Quarante-septième
chapitre : Le retour des « éclopées »
Avertissement : Vous l’aviez compris,
ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle »,
sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des
personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant
par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète
Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Et c’est donc dans l’urgence que Paul recrute une « aide-à-domicile »
chargée de veiller sur la miss, une aide-infirmière chargée des quelques soins
et une aide-ménagère, chargée elle du ménage, de la lessive et des repas de la
maisonnée.
Ce qui se révélera largement insuffisant un peu plus tard, mais c’est en
attendant la constitution d’une véritable équipe hôtelière complète, enfin, a
minima, avant le retour des
californiens qui se précise.
Il cherche d’abord un chef de rang faisant office de directeur
d’établissement, et c’est à l’occasion de ses entretiens d’embauche qu’il tombe
sur un individu pour le moins curieux : aucun diplôme du secteur du
métier, aucune expérience dans le milieu, puisqu’il se présente comme l’avocat
« d’un ami » commun mais toutefois anonyme.
L’homme transpire abondamment malgré la fraîcheur du fond de l’air de ce
début d’automne et a évidemment été attiré par les annonces dans la presse
locale et à Pôle-emploi qui l’ont alerté, objet du RDV.
Mais il change rapidement de sujet : il n’est pas du tout à la
recherche d’un emploi !
« Je suis mandaté par un ami de
votre famille pour vous proposer une offre de vous venir en aide. »
Quel ami ?
« Un homme d’affaires qui
connaissait bien votre grand-père. »
Un client du grand-père avocat, alors ?
« Non pas vraiment. Plutôt une
connaissance… »
Mais qui donc alors ?
« L’offre que je porte doit impérativement
rester confidentielle : je ne peux pas encore répondre à cette question. »
Quelle offre ?
Paul s’attend à ce « qu’on » veuille prendre l’activité de l’hôtel
et du restaurant en gérance ou au moins à ce qu’on lui propose une franchise
d’enseigne avec toute l’assistance qui va avec en général.
« Non ! Il vous l’achète
pour en faire un lieu touristique de luxe, comme on m’a dit que vous le
projetiez… »
Là, il n’y a que Jean-Luc qui a pu « baver » : personne
n’était au courant avant le début de semaine.
Paul n’est pas vendeur : « Je
compte vivre ici avec ma famille. Ce n’est pas à vendre. Désolé ! »
Un prix qui ne se refuse pas… et de préciser le montant qui déclenche un
fou-rire irrépressible chez Paul.
« Mais il manque au moins un
zéro, là-dedans ! C’est une plaisanterie, Monsieur. »
L’autre ne plaisante pas du tout : « C’est ce que ça vaut. »
Le prix d’une ruine confirme Paul.
« Justement. Pas mieux que ce
que ça pourrait vraiment valoir d’ici quelques semaines ! »
Paul saute d’un bond sur ses pieds !
Des menaces ?
« Sortez d’ici, Monsieur.
Immédiatement ! Et que je ne vous recroise surtout jamais en ville ni
ailleurs ! »
Il chope l’importun par le revers du veston le met brutalement sur ses
pieds et le traîne sur le perron manu-militari.
Le gars ne se fait pas prier mais lance tout de même par-dessus son
épaule avant de s’engouffrer dans sa Mercédès : « Vous le regretterez, Monsieur et vous serez bien content que je
revienne un jour ! »
C’est ça, à le supplier à genoux, peut-être ?
Et il note l’heure et le numéro du véhicule qui se révèlera plus tard être
une voiture de location.
Mais même une voiture de location, ça a un propriétaire-loueur qui tient
un registre de police qui, s’il n’est pas complet, peut valoir des sanctions
administratives…
Plus tard.
Ça commence bien se dit Paul qui n’en revient pas et se verse un gorgeon pour
assumer le RDV suivant !
Et puis finalement, il réussit à recruter un chef de rang envoyé par
Mylène qui paraît sérieux, une lingère et un cuisinier.
Au chef de rang, qui fera l’accueil en attendant les clients, de compléter
l’effectif au fil des besoins à l’occasion de la montée en puissance de la
« boutique » baptisée « Chez Charles » au registre du
greffe du tribunal de Caen situé place Gambetta.
