La lourde faute conceptuelle.
Je me souviens avec émotion de notre « ami
Incognitoto », dont le blog est inerte depuis janvier 2015 mais
reste encore accessible, qui avait imaginé une réforme institutionnelle
majeure : Faire voter les gens 4 fois pour désigner un Président de la
République.
Une fois pour désigner « le meilleur » et en
même temps pour pointer « le moins pire » à l’occasion d’un premier
tour, puis au second tour d’un même scrutin recommencer l’opération.
Aucun intérêt, sauf à éviter un remake de 2002, où
« Le Chi » (qui ne va pas bien en ce moment, paraît-il) s’est
retrouvé tout seul face au « Borgne-de-San-Cloud », le papa à
« Marinella-tchi-tchi »…
Il n’avait pas pensé à faire des primaires.
Ce qui est un peu « moins-pire », mais
oblige à toucher aux limites du système électoral unipersonnel.
On le constate déjà avec ce qui se passe aux USA en ce
moment, il faut bien le reconnaître : Leurs primaires empêchent
l’émergence de personnalité « hors système » (il y en a, mais ils
n’ont aucun écho), hors les deux grands partis-actuels.
Certes, il y a eu d’autres partis dans le passé, un
peu comme en GB avec leur scrutin uninominal à un tour aux législatives, comme
en Allemagne, ou encore ailleurs.
Et, de plus, aux USA il n’en est pas vraiment sorti
« le meilleur choix »…
Ni en 2016, ni même en 2012 avec un Mormon pur-sucre
présenté contre « Haut-Bas-Mât » le sortant.
Nous, en « Gauloisie-éternelle », nous
sommes adeptes du « deux tours ».
Résultat, on élit une personne qui rencontre ses
électeurs et, à chaque fois qu’on ne vote qu’une fois (européennes, petites
communes, par exemple), c’est une foire d’empoigne qui fait la part belle aux
extrémistes de tous bords.
Même, ai-je appris hier,
« Marinella-tchi-tchi » appellerait « ses » élus à apporter
leur soutien à « Mes-luches » dans le cadre des parrainages pour
2017, c’est dire l’absurdité de la démarche (pas si folle que ça, puisqu’elle
vise ainsi à « diviser » la « gôche », comme si elle avait encore
besoin de ça…).
En bref, les primaires, où que ce soit, sert en
principe à désigner le « cador », le « caïd », le
« Chef » qui va aller se frotter à l’opinion, aux USA comme désormais
en « Gauloisie-élective ».
L’erreur conceptuelle reste que pour 2007 comme pour
2012 avec les primaires « soces », le scrutin était
« ouvert » et donc devenu « manipulable ».
Faute d’un leader coopté, on s’en était remis à
l’opinion publique.
Oui, mais laquelle ? Comment 10 % d’un corps
électoral peut-il désigner « le meilleur » à soumettre aux 90 %
autres (qui désignerons le moins pire) ?
C’est déjà un hold-up en soi, mais pire, avec
seulement 10 % des 10 % qui se sentent concernés par « la
convocation », soit 1 % du corps électoral global, on peut tricher
allègrement.
C’est d’ailleurs ce qui s’est déjà passé par deux
fois : Des jars, le PS en avait en pagaille en 2007, même en l’absence de
« Tonton-Yoyo » et, grâce à « Déesse-khâ » qui s’est
désisté au moment important contre la promesse d’une « brillante carrière
internationale », ils ont réussi à présenter « la Cruchitude »
contre « Bling-bling » qui n’avait pas besoin de primaires pour
apparaître comme le leader incontesté, lui !
(Même si ça a changé depuis, il faut le dire…)
Boum, qu’eu crûtes-vous qu’il se passât ?
Idem en 2012 : Là encore, des
« gros-bras », il y en avait une palanquée au parti des
« soces ». Normalement, le meilleur candidat était soit
« Eau-Brie », soit « Déesse-khâ » et tous les deux avaient
même pris un accord hors-primaire de désistement sans condition dès avant le
premier tour et dans le dos de tout le monde, y compris des
« petiots-kamarades » nés niais.
L’un éliminé – pas tout-à-fait par hasard : il
donnait des boutons à tout Washington – c’était normalement
« Titine » qui devait l’emporter.
