Jean-Marc
était inépuisable…
Un journaliste demande à un joueur de
tennis :
« – Vous préférez l'herbe ou le synthétique ?
– Je
ne sais pas. Je n'ai jamais fumé de synthétique. »
Jean-Marc demande à sa femme :
« – Alors, chérie, qu'est-ce que tu m'offres pour mon anniversaire ?
– Tu
vois la Porsche stationnée en face ?
– Oh
oui, mon amour !
– Eh
bien, je t'ai acheté une cravate de la même couleur. »
Un couple à la limite de la dispute :
« – Tu sais, mon chéri, tu me fais penser à la mer…
– C'est
parce que je suis sauvage, indomptable et romantique ?
– Non,
c'est parce que tu me rends malade. »
Moi, qui sort de mon bureau Vénitien et
disant à ma secrétaire en « francilien-natif » (elle a été recrutée
pour se prétendre bilingue) :
« – Je pars pour Milan.
– Oh
là-là… si longtemps que ça ? »
Un petit garçon demande à Jean-Marc, son père :
« – Dis, papa, c'est quoi un célibataire ?
– Un
célibataire, c'est une personne qui peut descendre du lit des deux côtés. »
Marius a invité Olive à venir passer
quelques jours dans son cabanon.
Cependant, au fur et à mesure que le
week-end passe, un malaise s’installe entre les deux amis.
Au bout de trois jours, Marius est
complètement crispé et il s'arrange pour éviter Olive.
Alors Olive le prend par le bras et lui
dit :
« – Écoute, tu m'as invité, mais si ça ne te plaît plus, si vraiment je
dérange, il vaut mieux le dire au lieu de me faire une tronche pareille !
– C'est
pas que tu déranges, » réplique Marius. « Tu es seulement un peu inconscient. Samedi, tu t'es tapé ma femme. Bon,
je ne lui cavale plus après depuis longtemps, alors je t'ai laissé faire.
Dimanche, tu t'es tapé ma fille de 17 ans et elle était vierge. J'ai fermé ma
gueule, parce que tu es un ami. Lundi matin, tu t'es fait la bonne. Lundi soir,
tu t'es envoyé mon fils de 19 ans. Alors, résumons-nous : Ma femme, ma fille,
ma bonne, mon fils… Et moi, un ami de vingt ans… rien ? »
Dans le métro parigot :
« – Attention, madame ! Vous avez oublié un paquet sur la banquette.
– Ça
ne fait rien, c'est le casse-croûte de mon mari. Il travaille aux objets
trouvés. »
Le navire est en train de couler.
Le capitaine rassemble l'équipage et
demande :
« Y’ en a-t-il un parmi vous qui soit vraiment capable de prier avec
ferveur ? »
Un homme s'avance.
« – Moi, capitaine.
– Parfait.
Que tous les autres mettent les ceintures de sauvetage. De toute façon, il en
manque une. »
Un curé fait la quête pour le salut des
prostituées, mais un des paroissiens refuse obstinément de verser son obole :
« Ne vous inquiétez pas, monsieur le curé. Moi, je leur donne toujours de
la main à la main. »
Une biche discute avec sa copine de sa
première expérience amoureuse :
« – Depuis que je l’ai rencontré, je me sens envahie par une douce
chaleur.
– Ce
doit être ce qu'on appelle l'effet de cerf. »
Jean-Marc va à la pharmacie pour
acheter des préservatifs.
Il paie et le pharmacien lui demande :
« – Vous voulez un sac ?
– Non
merci. Cette fois-ci elle n'est pas si moche que ça. »
Un jeune apprenti commence à travailler
dans la boutique d'un pharmacien.
Il apprend par cœur le nom de tous les
médicaments.
Et il s'étonne de voir sur une étagère
un étrange bocal avec une étiquette marquée « Illisible ».
« Cherche pas », lui dit le pharmacien. « Ça, c'est ce qu'on donne aux clients quand
on n'arrive pas à lire l'ordonnance. »
Un vieux matelot à la retraite va
trouver le curé de sa paroisse :
« – J'ai un perroquet très mal élevé. Il a bourlingué sur toutes les mers
avec moi.
