Et je suis très déçu !
Personnellement, j’aime bien « Jupette », le
seul à m’avoir invité à déjeuner dans le quartier-Mouffetard avec quelques « colleurs
d’affiche » quand il a s’agit de porter « le Chi » à la mairie
parigote.
C’était il y a longtemps, mais ça valait la peine,
puisqu’on l’a fait !
Déjà, il avait le travers de parler comme « Roro-card »,
sans virgule ni point : On ne comprenait rien de ce quoi qu’il causait.
Il n’avait bien entendu pas encore eu le temps de
collectionner les « casseroles », ni de s’exiler au Canada, n’avait
pas été premier-ministre, n’avait pas mis le feu à la rue avec ses réformes
avortées sur les retraites.
On pouvait croire en lui, « le meilleur d’entre nous »,
tellement il apparaissait brillant, même s’il s’est fait baiser avec ses 45
milliards d’économie sur le budget de l’État, avec une augmentation de 43
milliards de la fiscalité locale sur laquelle il n’avait pas de prise…
Trop drôle cet épisode-là, seulement pour ceux qui se
souviennent !
Depuis, il a sensiblement baissé dans mon estime, d’abord
pour se recaser après son exil et quelques condamnations d’avoir su « rester
droit dans ses bottes », à Bordeaux, cette ville héritière des
esclavagistes gaulois.
Et puis ils sont tellement fiers de leur pinard, la
seule chose sympa de la région, finalement.
Pas digne de lui, d’autant qu’il n’a jamais réussi à
se faire élire député du bled.
Mais pire que tout, c’est d’avoir accepté de redevenir
ministre sous … « Bling-bling » : Là, j’ai encore du mal à le lui
pardonner !
Mais je reste convaincu qu’il n’y a que lui à pouvoir
faire barrage à la fois à « Marinella-tchi-tchi » et à « Gras-nul-laid »
en 2017.
En 2022, je ne sais pas : Il y aura d’autres « brillants »
qui vont émerger, des types comme « Barre-ointe », « Le-Mère »
peut-être.
Le second a mes faveurs, mais pas pour 2017 : Il
faut encore qu’il « blanchisse sous le harnais ».
Et c’est vous dire si j’y crois, puisque je me suis
tiré en exil en Italie me mettre à l’abri pour éviter le risque de la
régression fasciste qui se pointe sournoisement dans le corps électoral…
Je sais que je suis sur « les listes » des
petites frappes qui glandouillent autour de la « blondasse » et qui n’attendent
que ça pour aller casser la gueule aux bourgeois les soirs avec ou sans Lune,
dans les villes et les campagnes…
Je les ai assez côtoyés pour savoir leur haine, leur « jalouseté »,
leur manque d’intelligence spectaculaire…
De la vraie « chair à canon » sans autre
ambition que de « faire payer » leurs échecs personnels, leurs rancunes,
sur autrui, nés esclaves et destinés à le rester tellement ils peuvent peu.
Pas envie de faire vivre à « ma nichée » la
terreur de la peste brune : Je lui ai préparée un nid douillet, un refuge, « ailleurs » !
Donc, voilà-t’y pas qu’après « Bling-bling », on en
causait encore jeudi dernier,
« Jupette » se met à causer de « droit du travail ».
Et de noter tout de suite que, contrairement au pédégé
des « Républicains-démocrates », il ne fait pas trop d’erreur
technique : Lui au moins ne sort pas d’une « fac de m… ». Il est
concours général des lycées, grec et latin, normalien, là où on fabrique des « champions-du-neurone »,
avant que devenir énârque.
Sur son blog que je visite parfois, il exprime à l’occasion
« quatre convictions simples pour
redonner à la France le goût du travail. »
Notez qu’il ne sait pas trop de quoi il s’agit, c’est
pour cette raison, qu’avec humilité, il n’en dit pas trop.
« Depuis le
début des années 1980, notre taux chômage n’est quasiment plus repassé sous la
barre des 8 %, y compris en période de forte croissance. Il touche aujourd’hui
plus de 5 millions de nos compatriotes, enfermant le pays dans un cercle
vicieux qui conduit à l’appauvrissement des Français et au déclin de notre
économie. »
Diagnostic juste.
« Trop de
responsables politiques regardent ce fléau comme quelque chose d’inéluctable, à
l’instar de François Mitterrand pour qui la France avait « tout essayé contre
le chômage ».
Ma
conviction est toute autre. La France a tout essayé contre le chômage … sauf ce
qui marche partout ailleurs. En Allemagne, au Royaume-Uni, dans les pays
scandinaves, des réformes courageuses ont permis le retour au plein emploi.
C’est dans ce sens que je veux avancer, autour de quatre convictions simples. »
Là, ça commence à dérailler…
D’ailleurs, je me faisais la réflexion que jamais
personne ne nous cause du taux de chômage suisse, que c’en est presque
grotesque !
« 1/ La
France doit travailler davantage »
Eh, pignouf, faut-il encore trouver les clients
capables de payer tout ce boulot-là en plus !
