Elle l’a été : Notre-Dame de Paris incendiée !
Et pas qu’un peu : La « forêt » – 1.300
chênes abattus sur 21 hectares –, qui constituait la charpente de la
cathédrale, s’est consumée en une poignée d’heures.
L’horreur.
Moi qui pleure quand je vois brûler un arbre dans « mon
maquis », même frappé par la foudre… j’ai été servi !
On a tous suivi ça en direct, impuissants.
Même à Londres, tout le monde ne parlait que ça…
Et les manchettes de la presse du lendemain ont toutes
repris l’événement, avec des titres « ronflants », des photos-choc et
des commentaires attristés.
On nous l’avait dit : « Il y aura un « avant » et après rien ne sera plus pareil ! »
Sauf que « Si-bête-Haine-dia-yéyé » la « porte-la-parole »
du gouvernement te vous nous causait du « grand-débat »…
Je partage son opinion.
Et « Jupiter » n’a pas pu conclure, mais ce
n’est qu’une péripétie qui le retarde : Le peuple s’est exprimé et il a dicté
une feuille de route dont l’exécutif a juré qu’il tiendrait compte.
Allait-il abdiquer son rôle de « Jupiter élu
guidant son peuple » ou deviendra-t-il le simple exécutant des commandes
passées directement par les « Gauloisiens » ?
C’était ce que nous attendions de savoir.
Et on a eu en direct la flèche de Violet-Leduc s’effondrant
dans les flammes.
Comme quoi, c’était bien du Violet-Leduc, pas de doute…
Tout un symbole !
Il avait même réussi à imposer sa statue déguisé en « Saint-Thomas »,
saint-patron des architectes, le seul à tourner sa tête comme pour contempler
son œuvre de satisfaction !
Quand même dommage, juste le lendemain de la
célébration de la fête des Rameaux, l’entrée du Christ à Jérusalem dans « Sa
Gloire » : La flèche centrale comprenait trois reliques inestimables du
haut de ses 93 mètres. Un fragment de la couronne du Christ, une relique de Saint
Denis, premier évêque de Paris, et une autre de Sainte Geneviève, patronne de
la capitale…
Parties en lumière et poussière !
Figurez-vous que je suis triste. Ce colossal bâtiment
était « ma » culture de « Parigot-sur-Seine » : Je ne
le reverrai plus.
La dernière photo que j’en ai prise l’année dernière,
c’était à Noël :
Les pompiers pensent que les flammes pourraient être
parties des échafaudages installés pour les travaux de réfection de la
cathédrale, déjà fragilisée avant l’incendie.
Le patron du chantier aura pourtant affirmé qu’aucun ouvrier
n’était sur l’échafaudage ce soir-là.
Pas d’activité sur le chantier pendant la semaine pascale.
Et par conséquent et heureusement, aucun blessé, pas
une victime de ce sinistre à déplorer : Elle a fait ça, proprement, spectaculairement,
mais « proprement », la cathédrale !
Une des plus anciennes encore debout sur le territoire
national.
Il est des mystères inexplicables : Un chalumeau
resté « en veille » tout le week-end ? Un attentat ?
My « sweet-home »
vénitien a bien été ravagé sui
generis depuis derrière un canapé où il n’y avait aucun point chaud, pas
même de fils électrique qui aurait pu faire « court-circuit », juste
probablement un peu de poussière agglomérée en « moutons » que je ne
visitais même pas.
L’origine de l’incendie reste encore inconnue, mais
les pompiers ont indiqué que les flammes avaient pris dans les combles de la
cathédrale. Elles semblent être parties des échafaudages installés sur le toit
de l’édifice, construit entre le XIIème et le XIVème siècle, du bois bien sec.
D’importants travaux y étaient en effet en cours
depuis plusieurs mois, notamment pour nettoyer l’édifice, noirci par la
pollution.
Satanés « pollueurs » qui puent la clope et
le gasoil »…
En bref, la charpente est tombée et c’est miracle,
aidé par les pompiers, que la tour qui abrite le Bourdon, qui autrefois sonnait
à la volée la libération de la ville, les armistices, où le glas pour les
présidents défunts (y compris « Mythe-errant »… « Giskard-A-la-barre »
s’en passera probablement…) : Derrière les pierres, il y a une charpente
en bois qui peut encaisser les vibrations de la cloche sans faire osciller la
tour dans laquelle elle repose.
