Burkini story
Un été torride : Le monde entier a été fasciné par le bikini
australien, façon islamique !
Je te vous demande un peu…
Encore une histoire à la kon, typique du sectarisme-ambiant qui commande
de ses konneries la « Gauloisie-des-lumières » où quand « les
politiques » se mêlent de ce qui ne les regardent pas, que ce soit la
longueur de la mini-jupe ou la vue d’épaules dénudées.
D’ailleurs, très vite, « ils » sont montés à l’assaut de leurs
dogmes : Le Burkini serait une prison de « toile pour femme », à
leur corps défendant d’ailleurs, telle qu’on imagine qu’a contrario le port de la nudité, même partielle, serait le signe
d’une libéralisation de la condition féminine !
Dément : Ce n’est plus de la « nudité », mais de la nullité
des esprits sectaires, à mon sens !
Ils ont fait très fort durant ce mois caniculaire d’août 2016. Non pas
qu’il ait pu faire très chaud en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », pas
plus de 30 à 35° au plus fort de la journée, avec des nuits plutôt douces
m’a-t-on rapporté, alors que je me trainais le long des Baléares où parfois on
avait du mal à dormir.
En revanche, j’ai été rattrapé par l’affaire de Siscu, un petit village
cap-corsin engoncé dans sa petite vallée, bordé d’une superbe plage sur les
bords de la mer Tyrrhénienne, facile d’accès depuis Bastia situé à environ une
quinzaine de kilomètres.
Une famille de descendants de Goumiers marocains, de ceux débarqués à
Aiacciu qui sont venus bouter les nazis hors de l’Île de Beauté jusqu’à
canonner les dernières troupes n’ayant pas évacué vers la Sardaigne, qui traçaient
un sillage de feu et de sang tout au long de la plaine orientale avant
d’embarquer pour l’Italie la veille du bombardement du port (déserté) par les
américains qui ont tout cassé inutilement, veut aller se baigner et taquiner
les poissons.
Une fratrie de trois personnes, avec femmes et enfants en bas-âge,
intégrée non pas à Lupino comme la presse toujours si mal informée a pu
l’affirmer, la banlieue sud de Bastia près du cimetière qui regroupe l’essentiel
des « zones » bastiaises, pour être nés, éduqués et avoir grandi à
Bastia, qui s’en vont à l’abri des touristes ailleurs que sur la plage de
Bastia, un peu étriquée, ou les longues étendues de sable-fin plutôt gris de
Biguglia ou de Mariana situées au sud de la préfecture de Haute-Corse, mais du
côté de Borgo encore plus au sud vers Cazamozza et son autoroute « Furiani/Furiani ».
Par malchance, s’installe à leurs côtés, dans la crique discrète située
sous la route, un couple dont madame fait « topless », alors que
leurs femmes font « Burkini ».
Je ne sais pas ce qu’il leur a pris : Ils les ont insultés tel que
ledit couple préfère s’éloigner définitivement.
Peut-être que les parents voulaient protéger leurs enfants de tant
d’impudeur, allez donc savoir…
C’est qui les affreux sectaires, là ?
Pire encore, des Belges font halte sur la route en surplomb de la discrète
crique pour prendre quelques photos du lieu qui est splendide (je sais, je
connais, on voit même très bien
l’Île-d’Elbe située juste en face) et ils se mettent à leur jeter des pierres,
furieux d’apparaître comme des animaux de foire.
Devenus des fous délirants !
C’est qui les barbares ? Les belges, une fois ?
Rappelons que si on veut voir des Burkini, il suffit de se présenter à
n’importe quelle plage, hors Villeneuve-Loubet, Cannes et Cagnes-sur-Mer et
quelques autres.
À Marseille ou Nice, ça ne choque personne…
En Espagne, je peux en témoigner, même si ce n’est pas courant, j’en ai
croisés.
Ceci dit, des jeunes Siscais qui se baignent un peu plus loin
interviennent et s’interposent, outrés par ces comportements outrageant le
légendaire sens de l’hospitalité Corse.
Et là, ça dégénère total.
Du matériel de pêche, fusil-harpon, couteaux de pêche, sort de son usage
habituel, le sang coule, les Siscais se mobilisent très vite, des voitures sont
incendiées, renversées, la gendarmerie rapplique et a un mal-fou à protéger les
« arabi » qui s’en sortent quand même…
Les pompiers évacuent les blessés vers Bastia, des interpellations
débouchent sur des gardes-à-vue, la population s’embrase, les rumeurs les plus
folles faisant le tour de la ville de Bastia, tel qu’un rassemblement de
populace chauffée à blanc manifeste aux alentours de Lupino aux cris
d’« Arabi, Fora » : Les « arabes dehors », comme au
bon vieux temps des « I Francesi, Fora » des chaudes heures de
l’indépendantisme local !