Reste plus qu’à faire toutes les démarches administratives pour obtenir
les autorisations d’exploitation, payer les taxes et tribus à l’autorité
publique pour avoir le droit d’exister, assurer les visites techniques de
contrôle, les pompiers, les vétérinaires, etc. etc.
Florence avait laissé un chantier impeccable, parfaitement conformes aux
dernières normes : rien à en redire.
Délai qui permet aussi de tester la cuisine du cuisinier en petit comité…
Dans l’ensemble, c’est « peu mieux faire ».
En revanche, question pâtisserie et mignardise, il s’y entend.
Un bon point. Notamment pour les petits déjeuners.
Mais on n’arrive pas à recruter un garçon de salle, un sommelier et un
jardinier que ça devient la jungle à tel point que Paul s’y colle à passer la
tondeuse lui-même et à faire les ventes de pinard et les supermarchés du coin.
C’est que circulent « des bruits » insistants, tel que Paul s’en
ouvre justement à Jean-Luc, en voisin.
« Oui, je suis au courant. Ça
circule dans tout Caen : il paraît que tu as refusé de faire affaire avec
un « régional » d’étape. Que tu l’aurais jeté à terre… »
Mais non, juste « hors les murs ».
« Tu fais comme tu veux, mais
ce gars-là, avec ses copains, peut te pourrir la vie si tu exploites sans lui… »
Ce gars transpirant la trouille ?
Et qui est-ce ?
Ah ça, il ne sait pas bien, tiens donc ! De toute façon, ce n’est pas
lui qui est derrière.
Personne ne sait qui, « mais
c’est forcément un gros faiseur qui, à mon avis, fait dans les machines à sous… »
Un casinotier de la région, alors ?
Pas forcément.
Pendant ce temps-là, Paul passe du temps avec Matilda toujours dans les
vaps’, mais dont le rythme cardiaque et l’électroencéphalogramme s’excitent de
plus en plus fréquemment quand il passe de longs moments à la masser.
Disons plutôt à la caresser, stimuler ses zones érogènes, enfin celles qu’il
connaît !
Et oui, sa « médecine-vaudou » personnelle semble vouloir donner
quelques résultats.
D’ailleurs, Matilda finira par entrouvrir les yeux, et plus tard quand
Florence lui fera la lecture, elle prononcera quelques gazouillis
incompréhensibles : elle entend, alors on la rassure à défaut de savoir si
elle comprend et sait ou non où elle est et ce qui lui est arrivé en Italie, et
on lui met de la musique et une télé…
Elle en finira par se lever, faire quelques pas, s’alimenter elle-même,
bref, guérie mais très, très affaiblie.
Car Florence, les gamins et la belle-famille finissent par rentrer…
Elle gambade avec une seule canne, les « héritiers » sont ravis
de retrouver leurs caisses à jouets et les beaux-parents débarquent avec des
valises nettement moins encombrantes qu’à l’aller, tel qu’on peut mettre tout
le monde dans l’hydravion pour rejoindre la piste de Carpiquet depuis
Roissy-CDG.
En revanche, il faudra deux véhicules, la nouvelle C5 de Paul et le 4x4 du
« chef de rang » pour installer tout ce beau monde au second étage.
Florence regrette un peu le Pacifique, mais s’astreint de bon-cœur à ses
exercices de kinésithérapie – alors que Paul avait récupérer si vite de sa chute
dans ses caves – en pensant à relancer son activité d’architecte que les
Harrison lui avait promise (des chantiers de réhabilitation immobilière), bosse
un peu sur les extensions que Paul souhaite faire sur le versant opposé,
derrière le petit-bois qui surplombe le bâtiment, et on peut envisager
l’embauche d’une nounou dès que belle-maman et beau-papa sont ramenés dans
leurs varappes du sud de la France, ravis d’avoir pu être utiles à leur fille.
Il faut dire qu’au passage et avant leur retour, ils sont allés claquer
six mois de retraite en deux jours à Las Vegas, le reste ayant été pris en
charge par Paul et leur fille (intégralement par Paul, quoi !)
Et Paul peut commencer à s’occuper, depuis ses locaux du Kremlin-Bicêtre,
de ses propres projets.
C’est d’ailleurs l’occasion de renouer utilement avec l’amiral Gustave
Morthe de l’Argentière qui passait par Paris. Certes à la retraite dans le
Gers, il reste actif à « grenouiller » et suivre les destinées de sa
fille naturelle, renvoyée dans un placard à balais de Balard qui a finalement
été inauguré.
