Un gag ?
Oui et non… Il n’empêche, la Cour des comptes a publié
la semaine dernière un rapport que certaines jugent assez décapant.
En fait, rien de nouveau sous le soleil, mais un outil
de plus pour que les « politiques » tentent d’aligner la fiscalité
îlienne sur la continentale (alors qu’ils devraient envisager de faire
l’inverse), après les reports successifs de la loi « Tonton Yoyo »
visant à abroger définitivement les arrêtés Miot, en amont des discutions relatives
au futur statut administratif et politique de l’Île qui s’annoncent « compliquées »
avec les élus « natios ».
Le régime fiscal îlien, n’a rien à envier à celui des
« ultra-marins » (hors l’octroi) et Miot n’est qu’un
« détail » historique (un vrai) ; le général éponyme envoyé par
Napoléon pour remettre dans le droit chemin de la légalité impériale les
« cucini Corsi », n’ayant rien trouvé de mieux que d’exonérer de délai, de
délai uniquement, les déclarations successorales.
Faut dire que les notaires n’étaient pas très nombreux,
les chemins entre pièves pas très pratiques et le cadastre reste toujours
régulièrement « incendié » quand ce ne sont pas « les
bornes » qui se déplacent la nuit arrivée.
Or, c’est la déclaration qui génèrent le paiement des
droits attachés… reporté sine die de
génération en génération : On en est toujours à la reconstitution de titre
de propriété par usucapion (prescription
acquisitive trentenaire), ce qui fait la fortune de la presse locale, sur bien
des territoires…
Et bloque, par indivision, au moins autant que les
« nuits-bleues », la bétonisation de l’Île, coincée entre
« loi-montagne » et « loi-littorale » ou
« zone-humide ».
Logique : La
« Corsica-Bella-Tchi-tchi », c’est une montagne (magnifique) posée
dans de l’eau de mer, allura !
Mais s’il n’y avait que ça…
Bé oui, dans mes jeunes années de fiscaliste-diplômé,
tout juste sorti de chez le neuvième des « big eight », après un
court passage chez le dixième (depuis tous avalés par les « fat
fours »), je me suis tâté à m’installer à Aiacciu (ou à Bastia, avec
éventuellement un poste de prof à l’Università di Corti, qui n’existait pas
encore, de la matière voire du droit d’une façon générale, ou de
l’expertise-comptable) pour assurer mon train de vie.
Heureusement, mes « cousins » m’avaient
prévenu.
La « cuntabili », là-bas, ça se règle à la
façon de Dumè qui se fait contrôler par les gendarmes : « Ouvrez votre coffre s’il vous plait !
C’est quoi ce fusil-mitrailleur ? »
Réponse de l’intéressé : « Je suis expert-comptable et c’est avec ça
que je règle mes comptes ! »
Réaction de la maréchaussée : « C’est bon, vous pouvez passer ! »
Quant aux « tassi », bé ça existe bien, mais
il faut être fonctionnaire (et ils sont nombreux), devoir de l’argent à un
banquier (et ils sont nombreux) ou demander le bénéfice d’un des nombreux
crédit-d’impôt existants dans l’île, notamment celui de l’article
244 quater E du CGI, ou des quirats, pour justifier de faire des
déclarations.
Et encore, pas toutes : Celles relatives à la TVA
sont un vrai
gag : Il faut connaître pour apprécier la gymnastique !
Pour ce qui est des huissiers du Trésor, c’est un
métier-mort : Le dernier qui a essayé de faire rentrer une amende-routière,
il a toujours des colosses qui l’empêchent de sortir de chez lui, qu’il est
obligé de se faire porter ses repas et traitements médicamenteux (contre le
stress) par les services sociaux municipaux, l’administration refusant toutes
ses demandes de mutation…
De toute façon, il ne reçoit plus ses courriers.