D’ailleurs elle avait tout fait pour ça, y compris les
manœuvres restées fameuses au congrès de Reims(doigt).
Bing : Juste quelques milliers de voix de plus
ici ou là, et c’est « flanby l’improbable » qui est sorti
miraculeusement des urnes, après il est vrai un autre miracle, celui d’avoir pu
franchir le premier tour de la sélection.
Souvenez-vous comment ça s’est passé et de
l’étonnement de nombreux présidents de bureaux de vote ouverts, rapportant
qu’ils avaient vu passer quantité de gens n’ayant pas tout-à-fait le
« look-soce » devant leurs urnes…
On en avait tous conclu que le FN prenait un coup d’avance,
à savoir que comme « Bling-bling » ne pouvait pas être reconduit, il
fallait élire le plus falot, le plus nul, pour avoir une chance d’apparaître
comme le recours ultime en 2017.
Fabuleuse manipulation, puisque nous y sommes :
« Marinella-tchi-tchi » est la seule candidate à être sûre d’être
présente au second tour de mai prochain !
Alors que, figurez-vous, en 2012
« Bling-bling » s’y voyait déjà tellement, qu’il s’est pris la claque
de sa vie de se faire battre à plat de couture par ce cheval boiteux-là :
Pire que lui (il l’a démontré par la suite), c’était difficile, et pourtant…
Fallait décompter les reports de voix et comprendre
qu’au deuxième tour, les « sympathisants » du FN poursuivaient leur
stratégie.
Depuis, « Bling-bling » réchauffe la soupe
car il veut « sa revanche » et surtout échapper aux poursuites
judiciaires qui tentent de le rattraper depuis quelques temps, couvert par
l’immunité présidentielle, comme « Le Chi ».
Seulement voilà, il n’a rien compris : S’il a été
élu en 2007, c’est avec le soutien de l’administration républicaine de l’époque
(les « Boubouche »), qui a déroulé le tapis-rouge à
« Déesse-khâ », moyennant deux missions : La tête de
« Vil-pain » au bout d’un crochet de boucher (pour cause de
« niet » à la seconde guerre d’Irak) et la récupération des fonds
disparus de la première (on en a déjà causé par ailleurs : cf. « Opération
Juliette-Siéra », avec un pied-de-nez ex-post, d’ailleurs : Giulia, le prénom de sa fille d’avec
« Karlita »…).
Rappelons aussi que « Bling-bling » a
toujours été le « poulain » de l’administration républicaine
états-unienne : Il y a des liens familiaux importants et y a été formé sur
place à l’occasion de plusieurs courts et discrets séjours lors de sa jeunesse.
Pas pour rien qu’à peine élu en 2007, il a passé
« des vacances » sur la côte est des USA et y a rencontré les
« Boubouche père & fils » dès les premières semaines de son
quinquennat : Imaginez un peu qu’il les eus passées sur les bords de la
Volga auprès de « Poux-tine » et de « Mes-déf-déf », ou sur
les bords du Yang-Tseu-Kiang, que ça en aurait fait jaser quelques-uns…
Il fallait oser, et il ne pouvait pas autrement que de le
faire !
Or, avec les démocrates, ce n’est pas tout-à-fait une
« histoire d’amour » : Il aura poireauté plusieurs années avant
d’être reçu, en dîner-privé, par les « Haut-Bas-Mât » après avoir été
snobé à tous les sommets internationaux, y compris sur les plages du débarquement
en Normandie et jusqu’à Strasbourg, alors que
« Flanby-à-la-fraise-des-bois » a eu droit à un
« dîner-d’État » très rapidement après son élection.
Savoureux.
Depuis, « Bling-bling » parie que les mêmes
causes reproduiront les mêmes effets et qu’un « Jeb-Bouche », le
second fiston, se souviendrait.
Par malchance, il a été éliminé : Exit la lignée
« Boubouche » !
Vous verrez comment et pourquoi cette mise à l’écart
avant même de commencer à faire du bruit dans les prochains chapitres de
« Laudato
si » : Je ne déflore pas le sujet.
