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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 25 septembre 2016

Laudato si… (XLVIII)


Quarante-huitième chapitre : Conséquences de l’enquête du FBI

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

Une manœuvre somme toute pas très compliquée : à ce moment-là, la candidature la plus sérieuse des républicains reste Jeb Bush, et il s’agit de le torpiller dès que l’occasion se présentera.
Tout d’abord, en guise d’apéritif et d’amuse-gueule, on ressort par médias interposés cette vieille histoire de « carambouille » dans lequel il serait impliqué.
Jeb Bush a en effet officiellement annoncé lundi 15 juin 2015 sa candidature à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle. Or, dans une longue enquête, le magazine « Mother Jones » révèle que le candidat traîne derrière lui une vieille affaire de corruption au Nigeria : 1989 est l’année de la fin de la guerre froide et de la chute du mur de Berlin. C’est aussi l’année où Jeb Bush, fils de Georges W. Bush, président des États-Unis, de 1989 à 1993, se rend au Nigeria.
Alors âgé de 36 ans, il soutient la signature d’un contrat entre une entreprise américaine et le gouvernement nigérian, affirme « Mother Jones ». À la clé, un contrat de 82 millions de dollars pour Moving Water Industries (MWI), une société de Floride.

Soutenue par Jeb Bush, qui la recommande fortement auprès du dictateur (de 1985 à 1993) Ibrahim Babangida, l’entreprise, qui produit des pompes à eau industrielles utilisées pour la prévention des inondations, l’agriculture et les activités minières, s’implante dans le pays. 
Mais le magazine américain relaie un tout autre aspect de la transaction, qui s’appuie sur des milliers de documents officiels disponibles sur son site : « Plusieurs milliers de pages de documents judiciaires pointent le fait que la transaction s’est accompagnée de dessous-de-table massifs au bénéfice d’officiels nigérians, payés par les contribuables américains », note « Mother Jones ».
« Cette visite et le contrat de 82 millions de dollars associé formeront l’un des épisodes les plus controversés de la carrière de Jeb Bush, qui le suivra pendant des années après son entrée en politique. »
Le magazine d’investigation rapporte que Jeb Bush était un ami proche de J. David Eller, propriétaire de MWI et que, ensemble, ils s’étaient associés afin de vendre les produits de la société. Avec l’aide d’une agence de crédit à l’exportation, ils décrochent le contrat au Nigeria. À l’époque, les banques américaines continuaient à financer le pays, malgré son surendettement.
« Le fait que MWI ait réussi à obtenir un financement de la banque Export-Import est surprenant au vu de l’histoire traditionnellement pauvre des crédits du gouvernement nigérian », selon une note du département de la justice américaine, reprise par le magazine.
Lors du procès intenté en 2013, « Mother Jones » affirme que Jeb Bush a été appelé en tant que témoin. Mais MWI a réussi à empêcher que cela ne se produise, accusant le gouvernement de « politiser l’affaire et biaiser l’avis du jury ». La société a été condamnée à payer plusieurs millions de dollars à la justice.
Aujourd’hui, elle a engagé une procédure d’appel.
Ce « rappel » opportun aura été le premier coup de semonce contre la candidature de « Jeb Bush ».

