J’avais prévenu que j’y reviendrai.
Nous y voilà : On l’attendait depuis le mois d’avril
dernier – les bruits couraient même depuis janvier – au moment de la création
de son mouvement « En marche ! » (vers où ?) mais ça a
tardé plus que de raisonnable à se préciser.
Faut dire qu’il y a eu les attentats de Nice et de
Saint-Étienne-du-Rouvray du mois de juillet ce qui explique pour partie le
retard à l’allumage…
Encore un peu et l’affaire des bombonnes de gaz à
« Paris-V-rive-gôche » l’aurait encore retardé.
Mais j’en pense bien plus que la « fenêtre de
tir » était préparée depuis beaucoup plus longtemps.
Ce qui est kon, parce que ministre, il ne l’était plus
dans les faits depuis plus de 6 mois.
Et puis son bilan reste mitigé, sans espoir
d’amélioration depuis la catastrophe de la loi « travail » (une
réformette qui aura mis à feu et à sang le Parlement)…
Lui qui disait encore il y a peu qu’« il faut des jeunes Français qui aient envie
de devenir milliardaires » (ça j’aime bien, mais pas en
« Gauloisie-fiscale »), se prenant un tir de barrage depuis son propre
camp, y compris de la part du premier secrétaire du PS, qui, n'aimant décidément que la pôvreté, déclare : « L'appât du gain, des milliardaires… c'est
pas tout à fait ma tasse de thé. »
Eh tiens, Dukon : Et c’est qui qui te paye tes
cotisations et autres prélèvements obligatoires finançant le
« projet-soce » ?
Au-delà, même « Fifi-le-déchu » ironise : « Je comprends que c'est un objectif qui peut
être le sien, ou qui a pu être le sien dans le passé, mais c'est surtout, je
trouve un peu réducteur comme idéal de vie. »
Certes, Dukonno, mais entre envie et réalité, chacun
sait qu’il y un vaste parcours semé d’embûches, ce qui ne doit pas empêcher
d’être ambitieux pour sa propre vie à soi, au moins au démarrage, sans ça, on fait fonctionnaire…
Et puis il se trompe : « McRond » se
contente d’être simplement « millionnaire » depuis son passage en
qualité d’associé-gérant de chez « Rothschild & Cie ».
Tout le monde ne peut pas dire autant…
Même moi, que j’ai bien du mal au crépuscule de mon
parcours sur la planète !
Passons.
Sous son action, le produit intérieur brut connaît des
variations irrégulières sans jamais dépasser les 1,5 point sur un an, tandis
que près de 500.000 nouveaux demandeurs d’emploi de catégorie A ont été
enregistrés entre son arrivée et son départ du gouvernement.
Notez que, voilà, voilà… 6 millions de chômeurs, 10
millions de pauvres, une crise migratoire, 300 morts cette année sur notre sol,
une guerre contre la terreur, un paquet de lois liberticides, un état-d’urgence
prolongé qui ne sert pas à grand-chose, qu’elle soit terroriste ou économique, c’est
la chienlit généralisée depuis que le
« Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » est locataire précaire
de l’Élysée.
Alors un peu plus ou un peu moins, au point où on est
rendu…
Repassons (pas le linge sale, naturellement, quoique…)
On lui doit quand même une
« crise-politique » avec sa loi qui fait suite au projet de « loi sur la croissance et le pouvoir d'achat
» porté par « Hard-no-Monte-et-bourre-la » (tout le monde a oublié que c'est une invention de frondeurs !) et se donnait pour
objectif de « restituer 6 milliards
d'euros de pouvoir d'achat » aux Gaulois.
Vous savez quoi, on leur en a piqué pour 58 milliards,
on va peut-être leur en restituer un milliard en 2018 (promesses d'année
électorale obligent : il faut jouer au Père-Noël en ces occasions-là), loin des 6 milliards évoqués
et un autre aux entreprises, quand le successeur aura changé, alors que les Allemands vont se voir ristourner 15 fois plus tout de suite (année
électorale oblige : il faut jouer au Père-Noël en ces occasions-là) !
C’est-y pas magnifique ?
Échec et mat sur toute la ligne !
Bon, il présente au mois de décembre 2014 au Conseil des ministres, le projet de « loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques » qui a pour objectif de « déverrouiller l'économie » du pays en modifiant notamment la réglementation concernant le travail le dimanche, les professions réglementées, les transports et le permis de conduire, l'ouverture du marché autocar (qui pique du chaland aux TER) et la vie des entreprises et des salariés.
Échec et mat sur toute la ligne !
Bon, il présente au mois de décembre 2014 au Conseil des ministres, le projet de « loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques » qui a pour objectif de « déverrouiller l'économie » du pays en modifiant notamment la réglementation concernant le travail le dimanche, les professions réglementées, les transports et le permis de conduire, l'ouverture du marché autocar (qui pique du chaland aux TER) et la vie des entreprises et des salariés.