L’avant-dernier a eu plus de chance : Il a été
muté en Guadeloupe et depuis, il ne sort plus de chez lui,
« empêché » nuit-et-jour par des vahinés-locales, à ce qu’on en
rapporte…
Ainsi va la vie des « autochtones ».
La Cour des comptes n’a donc rien à nous apprendre et en oublie. Mais
l’institution, toute dans son ignorance insiste et y dépeint, sans langue de
bois, une situation catastrophique dans le rapport à l'impôt : « L'État a laissé perdurer en Corse des
dérogations à la règle générale parfois contraires à la loi, à la
réglementation européenne et au principe général d'égalité devant l'impôt. »
Le rapport dénonce à l’occasion toute une série de
manquements : Ainsi, la Corse se baserait sur un décret impérial du... 24 avril
1811 pour exonérer les alcools et les métaux de taxes indirectes.
Ce qui est vrai !
Tout autant que pour les tabacs (mais ultérieurement à
l’occasion de la IIIème République : J’ai le dossier d’archive
quelle que part puisque l’action a été portée par un élu de ma famille).
Un décret qui aurait « perdu toute raison d'être » tranche la Cour des comptes, même
si elle rappelle que la Cour de Cassation, en 1956 puis 1992 a jugé que « ces dispositions conservaient force légale
et demeuraient applicables aussi longtemps qu'un texte législatif n'y mettait
pas fin ». Autrement dit, seule une nouvelle loi permettrait de
mettre un terme à ce régime d'exception, il n’y a pas d’autres moyens
constitutionnels.
Et comme la représentation nationale et vos
gouvernements tardent pour avoir bien d’autres chats (et terroristes) à
fouetter, tout reste donc parfaitement au « carré ».
Autre pratique difficilement compréhensible pour eux :
La TVA sur les vins produits et consommés en Corse n'est pas appliquée.
Pourquoi ? La Cour explique que l'île de Beauté se base sur… « un simple propos tenu par le ministre de l'Économie
et des Finances » en 1967, une déclaration qui « n'a jamais été confirmée par aucun texte de
nature à lui donner une quelconque portée juridique ».
Je lui rétorquerai qu’aucun ministre n’a depuis
rapporté cette « doctrine administrative » jusque-là parfaitement
valable, comme tout propos ministériel en matière fiscale, article
L 80 B du LPF oblige : Ce n’est que la loi, rien de plus.
Et elle s’applique à tous les gaulois, y compris
« îliens » de métropole et d’ailleurs (hors les TAAF et TOM qui
disposent d’une large autonomie fiscale accordée généreusement par les institutions)…
En revanche, si je veux bien comprendre que le pinard
consommé localement soit dispensé de « capsule-congé » qui représente
le droit de circulation, je ne comprends pas que les douanes ne m’en réclame
pas le paiement quand j’embarque des bombonnes entières pour la
« Ritalie ».
Faut dire que les douaniers sont souvent …
« démobilisés » à défaut d’être embastillés dans leurs locaux ou
navires…
Le rapport note aussi que les camions de plus de 12
tonnes immatriculés en Corse et circulant exclusivement sur l'île ne payent pas
la taxe spéciale sur certains véhicules routiers (TSVR).
Là, il faut se rendre sur place pour comprendre que
ces camions-là ont le plus grand mal à circuler : La traversée de Venaco
est ainsi particulièrement « sportive », voire carrément impossible.
L’axe « Bastia/Aiacciu » est impraticable
sans dépoter la marchandise sur la chaussée de la nationale…
Devraient peut-être sortir de chez eux ou aller
questionner le sous-préfet local pour se rendre compte que la modernisation du
réseau routier entamé il y a deux décennies, va en demander encore le double
pour contourner les villages.
Pensez, à Boccugnagnu il a fallu plusieurs maires pour
parvenir à faire la déviation, idem à Isola-Rossa, seulement à mettre un
sens-interdit au carrefour central et aménager le contournement du pâté de
maison.