Le second ne va pas tarder : il est rapidement fait savoir par l’entourage de l’équipe du président sortant que la candidature de Jeb serait la bienvenue.
Curieuse démarche s’il en est quand elle émane de sénateurs démocrates !
Et d’affirmer que « ce serait la meilleure façon d’assurer l’élection de la démocrate », l’ex-première-dame en rigole-t-on au Capitole…
Ce qui n’est pas cohérent : Jeb, c’est un tout autre calibre que l’ex-secrétaire d’état.
En 1994, il se présente au poste de gouverneur en Floride mais il est battu par le gouverneur démocrate sortant Lawton Chiles alors que son frère George W., le futur successeur de son père à la Maison Blanche est élu au Texas, contre toute attente. Cette défaite, doublé des problèmes de drogues de sa fille, le font plonger en dépression : sa réputation est entachée quand Noëlle Bush est envoyée dans un centre de désintoxication pour drogués alors qu'il milite pour une politique très répressive contre les consommateurs de drogues.
En 1998, Jeb se représente à nouveau au poste de gouverneur de Floride et cette fois est élu par 55 % des voix contre 45 % à son adversaire le démocrate Buddy MacKay alors que son frère est réélu gouverneur du Texas avec 69 % des suffrages. Pour la première fois depuis Nelson et Winthrop Rockefeller, respectivement à New York et dans l’Arkansas de 1967 à 1971, deux frères gouvernent deux États américains.
Son administration se focalise au départ principalement sur la réforme de l'éducation mais aussi sur la défense de l'environnement notamment en faisant voter une loi accentuant la protection des Everglades. Il s'oppose également aux projets de son frère sur la recherche pétrolière sur les côtes floridiennes.
Les élections de 2000 et l'imbroglio électoral qui s'ensuivit lui confèrent une réputation nationale négative et il devint l'homme à abattre pour les démocrates aux élections suivantes pour le poste de gouverneur en 2002. Cependant, profitant de sa popularité en Floride, il est très facilement réélu en 2002 avec 56 % des suffrages contre le démocrate Bill McBride, en dépit des soutiens assidus de Bill Clinton et Al Gore. Jeb Bush est le second gouverneur de Floride à avoir réussi à effectuer deux mandats consécutifs complets. Jeb aura obtenu 80 % du vote cubain en 2002 et 56 % du vote non hispanique.
Vedette du Parti républicain, certains espéraient qu'il prenne la succession de son frère en 2009. Il a cependant totalement exclu cette éventualité le 17 octobre 2004 lors de l'émission « This Week » sur ABC.

Lors de la décennie suivante, il se fait plutôt discret sur la scène politique américaine alors qu'il n'a plus de mandat électoral depuis 2007. Mais début 2014, un article du Washington Post annonce que des décideurs influents du Parti républicain souhaiteraient le voir concourir aux élections primaires de son parti en vue de l'élection présidentielle de 2016. Le 16 décembre de la même année, il sera l'un des premiers à annoncer avoir décidé « d’explorer activement la possibilité d’être candidat à la présidence des États-Unis » ce qui marque habituellement le premier pas d'une candidature aux élections primaires.
Rapidement, l'important réseau de relations républicaines du clan Bush se met en marche et les premiers financements arrivent. Finissant par récolter 130 millions de dollars en quelques semaines, il deviendra, d'après l'universitaire Vincent Michelot, « de très loin le candidat le mieux financé de l’histoire politique des États-Unis » au début de la campagne.
On en dira que ses faibles qualités d'orateur ainsi que son manque de charisme qui seront régulièrement soulignés, constitueront autant de handicaps pour affronter les primaires faites de multiples discours en vue de mobiliser l'électorat. Régulièrement attaqué par le républicain Donald Trump et étant tombé à un niveau très bas dans les sondages, il abandonnera la course présidentielle le 20 février 2016, après un nouvel échec à la primaire de Caroline du Sud.
Le bon alibi au bon moment !

Car dès après l’attentat du 4 décembre 2015 à Londres et plus certainement pendant la trêve des confiseurs entre Noël et la Saint-Sylvestre de fin d’année, les choses se précisent pour le « clan bush » : les démocrates disposent d’une « bombe atomique » contre le dernier des fistons, ils en sont désormais convaincus.
Un peu comme « Krasoski » en France contre « DLK », le patron des banques mondiales, qui se sera cramé tout seul dans un Sofitel de New-York bien avant les échéances (cf. épisode « Au nom du Père », tome II, chapitre XXXIII des « Enquêtes de Charlotte », publié aux éditions I3).
Avec les « affaires » koweïtiennes des années 90 et un désormais William River alias Johnny Walker resté insaisissable, un juge qui piétine, le FBI qui patauge et racle les fonds de tiroir, fait les poubelles des broyeuses, tout le monde tourne en rond et la situation peut devenir une poudrière assiégée à n’importe quel moment : combien de temps les militaires résisteront-ils à la pression des juges si la Maison Blanche lâche ses chiens ?
Et ce sera Trump, celui qui n’a aucune envie de devenir président des USA mais joue sa carte personnelle de notoriété internationale pour ses propres affaires dans le monde, qui représentera les couleurs républicaines en novembre 2016.
Le « truc » parfaitement improbable qui poussera même Bush-père, plus tard, à laisser fuiter qu'il ne votera pas pour le candidat républicain…
Un coup à trois bandes de type « gagnant-gagnant ».
Même que le parti Républicain a été à deux doigts d’exploser en plein vol, tiraillé par ses propres divisions internes et son souci de ne pas « tout perdre » à soutenir « un clown » à finances ouvertes…
C’est ce que l’Histoire retiendra malgré tout.