D’ailleurs, les présidents de l’ATC et du CTC, des « natios »
convaincus, déboulent avec un quarteron de « politiques » locaux et
font le service après-vente, c’est-à-dire leur « ramdam » (mot issu du
mot « ramadan ») pour tenter de calmer les esprits…
C’est que chacun sait le message du « Mouvement du 22 Octobre »,
post-attentat de Nice qui indiquait calmement que tout se savait dans
l’Île-de-Beauté et que les « salafistes » locaux (neuf fichés
« S ») avaient intérêt à se tenir à carreau sous peine de sévères
représailles.
D’ailleurs, ça a jeté un froid tel que tout le monde a retrouvé sa
sérénité immédiatement, hors l’affaire du Burkini-siscais.
Tout le monde sait tout ça depuis le temps…
Je vous l’ai dit, du grand n’importe quoi, jusqu’à aller faire le siège de
la gendarmerie où « les patriotes » sont provisoirement « retenus »
pour audition, devant la prison de Borgo un peu plus tard, le palais de justice
bastiais et l’hôpital où sont soignés les blessés, heureusement légers…
En fait de « patrioti », celui qui aura reçu un coup de harpon,
Corsu depuis une quinzaine d’année, c’est un ancien de la… légion
étrangère !
Trop drôle, finalement : Même pas un « natif » quand on se
rappelle le sort d’un citoyen « sud-Af » posé à Palasca depuis trois
décennies qui s’est fait flamber son atelier de ferronnerie parce qu’il avait
eu le culot de s’insurger contre les « petites-frappes » des
quartiers nord de Marseille qui descendaient visiter les ancêtres en estives et
foutaient le boxon dans la vie du village : Autre temps, autres
mœurs !
C’est son fils qui s’est pris un coup du plat de couteaux de pêche sur le
crâne…
De quoi se mettre probablement les nerfs en pelote, non ?
Et puis alors là, escalade verbale garantie : Arrêtés d’interdiction
du Burkini en cascade, le gouvernement des gaulois qui se mobilise, des
« peoples » qui s’indignent vertement, des associations de défense
des droits de la femme qui s’émeuvent bruyamment dans le désordre, des polémiques
qui naissent partout dans le monde.
De ce que j’en ai retenu, c’est que l’ensemble n’est pas vraiment flatteur
pour les « franco-gaulois », de ceux dont les ancêtres peignaient
encore les fonds de leurs grottes alors que les grecs inventaient la
philosophie…
Mais on leur trouve presque partout des excuses suites à la série
d’attentats islamistes qui a si cruellement endeuillé le pays…
En revanche et curieusement, les « Corsi » sont présentés unanimement
comme « d’horribles barbares » obscurantistes, presqu’arriérés, eux
qui auraient pu passer pour les défenseurs des droits de la femme, alors qu’ils
étaient finalement les agressés.
« Allo-quoi » ? Faudrait savoir !
Un : Ils sont chez eux, toute l’année, se font agresser le temps d’un
bain, et ce sont eux les barbares ?
Faudra m’expliquer…
Deux : Le sens de l’hospitalité Corsa commandait de plus
impérativement de protéger les autres « agressés », à savoir le
premier couple de continentaux « topless » et les belges (une fois)…
Ou alors, il aurait fallu se résigner à détourner le regard et se
soumettre à des diktats et leurs sous-entendus d’une mode vestimentaire venue d’autres
horizons ?
Là encore, il faudra m’expliquer, SVP…
En revanche, je suis parfaitement d’accord que l’agression au couteau et
harpon de pêche, sur un mineur de 15 ans et son père, sont absolument
inadmissibles.
Mais on l’a déjà oublié puisque ces « victimes-là » sont nées « barbares »…
La justice tranchera dans quelques jours.
Comme sont tout-à-fait inadmissibles les destructions de véhicules, les
échauffourées qui ont suivi sur le moment et les jours suivants, les déclarations,
heureusement pas toutes « va-t’en-guerre », de certains responsables,
y compris et surtout « parigots » alors que sur place on tentait,
tant bien que mal, de calmer les esprits.
