Là, je suis tombé de mon fauteuil…
Et à deux reprises !
1 – Je vous explique : On en causait encore la
semaine dernière.
Vous ne
pouvez plus rien payer en liquide de plus de 1.000 euros : La
bague de fiançailles de votre « future », c’est en chèque certifié,
parce que la carte bleue, vous dépassez forcément le plafond autorisé et que
votre chèque à vous, forcément, même avec deux pièces d’identité, c’est de la m…
(étron), ça ne vaut pas tripette alors que les billets de banque seraient les
bienvenus, mais c’est interdit !
Globalement, c’est pareil en Italie « où que je
divague » actuellement.
« Mario » avait, en 2011, abaissé de 12.500
euros (le prix d’une petite voiture neuve, ou d’une plus grosse d’occasion) le maximum
des paiements en liquide autorisé à 1.000 euros.
Notez que depuis 2012, il avait relevé le seuil à 15.000
euros pour les étrangers (dont je suis chez eux), à comparer aux 10.000 € en « Gauloisie
suspicieuse ».
Ce qui génère une « Petite Gratte du Patron »
(PGP : Provision de Garantie Précontentieuse sur les factures émises) bienvenue
pour les « meilleurs-clients » de mon boss en difficulté devant faire
face à des « engagements »… en liquide : Je les fais moi-même à
leur place.
La mesure, comme en « Gauloisie-fiscale »
avait pour objectif de « moraliser » les activités des « petits-commerces »,
autrement dit donner au fisc italien les moyens de faire rentrer de l’assiette
taxable et imposable !
Bref, lutter contre l'évasion fiscale, très présente
en Italie où le travail au noir est une chose commune, ce qui avait marché en
partie.
Mais l'effet indésirable de la mesure a été une chute
de la consommation et donc une perte nette en TVA pour l'État italien.
L'association « MonteNapoleone », qui
représente des marques de luxe et prend son nom de l'avenue de Milan où elles
ont toutes leurs magasins, avait tiré la sonnette d’alarme et chiffrait à 2
milliards d'euros la perte de chiffre d'affaires depuis l'entrée en vigueur du
seuil.
Soit, pour l'État, une perte substantielle de TVA.
Et ce uniquement pour le secteur du luxe.
Alors, Matteo Renzi, pas si insensé que ça, a donc
lancé la mesure inverse ce mardi 13 octobre 2015 : Il relève le seuil de 1.000
à 3.000 euros pour les paiements cash.
Et ce pour que cette limite soit « cohérente avec la moyenne européenne ».
Magnifique, non ?
Car au-delà de
la « Gauloisie-tricheuse », seule la Grèce a une limite de 1.500
euros pour le cash.
Mais ils ne peuvent toujours retirer que 300 euros/semaine
au DAB du quartier.
En Espagne la limite est de 2.500 euros, en Belgique
de 3.000 euros et l'Allemagne, l'Autriche ou encore la Slovénie n'imposent
aucune limite de paiement en liquide.
D’ailleurs, ce sont eux qui avaient exigé des coupures
de 500 euros au moment de la création de la monnaie unique : Pas du tout
des fraudeurs-nés dans l’âme, figurez-vous, et ils aiment bien les « brouettes
de billets », c’est bien connu.
C’est vous dire si j’ai pu en choir de mon fauteuil en
lisant ça l’autre semaine dans la presse locale !
À quand la même décision du gouvernement de « Menuet-Valse » ?
Ou comment faire pour baisser la consommation des
ménages de l'Hexagone…
Le principal moteur de la croissance du PIB de mon
pays (qui est le mien et que j’aime tant…).
Et encore, ma « secret-taire », la « petite-à-Luigi »
s’était précipitée à mon aide, passé l’effroi de voir les tomettes du sol
sortir de leurs logements et les lambris en bois vaciller des murs et plafonds
(les effets de ma chute).
J’aime bien quand elle se penche sur moi : Je lui
vois le nombril qu’elle a charmant.
Le reste aussi, d’ailleurs.
2 – Et puis dans le même élan, à peine « ramassé »
de « de-par-terre », après avoir hissé mon double quintal avec difficulté
sur mon fauteuil, voilà t’y pas que j’ai enfin l’explication technique de mon
propre « climato-scepticisme ».
Que là encore, j’en chus !
Qu’elle a cru que je le faisais exprès pour mieux
mirer ses rondeurs.
Figurez-vous que me tombe sous la macula un résumé de « l’émotion »
d’un groupe « d’enseignants-chercheurs » de plusieurs instituts et
universités européennes (celles de Bonn, de Rome, de Leeds et la KEDGE Business
School) qui disent que les « résumés pour les décideurs
politiques » du Groupe d’experts
intergouvernemental sur le climat sont de plus en plus inintelligibles !