En revanche, ce qu’on sait moins, c’est que la décision première de se servir des dossiers de la guerre du Koweït en menaçant de les ressortir au bon moment, aura eu des victimes collatérales passées sous silence.
Les services-secrets identifient assez facilement le juge fédéral qui dirige l’enquête judiciaire, d’autant mieux qu’il s’active en tous sens pour donner de la consistance à son dossier à ce moment-là.
Il convient de rappeler que la sélection des juges au niveau de l'État fédéral obéit à une  règle très simple : qu'ils soient « justices » (juges à la Cour Suprême), juges de premier ressort (« district court judges ») ou juges d'appel, tous les juges fédéraux sont nommés et non élus.
La constitution prévoit en effet que le Président aura le pouvoir de nommer des juges à la Cour Suprême avec l'avis et le consentement du Sénat. Le Congrès a décidé d'adopter la même procédure pour la nomination des quelque 800 autres juges des Cours Fédérales.
À l'exception des juges des tribunaux spécialisés prévus par l'Article I de la Constitution (Article I Courts), les juges fédéraux sont nommés à vie.
Les nominations ne se font donc que de manière intermittente : lorsqu'un juge meurt, démissionne, prend sa retraite ou lorsque de nouveaux postes sont créés. La très forte politisation du choix des juges fédéraux a comme conséquence une très forte politisation du choix par les juges eux-mêmes du moment où ils prennent leurs retraites puisque, en choisissant le moment où il quitte son poste, le juge choisit in fine le Président qui nommera son successeur.
Il est donc très fréquent de voir les vieux juges partir en retraite une fois leur parti arrivé à la Présidence.
Et le juge Peter Goldberg hésite encore, même s’il a en principe un an devant lui pour prendre sa décision. Or, le silence et l’absence de soutien de ses demandes à l’administration démocrate l’inquiète, alors qu’il est de plus en plus certain de détenir un dossier explosif contre les républicains.
Et puis il y aura le décès suspect de l’agent du FBI à l’origine de ses recherches, Brent Jenkins.
L’homme a été retrouvé inanimé avec son téléphone portable immergé près de lui, branché au secteur pour le recharger.
On retrouvera sa dépouille dans la baignoire de sa chambre d’hôtel, début octobre 2015, vraisemblablement électrocuté alors qu’il était en déplacement à Hong-Kong pour les besoins de son enquête, lancé à la poursuite de Johnny Walker…
Ce qui ralentira aussi assez lourdement la progression de cette dernière.
Ce qui est curieux, c’est que les relevés n’indiquent aucun appel entrant ni sortant durant les heures où il est resté seul dans sa chambre et la découverte de sa dépouille. Par ailleurs, toutes les chambres sont équipées de dispositif électrique de « coupe-circuit » qui se déclenche en cas de décharge inopinée et violente : le « protège-homme ».
Et là, il n’a pas fonctionné, d’autant que le dispositif est couplé au même à l’étage qui n’a pas réagi non plus et est lui-même couplé à tout le bâtiment en ultime sécurité…
Ça et l’attentat dont a été victime « n° 4 » a de quoi inquiété tout le monde, même les amis francs-maçons du milliardaire, ce qui explique aussi la décision de ce dernier de « se mettre à l’écart ».