Et il
passe son temps à jurer.
J'aimerais
bien essayer de le mettre quelques jours en pension avec votre perroquet qui
est si doux et si aimable.
Ça
lui servirait de leçon.
– Bien
sûr », dit le curé. « Mon
petit animal, qui mène une vie parfaitement chrétienne, ne peut que faire du
bien au vôtre. »
Mais à peine les deux perroquets
sont-ils ensemble que celui du matelot lance à l'autre :
« Alors, mon petit père, tu veux que je te ramone le trou de balle ? »
Et le perroquet du curé répond en
rougissant :
« Et pourquoi pensez-vous que je prie depuis si longtemps ? »
Un artiste-peintre est en train de
bavarder tranquillement dans son atelier avec la fille qui lui sert de modèle.
Soudain, on entend une clé qui tourne
dans la serrure.
« C'est sûrement ma femme ! » dit le peintre. « Vite ! Fous-toi à poil ! »
Un autre artiste se présente chez un
directeur de cirque :
« – Je suis imitateur d'oiseaux. Vous ne voulez pas voir mon numéro ?
– Non, » dit le
directeur. « Des imitateurs, j'en ai
à la pelle. Vous pouvez disposer. »
Alors le gars hoche tristement la tête
et s'envole par la fenêtre.
Trois naufragés dérivent sur un radeau.
Le premier dit :
« – Si on jouait au golf miniature ? Il suffit d'avoir un club, une balle
et un trou. Moi, je fournis le club.
– Et
moi, » dit le second, « je
peux fournir la balle.
– C'est
possible », dit le troisième, « mais
moi je ne joue pas. »
C'est un cargo qui fait naufrage,
lentement mais sûrement.
Le capitaine réunit tout l'équipage :
« Les gars, c'est foutu ! On est perdus ! Le radar et la radio sont en
panne.
Prions
Dieu pour qu'Il nous reçoive au moins avec indulgence au Paradis. »
Tout le monde est bouleversé et se met
à genoux pour prier… excepté un matelot qui reste debout.
« – Eh toi ! » lui dit le capitaine. « Tu ne peux pas faire comme tout le monde et prier
?
– Non,
moi je suis juif.
– C'est
pas une raison ! La situation est suffisamment critique comme ça. Il y a plus
de religion qui compte ! Tu devrais au moins faire un geste chrétien, Isaac ! »
Alors, Isaac enlève son béret et fait
la quête.
Un jeune voyou fait des confidences à
un congénère :
« – Tu sais, elle ne veut pas m'épouser, mais finalement je ne regrette
rien.
Est-ce que tu te marierais, toi, avec quelqu'un de sale, débraillé et
fainéant ?
– Non », dit l'autre.
« Ben elle non plus. »
Marius et Olive sont partis à la pêche
ensemble, mais Olive est tellement empoté qu'il vient de laisser retomber à la
mer un énorme poisson que Marius venait juste de ferrer.
Alors Marius pousse un énorme soupir,
repose sa canne à pêche et dit à Olive :
« – Tu connais la métempsycose ?
– Non », dit Olive
bêtement.
« – Eh ben, la métempsycose, c'est quand tu es mort et que ton âme revit
dans d'autres choses. Par exemple, on t'enterre au cimetière et…
– Holà », dit Olive. « Je ne veux pas qu'on m'enterre, moi !
– Mais
c'est un exemple, imbécile ! Tu es enterré dans ta tombe et ton âme passe dans
une petite fleur qui pousse au-dessus. Et puis une vache mange la fleur et ton
âme est transportée dans la vache. Tu me suis ?
– Bien
sûr, je te suis.
– Et
puis la vache rumine et pendant ce temps, ton âme est toujours dans la vache.
Et puis la vache digère et elle fait une grosse bouse. À ce moment-là, ton âme
est passée dans la bouse. Alors moi, je me pointe, je vois cette merde, et
qu'est-ce que je dis ?