Probablement que ça aurait provoqué la démolition de
la tour Sud si le Bourdon s’était retrouvé à terre…
Mais non, même la voûte a tenu, hors en-dessous de la
flèche.
Toutes les pierres sont debout.
« Proprement », vous dis-je !
Le monument historique le plus visité d’Europe allait
déjà mal avant cet incendie. Des gargouilles s’étaient partiellement
effondrées, tout comme certaines gouttières médiévales, les arcs qui
soutiennent la voûte faiblissaient et certains murs s’étaient fissurés… La
liste des travaux à mener d’urgence était longue, et l’État (c’est lui le
propriétaire) ne parvenait pas à fournir seul les fonds nécessaires.
En 2017, la cathédrale cherchait déjà des mécènes,
dont une partie aux États-Unis, pour financer les travaux qui ont débuté à l’été
2018.
Le montant de ces travaux devait atteindre 150
millions d’euros sur 30 ans.
Plus de trois fois moins de temps pour que la Sagrada
Família à Barcelone soit terminée…
Moi, je pense aussi à la cathédrale de Beauvais,
soutenue par des étais en bois massifs depuis des décennies…
Les « chefs-d’œuvres » en péril, ce n’est
pas ce qui manque…
Les travaux avaient commencé par la flèche, entourée d’échafaudages
(qui semble-t-il ont tenu malgré la température) depuis plusieurs mois. Cette
même flèche, culminant à 93 mètres de haut, s’est effondrée sur elle-même peu
avant 20 heures (heure locale) ce lundi soir, en direct !
Une belle torchère.
« Je pense qu’on n’a pas mis les moyens qu’il fallait pour l’entretenir. Les travaux en cours avaient fini par être lancés et il était grand temps, et peut-être même un peu tard. J’étais montée voir au pied de la flèche (avant le début des travaux) et il y avait des pierres disjointes, retenues par une grille pour empêcher qu’elles tombent » aura déclaré l’historienne Claude Gauvard à l’AFP.
« Je pense qu’on n’a pas mis les moyens qu’il fallait pour l’entretenir. Les travaux en cours avaient fini par être lancés et il était grand temps, et peut-être même un peu tard. J’étais montée voir au pied de la flèche (avant le début des travaux) et il y avait des pierres disjointes, retenues par une grille pour empêcher qu’elles tombent » aura déclaré l’historienne Claude Gauvard à l’AFP.
« Le
problème de Notre-Dame, c’est qu'elle relève de plusieurs juridictions : l’Archevêché,
la ville de Paris, les monuments historiques, etc. Ce qui rend son entretien
encore plus compliqué. »
Merci au mille-feuille administratif « Gauloisien » :
Ça va l’être encore plus, désormais !
« Tout est
en train de brûler. La charpente, qui date du XIXème siècle d’un
côté et du XIIIème de l’autre, il n’en restera plus rien »,
a indiqué le porte-la-parole de Notre-Dame. « Les objets sacrés sont préservés dans la sacristie, normalement il n’y
a pas de risque que des choses soient brûlées » pronostiquait-il en
plein drame.
Ce qui reste marrant, ce sont les réactions, entre « McDonald-Trompe »
qui a jugé « terrible » d’assister
à l’impressionnant incendie et de balancer qu’il faille « agir vite » !
« C’est si
terrible d’assister à ce gigantesque incendie à Notre-Dame de Paris. Peut-être
faudrait-il utiliser des bombardiers d’eau pour l’éteindre ».
Il n’a jamais vu les effets sur une construction que
de se prendre trois tonnes de flotte d’un coup, ce n’est pas possible autrement :
Les Canadairs sont de toute façon trop loin et ils ne bombardent jamais un
bâtiment, mais ce qu’il y a autour !
Les internautes ne s’y sont pas trompés : « Le mec pense que les Canadair sont en route
depuis l’Étang de Berre », « Sans
compter qu’une décharge de Canadair pulvériserait ce qui reste de l’édifice »,
« Larguons à l’aveugle des tonnes d’eau
depuis 100 mètres de hauteur sur une zone habitée », ironise-t-on.
