ta copine.
– Non mais ça va pas ? Arrête de dire n'importe quoi !
– Mais c'est vrai ! Papa ?
– Oui ?
– Un seul ou les deux ?
– Les deux, bien sûr ! »

Un gamin rentre de l'école avec un zéro.
Son père est furieux.
« – Mais comment tu t'es débrouillé pour avoir zéro ?
– Je n'ai pas su qui était Saint-Exupéry.
– Eh bien file dans ta chambre et révise ton catéchisme. »

Dans son bain, un petit garçon de trois ans examine sa biroute et ses roupettes.
« – Maman, c’est mon cerveau ?
– Pas encore, mon chéri. »

Jean-Marc sirote un verre de vin en compagnie de sa femme.
« Je t'aime vraiment beaucoup et je ne sais pas si je pourrais vivre sans toi », dit-il.
Sa femme lui demande :
« – C'est toi ou le vin qui parle ?
– C'est moi qui parle au vin. »

Dans le bois de Boulogne, Jean-Marc s'arrête à la hauteur d'une prostituée :
« – On va chez moi, si ça te va. Ok ?
– Ok, mais je prends 500 euros, » dit la fille.
« Pas de problème. Va les chercher, je t'attends là. »

Un SDF interpelle Jean-Marc :
« – Hé m'sieur, msieur ! Z'auriez pas une petite pièce pour manger ?
– Si, ma cuisine. Pourquoi ? »

C'est un lion qui est en train de fouiller dans les poubelles.
Un petit gorille arrive par-derrière et en profite pour le sodomiser, puis détale en quatrième vitesse et se réfugie dans un bar.
Là, il ouvre un journal et se cache derrière.
Soudain, le lion, tout ébouriffé, passe la tête par la porte :
« – Vous avez pas vu le gorille ?
– Le gorille ? » dit le gorille en baissant son journal.
« Quel gorille ? Celui qui encule les lions ? »
Le lion se renfrogne :
« Ah bon ? C'est déjà dans le journal ? »

La dernière guerre atomique a presque tout détruit sur terre.
Une vieille duchesse sort d'un hôtel particulier de Neuilly et se dirige à pied vers la Concorde.
Elle entre chez Maxim's où un maître d'hôtel la fait descendre dans la cave au milieu des gravats.
Elle s'accroupit en tailleur et on lui apporte révérencieusement une assiette pleine.
Elle goûte et demande au maître d'hôtel :
« – Mais c'est de la merde ?
– Certainement, madame la duchesse. Et de la meilleure !
– Mais comment se fait-il ? On en trouve encore ? »

Un journaliste a réussi à infiltrer un maquis de guérilleros en Amérique du Sud.
Il s’est glissé dans un groupe d’hommes qui se présente à l’entrée d’un camp.
Chacun passe en montrant sa barbe à la sentinelle et en criant :
« Barbudo ! »
Le gars, qui est complètement imberbe, s’aperçoit qu’on va sûrement le refouler, peut-être même le fusiller.
Que faire ?
Tout d’un coup, il lui vient une idée.
Quand arrive son tour, il s’avance vers la sentinelle, déboutonne sa braguette et crie :
« Barbudo ! »
Et il ajoute à voix basse :
« Servicio secreto. »

Le directeur de l'asile vient de surprendre une scène incroyable.
Un fou est allongé par terre de tout son long tandis qu'un autre, parapluie à la main, lui saute sur le ventre en criant :
« Dix-sept ! Dix-huit ! Dix-neuf !… »
Le directeur se précipite pour les séparer et exige des explications immédiates.
« C'est pas de ma faute », réplique le fou au parapluie. « Il m'a dit que si jamais j'avais un pépin, je pouvais compter sur lui. »

Un groupe de politiciens se rend à un congrès dans un car portant le logo du parti.
Soudain, le car quitte la route et s'écrase contre un arbre dans le pré du père Grégoire.
Alarmé par le fracas, le vieux paysan se rend sur les lieux de l'accident.
Tout en soupirant, il creuse un grand trou et y enterre les politiciens.
Quelques jours après, un motard de la gendarmerie passe sur la route.
Il aperçoit l'autobus accidenté et demande à l'agriculteur :
« – Mais où sont passés les politiciens ?
– Ben ma foi, je les ai tous enterrés.
– Mais vous êtes sûr qu'ils étaient tous morts ? »
Le père Grégoire hausse les épaules.
« Oh, y en a bien qui disaient que non, mais vous savez comme ils mentent, les politiciens. »