Toutefois, l’inamovibilité des juges a ses limites dans la procédure de l'impeachment, une simple hypothèse de travail inexploitable : les juges fédéraux sont passibles (comme le président lui-même) d'une procédure de destitution « en cas de mise en accusation et condamnation pour trahison, corruption ou autres crimes et délits majeurs ». Cette procédure est assez rare mais a tout de même été utilisée : depuis les origines de la République, seuls 5 juges ont été condamnés, mais de nombreux autres, tels Earl Warren ou Abe Fortas en ont été menacés.
Il faut comprendre que les nominations des juges fédéraux font l'objet d'intenses débats parlementaires et sont un des moments essentiels de la vie politique américaine. Le processus de sélection diffère néanmoins selon que le juge doit être nommé à la Cour Suprême ou dans une juridiction inférieure.
De manière traditionnelle, les Présidents jouaient peu de rôle dans la nomination des juges des juridictions inférieures. Plus nombreuses et a priori moins importantes, ces nominations ont longtemps été déléguées au Département de la Justice. Depuis les présidences Reagan et Bush I, cette pratique tend à se modifier.
Le président Clinton a mis en place un « Judicial Selection Group » composé de membres du Département de la Justice, de personnels de la Maison Blanche et de conseillers du Président afin d'examiner les nominations.
La sélection se base sur des critères assez proches de ceux appliqués pour la Cour Suprême, mais diffèrent en intensité. Les liens politiques et personnels sont ici primordiaux.
Selon une histoire populaire au Sénat, la meilleure façon pour devenir juge fédéral, c'est « soit d'avoir l'intuition de choisir un futur Sénateur comme voisin de chambre à l'Université, soit, si l'on ne le réussit pas, de choisir un futur Sénateur comme premier associé ».
La qualification juridique de la personne n'est pas un élément essentiel dans la nomination d'un juge fédéral et dans les tribunaux inférieurs comme elle peut l'être pour la Cour Suprême. Par ailleurs, la nomination des juges se fait aussi en fonction d'un certain calcul politique.
Le Président Clinton comme le Président Carter avant lui ont nommé un nombre très important de femmes juges ainsi qu’un grand nombre de juges noirs, en partie par conviction personnelle mais en partie aussi pour le soutien de ces groupes à leur administration.
La nomination des juges fédéraux est devenue plus importante depuis les présidences de Reagan et Bush qui, par leurs nominations, ont fait pencher fortement la machine judiciaire vers un conservatisme affiché.
Mais ce n’est pas le cas du juge Peter Goldberg, nommé sous Carter et qui retarde indéfiniment sa mise à la retraite.

Comme pour les juges de la Cour Suprême, les juges des tribunaux inférieurs sont soumis à une confirmation par le Sénat. Un poids très important est donné au Sénateur de l'État dans lequel est nommé un juge (« home-state Senator ») dans le processus de confirmation (si celui-ci est du même parti que le Président), ce dernier disposant notamment d'un quasi droit de veto. Si le « home-state Senator » n'est pas du même parti que le Président, son influence est beaucoup plus limitée.
Longtemps, la confirmation des candidats n'a posé aucun problème majeur, mais dans certaines circonstances politiques, en raison de conflits entre le Sénat et le Président, la confirmation peut être bloquée. Ainsi, en 1996, le Sénat, à majorité Républicaine, n'approuva que 17 juges de premier ressort et aucun juge d'appel parmi ceux nommés par le président Clinton.
Inversement, ces dernières années, les Démocrates, pourtant minoritaires, bloquaient toute discussion sur la nomination des juges considérés trop conservateurs, par la technique du « fillibuster », qui permet à la minorité de retarder un vote. Les Républicains, excédés de ces blocages depuis de nombreuses années, ont menacé de changer les règles du Sénat de manière à mettre fin à cette pratique du « fillibuster ». Un accord de dernière minute a été conclu en juin 2005 entre les Démocrates et les Républicains : les uns acceptant de ne pas changer les règles du Sénat et les autres acceptant de confirmer plusieurs juges nommés par le président George W. Bush. Mais cet accord ne vaut que pour les juges des juridictions inférieures et ne saurait jouer dans le cas où le président aurait à nommer un juge à la Cour suprême.


En bref, pas moyen pour les Républicains de se défaire du juge dans cette enquête en cours sur leur leader pré-désigné, sauf à précipiter le départ du juge Goldberg en lui faisant peur.
Et celui-ci s’accroche en attendant un signal de l’administration démocrate qui ne vient pas et lui met même des bâtons dans les roues dans son enquête pourtant si cruciale.

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