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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 7 septembre 2016

Charles Gave


Mes lectures d’estives

En fait, je n’ai pas eu trop le temps de lire entre deux quarts et quelques escales locales cet été.
J’avais bien pris avec moi un traité de droit douanier et quelques bouquins d’analyses financières axés sur les marchés financiers (j’ai du mal à y voir clair : C’est de la « formation-continue »…) mais je les ai laissés de côté pour replonger dans des « Hercules Poirot », y chercher un peu d’inspiration pour les prochaines « Enquêtes de Charlotte » : Titre provisoire, « Cherche Charlotte désespérément » (en contrepoint de « Recherche Suzanne désespérément » avec Rosanna Arquette, que j’adore et Madonna), si je parviens à introduire la notion de « Charlotte Intelligence & Security Agency », « CISA » pour ne pas faire CIA, dans l’actuel roman en ligne (Laudato si…).
Rappelons que l’exposé de l’opus en cours, actuellement mis en ligne n’est pas terminé d’être écrit, vous fais-je remarquer, que déjà le suivant se profile !
Du grand n’importe quoi…

De fil en aiguille, je suis donc tombé sur « Des lions menés par des ânes » (éditions Robert Laffont – 2003) de Charles Gave.
Charles Gave, c’est un économiste-entrepreneur Gaulois, né en septembre 43, plutôt « libéral-avancé », pas très « nobélisable », quoi.
Diplômé de gestion et d'économie de l'université de Toulouse et de l'Institut d'études politiques de Toulouse (promotion 1967), il part à Binghamton pour obtenir un MBA de finance et gestion.
Bien sûr, il y rencontre Milton Friedman avec qui il entretiendra une correspondance. Friedman a d'ailleurs préfacé son premier livre en « francilien-natif », celui que j’ai lu.
Il commence sa carrière comme analyste financier dans une banque d’investissement gauloise et crée en 1973 l'entreprise « Cegogest », spécialisée en recherche économique.
En 1986, il est cofondateur de Cursitor-Eaton Asset Management à Londres, où il résidait depuis 1981. La société est vendue 14 ans plus tard à Alliance Capital.

Atteint du virus de la création d’entreprise, un peu plus tard, il fonde « Gavekal » à Hong Kong en 2001, avec Anatole Kaletsky et son fils, une société de recherche et de conseil en gestion de portefeuille, qu'il préside toujours aujourd'hui.
« Gavekal » conseille 800 institutions dans le monde et c’est à cette occasion que j’en entends parler par « mon Boss-à-moi », le Monégasque : Tout le monde connaît tout le monde, dans ce milieu-là…

Mais le plus intéressant, c’est qu’il est président du think tank libéral « Institut des Libertés », sur le site duquel il publie une chronique hebdomadaire, tout en étant administrateur chez « Scor », le réassureur.
Charles Gave est l'auteur de cinq ouvrages de vulgarisation économique. Dans ses prises de position, il prône une diminution du poids de l'État.
Là, j’aime bien…
Et quand j’ai pu avoir quelques connexions internet – ce qui n’a pas été le cas tout le temps dans mes pérégrinations ensoleillées – il se fait l’apôtre d’un libéralisme, un vrai et pas seulement celui de « nos autistes-politiques » qui se bagarrent pour une primaire (dont il me semble que le sort sera réglé le soir de l’élection américaine de début Novembre : On y reviendra pour que je vous explique pour quelle raison…).

Lui, il prend le problème par un autre bout, mais, avant d'y venir, il faut se rappeler de son premier essai que j’ai donc lu en version originale, paru il y a quinze ans, et dans lequel il développe sa théorie d'une « évidence accablante », celle du « cercle vicieux français » : « Plus la part de l'État dans l'économie est forte, plus la croissance est faible. Plus la croissance est faible, plus le chômage monte. Plus le chômage monte, plus les dépenses de l'État augmentent et plus la croissance est faible… Un cercle vicieux dans toute son horreur ! »
Ça peut paraître caricatural, mais c’est pourtant ce que je constate de mon côté depuis des décennies, d’autant que dans des pays de types européens où la part de l’État dans l’économie a tendance à se dissiper, les résultats sont inversement meilleurs sur la plan macro-économique.
Ce ne sont que des constats de pur-fait que tout à chacun peut encore faire de nos jours, hors les « autistes » et les « trisomiques », naturellement.