Et, malheur de malheur, par trouille de ne pas trouver
de majorité sur ce texte, le gouvernement « Menuet-Valse » décide
d'utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution, pour le faire adopter.
Après son passage en force le 10 juillet et une saisine du
Conseil constitutionnel par l'opposition, la loi est promulguée le 6 août 2015
et on peut enfin avoir des autocars qui encombrent les routes de
« Gauloisie-polluante ».
L'OCDE estime de son côté que ces mesures généreront
une hausse du PIB « de 0,3 % à un horizon
de cinq ans et de 0,4 % à un horizon de 10 ans ».
Le bel effort… même si c’est mieux que rien.
À l'été 2016, le chef économiste de l'assureur Euler
Hermes, estime quant à lui à seulement un « demi-dixième
de point » (soit 0,05 %) l’apport de la loi Macron à la croissance du pays.
Tout ça pour ça ?
Ce gars-là est clivant.
Pas vraiment « soce », il a quand même
commencé à émarger chez « le Che » au MDC avant de prendre une carte
chez les « soces » à 24 balais, peu regardants ceux-là, se réclame
aussi de « Roro-card » (à qui on fait bien dire des choses ignobles
depuis qu’il est mort, cf. les « pseudos-révélations » de
« Caca-zut-hack » à l’occasion de son procès), voire de
« Pierrot-Méne-déesse-France » (lui aussi prédécédé), si ce n’est de
« Giskar-A-la-barre » (pas encore décédé…) qui s’y reconnaît un peu,
mais pas plus que ça.
Encore un peu, il va se réclamer de
« J’au-rès » et de « Pompon-Pie-doux ».
Ou du général « Boulanger ».
(« Monte-et-bourre-la » a bien émargé chez
le concurrent de l’enseigne de meuble, alors quoi ?)
Enfin, pour « Pompon-pie-doux », je crois
que c’est déjà fait, passages par la rue d’Ulm et chez « Rothschild »
(le baron-rouge-enfant) obligent.
Sauf que « Pompon-Pie-doux » en est sorti
par la grande porte, alors que lui n’y est même pas entré : Il a juste
fait l’Enâ.
Quant à « Giskar-A-la-barre », c’est un
« X » qui a fait l’Enâ par équivalence de droit pour être sorti dans
« la botte » grâce à son « papa-à-lui » qui a fait passer
la mesure contre tous les us et coutume.
Un peu comme le
« Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » qui a usé de la même
« tactique » pour avoir fait l’Enâ, avec une équivalence à HEC, le
lot de consolation pour ceux qui ne sont pas sortis dans « la
botte »…
Je vous jure : C’est comme tous ces fats de la
« Sarkosie » se prétendant diplômés « Sciences-pô » parce
qu’il y avait un cours intitulé de la sorte en première année de la fac de
droit qu’ils ont fréquenté au moins une fois, souvenez-vous !
Que des fats rigolos… Passons encore.
Mais les comparaisons, même si elles ne sont jamais
« raisons », ne s’arrêtent pas là : Le 15 mai 2012, ayant
réintégré la fonction publique, devient secrétaire général adjoint de l'Élysée.
Le 10 juin 2014, il quitte la présidence « pour mener des projets personnels dans les
domaines de l’enseignement et de la recherche ».
Le bruit court qu’il « demande un point de chute dans l’enseignement, à Harvard et à la London
School of Economics ». Il cherche, selon d’autres sources, à créer une
société de conseil financier ou « une
sorte de TOEFL multidisciplinaire pour évaluer les élèves ».
Pas facile, parce que c’est hors de la compétence géographique de
l’Élysée…
Alors on lui propose une circonscription dans sa ville
natale d'Amiens pour les élections municipales de 2014 mais il refuse.
Enfin, faute de point de chute, le 26 août 2014, pas
plus tard, il est nommé ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique.
C’est là, qu’encore inconnu du grand public, il devient
le plus jeune ministre de l’Économie depuis « Giskar-A-la-barre » dans
le premier gouvernement de Georges Pompidou en 1962.
Il est alors qualifié par certains médias et acteurs
politiques d'« anti-Monte-et-bourre-la » et devient le « symbole » d'un
virage social-libéral de l'exécutif.
Et puis, en janvier 2016, il dépose à l’Élysée et à
Matignon un projet de loi, dit « McRond 2 » ou « nouvelles opportunités économiques » (NOÉ), qui est annulé par un
arbitrage de l'exécutif.
« Menuet-Valse », l’ennemi qui lui garde une
dent du précédant épisode de « loi-McRond I », s'oppose tout
particulièrement à ce qu'il présente ce nouveau projet de loi, dont le contenu
est confié à d'autres ministères.
