Un
astéroïde va « frôler » la Terre pour Halloween !
Alors que la
terre tremble à en déplacer des montagnes en « islamie-diverse », c’est
grand florilège en ce moment dans les cieux :
1 – Son doux nom est
« 2015 TB145 » et il mesure environ 300 à 450 mètres de diamètre,
selon les estimations.
C'est 28 fois
la taille du météore de Tcheliabinsk qui a pénétré l'atmosphère au-dessus de
l'Oural, en Russie, en février 2013…
Et a fini en
lumière et poussière dans l’atmosphère.
« 2015
TB145 » va aussi très vite, une vitesse est « inhabituellement élevée », de 35 km/s, indique la Nasa.
Quand la Terre
tourne sur elle-même à environ 450 m/s à l’équateur…
Il va passer à
quelque 490.000 km de nous, soit 1,3 distance lunaire.
C'est la plus
proche « rencontre » de ce type depuis 2006 : Les autres astéroïdes
listés par ce centre s'approchent très rarement aussi près.
Rassurez-vous « aucun astéroïde ne représente un danger pour
la Terre », qu’ils en disaient à l'agence américaine cet été, alors
qu'Internet pullulait de rumeurs sur un « astéroïde-tueur » qui se
profilerait pour septembre 2015, à proximité de l'éclipse totale de la Super Lune…
Or, la Nasa ne
connaissait pas l'existence de « 2015 TB145 » à l'époque de ce
communiqué rassurant : L'astéroïde d'Halloween n'a été découvert que le 10
octobre dernier.
C'est le
télescope Pan-STARRS 1 (Panoramic Survey Telescope & Rapid Response System)
qui l'a trouvé, à Hawaii. Sa tâche principale est de « repérer et traquer les astéroïdes et les
comètes qui pourraient être dangereux pour notre planète », rappelle
le site du Cnet.
Plus
précisément, l'astéroïde a été observé pour la première le 10 Octobre 2015 à
une magnitude apparente de 20 (pas lourd) à l'aide d'un télescope d’1,8 m d’ouverture,
le télescope Ritchey-Chrétien.
Mais comment
2015 TB145 a-t-il pu échapper à son œil de lynx… et à tous les scientifiques
qui travaillent les yeux rivés au ciel ?
La Nasa n'a
qu'une explication : Son orbite est « excentrique ».
Rappelons que la
Nasa et les autres agences spatiales ne savent pas encore dévier un astéroïde
de sa trajectoire.
Plusieurs
missions, impliquant l'agence américaine et sa cousine européenne (ESA),
prévoient de mieux étudier les astéroïdes et même d'en capturer un pour le
placer en orbite autour de la Lune… mais il faudra attendre les années 2020
pour cela.
S'il n'est
donc pas plus dangereux, 2015 TB145 nous offrira-t-il pour autant du grand
spectacle ?
C'est surtout
en Amérique du Nord, avant le lever du soleil le 31 octobre, qu'il sera visible…
mais pas à l'œil nu. Trop proche de la Lune, alors qu'il passe à 280.000 km de
notre satellite, mais aussi trop proche du Soleil, l'astéroïde devrait être
difficilement observable avec de petits télescopes.
Les
scientifiques, eux, se frottent déjà les mains, notamment sur le continent
américain où les télescopes situés en Californie (Goldstone Radar), en Virginie
occidentale (Green Bank) et à Puerto Rico (Arecibo Radio-Telescope) vont
traquer 2015 TB145. D'autant que l'objet « pourrait être proche d'une comète, par nature », glisse la
Nasa, encore dans le flou sur ce point.
Il s'agit
d'une répétition générale grandeur nature avant le prochain rendez-vous avec un
astéroïde aussi proche : « 1999 AN10 » qui passera à 1 distance lunaire
de la Terre en août 2027… avant de peut-être se rapprocher plus dangereusement
lors de son passage en 2044 ou … en 2046 ! Ce qui nous laisse quelques délais
pour anticiper un éventuel impact.
Fiche
technique : Découvert par Pan-Starrs (F51), le 10 Octobre 2015.
Désignations :
« 2015 TB 145 », Catégorie de planète mineure Apollo NEO.
Caractéristiques
orbitales : Incertitude paramètre 8, Observation d'arc : 11 jours.
Aphélie :
3,93 UA, Périhélie : 0,2947 UA, Demi-grand axe : 2,11 UA, excentricité :
0,861. Période orbitale : 3,07 ans, Inclination : 39,70 °.
Pour les
astronomes amateurs : Longitude du nœud ascendant 37,74 °, Argument du
périhélie 121,5 °.
Caractéristiques
physiques : Dimensions 280-620 mètres, Magnitude absolue 19,8.
Pendant
l'approche proche de la Terre l'astéroïde devrait atteindre environ magnitude
apparente 10, mais la Lune sera un 80 % gibbeuse décroissante.
Au pic de la
luminosité, l'astéroïde sera une cible difficile pour les astronomes amateurs
avec de petits télescopes, mais il sera mieux vu dans l'hémisphère Nord.
Le 31 Octobre
2015 au 11h00 UT (4 heures du mat’ sur la côte ouest des USA) cet astéroïde se
situera dans la constellation du Taureau, à environ 9 degrés de la Lune.
Après une approche
au plus près, l'astéroïde va rapidement devenir trop faible et trop près du Soleil
dans le ciel pour être vu.
2 – Pendant ce
temps-là, la Nasa observe la destruction d'un système solaire par une « étoile
de la mort ».
L’avant-veille
de « Star War VII », c’est assez sympathique…
Ici en jeu, une
simple force irrésistible pour le dernier acte d’un opéra cosmique.