Et Gave d’ajouter pour commencer à expliquer le mécanisme : « La France n'est plus aujourd'hui en démocratie, mais un pays en coupe réglée sous le joug d'une écrasante technocratie (…). Les technocrates au pouvoir et leur idéologie SONT le problème et attendre d'eux la solution est hilarant. Cela revient à confier la clé de sa cave à vins à un sommelier alcoolique. »
On ne dit pas autre chose jusqu’à ici-même…
Il observe d’ailleurs que « les entrepreneurs français sont comme le tiers état en 1789. Ils portent sur leur dos la noblesse (le système politique) et le clergé (le système syndical) et la France en crève. Rien ne peut empêcher un pays de se suicider. Nous sommes sur la bonne voie. »
Depuis 15 ans, on ne peut pas vraiment dire que les faits l’ont contredit…

En creusant « un peu », on constate qu’il réfléchit sur cette question du suicide économique du pays, depuis plus récemment.
Sans chercher à être exhaustif, il nous propose quelques réformes simples et audacieuses, après avoir égratigné au passage ces « candidats à la primaire, atteints d'une amnésie rétrograde, eux qui ont tous été au pouvoir à un moment ou à un autre (…) et dont les changements qu'ils ont apportés ont toujours été désastreux ».
C’est également ce que je souligne régulièrement, que ce soit pour le « capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » ou « Bling-bling » et « Fifi-le-déchu »…
Mais c’est valable aussi pour « Juppette », même si là, il y a prescription.
Et il propose des réformes qui « sont faciles à faire, ne coûteraient rien et pourraient changer bien des choses ».

1 – « Rendre les fonctionnaires inéligibles », sauf s'ils démissionnent pour toujours de la fonction publique (et sauf, à mon sens, à repasser les concours externes), ce qui est le cas aux États-Unis, en Grande-Bretagne et en Suisse, dans les trois plus vieilles démocraties du monde.
Là, je m’étonne moi-même : C’est exactement une de mes anciennes propositions, toujours d’actualité (avec le tirage au sort des membres de la « Haute assemblée », le Sénat, où là, ils ne seraient pas obligés de démissionner).
Lui de remarquer qu’actuellement, « pour un fonctionnaire qui se présente à une élection, c'est pile je gagne, et face je ne perds pas ».
Du coup, entre la moitié et les deux tiers des députés sont fonctionnaires, « ce qui rend notre pays irréformable puisque réformer la France, c'est réformer son État et qu'on ne peut pas demander à nos héros de se tirer une balle dans le pied ».
On peut en convenir largement…

2 – « Limiter à une seule le nombre des retraites des fonctionnaires », payées par vos impôts, pour empêcher certains de cumuler des retraites de maire, député, ministre et président de conseil général ou régional, sans compter, pour certains autres, des retraites à taux plein de professeur (« Air-Eau ») ou de juriste à la Cour des comptes (« Le Chi », le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois »), des métiers qu'ils ont à peine exercés et seulement à leurs débuts.
À mon sens, pas seulement : Il s’agirait aussi de remettre le niveau des rémunérations, cumulées ou non, autour d’un plafond proche du revenu médian des populations ainsi administrées…
Et on en est loin, ma foi !

3 – En cas de retraites cumulatives payées par vos impôts, il faudrait calculer la valeur actualisée de toutes ces retraites afin que, « dans un esprit de justice fiscale », nos élus paient l'ISF sur ces sommes actualisées.
Ce n’est pas un dogme et pourrait bien être inutile après le point précédent, mais seulement « un calcul ».
En prenant l'exemple d'un entrepreneur qui vit des dividendes que lui verse son entreprise et qui doit financer entièrement sa retraite, il lui faut posséder un capital très important, de 10 ou 20 millions d'euros minimum, pour dégager des intérêts suffisants afin de pouvoir toucher une retraite comparable à celle de nos élus cumulards, sachant que, pour ces derniers, leurs retraites bénéficient de la garantie de l'État et qu'elles sont indexées, ce qui n'est pas le cas dans le privé !
En bref, une simple mesure d’équité…

4 – Un homme politique au sommet de l'État doit avoir un casier judiciaire absolument vierge !
Là, je veux.
Lui, il remarque qu’en « Gauloisie-juridique », nul ne peut être officier dans l'armée, gendarme ou juge s'il a un casier. Ce devrait être également le cas d'un président de la République ou d'un Premier ministre.
Perso, j’étendrai la mesure à tout élu, à n’importe quelle charge ou fonction publique : Les voyous, même de la route, n’ont rien à faire à prétendre gouverner autrui avec le pognon d’autrui (hors les sénateurs s’ils sont tirés au sort…).