En février 2016, dans le cadre d'une réunion au palais
de l'Élysée visant à arbitrer le contenu du projet de loi « El
Konnerie », il accepte de s'effacer au profit de la ministre du Travail, à
condition que le projet de loi comprenne deux dispositions qu’il avait prévu
d’inclure dans le sien : La réécriture du licenciement économique et le
plafonnement des indemnités prud’homales. Elle, elle proteste vivement et
obtient d’abord gain de cause, mais ces mesures sont finalement intégrées peu
après dans le texte.
Cocue la gamine !
Non seulement il est « clivant » mais c'est aussi
une « énigme-ambulante ».
Comment a-t-il pu séduire des
« soces-pur-sucre » (le sucre, c’est un poison pour un diabétique
type 2 comme moi) en sortant millionnaire (deux en un an) de cette
« finance qui ne vote pas » et avait été désignée comme l’ennemi sans
visage en 2012 ?
Comment a-t-il pu « marier sa mère », en
fait sa prof de « francilien-natif », 24 ans son aînée, la gamine,
avec l’assentiment de toute la famille de celle-ci (au moins de ses gosses à
elle), excluant donc de devenir lui-même géniteur, ce qui a tendance à mettre
du plomb dans le crâne chez la plupart des humains (une expérience
indispensable : Et je sais de quoi que j’en cause pour l’avoir assumé de
mon côté).
Et pas seulement : Jeune-kon, j'ai aussi usé et abusé du charme des MILF et même des cougars avant que je ne range mon complexe d'Œdipe aux oubliettes quand je suis tombé sur une « plus jeune » ! Depuis, elles sont toutes « plus jeunes ».
Mais pas lui… Passons aussi, grand bien leur fasse, finalement…
Et pas seulement : Jeune-kon, j'ai aussi usé et abusé du charme des MILF et même des cougars avant que je ne range mon complexe d'Œdipe aux oubliettes quand je suis tombé sur une « plus jeune » ! Depuis, elles sont toutes « plus jeunes ».
Mais pas lui… Passons aussi, grand bien leur fasse, finalement…
Mais trois écueils quand même :
– On lui prête des ambitions présidentielles. Il est
jeune, il peut. Mais son « positionnement politique » est clairement
du centre-mou (dont tout le monde sait qu’il n’existe pas, sans fondement
populaire, sans base électorale hors quelques baronnies : Une armée
mexicaine…) ; mais il n’a jamais affronté le moindre électeur : Il ne
sait pas ce qu’est une campagne électorale.
Il sait seulement que ça coûte du pognon (qu’il
réunit)…
Et il ne dispose que d’un « micro-parti » à
lui.
– C’est un touche-à-tout, qui s’en sort pas trop mal à
chaque fois, mais au prix d’inimitiés que j’imagine importantes : Ce
gars-là, il va se faire fusiller à chacune de ses sorties.
– Il en devient la coqueluche des médias et des
sondeurs, qui n’ont jamais fait une élection, se trompent à chaque fois, et ce
n’est pas dû qu’à son charisme de « gendre-parfait » ni aux
décolletés de sa belle : Pas d’assise, pas de bilan (ou alors médiocre)
pas de programme clair (un méli-mélo de poncifs
« libéralo-sociaux »), pas de vision du pays à cinq ans (ou plus),
pas de stratégie hors celle qu’on prête à ses ambitions personnelles.
Alors il va où comme ça ?
Fera-t-il la primaire « soce » ?
Il va entrer dans les oubliettes de l’Histoire à se
faire balayer comme un fétu de paille par « les éléphants » s’il s’y aventure, tout le monde le sait, même lui.
Va-t-il faire « candidature solitaire »
directe aux présidentielles ?
Il a peut-être une chance de faire mieux que les écologistes, et sans doute que « Cheu-minable » et puis après ?
Il a peut-être une chance de faire mieux que les écologistes, et sans doute que « Cheu-minable » et puis après ?
Bé comme « avant » : En fait il roule
déjà pour le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » en piquant
ici à droâte les « centristes » de l’électorat qui avait voté pour
« François III » et fait en même temps barrage aux
« frondeurs » qui ont dégueulassé le quinquennat, tout en masquant
les ambitions de « Menuet-Valse » (qui a à défendre un bilan
désastreux) et quelques autres…
Alors, j’ai tendance à rigoler ferme (et je partage
volontiers, contre l’avis général) quand je lis et entends que le
« Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » ce sent trahi, floué par
son ex-secrétaire général-adjoint élyséen…
Qui finira par se rallier dans la dernière ligne
droite à celui qui l’a fait « petit-prince ».
Vous verrez.
La suite vous dira si je me goure totalement ou non.
Et puis on le reverra en 2022, ou avant si
« Juppette » clapote de façon anticipée.
Un double pari sur l’avenir, en somme, rien de plus.
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