Du charabia en quelque sorte.
L’exercice, qui se répète tous les cinq ans depuis
1990, débouche, selon ces « contre-experts », sur une information de plus en plus inintelligible.
Une imperfection de taille qui n’empêche pas ces
résumés, chargés de répandre l’état actuel de la recherche climatique, de
bénéficier d’un écho médiatique de plus en plus large et de plus en plus
pessimiste, estiment-ils.
« L’action
mondiale sur le changement climatique est gravement entravée parce que les
conseils du corps scientifique du GIEC qui, s’ils font référence en la matière,
sont si difficiles à comprendre qu’il faut un doctorat, minimum, pour en saisir
les recommandations », soutient Ralf Barkemeyer, enseignant-chercheur à
KEDGE BS, qui a dirigé cette étude.
Et pourtant, je l’ai toujours dit, « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement.
Et les
mots pour le dire arrivent aisément. »
Ah ? Ce n’est pas de moi ? De « Bois-l’eau-des-préaux »
alors ?
Inversement, ce qui est dit de façon incompréhensible
cache forcément soit l’incompétence soit le mensonge du propos.
Le problème d’incompréhension posé par ces condensés
est d’autant plus à prendre au sérieux, selon le « papier », que ces
documents font office de boussole auprès des gouvernements qui ont besoin
d’estimations scientifiques fiables avant de prendre position dans le débat
climatique mondial, essentiellement sous la forme d’engagements de réduction
des émissions de gaz à effet de serre (GES).
« Si les
gouvernements ne sont pas en mesure de comprendre les faits scientifiques qui
leur sont présentés, comment peuvent-ils espérer parvenir à
un consensus ou à une décision commune ? », s’alarme Ralf
Barkemeyer.
Plus sévère, Suraje Dessai, professeur à l’Université de Leeds, et
co-auteur de l’étude estime qu’ « il est clair » que le GIEC « ne remplit pas sa mission » et « a échoué dans sa tâche ».
L’étude produit une analyse linguistique des résumés
des « Rapports du GIEC » en appliquant des métriques de lisibilité et
en les comparant à la couverture médiatique obtenus par ces rapports dans
plusieurs magazines (« Daily Mail », « The Mirror » et « The Sun »), et journaux
quotidiens (« New York Times », « Washington Post », « The Independent » et « The Times »).
Les résultats font ressortir une perte de lisibilité
dans le temps des informations résumées du GIEC. Celles-ci sont relatées dans
des termes de plus en plus pessimistes par la presse, qui n’hésiterait pas à
aller un ton au-dessus du contenu, même des rapports du GIEC.
À commencer par la presse tabloïde, comme « The Sun », où la
terminologie employée pour caractériser la
situation à venir se révèle nettement plus dramatique que dans les journaux de
référence (« quality
newspapers »).
Chez la première, l’occurrence de
certaines expressions, comme « désastre », « menace » ou encore « danger » a augmenté au fil du
temps. Ce qui n’est pas le cas de la presse de référence, plus mesurée dans le
choix de ses mots.
Celle-ci s’est mise à employer plus souvent le mot de
« problème » pour les
qualifier, tandis que du côté du GIEC, c’est surtout la notion de « risque » qui s’est faite de plus en plus fréquente.
« Les résumés du GIEC sont
si difficiles à comprendre qu’ils peuvent
donner lieu à de nombreuses interprétations différentes sur un
même point », regrette le premier.
Ce qui n’est pas sans conséquences. « Ils peuvent facilement être mal
interprétés par les sceptiques du changement climatique, par
exemple », estime t-il.
Et j’en suis, figurez-vous.
D’ailleurs, le météorologue de « Transe-Télé »,
qui vient de se faire virer pour avoir sorti un ouvrage sur le climat, alors qu’il
se défend d’être climato-sceptique, mais dit seulement vouloir apporter un
éclairage nouveau sur la nature, le mode d’organisation et le mode de
fonctionnement du GIEC dont on peut supposer que, comme la plupart des
institutions supranationales géantes, elle n’est pas optimale et a de nombreux
points possibles d’amélioration.
Ce qui ne fait qu’à rajouter à la suspicion générale.
D’autant qu’à ses yeux, il serait ridicule de
prétendre que toutes ses conséquences du réchauffement climatique seraient
forcément négatives.
Mais il dit tout simplement que cela est impossible à énoncer
(et son éviction en est une preuve de plus), alors qu’une discussion sur la
part du négatif et du positif n’a a
priori rien de répréhensible et devrait même s’imposer franchement.
Mais non !
La dictature, c’est bien « ferme ta gueule » !
Coupé d’antenne, figurez-vous…
Car notez que aussi que le gaz incriminé par le GIEC,
le CO2 lui-même, a bien quelques effets positifs bien connus sur la
flore et donc les herbivores, notamment tandis que ses effets négatifs sont
loin d’être tous très clairs.