« Ce n’est
pas en travaillant moins qu’on vaincra le chômage. La France souffre déjà de la
faiblesse de la quantité globale de travail réalisé : on y travaille dans
l’année 10 % de moins qu’en Allemagne, et 13 % de moins qu’au Royaume-Uni. Les
causes de cet écart sont connues : un taux d’emploi des jeunes et des seniors
particulièrement faible, une durée annuelle du travail trop faible, et des
jours de congés, fériés ou de RTT trop nombreux. »
N’importe quoi : On a au pays un taux de création
de valeur ajoutée horaire parmi les plus élevés de la zone euro.
Voilà pourquoi on travaille moins !
Et c’est toujours le même aveuglement : On ne
peut guère travailler plus si la production se heurte à un plafond du pouvoir d’achat
en régression…
Les « in » accaparent la VA au détriment des
« out » et les premiers sont plus nombreux que les seconds : On n’y
arrivera donc jamais avec des raisonnements pareils.
Le vrai problème, c’est qu’il n’y a pas assez de
travail pour tout le monde, de par le monde, tellement on produit fort, avec
une productivité toujours accrue.
On y reviendra, bien sûr.
« Parce
qu’ils travaillent moins qu’ailleurs, les Français produisent moins de
richesses qu’ailleurs, ce qui aboutit à un niveau de vie en moyenne plus
faible, à une pression de plus en plus forte sur ceux qui travaillent pour
financer les services publics et la protections sociale, et moins d’argent
disponible pour créer des emplois et augmenter les salaires. »
Exactement !
Le problème global dans ce pays qui est le mien (et
que j’aime tant…) c’est le poids des services publics (hors protection sociale) :
En Angleterre, en Allemagne, il y a deux fois moins de fonctionnaires par
habitant et les uns et les autres ont fait des coupes drastiques dans les
budgets de dépense publique.
Avec « Bling-bling », on n’a jamais réussi à
boucler un budget « à la baisse » en valeur absolue et avec « Gras-nul-laid »
pas plus : Les dépenses augmentent toujours en masse !
Mais il ne l’évoque même pas…
« Il faut
donc en finir avec les 35 heures, ce que personne n’a fait jusqu’à présent. Le
principe doit être la liberté de définir la durée du travail au sein de
l’entreprise, y compris pour ceux qui souhaitent conserver la durée actuelle. À
défaut d’accord, je propose que la durée de référence qui s’appliquerait soit
fixée à 39 heures. Cette durée de référence est indispensable, car elle est le
levier de la discussion qui doit être conduite dans chaque entreprise, et parce
qu’il faut bien entendu un seuil au-delà duquel se déclenchent les heures
supplémentaires. Naturellement, les salariés qui travaillent déjà plus de 35
heures ne devront pas perdre de pouvoir d’achat, et un mécanisme d’exonération
fiscale le permettra. »
Ce n’est pas du copié/collé des propos de « Bling-bling »,
mais c’est du pareil au même.
Et puis c’est incroyable cette constance à revenir aux
39 heures, alors que le plafond européen est de 48 heures et la moyenne
travaillée en « Gauloisie-du-labeur », était, en 2014, de 37,3 heures
d’après
l’OCDE.
Pour mémoire, Allemagne se situait à 35,3 ; l’UK :
36,7 ; l’Italie : 36,9 ; l’Autriche 36,7 ; la Belgique :
37,1 ; la Suisse : 34,7 !
Les deux seuls pays voisins qui nous dépassent sont l’Espagne,
avec 37,9 heures et le Luxembourg avec 37,4 heures par semaine.
Arrêtons un peu de raconter des konneries sur le
sujet, svp !
« 2/ Les
employeurs doivent pouvoir embaucher sans crainte »
Là, « gros-blanc » !
Vous allez voir :
« En
matière de droit du travail, l’État est trop présent, trop actif. Depuis 2010,
vingt lois ayant un impact direct sur la gestion des entreprises ont modifié le
code du travail. Ces lois forment un carcan qui limite considérablement le
dynamisme des entreprises et leur propension à embaucher. Il est temps que cela
cesse. »
Diagnostic partagé par le plus grand nombre, comme d’une
lapalissade !
« À terme,
le code du travail ne devrait plus contenir que les grands principes protecteurs
du salarié, notamment en matière de sécurité et de santé au travail, et ceux
qui organisent les relations de travail, le reste relevant de l’accord de
branche, d’entreprise ou du contrat de travail. Quoi qu’on en dise, cette
refonte prendra du temps – un temps que notre économie n’a plus. »
Du « Bling-bling ».
Presque mot pour mot.
« C’est
pourquoi je souhaite que soient modifiées, dès le début du prochain
quinquennat, les règles encadrant la rupture du contrat de travail, les
conditions d’expression des salariés dans l’entreprise, et les seuils sociaux.