Et là, mieux que mieux, la stratégie a été gagnante,
dans la mesure où tout ce que les républicains présentent, alors que eux non
plus ne manquent pas de « super-chef » aux dents pointues, c’est un
« populiste » qui est tellement chargé qu’il en raconte n’importe
quoi à peu près tout le temps…
Fabuleux.
Et ce qui l’est encore plus, c’est de voir depuis « Bling-bling »
durcir son côté « populiste » au fil des semaines, notamment depuis
que « McDonald-Trompe » a gagné ses primaires : C’en est presque
stupéfiant !
Et ces kons de médias-Gaulois d’y voir seulement une
drague éhontée des électeurs frontistes…
Ils en sont à clamer sur tous les toits que
« Juppette » et « Bling-bling » sont aux coude-à-coude dans
les sondages.
Personne ne vous explique que c’est un peu normal dans
la mesure où tous les deux (et les 6 autres) sont sur les mêmes valeurs
partisanes, mais qu’au second tour, « Juppette » a encore une avance
confortable, même si elle s’amenuise tant son concurrent fait du battage et des
« phrases-assassines ». Alors que « Juppette » sert plus un
discours de second tour des présidentielles et non pas un du premier-tour des
primaires…
On reproche même à ce dernier de confondre les deux
scrutins alors que lui pagaye pour rassembler et non pas cliver.
Passons : On verra dans quelques semaines lequel
se prendra la mandale, car pour l’heure « Juppette » reste avoir
4 points d’avance sur « Bling-bling » !
Ce qui devrait d’ailleurs vous démanger l’oreille,
c’est quand on lit que « Juppette », « fait le plein auprès des sympathisants de gauche prêts à aller voter à
la primaire de droite (61 % d'intentions de vote), ainsi qu'auprès des
électeurs de l'UDI et du Modem (74 % d'intentions de vote), », tous à
sans doute vouloir faire barrage à « Marinella-tchi-tchi »
(confirmation à prévoir dans les prochains sondages).
Alors que « Bling-bling » engrange lui du
côté « des sympathisants Les
Républicains (« que » 54 %
d'intentions de vote) et des électeurs du FN (42 % d'intention de vote) »
qui eux préférerons de toutes les façons « l’originale plutôt que la
pâle-copie » en mai prochain.
Perso, je me dis que plus que jamais que ce scrutin
est déjà vérolé à outrance.
La faute au divorce de l’opinion d’avec
« Bling-bling » qui n’a pas su devenir « Calife à la place du
Calife » jusque dans son électorat naturel.
Quant à son parti, il manque encore 46 % : Une
paille !
Passons : Quand on est « mauvais », c’est
pour la vie…
Il y a deux choses qui vont donc influer les prochains
scrutins : Le supposé réflexe « front républicain » de mai,
comme d’un remake de 2002.
Mais l’effet s’amenuise au fil du « radoucissement »
du discours de « Marinella-tchi-tchi » et je continue à parier sur
une possible abstention massive au premier tour de fin avril qui la ferait se
qualifier sans devoir participer à second tour.
Mais surtout, me dis-je, le résultat de l’élection du
4 novembre aux USA.
Aux USA, on est tout proche maintenant, sur le plan
économique, des niveaux de l'avant crise de 2008 et du record historique de
1999 sur les marchés financiers (même si tout est truqué là encore).
Et, point essentiel, la classe moyenne en profite
largement. Grâce à la baisse du chômage principalement. Les États-Unis sont à
un niveau de plein-emploi.
On a beau critiquer leur politique de jobs « low-cost »,
le niveau de vie de la classe moyenne progresse largement. C'est aussi grâce à
la hausse des salaires et notamment du salaire minimum et à une inflation qui
reste très basse.
Conséquence heureuse : Le taux de pauvreté chute
lourdement de 14,8 % à 13,5 %.
Ces chiffres sont un signal fort. On se demandait
quand l'amélioration de l'emploi aux États-Unis aurait un impact sur le niveau
de vie des Américains : C'est le cas maintenant et la FED va devoir aussi
en tenir compte.
Et c’est ce qui est passionnant : La progression
profite à toutes les catégories de la population sans exception aucune. Est-ce
que ces chiffres vont avoir un impact sur la campagne américaine ?