Ceci dit, au total, toutes ces « dérogations »
représentent un manque à gagner de 78 millions d'euros pour l'État, souligne la
Cour.
Dur : Un peu plus cher que le prix d’une coupe de
cheveux-présidentiels…
Mais le réquisitoire n'est pas fini.
Les magistrats notent également des « défaillances »
pour ce qui concerne justement le contrôle fiscal.
Ainsi le taux de recouvrement de l'impôt des
particuliers s'élevait à 96,8 % en Corse-du-Sud et 96,5 % pour la Haute-Corse
(moyenne 2010-2014), un taux inférieur à celui enregistré en métropole (98,7 %).
Là, ils « comptent faux » : Ils ont
omis tous ceux qui ne se déclarent jamais, pas possible autrement.
Cela proviendrait du fait que les fichiers des
contribuables sont peu fiables, mais aussi, en disent-ils, que les obligations
déclaratives sont moins bien respectées qu'ailleurs.
C’est ce que je visais justement.
La Cour des Comptes formule in fine six recommandations à appliquer dès 2017 pour aligner la
fiscalité corse sur celle du continent :
– Appliquer la TVA sur les vins produits et consommés
en Corse conformément à la loi et la réglementation européenne dès 2017
(mais pas sur les carburants ni le reste : recette de 49,5 M€ pour le budget de l’État) ;
– Aligner, au plus tard au 1er janvier
2017, les droits d’accise sur les tabacs sur ceux appliqués en gauloisie-continentale,
conformément aux dispositions de la directive européenne du 16 février 2010
(recette évaluée à 27 M€) ;
– Appliquer en Corse la taxe spéciale sur certains
véhicules routiers dès 2017 (recette de 0,6 M€) ;
– Mettre en œuvre en « Corsica-Bella-Tchi-tchi »,
dès 2017, l’ensemble de la réglementation fiscale sur les alcools et les métaux
précieux applicable sur le continent (non-chiffré) ;
– Appliquer strictement aux particuliers et
professionnels les pénalités pour non-respect de leurs obligations déclaratives
et en cas de retard de paiement des dettes fiscales (non-chiffré) ;
– Engager les actions nécessaires pour parvenir à
l’horizon de trois années à un taux de contrôle fiscal externe en Corse
équivalent à celui atteint dans le reste de la « Gauloisie-fiscale »
(non-chiffré).
« Tu sais
quoi », comme en disait ma Grand-mère, « les conseilleurs ne sont jamais les payeurs ! »
Il ne faudrait pas dékonner non plus trop fort. Un
jugement, paraît-il sévère, atterri sur le bureau de « Michou-Pas-Sain »
le 21 juin dernier, sous forme d'un référé.
Mais il n'a été rendu public que lundi dernier,
tellement il sent déjà la poudre chaude, la réponse du ministre de l'Économie
et des Finances n'étant arrivée que le 6 septembre.
Cette dernière, cosignée par « Cri-cri-Écarte »,
s'attache à répondre à toutes les problématiques soulevées par le rapport… hormis
la non-perception de la TVA sur les ventes de vins produits et consommés en
Corse et on se demande bien pour quelle raison puisque de toute façon les
excédents de production ne pèsent rien pour disparaître en distillation depuis
des générations.
Signe que la Cour a touché juste en dit-on un peu
rapidement et qu’on n’ose pas toucher à ce qui pourrait bouleverser le relief
îlien inopinément si on le secoue trop fort !
Oui et non, une fois de plus.
Bercy persiste et signe, par exemple sur le régime de
la TSVR, sans expliquer le but de cette dérogation (que je vous expose
ci-dessus).
Concernant le recouvrement de l'impôt, les deux
membres du gouvernement rappellent, en reprenant les arguments de la Cour des
comptes, que « l'insularité et la
faiblesse des revenus déclarés, qui, en moyenne, sont parmi les plus bas de
France » constituent « un contexte
exigeant pour l'exercice des missions fiscales ».