Idem, mais ça on ne savait pas encore, les arrêtés municipaux
d’interdiction de la tenue de bain « Burkini » : Il aura fallu
attendre la décision du Conseil d’État du 26 août dernier pour savoir que hors
péril imminent pour l’ordre public, l’autorité publique commet un excès de
pouvoir contraire à la Liberté à vouloir interdire telle ou telle tenue
vestimentaire.
Conséquence, légiférer là-dessus serait vraisemblablement
anticonstitutionnel.
Personnellement je n’en doutais pas trop…
En effet, les « Gaulois du XXIème siècle » on
décidément la mémoire courte : Les poissons rouges se souviennent
pourtant.
Vous pouvez vérifier en les interrogeant.
À l’aube du dernier siècle du précédent millénaire, ma grand-mère se
baignait déjà en « Burkini » sur les plages désertes de Calvi ou de
Moriani.
C’était encore une « pure-jeune-fille » et pas mariée d’après-guerre,
celle qui a décimé tant de hardis jeunes gaillards et dont on célèbre
actuellement le centenaire.
Il n’était pas question de se priver de bain de mer, réputés « bon pour
la santé » (au même titre que le vin des vignes du pays), mais à condition
de n’en pas revenir « halé » : Le « teint laiteux »
d’origine et son côté « romantique » attestait de la « bonne
naissance » des pucelles de l’époque, qui n’ont pas à aller travailler aux
champs.
Alors elle se baignait toute habillée de maillot de bain aux bordures
lâches, agrémenté de « frou-frou » couvrant tout le corps des
poignets aux chevilles, avec même un large chapeau qui lui couvrait le visage.
Quand elle ressortait de là, « sa suite » et ses
« gouvernantes » s’empressaient de l’emmitoufler dans d’immense
« draps de bain », puis lui enfilaient une « cabine de
bain » en coton qui lui enserrait le cou et bien au-delà les pieds, sous
laquelle elle pouvait retirer à l’abri des regards indiscrets sa tenue de bain
et passer des vêtements secs propres à son rang et son corset-taille-fine, sous
la protection d’une ombrelle tenue par une de ses sœurs ou de « sa
suite »…
Rien de religieux ni de sectaire là-dedans.
Au hasard des « cartes postales » d’époques encore plus
récentes, vous pourrez vérifier que la pudeur interdisait même aux hommes
d’entre-deux-guerres de déambuler sur les plages sans maillot recouvrant tout
le corps du cou jusqu’au avant-bras et mi mollet.
D’ailleurs, j’emprunte la même tenue depuis que je ne flotte plus, mais en
néoprène et en « jute-au-corps » quand je me baigne : Il faisait
peut-être beau, mais de l’eau de mer à 24°, bé en vieillissant, je trouve cela
trop froid.
Alors je me protège.
En bref, cette affaire-là, elle a pris des proportions
« hors-norme » inattendues. Je ne me souviens pas qu’on en ait fait
tout autant avec l’apparition des « strings », ces
« ficelles » cache-sexe (épilé) de ces dames (et de quelques
messieurs) !
Autant, pour « les dames », j’apprécie : Les yeux
peuvent explorer là où les doigts n’ont plus besoin d’être actifs, autant pour
les « kouillus », je trouve cela indécent.
C’est comme cela en ce qui me concerne : La vue du sexe d’un homme,
ces « trucs » qui pendouillent offerts à la vue, je trouve ça
dégueulasse. Ce n'est vraiment « beau » (et encore) que quand ça sert à ce pourquoi la nature l'a inventé.
Quant au nudisme masculin, je peux vous affirmer que c’est parfaitement
inconfortable dès qu’on se bouge un peu le kul. Que j’en conclus donc invariablement que ce
n’est jamais que de l’exhibitionnisme de personnes s’estimant « bien
armés » par la nature et qui veulent le faire savoir à tout le monde, ou
qui font de la pub pour la chirurgie esthétique et les prothèses spécialisées.
Faut dire, il y en a qui font illusion, reconnais-je.
Poussé à l’extrême, on est totalement
dans un esprit de satyre sexuel en herbe.
Tous et toutes obsédés, finalement,
quand ils n’ont pas reçu une éducation « normale ».
Et c’est peut-être là le seul trait qui
ressort de cette affaire « siscaise » : La bonne éducation ne
tolère pas qu’on jette des pierres ou qu’on insulte les passants, pas plus
qu’on considère n’importe qui comme un obsédé sexuel jusqu’à en voiler les
« appâts » et formes de « ses femmes ».