L'argument de « Trompe » c'est que
l'Amérique va mal et en particulier la classe moyenne. Ces chiffres le
contredisent mais cela ne le dérange pas beaucoup alors que ça devrait
conforter le bilan de huit années d’administration démocrate qui aura également
subi les mêmes difficultés (provoquées par « Boubouche-junior ») que
partout ailleurs dans le monde.
Et pourtant, l’Américain moyen a tout de même
l'impression qu'il s'est appauvri et que c'était mieux avant.
Si « Trompe » passe, ce qui redevient
probable avec les problèmes de santé « d’Il-a-ri », il n’a aucun
intérêt à couper l’herbe sous les pieds du mouvement « populiste »
sur lequel il surfe.
C’est une lame de fond, entre l’Autriche, le Brexit,
les récents scrutins allemands et encore ailleurs, comme en Turquie ou comme
dimanche dernier en Russie, contrée plus ou moins fortement par les Podemos
espagnols, en Grèce par « Tsitsi-passe », en Ritalie par « 5
étoiles », par exemple.
S’il a à soutenir, discrètement quelqu’un, ce ne sera
pas « Bling-bling » mais « Marinella-tchi-tchi ».
Perdant, donc.
Si « Il-a-ri-Pine-tonne » est finalement
élue, elle n’a aucune raison de soutenir « Bling-bling », mais bien
plus « Juppette » ou le « capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois »,
même s’il est complètement grillé (et que lui y croit encore).
Après tout, entre la COP21 et les attentats parigots,
le courant est passé entre les deux kapitales…
Perdant tout autant pour « Bling-bling » !
En fait, et c’est le principe d’une primaire, elle ne
prend vraiment son sens que dans des cas bien déterminés : À savoir, il
faut que le parti ne dispose d’aucun candidat naturel à présenter. Ceci
signifie qu’il n’y a pas une voix reconnue comme étant l’incarnation du parti.
Et c’est bien ce qui manque à « Bling-bling ».
L’absence de « leadership » marque un vrai
tournant dans la vie politique de nos démocraties, ce qu’« Incognitoto »
n’avait pas vu, comme d’un aveu d’impuissance, comme d’une sorte de déni de
démocratie qui ouvre toutes les hypothèses, même les plus farfelues et
iconoclastes : Un vrai danger.
Nous y reviendrons d’ailleurs rapidement pour
approfondir ce sujet intéressant, parce qu’il en va tout autant au Parti-Soce.
Le plus simple, c'est que le P.S soutienne au moins 4 candidats voire 5 et que Les républicains en fassent autant.
RépondreSupprimerNe peuvent se maintenir au second tour que les deux candidats arrivés en tête au premier tour.
Dans le cas d'espèce, ce sont donc Mélenchon et Marine Le Pen qui s'affronteront au second tour et ... Mélenchon sera élu haut la main puisque tous et toutes qui ne se reconnaitront pas dans les idées fascistes de marine Le Pen voteront pour Mélenchon. un score à la "Chirac 2002"! Que demander de plus?
On peut toujours rêver (ou cauchemardes, selon), effectivement, car c'est ce qu'ils veulent tous éviter, justement.
SupprimerCeci dit, dans le cadre des "konneries-en-barre" dont vous êtes manifestement un spécialiste, pourquoi ne pas les éliminer tous directement et élire Jean-Guy Talamoni en Président et Gilles Siméoni premier ministre, les leaders nationalistes de mes "cousins-corsi" ?
Ca aurait de la gueule, non ?
Peut-être même qu'on se referait la campagne des conquêtes Napoléoniennes qui avaient pour objectif politique d'abattre tous les "Anciens-régimes" d'Europe et de porter les valeurs des "droits de l'homme" jusqu'à Pékin !
Passionnant, non ?
Bien à vous !
I-Cube
Ah! Ah! Ah!
RépondreSupprimerJe veux bien le label mais pas me mesurer avec "La Connerie" (celle de la loi du même nom) parce que, là, elle, elle n'est même pas drôle alors que, moi, je le suis!
Va comme ça, alors !
SupprimerNotez que moi je trouve la loi de Miss "El-Konnerie" trop drôle : Eh attendez, elle devait créer des millions d'emplois nouveaux !
Ultra-comique, non ?
Bien à vous !
I-Cube