Vous allez apprécier son clone « Bojo »
Franchement, plus je vieillis, plus je n’ai qu’une
hâte, c’est de me tirer de chez les anglo-saxons-londoniens.
On dit que le peuple est source de toutes les
sagesses, mais il doit y avoir des exceptions pour confirmer la règle. Et dans
la loterie cosmologique, c’est tombé chez les britanniques…
Pas qu’eux, notez bien : Les « ricains »
ne sont pas mal non plus pour avoir élu un « twistoman » déjanté qui
ne viole même pas les femmes dans les cabines d’essayage (pas assez à son goût…),
est en passe de mettre le feu à la planète, se fout comme de l’hiver 40 d’un
marché de 600 millions d’âmes européennes, déclare la guerre commerciale à deux
autres comptant chacun plus d’un milliard d’humains (Inde et Chine), est près à
s’enquiller 80 millions d’Iraniens mais renonce en raison du décès probable de
150 d’entre eux…
Les russes ne sont pas mal non plus crachant sur les
évidences qu’ils parviennent à nier sans même en rire.
Mais chez eux, c’est une seconde nature : La
Russie a beau être éternelle, finalement le régime est seulement « tout
neuf » et patauge dans ses contradictions populistes…
Bé à London, ils ont le clone de « Trompe »
qui a la même fièvre des délires : Le favori dans la course à la
succession de « Théière-mai », un enragé du « Brexit-dur »,
arrondit enfin les angles, alors même que sa campagne se durcit.
Il a notamment assuré que s’il s'installait au 10
Downing Street d’ici fin juillet, son gouvernement n’imposerait en aucun cas « de
contrôles ni de frontières dures en Irlande du Nord ».
On rigole, non ?
Comme si une « border » n’était jamais
contrôlée que d’un côté…
Complétement déjanté, lui aussi (et il n’en rit même
pas…)
Jusque-là discret pour avoir claqué la porte à sa « co-pine »
du moment, after-eight que ses voisins ont cru à un attentat en plein match de
coupe de foot, il a quand même accordé une interview à la BBC, reconnaissant
lundi soir avoir besoin de « la coopération » de l’Union européenne pour
amortir les chocs en cas de sortie sans accord.
Ah oui ?
Non mais, je rêve : Il patauge grave dans ses
contradictions et personne ne l’arrête pour démence inopinée.
Et comment fait-il, lui qui commençait sa « négociation »
avec l’UE par dire qu’il ne paierait pas la facture du « Brexit »
sans avoir des assurances de « deal » ultérieur, là où l’UE s’en
tient au « d’abord tu payes, ensuite on discute. » ?
Et c’est sans garanties « pièces et main-d’œuvre »…
Pas de retour « des contrôles ni de frontières
dures en Irlande du Nord ».
C’est justement le point le plus épineux du Brexit sur
lequel tout le monde s’est cassé les dents depuis trois ans sans même avoir anticipé
le problème durant la campagne du référendum : Un point qui n’a jamais été
évoqué.
Déclaration valable, même si, le 31 octobre –
date-butoir du Brexit –, le Royaume-Uni quittait l’UE sans accord, comme a
plusieurs fois mis en garde « Beau-Rice-John-sonne ».
Il a peur pour lui et son pays ou il croit pouvoir
faire trembler les 27 ?
Un coup à perdre Gibraltar, que j’en dis…
Et le soutien des Irlandais du Nord, voire peut-être
même de l’Écosse toute entière… à une date ultérieure.
« Bien sûr, cela ne dépend pas juste de nous »,
a-t-il quand même reconnu. « Cela dépend de l’autre côté aussi. Il y a bien
sûr un élément très important : celui de la réciprocité et de la coopération.
»
Mal barré…
Il a également évoqué « une période de transition »,
une clause que prévoyait déjà l’accord conclu entre « Théière-mai »
et Bruxelles en novembre dernier mais qu’il juge « mort » après que le
Parlement britannique l’ait rejeté par trois fois.
« Mais on va avoir besoin d’une sorte d’accord, et
c’est bien ce que je vise, pour obtenir une période de transition », a
également dit l’ancien maire de Londres et ex-sinistre des affaires étrangères
de l’UK.
Et pour ce faire, il faut « préparer sérieusement
et avec détermination » une sortie sans accord ou sur les termes de l’Organisation
mondiale du commerce pour prouver « le sérieux » du Royaume-Uni aux
Européens.
À mon sens, il faudra surtout convaincre Bruxelles de
rouvrir les négociations… qui sont définitivement closes.
S’il échoue, « Bojo » a promis que le
Royaume-Uni quitterait l’UE le 31 octobre, même sans accord.
Ça va être court.
La nouvelle équipe de l’UE ne prend les commandes que
plus tard…
Il a par ailleurs évité de répondre à la journaliste
qui l’interviewait au sujet de la récente scène de ménage avec sa compagne
Carrie Symonds : « J’en ai fait une de mes règles (de conduite) depuis
beaucoup, beaucoup d'années (…) : je ne parle pas de choses qui
impliquent ma famille, les gens que j’aime », a-t-il dit, jugeant « injuste
» de « les traîner » dans ses affaires politiques.
Dont acte : Il n’aime pas son pays, puisqu’il en
cause !
Lundi, l’actuel sinistre britannique des Affaires
étrangères, « Jéré-Mi-Chasse », l’aura pressé de ne pas fuir les
questions. Pas celles sur sa vie privée, mais bien sur le Brexit.
Les deux rivaux, engagés dans la course à la
succession pour Downing Street, ont été invités par SkyNews à un débat télévisé
mardi.
Mais « Bojo » a décliné.
En son absence, l’émission a finalement été annulée :
A-t-il eu peur ?