Deux commères discutent :
« – Tiens, hier j'ai aperçu ta copine Lucette, mais elle ne m'a pas vue.
– Oui, je sais, elle me l'a dit. »

Une prostituée dévisage le client qui vient de monter avec elle dans sa chambre.
Tout à coup, elle s'écrie :
« – Ça alors ! Je t'avais pas reconnu dans l'escalier !
Mais t'es le ministre des Finances…
Attends un peu ! Je vais te faire un 82…
– Un 82 ? » dit l'autre, un peu gêné. « Qu'est-ce que c'est ?
– Un 69, plus la TVA. »

Dans un bar, Jean-Marc passablement éméché s'adresse au barman :
« Moi, je laisse jamais ma meuf approcher de mon iPhone. Tu sais pourquoi ? »
Le barman fait non de la tête.
« Ben j'ai pas d'iPhone. Et pis j'ai pas de meuf. »

Jean-Marc et Jean-Paul discutent dans un bar :
« – Pour moi, ma femme c'est comme une drogue.
– Ah bon ? T'es accro ?
– Non, elle me ruine la vie. »

Dans un supermarché, un vendeur répond à une cliente :
« Eh bien non, je n'en ai plus depuis le mois dernier. »
Mais Jean-Marc, le gérant, qui passait par là, se met dans une colère noire. Il engueule l'employé :
« Vous êtes foutu à la porte, mon pauvre ami ! Nous avons toujours ce que demandent les clients et si nous ne l'avons pas en rayon, on le fait venir pour le lendemain. »
Et changeant complètement de visage, il se tourne vers la dame et lui dit avec une exquise gentillesse :
« Veuillez m'excuser. Vous allez me laisser votre adresse et on vous livrera l'article demain matin. »
Du coup, la dame est complètement estomaquée. Elle bredouille son nom et son adresse et part à reculons.
Alors Jean-Marc se retourne vers le vendeur et braille :
« – Eh bien ? Ne restez pas là la bouche ouverte comme un imbécile. Dites-moi au moins ce qu'elle vous a demandé.
– Euh… C'est ma voisine de palier… Elle voulait savoir si j'avais encore des morpions. »

Jean-Marc et Jean-Paul se promènent, lorsqu'ils croisent une très jolie femme.
« – Oh dis donc, elle est canon !
– Ben vas-y, tente ta chance, il ne lui manque que le boulet ! »

Une revenue :
Cette histoire se passe en Alabama, devant une station-service.
Un touriste s'est arrêté pour faire le plein.
Il demande au garagiste :
« – Pourquoi tout le monde est si agité ? Il s'est passé quelque chose ?
– Je pense bien ! Il y a un Noir qui vient de s'arroser d'essence. Il a craqué une allumette et il a flambé comme une torche.
– C'est affreux ! Mais qu'est-ce que vous avez fait ?
– Ben on a tout de suite organisé une collecte pour sa veuve et ses gosses.
– Et vous avez recueilli combien ?
– Oh, environ cinquante litres. »
Dans l’originale, c’était un gigantesque embouteillage sur une des autoroutes en approche de Washington. Et un gars passe entre les voitures expliquant la situation : Ben Laden a pris en otage « Boubou-che ». Et on fait la quête.
« – Et les gens donnent combien ?
– Un ou deux gallons ! »

Une autre revenue :
Jean-Marc et Jean-Paul, discutent :
« – Tu t'entends bien avec ta belle-mère, toi ?
– Pfff, tu parles ! C'est un vrai pruneau.
– Comment ça ?
– Ben elle est toute fripée et elle fait chier. »
L'originale est absolument identique, aucun changement, ni enrichissement, mais je l’aime bien telle quelle…

Bon week-end à toutes et à tous !

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