– Ben
je ne sais pas, moi ! » dit Olive ahuri.
« Ben je dis : "Vé, ce bon vieil Olive ! Il a pas changé !" »
Deux psychanalystes venus à New York
pour participer à un congrès rentrent déjeuner à leur hôtel. Dans l'ascenseur,
le groom, tout souriant, leur dit :
« Beau temps, aujourd'hui, messieurs. »
En sortant sur le palier, les deux psys
se regardent, perplexes.
L'un demande à l'autre :
« À ton avis, qu'est-ce qu'il a voulu dire par là ? »
Une starlette raconte à l'une de ses
amies :
« – Hier, mon producteur a eu le culot de sonner chez moi au moment où je
venais de me coucher. J'ai mis un slip pour aller lui ouvrir. Et tu ne sais pas
ce qu'il m'apportait ? Un collier de perles ! Alors je lui ai dit : ‘‘Non, mais
vous me prenez pour une grue ? Puisque c'est comme ça, je ne veux plus vous
voir !’’
– Ça
alors ! Et qu'est-ce qu'il a fait ?
– Il
a été réglo. Il a éteint la lumière ».
Dans un bar, Jean-Marc et Jean-Paul discutent :
« – Qu'est-ce que tu as fait à Paris ?
– Je
suis allé voir Toulouse-Lautrec.
– Sans
blague ? Ça avait lieu à Paris ?
– Oui,
je t'assure.
– Et
alors, qui a gagné ? »
Dans la forêt vierge, au pied d'un
grand baobab, un lion est en train de parlementer avec un singe qui s'est
réfugié dans les branches.
« – Je t'en prie, descends de là. Je te promets que je ne te ferai pas de
mal. Je cherche seulement un compagnon de jeu. Tout le monde a peur de moi et
ça me désespère.
– Ouais », réplique le
singe, « tout ça c'est du baratin.
Dès que je serai descendu, tu vas me sauter dessus et me bouffer. Je connais
les gens de ton espèce.
– Mais
non, je te jure que je suis sincère. Je ne demande que de l'affection. Je ne
cherche que l'amour. Tiens, pour te prouver ma bonne foi, je vais m'attacher
les pattes. Comme ça tu n'auras plus peur. »
Et joignant le geste à la parole, le
lion arrache une longue liane avec laquelle il se ligote les pattes.
Puis il attend, soumis, que le singe
vienne le rejoindre.
« –
Je veux bien descendre », dit le singe, « mais alors il faudra que tu te laisses passer une muselière.
– D'accord. »
Et le singe, dégringolant prudemment de
sa branche, saute devant le lion et s'empresse de lui museler solidement le
mufle avec d'autres lianes.
Puis il le regarde avec une certaine
satisfaction.
« – Tu as bien dit que tu ne cherchais que l'amour ?
– Mais
oui », dit le lion.
Le singe se met à trembler de tous ses
membres.
« – Tu as donc encore peur de moi ?
– Non,
non, » dit le singe, tout couvert de sueur. « Je tremble parce que c'est la première fois de ma vie que je vais baiser
un lion. »
Une jeune femme terriblement enrhumée a
pris la précaution d'emporter deux mouchoirs avant de se rendre à un grand
dîner.
Elle en met un dans son sac et l'autre
dans son corsage.
Au dessert, elle ne peut plus décemment
se servir du premier mouchoir qui est ruisselant.
Elle met sa main dans son corsage pour
chercher l'autre. Mais il a dû glisser.
Elle fouille fiévreusement à droite et
à gauche, tout le long de sa poitrine.
Elle y met les deux mains.
Et soudain, elle s'aperçoit que les
conversations ont cessé et que tous les convives ont le regard fixé sur elle.
Alors elle retire précipitamment les
mains de son corsage et dit en rougissant :
« J'étais pourtant sûre d'avoir les deux en arrivant… »
Allez, sans rancune : Bon week-end
à toutes et à tous !
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