Ils sont d’abord à elles-mêmes et après
tout, elles en font ce qu’elles en veulent, en toute tranquillité légitime.
Or, celles de Siscu, elles sont comme
ma grand-mère : Pas sûres qu’elles apprécieront les bains de mer à
l’avenir…
D’ailleurs, un des couples est rentré
en Espagne, soi-disant pris en situation irrégulière, l’autre s’est réfugié à
Paris, se prétendant « mis en danger », et le troisième est déchiré,
puisque le mek attend son jugement en prison.
Moi, ça me fait rire : À ce
rythme-là, même les bonne-sœur en cornette devraient avoir peur de se promener
dans les rues, et pire encore sur les plages…
Mais quelle époque de dingues !
En bref, l’affaire de l’agression siscaise, ce n’est qu’un gros délire de
nains du neurone effrayés par ces « tenues de bonne-sœur », façon
Belphégor : De bons vieux laïcards très sectaires, quoi !
Vive les Libertés au pays des « droits de l’homme ».
Il faut dire que ma grand-mère, elle avait le bon goût d’avoir des tenues
de bain un peu originales pour l’époque, faites d’imprimés colorés, bariolés, à
pois, à carreaux, à fleurs, avec des couleurs tendres et pastelles.
Pas des couleurs de deuil-sous-le-soleil…
Mais bon, à chacun ses goûts.
Ce qui reste le plus inquiétant dans tout cela, c’est qu’au nom du
principe de laïcité, qui contrarie le principe du « chacun sa vie »
et son « droit à la différence » poussé à l’extrême sous nos
tropiques, c’est que le pouvoir réglementaire, l’exécutif donc, se permet
d’envahir la sphère-privée à coups d’interdits débiles !
Là, c’est fou quand on y songe : Demain, à ce rythme-là, il faudra
porter ses sous-vêtements sur la tête pour pouvoir vérifier facilement qu’ils
sont bien « Made in Europe », qu’ils ont acquitté la TVA et les charges
sociales et tout le monde sera content…
Personnellement, je suis pour le port du « Burkini », mais
seulement là où on ne se sent pas dérangé de le porter au milieu des
autochtones et indigènes.
Essayez donc de faire du « Topless » ou du string sur les plages
du Koweït, de Bahreïn, du Qatar ou d’Arabie saoudite, juste histoire de voir
les réactions locales.
Même du côté de Tel-Aviv, les « barbus » patrouillent, voire
encore sur quelques plages grecques où les Popes font la « police de la
décence ».
Et autant que je sache, on n’en parle jamais, ni pour approuver ni pour se
révolter, on ne sort pas les couteaux et les harpons et personne n’est choqué
ni n’a jamais légiférer que de voir se promener des femmes en
« uniforme » qui font Hassidim ou Haredim dans le civil, ni encore
moins Amish ici ou là-bas, sur d’autres continents…
Les « baigneurs » siscais, ont agressé des passants qui
passaient : Faute lourde d’intransigeance !
Et qu’on les désigne comme des « victimes » a quelque chose de
décidément aberrant !
À vous de démêler cet écheveau hallucinant qui a fait le tour de la
planète…
En attendant le dire des juges, bien sûr.
Après, puisqu’ils disent la loi et pas nous, on se conformera
nécessairement à leur décision.
Pour être complet sur le sujet, signalons que le juge administratif de Bastia, se référant à la récente décision du Conseil d'Etat suspendant un arrêté comparable, estime qu'"en l'espèce, compte tenu des récents événements (...) la présence (...) d'une femme portant un costume de bain de la nature de ceux visés par l'arrêté (...) serait (...) de nature à générer des risques avérés d'atteinte à l'ordre public qu'il appartient au maire de prévenir".
RépondreSupprimerOn rappelle que le 27 août, le Conseil d'Etat a mis un coup d'arrêt aux interdictions des tenues "ne respectant pas la laïcité" sur les plages publiques prises par une trentaine de communes du littoral, en appelant au "respect des libertés garanties par les lois".
Comme exposé ci-dessus, le fondement de tels arrêtés s'appuyant sur le maintien de l'ordre public, comme nous le pressentions, est donc validé.
En revanche, les raisons anti-laïcité sont réputées contraire aux fondements de la République.
Circulez, il n'y a rien de nouveau sous le soleil de la loi Gauloise : Le reste, ce n'est que pures billevesées sectaires (et déplacées).
Bien à tous !
I-Cube