C’est vrai qu’ils sont légion à
« plafonner » au régime de la « microentreprise » (BIC,
BNC, BA, Revenus Fonciers), quitte à oublier d’avoir une caisse
enregistreuse : On appelle ça la « caisse-voleuse » dont même
les hypermarchés continentaux font un large usage…
De toute façon, ils ont droit à 2 % du CA en « démarque-inconnue »
et jusqu’à 3 % pour la « part des anges » en ce qui concerne les
alcools…
Les deux ministres affirment que l'amélioration des
fichiers des contribuables « constitue
d'ores et déjà un des objectifs prioritaires ».
Voui, voui, c’est sûr ! On sait depuis qu’ils
sont 9 fichés « S » dont au moins un « natio » (mais aucun
ne paye d’impôt).
En ce qui concerne le taux de recouvrement de l'impôt
des particuliers, le ministère veut voir le verre à moitié plein : « le civisme déclaratif (…) est en augmentation depuis 2012 »
affirme Bercy (sans qu’il n’y ait rien à faire : Justement, sur place, ils
ne font rien…).
Enfin, en ce qui concerne les contrôles fiscaux des
entreprises, le ministère reconnait certes qu'ils sont moins nombreux que sur
le continent mais assure qu'ils ont « une
meilleure efficience ».
Faut dire qu’il faut peser à chaque fois finement la
balance « risque (pour les locaux et personnels)/résultat à espérer »
et que de toute façon, il en reste, surtout les bonnes années touristiques ou
climatiques, comme partout ailleurs : Sans ça, ce serait
insupportable !
Bercy note par ailleurs que quatre inspecteurs ont été
recrutés en 2016 pour renforcer les effectifs de contrôleurs fiscaux locaux.
Les pôvres…
Évidemment, Gilles Simeoni, le président du conseil
exécutif de Corse a réagi en répondant à l'AFP.
L’idée selon laquelle l'île « bénéficierait de privilèges fiscaux indus
(…) est totalement infondée »,
affirmant au passage que « des lois
coloniales ont contribué à anéantir le tissu économique » qui a bien
du mal à s’améliorer.
La preuve, même moi je n’envisage toujours pas d’y
ouvrir un cabinet de fiscaliste.
Enfin bref, ça leur passera, une fois de plus : Juste
un épiphénomène saisonnier.
La « Corsica-Bella-Tchi-tchi » reste encore quelques
temps un « petit-paradis » fiscal dans l'enfer de la
« Gauloisie-métropolitaine ».
Rassurez-vous, il y en a plein d’autres en « Gauloisie-continentale »
pour compenser, mais qui ne sont heureusement pas accessibles à tous…
Absolument sidérant! Est-il donc si difficile d'admettre que chacun doit contribuer à payer l'impôt, à proportion de ses facultés?
RépondreSupprimerVous alimentez, sans vous en rendre bien compte, le processus de déclenchement d'une vague impitoyable de répression contre les fraudeurs!
Bonjour mon "Conseiller-omnipotent" !
SupprimerJe ne vous lis plus et je le regrette...
Ceci dit, pour ce qui est de la répression des fraudeurs, je suis 100 % d'accord pour la conduire avec fermeté (en commençant par les ministres de la fraude, naturellement, même quand ils sont "soces"), car c'est du vol !
Elle aurait rapporté 21 milliards l'année dernière : Cela me semble largement insuffisant, parce que j'en reste à mon estimation initiale (même si les choses ont pu évoluer depuis mon exil) de 10 %, soit plus de 30 milliards, peut-être même 40 !
Mais en notant qu'il y a fraude que parce que même les "gens honnêtes" y sont parfois contraints, peu ou prou, tout simplement : Quand on vit l'enfer fiscal et qu'on ne peut pas déménager, forcément, il n'y a pas 36 solutions.
Il faudrait que l'enfer disparaisse, ce qui n'est pas le cas pour l'heure.