Sauf que le ministre, qui est toujours ministre en cumulant pourtant un
mandat exécutif en Bretagne – pour moitié seulement de l’indemnité initiale qui
va avec – contre toutes promesses électorales, n’a pas déménagé pour autant son
bureau et son secrétariat de l’hôtel de Brienne (et conserve la totalité de ses
indemnités ministérielles qui vont avec…).
Les autres gamins de l’amiral, les « légitimes » ainsi que les
pièces rapportées, se multiplient régulièrement (trois baptêmes en une dizaine
de mois alors que d’autres sont déjà programmés : de vrais lapins !) et
sont affectés en général à des grades et fonctions opérationnelles qui leur
conviennent, même si l’opération « sentinelle » bouleverse un peu les
plans de carrière.
Bref, Paul reprend ses allers et retours hebdomadaires, le lundi en début
de matinée vers Paris, jusqu’à Pontoise où l’attend sa moto, tellement on se
gare et circule avec difficulté dans Paris, et le vendredi soir vers la
Normandie où l’attend une « mini », dans sa version « cross-over
», achetée d’occasion, laissant la berline à Chevron à Florence pour ses
déplacements en semaine. Il y anime un peu les vendeurs de
« flacons », Barbara, Anjo par téléphone qui tarde à vendre les
actions BKR alors qu’il l’entretient de « ses chèques » des
repreneurs de la MAPEA, qu'il en avait oublié de le prévenir, quel que peu mécontent, que leurs « petites-affaires » apparaissaient dans les « Panama-Papers », alors que Jean-Charles navigue sur le moment entre l’Île
d’Elbe et Saint-Florent, dans les « caves secrètes » de
Jean-Vecchia, comme prévu.
Morthe de l’Argentière à qui il s’ouvre de son projet CISA est
enthousiaste. Il faut même le calmer : avant de s’emballer, il s’agit
d’abord de définir le format et l’accroche clientèle pour un marché pour le
moment un « peu nébuleux » qu’il convient de préciser.
De quoi le faire cogiter.
Globalement, Paul voit trois axes de développement : la télé-sécurité
pour les propriétés, l’activité de garde-du-corps avec berline, chauffeur et
« ripeur », pour les étrangers VIP en visite en Europe et une
activité de collecte ciblée de renseignement « en profondeur »,
confidentiels mais pas « sensibles », ce serait de l’espionnage
frauduleux.
Car il y a une nouveauté qui les guide : Junior n° 4 a été victime
d’un attentat en visitant ses « possessions » du Middle-west !
Une charge explosive placée on ne sait comment sous son véhicule blindé,
qui l’a fait « sursauter » et a « secoué » son chauffeur.
Lui n’était heureusement pas à bord à ce moment-là, mais ça fait réfléchir, ce
genre de chose !
D’autant que cet épisode s’accompagne d’autres éléments inquiétants.
Il en vient à se réfugier chez Paul deux jours avant de disparaître
« ailleurs », suivi à la trace par une escouade de
« g-men » à sa solde qui logent « Chez Charles » : une
nouveauté pour lui !
Et pour Paul dont les « premiers clients » ne sont donc…
« pas payant » !
Secoué, le bonhomme qui craint pour sa famille, d’où sa décision de
s’éloigner. Une occasion pour « n° 5 » de prendre son envol dans la
gestion des affaires familiales, bride relâchée sur l’encolure.
Et il ne s’en tirera pas trop mal.
C’est aussi l’occasion de faire un point sur l’enquête du FBI qui reste en
cours et qui avance de façon surprenante, dans des directions inattendues,
finalement.
Pendant les semaines qui suivent le retour de Paul et
sous la houlette du juge fédéral Peter Goldberg, l’équipe de Brent Jenkins a
poursuivi ses investigations depuis Washington, sur les indications de son
agent spécial californien.
Leurs réflexions et analyses sont simples : si on
devait donner quelques crédits aux révélations du français, ce serait enfin une
« grosse ficelle » à démêler. Il est question de 25 milliards de
dollars volés aux irakiens en août 1990 !
Ça ne passe pas inaperçu, en principe.
Mais avant d’accuser et approfondir, il faut étayer la
piste. Et d’abord remettre la main sur William River.