Parce
que les freins au licenciement sont autant de freins à l’embauche, je souhaite
inscrire dans la loi la possibilité de fixer dès la conclusion du contrat les
motifs de sa rupture, pour prendre notamment en compte la santé économique de
l’entreprise. Si un artisan ou une PME sont sûrs de pouvoir adapter leurs
effectifs en cas de perte d’un contrat important, alors ils n’hésiteront pas à
embaucher ! En cas d’échec du dialogue social dans l’entreprise, et parce que
les salariés sont en dernier ressort les meilleurs juges de ce qui est bon ou
mauvais pour eux, ils devront avoir le dernier mot au travers d’un référendum
d’entreprise. Enfin, les seuils sociaux font obstacle à l’embauche et au
développement des PME : il faut les lever. Cela passe par la suppression de la
représentation syndicale régionale imposée aux très petites entreprises par
l’actuel gouvernement, et par l’allègement massif des contraintes imposées aux
entreprises franchissant les seuils de 10 et 50 salariés. »
Copié/collé !
La seule nouveauté, c’est cette idée d’inclure une « clause
de sauvegarde de l’entreprise », dès la lettre d’embauche.
Mais dans la réalité, ça ne change rien puisque c’est
déjà dans la loi qui encadre les licenciements économiques…
Alors où est le bug ?
Eh bien dans le coût d’un licenciement : Le gros
blanc !
Tant que l’embauche emporte un « passif-social »
potentiel trop important, de 3 mois à 2 ans de salaire, avec une moyenne de 6
mois, personne ne prendra le risque d’embaucher intelligemment au-delà de
la période d’essai, sauf en CDD ou en mission d’intérim !
6 % de plus pour un CDD, plus la marge de « l’interimeur »,
ça reste toujours moins cher qu’un contentieux prud’homal…
Elle est là, la rigidité létale à l’emploi et pas dans
les textes protecteurs.
« 3/ Les
moins qualifiés doivent pouvoir trouver du travail »
« Le
chômage en France est une maladie qui touche surtout les moins qualifiés. Parce
qu’ils « coûtent » à l’entreprise plus qu’ils ne « produisent », des millions
de Français sont exclus structurellement de l’emploi, et condamnés au chômage.
Il faut mettre un terme à ce scandale, en réduisant ce coût. »
Là, je m’insurge !
Comment peut-on dire ça, laissant supposer que les
krétins d’employeurs ne savent pas compter ?
Comment peut-on dire qu’un stagiaire, un contrat aidé,
un CDD, un intérimaire, ça ne rapporte rien, svp ?
Du délire pur et simple !
« En la
matière, le gouvernement actuel a compris le problème – les charges sociales
qui pèsent sur le travail sont trop élevées – sans parvenir à la solution. Le
CICE mis en place en 2012 a ainsi réussi la contreperformance d’être très
couteux et relativement inefficace à force d’être complexe. »
Ce n’est pas tout-à-fait vrai depuis que les
entreprises se sont enfin appropriés l’outil, même que là, ça va commencer à
coûter un maximum !
Mais la réussite du « bidule » tient aussi
aux opportunités rencontrées par les entreprises : Il y a une part de
chance et de hasard qui rentre en compte.
« Je
souhaite remplacer le CICE par une suppression totale des charges pesant sur le
SMIC, et des allègements complémentaires jusqu’aux environs d’un SMIC et demi,
et permettre ainsi à des centaines de milliers de nos compatriotes de pouvoir à
nouveau travailler. »
Là, il débloque-total !
C’est déjà le cas et c’est dégressif jusqu’à 2,5 Smic.
Il nous propose une régression ou quoi, là ?
« 4/ Il
faut que le travail paye »
« Dès lors
que les moins qualifiés seront en situation d’accéder au marché de l’emploi, il
faut que le travail paye, ce qui impose de recréer une différence importante
entre les revenus d’assistance et les revenus du travail. Trop de Français
salariés au SMIC m’ont dit leur sentiment d’injustice, à devoir travailler 35
heures, tout en supportant des coûts élevés (essence, garde des enfants, etc.),
pour ne gagner que 2 ou 300 euros de plus qu’au chômage. »
La logique voudrait qu’on prolonge les aides pour
ceux-là…
C’est d’ailleurs le rôle des CAF !
« Ce sera
l’objectif du mécanisme de plafonnement du cumul des allocations sociales que
je mettrai en place pour conserver un écart significatif entre revenus du
travail et revenus d’assistance. »
Pourquoi pas, si ça ne crée pas des poches de misère
supplémentaires ?
Je l’ai déjà dit ici : Les aides sociales sont là
pour rendre leur dignité aux plus misérables et les emmener vers une situation où
ils cotisent plutôt que de les laisser bouffer le la subvention.
Brider l’un pour ne pas vouloir prolonger l’autre, c’est
contre-productif !
Au total, je reste assez déçu de la « performance »
du bonhomme : J’attendais autre chose de plus « comestible ».
C’est marrant, dans les années 70, il avait su nous
mettre en érection (c'est une image) – même moi qui ne suis attiré que par le beau-sexe – mais là,
la flamme n’y est décidément plus.
À croire que désormais, entre Dukon, Duschnok et autre,
à « droâte », il n’y a plus personne à renvoyer « l’amiral de
pédalo à la fraise des bois » à sa retraite dorée au Conseil constitutionnel,
son boulot « de dans deux ans », hors « Marinella-tchi-tchi ».
Heureusement, je me suis tiré avant qu’elle n’arrive :
Après, il aurait été trop tard de toute façon.
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