Mais notez également ce qu'en dit la Cour des comptes : Il n'y a pas de fraude véritable (hors les 2 points de "non-déclaration" en plus par rapport à la moyenne nationale qui sont d'ailleurs expliqués clairement par les ministres en poste)...
Il ne s'agit en fait que des effets de "mesures-particulières" (comme il en existait plus de 416 (les fameuses niches) en 2004, toutes fondées en droit (si vous relisez bien le dire de la Cour) et qui se justifient justement par le principe de payer l'impôt selon ses facultés contributives, ni plus ni moins.
Un jour, il faudra bien que vous admettiez aussi de votre côté que tous les territoires ne sont pas "égaux" entre eux... loin de là.
Juste un exemple : Partout en "Gauloisie-continentale" il y a des autoroutes, parfois gratuites sur de longs parcours, même dans les alpes !
Même en Bretagne et dans le Gers, ils ont leur 2 fois 2 voies.
En "Corsica-Bella-Tchi-tchi", la seule "2 x 2 voies", limitée à 110 Km/h, ça reste "l'autoroute Furiani-Furiani" qui s'étale sur moins d'une dizaine de kilomètres...
Alors ?
Egalité de traitement ? Mais faites donc un tour sur le réseau routier Corse et vous verrez que même si de grands progrès ont été faits depuis une dizaine d'année, il en reste encore beaucoup à faire !
Après, effectivement, le discours des "cousins Natios" devrait peut-être faire l'objet de poursuites pénales !
Même s'il ne se justifie pas vraiment dès aujourd'hui.
Bien à vous !
I-Cube
Oui, vous ne me lisez plus et j'en suis le seul responsable puisque c'est moi qui ne publie plus!
SupprimerIl est hautement probable que cette tendance va aller en s'accentuant tellement j'en ai marre de ceux que vous appelez les "soces" ... Ils deviennent effrayants et ils ne s'en rendent même plus compte!
Dernier exemple : ce pauvre gars qui a perdu un oeil à la manif! Une enquête a été, selon l'expression, diligentée. Avez vous entendu un mot de compassion en faveur de la victime? Pourtant, il n'était pas violent cet homme. Il a juste été là, si j'ai bien compris, au mauvais moment ...
Croyez vous que l'Etat proposera d'indemniser ce pauvre gars? Je suis prêt à parier que non!
Pour qu'une réforme fiscale réussisse, il faut que la plupart des tendances politiques y soient effectivement associées. Si on touche à un totem de la gauche, il faut AUSSI toucher à un totem de la droite sinon, ça ne passera jamais! Si on veut favoriser un pan droitier de l'électorat il faut penser à favoriser aussi un pan gauche de ce même électorat.
Et vous auriez raison !
RépondreSupprimerCeci dit, ça fait maintenant des années et des années que je participe à vous alerter quant à la dérive fasciste du régime qu'on nous impose.
Et encore, vous n'en êtes pas arrivés à l'armée qui tire sur la foule, mais ça va arriver, puisque la loi le permettrait déjà !
Jamais depuis la IVème République on a eu ça et ce n'est pas "le Chi" qui l'aurait permis, même si De Gaulle s'y apprêtait après son retour de Baden-Baden.
Et puis il y avait eu "Charonne"...
Que des précédents qui font "jurisprudence".
Passons.
Pour ce qui est de la fiscalité, ça ne marche que quand il y a consentement à l'impôt.
L'impôt, c'est une chose qui a fait tomber l'Ancien régime : Si les caisses avaient été pleines, Louis XVI n'aurait pas convoqué les Etats-Généraux, vous le savez aussi bien que moi, et il n'y aurait pas eu les émeutes qui ont balayé le reste.
Je retiens votre idée d'un partage des "efforts" et "bénéfices" des lois fiscales.
A condition justement d'en partager aussi les "bénéfices", ce qui n'est pas le cas actuellement.
Bien à vous !
I-Cube