Un citoyen particulier : effectivement, il a été
journaliste au WP. On s’en souvient encore à la direction du journal, vaguement
il est vrai. Un quart de siècle plus tard, les détails se sont estompés dans
les mémoires et l’effectif du personnel a évolué.
Une chose est sûre, il a disparu des effectifs à cette
époque et même carrément de la surface de la planète, pour ne réapparaître à
Honolulu (Hawaï) que six ans plus tard, à l’occasion de l’acquisition d’une
entreprise d’exploitation d’huîtres perlières.
Payée comptant et sans emprunt.
Opération ensuite renouvelée au Vanuatu trois ans plus
tard, puis en 2003 en Polynésie française, et en 2008 et 2012 au Japon. Un joli
petit empire qui dégage quelques bénéfices mais demande de gros investissements.
Tel qu’il faut compter plusieurs dizaines de millions
de dollars.
Presqu’au-delà d’une centaine au total, d’autant plus
incroyable que le personnage semble avoir aussi un train de vie incompatible
avec les revenus que peut procurer une activité pluri-millionnaire.
C’est d’ailleurs là que le bât blesse : avec
quels fonds finance-t-il tout ça ? Parce que c’est un métier qui n’est pas
réputé ni « high-tech », ni à « forte valeur ajoutée »…
Les marges sont certaines, mais les coûts tout autant
et les années se suivent et ne se ressemblent pas, une année étant
« bonne », la suivante pas forcément.
Or, William River n’a fait aucun héritage, n’a jamais
joué à la loterie, ne fréquente pas les casinos, ni à Las Vegas, ni en Chine ou
Macao, ni ailleurs semble-t-il, n’est pas soupçonné d’avoir pu participer à un quelconque
hold-up, et pourtant il a su autofinancer non seulement ses acquisitions
professionnelles, mais également des biens immobiliers divers, appartements,
maisons, dans quelques États et même quelques grandes villes US et étrangères,
fait vivre un yacht luxueux et son équipage « et je sais combien ça coûte » précise « n° 4 », dispose
de deux hélicoptères et d’un jet-privé avec lequel il se déplace dans tout le
pacifique et parfois en Afrique et en Europe.
De plus, il paye régulièrement ses impôts au trésor
fédéral et a des comptes bancaires déclarés et bien fournis tout autour de
l’océan, d’après son dossier fiscal.
Ce ne sera que vers la mi-octobre qu’une réponse
semble se dessiner, à peu près par hasard. La photo du bonhomme est diffusée
dans tous les bureaux du FBI et des polices des comtés depuis des semaines
: William River est recherché comme témoin à entendre. Recherché
« mollement ». Mais un diamantaire new-yorkais se présente un jour au
bureau de police de son quartier et indique avoir son sosie comme fournisseur
de pierres précieuses, parfois « brutes », parfois déjà taillées.
Le Diamond District (littéralement « quartier des
diamants ») est un endroit de New York situé sur la 47ème rue west
entre la Cinquième Avenue et l'Avenue des Amériques (Sixième Avenue) au cœur de
Midtown Manhattan. Un quartier qui se situe un block au sud du Rockefeller
Center, et trois blocks au sud du célèbre Radio City Music-Hall, situé sur la
Sixième Avenue, alors que la Cathédrale Saint-Patrick est située quant à elle à
proximité, sur la Cinquième Avenue.
Le « Diamond District » tire son nom des
nombreuses bijouteries qui y sont situées et qui en font l'un des principaux
centres de l'industrie globale des bijoux et de diamants au monde, aux côtés de
ceux de Londres, d'Anvers, le centre « historique » de cette
activité, bien que sur le déclin, de Mumbai dont l'influence est croissante ou
encore de Johannesburg à proximité des principales mines.
Un quartier qui est aussi l'un des principaux lieux de
vente de bijoux de la ville. 90 % des diamants qui circulent aux États-Unis
sont entrés sur le territoire par New-York.
On raconte que si cette portion de la 47ème
rue devait être pavée un jour du contenu des coffres des joaillers qui y sont
installés, elle le serait uniquement de diamants…
La piste sera immédiatement exploitée : dans les
livres comptables du marchand, l’acheteur se nomme Johnny Walker ! Or, ce
patronyme est « vierge ». Johnny Walker n’existe pas, alors que d’un
autre côté le diamantaire excipe la photocopie d’un passeport tout ce qu’il y a
de bien américain et en règle.