5 – Une loi devrait obliger les hommes publics à une vraie transparence, a fortiori concernant leurs liens avec des clubs d'influence ou des groupes de pression.
Charles Gave prend l'exemple de « Caca-zut-hack » : S'il est « tombé », dit-il, « ce n'est certes pas à cause du zèle des autorités françaises, c'est parce que les autorités suisses avaient décidé de faire plonger ce Tartuffe qui n'arrêtait pas de leur donner des leçons de morale » !
C’est vrai que « L’Ordre du Tartuffe » a disparu faute d’animateurs, mais cet « élu » aurait sûrement gagné une mention toute particulière…
Pour lui, c'est à ce moment-là seulement, dans un entrefilet d'un journal, qu'on a appris que le Grand-Orient l'avait rayé de ses cadres.
« Honnêtement, je me contrefous de savoir qui est ou qui n'est pas membre de ces organisations. En revanche, en tant que citoyen, j'ai le droit de savoir si M. Ayrault faisait partie de la même organisation, ou M. Valls ou Mme Taubira ou M. Hollande. Ce manque de zèle que chacun a pu constater dans la sordide affaire Cahuzac est-il dû à l'incompétence de nos magistrats ou au fait que M. Cahuzac avait des amis qui pouvaient bloquer le dossier ? »
Une vraie transparence « assainirait considérablement l'atmosphère dans notre système politique, nos tribunaux, nos commissariats ou nos médias ».
Pépère, là, il n’est pas arrivé, parce que les « frangins-trois-points », ils ont investi depuis belle lurette toutes les sphères du pouvoir politique et médiatique, tel que ce n’est plus un réseau, mais une véritable colonie-bananière (et fromagère).
Dire qu’on leur doit la Déclaration des droits de l’homme et le fait que « mon pays » (celui que j’aime tant…) en est depuis la patrie…

6 – « Supprimer la notion même de syndicats représentatifs dans le monde du travail. »
Les syndicats officiels jouissent d'un monopole contraire à la liberté d'association et de candidature constate-t-il, et sont les seules institutions dans notre République à recevoir des subventions étatiques sans jamais être auditées, ne serait-ce que par la Cour des comptes.
Bon, là, il retarde : C’est en train de changer.
« La seule chose qui donne un caractère représentatif à un élu, c'est que l'élection ait été libre. Nous en sommes loin, très loin. »
Là, on peut dire que ça tombe sous le sens, à moins de vivre en dictature d’état-d’urgence généralisé.
Notez que nous y sommes encore pour un moment…

7 – Enfin, « la dernière des réformes qui ne coûterait rien et pourrait rapporter gros consisterait à sortir l'État de tout ce qui concerne l'information ou la culture ».
Il propose de « supprimer toutes les subventions, toutes les radios et les chaînes d'information d'État et tous les avantages fiscaux dont bénéficient les journalistes et les journaux ».
Une vraie mafia qui défend ses prébendes avec une vigilance sourcilleuse…
Il ajoute à cela « la suppression du ministère de la Culture et du service de Matignon chargé de distribuer des enveloppes à certains journaux ».
Fort drôle : C’est là que les « frangins-trois-points » restent les meilleurs pour vivre avec « l’argent des autres », tels des rapaces et parasites vampirisant le « denier pue-blik » sans ni émotions ni limites !
Faudrait qu’il se réveille le grand-homme.

Eh bien figurez-vous, que je ne savais pas que j’étais aussi « libéral-avancé » que ça.
Je vais enfin pouvoir commencer mon travail « sur moi-même » quant à dessiner une esquisse de programme politique pour mon pays…
Si j’en ai le temps, si je reviens d’exil, si ça peut servir à quelque-chose pour « ma nichée ».
Ce qui est moins certain…

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