À plus de 500
années-lumière de la Terre, une « étoile de la mort » est en train de
cannibaliser une planète naine. « Un
humain n’a jamais vu ça. Nous assistons à la destruction d’un système solaire
», se réjouit l’astronome d’Harvard, Andrew Vanderburg.
Située dans la
constellation de la Vierge, l’étoile « WD1145 + 017 » est une naine
blanche en fin de vie. Après avoir consommé la majorité de son carburant lors
d’une phase d’expansion, elle s’est effondrée sur elle-même, pour une taille
comparable à celle de la Terre mais avec une densité un million de fois
supérieure à celle du Soleil, de l’ordre une tonne par centimètre cube.
L’observation
a été réalisée par le télescope Kepler.
L’étoile se
trouve au voisinage d’une planète naine de la taille de Cérès d’environ 1.000
km de diamètre. Un peu plus de 800.000 km séparent les deux objets, soit deux
fois la distance Terre-Lune. À chaque passage, toutes les quatre heures et
demie, l’étoile cannibale arrache un petit bout de planète et l’aspire,
provoquant une traînée de débris qui évoque celle d’une comète.
Cela va
empirer. Bientôt, l’attraction gravitationnelle de la force de marée va
disloquer le corps rocheux. D’ici un million d’années, il ne restera qu’un
petit nuage de gaz, et du métal incorporé à la naine blanche.
Le destin de
la Terre devrait être différent. Les scientifiques en débattent encore mais
beaucoup estiment que notre planète sera avalée lors de la phase d’expansion du
Soleil en géante rouge, dans environ 7 milliards d’années.
Mais les conditions
seront invivables bien avant, sans doute d’ici un à deux milliards d’années,
alors que le Soleil va doubler de tailler d’ici 500 millions d’années et
doucement transformer notre planète en désert.
Si nous ne
l’avons pas fait avant.
3 – La comète
Lovejoy, un paradis pour moi : Du sucre pour stimuler mon pancréas et de l’alcool
pour entretenir mon foie !
Nous avions pu
l’admirer à l’œil nu pendant plus d’un mois. Après s’être dévoilée lors de son
passage au plus près du Soleil et de la Terre en janvier 2015, la comète
Lovejoy livre aujourd’hui quelques-uns de ses secrets.
Une équipe
internationale, menée par des chercheurs gaulois de l’Observatoire de Paris,
vient de mettre au jour la présence d’alcool et de sucre dans la comète. Une
découverte détaillée dans une étude est parue avant-hier dans la revue Science
Advances.
Grâce au
radiotélescope de l’Institut de Radioastronomie millimétrique (IRAM), sorte de
parabole géante de 30 mètres de diamètre située dans la Sierra Nevada près de
Grenade (Espagne), les chercheurs ont pu sonder à distance l’atmosphère de la
comète Lovejoy, qui recèle une multitude de molécules diverses.
Ce
radiotélescope, équipé de puissants systèmes de détection, a permis aux
chercheurs d’identifier vingt et une molécules.
« Parmi les molécules détectées, nous avons
pour la première fois découvert la présence d’alcool éthylique (C2H5OH)
et de glycolaldéhyde (CH2OHCHO), un sucre, dans la comète ».
Mais Lovejoy
est cependant loin d’être comme une épicerie interstellaire. « Ce sont des molécules présentes à la base
dans les glaces de la comète. À l’approche du soleil, ces glaces se subliment
et les molécules qu’elles contiennent sont alors libérées dans l’atmosphère
sous forme de gaz ».
Notez que je
reste un amateur de glace « Rhum-raisin » à la crème-fraîche, quand je les fais moi-même…
Le
glycoaldéhyde, identifié pour la première fois dans l’atmosphère d’une comète,
est « le plus simple des sucres. Rien à
voir avec le sucre de table ».
Faut vous dire
que je n’attendais pas y découvrir des « fontaines de miel » non plus !
Découverte en
août 2014 par l’astronome amateur australien Terry Lovejoy, la comète du même
nom est issue du nuage d’Oort, un réservoir de comètes situé aux confins du
système solaire, dans l’une de ses régions les plus froides.
Vestiges de la
formation du système solaire il y a 4,5 milliards d’années, les comètes sont
une source précieuse d’informations, et bien plus encore.
« Il y a 3,8 milliards d’années, la Terre
n’avait pas encore d’océans lorsqu’elle a, avec d’autres planètes du système
solaire, été bombardée par une pluie de comètes et d’astéroïdes ».
Composés en
grande partie de glaces, ces corps célestes sont considérés par la communauté
scientifique comme étant la source de l’eau sur Terre.
« Notre découverte met au jour la présence de
molécules de plus en plus complexes dans les comètes. En plus d’avoir apporté
l’eau sur Terre, elles ont certainement apporté sur notre planète des éléments
qui ont facilité l’apparition d’autres molécules, bien plus complexes, comme
l’ADN par exemple », indique-t-on généralement.
Les
chercheurs, qui ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin, pourraient même,
qui sait, découvrir un jour que les comètes sont à l’origine de la vie sur
Terre.
4 – Et puis pour
les passionnés de notre banlieue céleste immédiate, cette petite vidéo
intéressante :
Un clip de 13
minutes, offert par www.operation-suricate.fr découverte
grâce à nos amis animant ce site : http://www.ovni66.canalblog.com.
J’y ai laissé
des remerciements de votre part !
Bonne lecture
à vous toutes et tous !
I3
PS : Signalons également des molécules d'oxygène gazeux sur Tchouri : Mais là encore, pas de quoi y passer des vacances...
I3
PS : Signalons également des molécules d'oxygène gazeux sur Tchouri : Mais là encore, pas de quoi y passer des vacances...
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