Le « débat auquel Boris a été invité aura lieu
(mardi) soir sur SkyNews. J'y serai. Alors ne sois pas un lâche, Boris, sois
un homme et montre à la nation comment tu es capable de répondre à l’examen
minutieux qu’implique la fonction la plus difficile du pays », avait
déclaré plus tôt son adversaire de la dernière ligne droite dans le « Times ».
Les militants des Torries, qui auront la dernière
main, sauront qui choisir.
Pas besoin d’en avoir entre les jambes pour gouverner
le pays : « Tate-chair » et « Théière-mai » en étaient
bien dépourvues…
« Débattre de la vie privée de Boris de m’intéresse
pas », avait précisé son dernier adversaire : « Mais je veux l’interroger
sur la façon dont il peut ‘‘garantir’’ que nous quitterons l’UE le 31 octobre
si le Parlement vote contre un ‘‘no deal’’. »
Ce qu’il a déjà fait…
L’attaque s’inscrivait dans le droit fil de la
stratégie de campagne de cet ancien entrepreneur de 52 ans, « sinistre »
depuis 2010, qui joue la carte du candidat « sérieux », face à un « Bojo »,
55 ans, traînant derrière lui une longue liste de gaffes, pire que « Trompe »
(qui lui a une stratégie…)
Effectivement l’ancien maire de Londres est bien parti
pour succéder à « Théière-mai ». Preuve que l’opportunisme paie parfois
en politique.
Il en disait il y a encore peu que : « J’ai
autant de chances de devenir Premier ministre que de me réincarner en olive ou
d’être décapité par un frisbee ».
Et pourtant, le quinqua aux airs débraillés ne pense
qu’à ça.
Plus intéressé par le pouvoir que par ce qu’il
pourrait en faire il est prêt à toutes les bassesses pour vaincre. « Si vous
votez tory, votre femme aura de plus gros seins et vous augmenterez vos chances
d’avoir une BMW », promettait-il en 2001 à ses électeurs, décrochant ainsi son
premier siège de député quelques jours plus tard.
Sa tignasse blonde, son sens de la provocation et ses
infidélités en font le clone de « McDo-Trompe », mâtiné d’un accent «
so posh » (chic) qui trahit son passage par les meilleurs établissements
britanniques – Eton et Oxford.
D’ailleurs, les deux hommes s’entendent comme larrons
en foire.
De vraies girouettes politiques, qui n’ont d’autres
convictions que la nécessité de les aligner sur celles du peuple.
Quelques jours avant le « Brexit », « Bojo »
avait rédigé deux lettres.
L’une en faveur du « leave » et l’autre du « remain ».
Il avait finalement choisi la première, convaincu qu’elle
faciliterait son accession au sommet de l’État.
Depuis il a accéléré la cadence, se faisant même virer
du cabinet de « Théière-mai ».
Un formidable opportunisme qui lui vaudra certainement
la consécration le mois prochain.
Ceci dit, tout cela n’arrange pas les affaires des
britanniques.
Ni celles des européens.
Après la tempête qui va suivre dans les relations d’Outre-Manche,
forcément il va y avoir de la casse.
Et probablement des deux côtés du Channel.
C’est de toute façon l’objectif du locataire de la
Maison-Blanche qui se propose de mettre en place un accord « vraiment
extraordinaire » avec Londres.
C’est aussi l’objectif du propriétaire du Kremlin qui
redoute à la fois les britanniques (une vieille histoire qui remonte à la
Révolution Bolchévique et qui perdure depuis) et voit mal une Europe « forte »
à ses portes, toujours pro-atlantiste.
Dans le temps, pour « casser » cette union
européenne débutante et pro-Otan, les russes finançaient les partis-communistes
en Europe de l’ouest.
Et même une internationale de la paix…
Ce qui énervait De Gaulle…
Depuis, ils financent en sous-main et portent
assistance par trolls interposés aux « populistes » et autres
néo-nazis à chaque élection.
Les temps changent : « McDo » ne veut
plus de microprocesseur chinois dans son téléphone, il interdit le commerce
avec l’Iran.
Je me souviens que les « ricains » ne
voulaient pas partager les secrets de la bombe nucléaire avec les « Gauloisiens »
ni même la technologie triomphante des fusées qui allaient jusque sur la Lune.
La « Gauloisie » a sa propre arme nucléaire
et ne doit rien à personne, l’Europe sait faire des fusées, des satellites, des
avions de combat et même des avions civils qui ne se plantent pas pour cause d’intelligence
artificielle embarquée et mal maitrisée.
On a inventé le minitel, les moduleurs-démodulateurs,
le bip-bop avant que les US aient développés les « i-truc » et
internet.
Le seul échec des « Gauloisiens », c’est le « plan
calcul » : Il y avait pourtant des « pépites » comme
Goupil, Bull et quelques autres enterrés depuis longtemps, car gérées par des « sachants »,
apparatchiks névrosés de notre technostructure, capable de saborder l’aérotrain
qu’ont su récupérer et améliorer les japonais.
Dans un monde ouvert, fermer une porte et une fenêtre
s’ouvre par ailleurs.
Le repli des anglais sur eux-mêmes avec le « brexit »
est une ânerie géopolitique.
Politique et économique qui aura une traduction
sociale forte.
Et les fenêtres qui s’ouvrent à eux ne sont pas saines…
À « Bojo » de se démerder avec la crotte qu’il
a appelé à voter juste pour satisfaire son égo personnel.
Lui et « Barrage » sont les fossoyeurs de la
« Britannie-unie » : Tout le monde le sait.
Dans une autre génération, les choses changeront :
Je ne serai plus là pour le voir, mais j’ai hâte de quitter le royaume-désuni
dès l’automne arrivé tellement ça me déprime.
Bon courage aux jeunes-générations !
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