La seule explication logique et possible, c’est qu’il
s’agit vraisemblablement de la fausse identité d’un « John Doe »,
autrement d’un indic de la police qu’il s’agit de protéger : une personne
qui bénéficie du programme de protection des témoins ou de son ancêtre !
Là encore, ça paraît totalement invraisemblable dans
la mesure où ce programme des protections de témoins, à qui on offre une
« nouvelle vie » sous fausse identité légale et protection policière
permanente, est en principe de la seule compétence du FBI qui justement… n’en
retrouve aucune trace dans ses archives dans les années 90 à 2000 et même après
cet intervalle !
Et puis comment bénéficier d’un tel soutien sans avoir
jamais été cité dans la moindre affaire judiciaire ?
Pire que ça, même si le programme « efface »
toute trace de l’individu, sous sa nouvelle identité offerte par le département
de la justice, de toute façon, un juge fédéral doit pouvoir avoir accès aux
moments-clé de la vie « reconstituée » de ce témoin, à savoir ses
lieux et dates de naissance, ses parents putatifs, alliés et filiation, son
dossier médical, de sécurité sociale et ses états de services militaires.
Là, stupeur : rien ! La machine qui fouille
les archives fait choux-blanc et se heurte même à des clés inviolables de
chiffrement militaire, protégeant un très haut niveau de sécurité, ultra
« top-secret » assez inhabituel…
Les recherches du juge Peter Goldberg, à coup de mandats
fédéraux, vont entrainer plusieurs conséquences inattendues qui ne sont pas
encore connues de « n° 4 » quand il séjourne « Chez
Charles ».
D’une part, via Interpol, des demandes de
renseignements à des États étrangers sont diffusées sur ce fameux Johnny
Walker. Et la police Belge répondra positivement fin octobre 2015 : l’homme
aurait fait quelques ventes de pierres précieuses en Belgique, entre Simonstraat
et Lange Kievitstraat à Antwerpen qui sont les deux axes principaux du quartier
juif, depuis plusieurs années.
Avec un passeport américain.
De fait, le quartier des Hassidim n'est pas
spectaculaire, pas plus que les diamantaires ne se font remarquer. Près de 10.000
personnes travaillent pourtant dans la branche.
L'essentiel de ces discrètes activités a lieu dans
Pelikaanstraat, à l'ombre du talus du chemin de fer où se trouve la Bourse du
diamant et dans les rues adjacentes. Leur présence ici s'explique évidemment
par celle de la gare, d'où débarquait au début du siècle précédent la majorité
des clients.
C’est donc la bonne piste à suivre : les deux
identités sont le fait d’un même homme, mais les autorités militaires US
refusent toujours toute coopération.
C’est là que les choses se seront précitées.
Le juge fédéral ne comprend pas et insistera jusque
dans les couloirs du Pentagone où il lui est répondu qu’on ne peut rien pour
lui sans autorisation et accréditation de la hiérarchie.
Or, celles-ci remontent très haut jusqu’au ministère
qui hésite longtemps.
Assez de temps pour alerter sur cette affaire hors
norme le « Departement d’Etat » qui émet des demandes de
renseignements discrètes à toutes les agences à sa disposition, jusqu’au
« Secret-Service », ceux chargés de la protection et de la sécurité
de tous les Présidents des USA et de leur famille, ainsi que de tout candidat à
l’accès au bureau ovale de la maison blanche : une tâche immense.
Une fois que l’administration démocrate
« renifle » un coup tordu à réaliser pour soutenir la candidature de
celle que la convention démocrate désignera forcément pour succéder à l’actuel
Président la décision sera prise de jouer cette carte-là.
D’autant mieux que s’il est fréquent que le candidat
républicain succède parfois à un républicain pour un troisième mandat, depuis
la seconde guerre mondiale et à l’exception de Théodore Roosevelt et de Harry
Truman, jamais les démocrates n’ont fait plus de deux mandats d’affilée à
la Maison-Blanche : c’est dire toute l’importance du challenge à venir qui
repose sur les épaules de l’épouse de l’ex-président.
Alors, autant se donner tous les atouts pour y
parvenir.
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