Là aussi, une discussion devrait se justifier
pleinement.
Des éléments positifs, je n’en vois que deux dans l’immédiat :
On se pétera moins les miches en hiver et on va pouvoir cultiver de la vigne
jusqu’en altitude (et pas que du picrate) et au moins aux latitudes qu’avaient
atteints les romains, c’est-à-dire jusqu’aux limites de l’Écosse.
Peut-être même qu’ailleurs, on pourrait faire deux
vendanges dans l’année : Le pied !
Voire deux moissons, comme pour le riz des chinois !
Bon d’accord, il va falloir apprendre à gérer l’eau
douce plus finement, au lieu de la laisser filer à la mer bêtement, et à faire
des pompes à chaleur en quantité pour faire tourner la clim’.
Notez que je m’en passe déjà, à congeler des
bouteilles d’eau (en plastique) la nuit, pour les installer devant mon
ventilateur le jour.
Mais ça ne doit pas être insurmontable, finalement…
Enfin bref, mon opinion de konnard est bien confirmée,
que j’en chus de mon fauteuil : Comme pour l’anglais, c’est la faute aux
mauvais professeurs de mon enfance !
Il faut dire que j’en ai eu un, trois années de suite,
qui venait de Bamako. J’étais un peu perdu avec l’accent londonien lors de mes
séjours sur les bords de Tamise.
Moi, je paye désormais quasiment tout en carte bleue! Ca me convient très bien ... Si ça ne tenait qu'à moi, la limite serait de 100 euros dans toute l'Europe au lieu de 1.000 à 3.000. Les coupures seraient, au maximum, de 50 euros voire 20 euros ... Le retrait en liquide au DAB serait limité à 100 euros par jour ...
RépondreSupprimerPar jour ? Comme vous y allez...
SupprimerVous mettez tout ça sous votre tapis en attendant que vos avoirs soient bouffés par le prochain "Bail-in" ?
Perso, je n'ai jamais plus de 40 euros en monnaie sur moi, et globalement un passage au dab une fois par semaine.
Deux cartes bleues sur deux banques différentes, dont une locale, plus la AE gold de la boîte avec laquelle je fais mes retraits "pour le compte de", mais à Monaco seulement, sur la banque de mon boss qui fait face.
Mais il n'empêche que beaucoup de monde ne supporte pas de tout dématérialiser : Parce qu'il s'agit d'échapper au flicage.
Notez qu'à Monaco, au casino (interdit aux monégasques), vous avez le choix entre différents moyens de paiement de vos gains.
Une belle "lessiveuse". tu rentres avec ta CB, tu achètes des jetons. tu fais un tour, bois une picole quelconque et tu revends tes jetons contre des billets...
Et ils sont nombreux à savoir le faire.
Mais il vaut mieux ne pas dépasser les 10 K€ pour ne pas avoir de problème, et une fois par semaine seulement...
Bien à vous !
I-Cube
Bonjour Maître ès Ignoble au Cube,
RépondreSupprimerL’économie grise n’a jamais fait de mal à personne quand même ! Je dirais même mieux, elle est productive...
Quant aux excuses bidons de ces cocosos comme Mon beau Sapin roi des benêts que c’est pour lutter contre le terrorisme, c’est insulter notre minimum d’intelligence autorisée.
Grisement vôtre…
Comme au bon vieux temps (le temps de la droite of course moins pire que ces enfumeurs qui acheminent des valises pleines de cash aux iles Maurice)
Comtesse Ô Pied Nu
SupprimerEt pas qu'aux Îles Maurice...
SupprimerMaintenant, en un clic, on sort du pognon des Caraïbes après l'avoir planqué, sans aucune difficultés.
Bon, ça reste "traçable", mais on se démerde pour avoir des factures pour en justifier : Entre-soi, c'est plus facile.
Ce qui est très drôle, c'est que les "blanchisseuses" (les casinos, les champs de courses, les bookmaker anglais, voire allemands et autres) fonctionnent à 100 à l'heure et enregistrent des croissances à faire pâlir même l'industrie du luxe, un peu partout dans le monde...
Et "baronner" ces sommes, acheter un ticket gagnant au loto ou au PMU reste une activité qui a encore de l'avenir...
Souvenez vous charmante Comtesse aux pieds si délicieusement dénudés de l'économie "administrée" de l'ex-bloc de l'est : près de 40 % de l'activité économique était "blackélisée".
Evidemment, elle s'est effondrée !
A quand notre tour, SVP ?
I-Cube
Bienvenue sur ce "piti-blog" !
RépondreSupprimerJ'adore votre fidélité que ça m'émeut au plus profond de mon "moi-même" !
Merci pour ce cadeau-là...