Ou encore « Trump
est apparemment un expert pour combattre les flammes dans les cathédrales à
l’étranger, mais quand il s’agit d’incendie en Californie, il ne veut pas s’en
occuper », a encore renchéri un Américain.
Plus intelligente son épouse-encore-légitime aura
confié avoir le « cœur brisé »
pour les Parisiens. « Je prie pour
que tous soient sains et saufs ».
Qu’elle soit rassurée, ils le sont.
Il paraît qu’ils chantaient des cantiques aux abords du
parvis…
Et puis ce n’est pas seulement les « parigots »
qui ont mal, mais la plupart des provinces et même l’Unesco et son patrimoine
mondial…
Le Maire de London, « Sadique-Canne », se
tient au côté de Paris « dans la
tristesse ».
« Scènes
déchirantes de la cathédrale Notre-Dame en flammes. Londres est dans la
tristesse avec Paris aujourd’hui, et dans l’amitié toujours. »
Merci patron… lui qui est trop jeune pour avoir vu sa
ville ravagée par les bombardements nazis…
Quant à la chancelière allemande, justement, elle aura
affirmé que la cathédrale Notre-Dame de Paris constituait un « symbole de la France » et de « notre culture européenne ».
« Ces
horribles images de Notre-Dame en feu font mal. Notre-Dame est un symbole de la
France et de notre culture européenne. Nous sommes avec nos pensées avec les
amis français ».
Amis, amis, pas toujours, mais ils n’ont jamais tenté
de la détruire, pas même les Révolutionnaires d’antan.
En revanche, Reims, Amiens…
« Jupiter », astreint au silence sur
invitation de « Mes-Luches », s’est rendu sur place accompagné de son
« Premier sinistre », privé de « fulgurance-grand-débat » pour
partager l’« émotion de toute une
nation ».
Que c’est beau…
« Castagneur », sinistre des cultes et de la
répression exprimait seulement son « soutien
et sa solidarité avec les Pompiers de Paris ».
« Pruneau-Le-Mère » s’est dit « totalement bouleversé par l’incendie de
Notre-Dame-de-Paris : notre histoire millénaire, notre mémoire, notre culture
touchées au cœur ».
On s’en relèvera…
Quant à « Marre-Laine-chie-à-petits-pas »,
elle aura fait le minimum syndical : « Les images de Notre-Dame de Paris en flammes brisent le cœur… C’est
notre patrimoine culturel et historique à tous qui brûle devant nous (…) ».
Et comme tous les autres, avec cette même pensée émue
pour les pompiers…
Mais le plus lyrique aura été « Veaux-qui-est » :
Il dit sa « désolation en voyant
partir en fumée ce symbole de nos racines chrétiennes, de la littérature de
Victor Hugo. C’est toute une part de notre Histoire, de nous-mêmes, qui brûle ce
soir ».
Il oublie « C’était le temps des cathédrales / C’était
un nouveau millénaire », la comédie musicale ?
Bref, je vous en passe…
Je note simplement l’absence, sur les plateaux et
devant les micros, de « D’Jack-Langue » toujours prompt à tirer la
couverture et la lumière à lui !
Curieux… Serait-il malade ?
Et puis aussi sec, le pognon…
On parle déjà de reconstruction et de « cagnotte »
ouverte pour vous faire les poches.
Eh oui, l’État est son propre assureur, mais il n’a pas
les moyens, comme EDF et ses centrales nucléaires. « Il est encore prématuré pour avoir une évaluation précise des dégâts.
La flèche qui représentait une forme d’accomplissement s’est effondrée, et ce
ne sera plus jamais la même. Heureusement, quelques statues avaient été
retirées ces derniers jours, cela préservera une partie du patrimoine.
Reconstruire Notre-Dame de Paris c’est un véritable défi, mais elle ne pourra
plus jamais être la même. C’est vraiment la fin d’un âge pour cette cathédrale. »
Ils vous avaient prévenus : Plus rien ne sera
jamais comme avant après ce 15 avril 2019 !
C’est vous dire toute mon émotion.
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