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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 30 septembre 2024

Amères estives 2024 (5/5)

Elles auront finalement été contrariées…

Un matin, de douceur et de bonheur, on partage le kilomètre de plage avec un voltigeur, son moteur dans le dos et son aile, bien 6 à 7 mètres d’envergure, étalée sur le sable…
On aurait cru un décor de cinéma : Avez-vous vu Valérian ? Eh bien le bleu du ciel était de cette couleur irréelle de bleu turquoise uniforme des îles des mers du Sud, totalement immaculé et monochrome, sans aucun dégradé.
La mer en dessous, je ne vous raconte pas : À l’horizon, un trait bleu sombre, mais en se rapprochant de la plage, un bleu émeraude aussi lumineux que le ciel !
Vraiment magique.
 
Finalement, les 15 premiers jours passent comme par enchantement : On ne se promène même pas, on achète juste une télécommande pour faire fonctionner le poste de télé et regarder les résumés ou les directs des JO avec un verre à la main et un chat sur les genoux, mais le soir seulement.
En journée, un tour en ville pour acheter le journal, un tour en ville pour faire quelques courses, un tour en ville pour siroter un café, un retour de ville pour un déjeuner léger, à moins qu’on s’offre un restaurant au bord de l’eau, puis sieste sous le figuier ou un parasol, entrecoupée de bain de mer.
Moâ, je souffre de temps en temps des pieds (mais plus de ma sciatique) : Je me suis écorché la plante des pieds à marcher pieds nus, et avec mon diabète pathétique et les médocs fluidifiant mon sang, ça ne veut pas coaguler et ça fait mal !
 
Ma « Nichée », celle « écololo » dans l’âme, honteuse d’être arrivée en véhicule à moteur thermique sans son « plus un », rentre en voilier depuis Calvi jusqu’à la Ciotat. Un 15 mètres, un équipage de 2 personnes et trois passagers…
L’année dernière, elle n’avait pas pu faire : Trop de vent ! Elle était repartie en ferry puis en TGV. Et avait converti son billet pour le convoyage d’un voilier de Bretagne aux Canaries…
Le jour où la transat retardait son départ pour cause de tempête, bé elle, elle est passée en rendant son déjeuner à la mer, son dîner aux poissons et même son quatre-heures à Neptune, malade comme un chien jusqu’à la première escale à l’île de Sein pour cause de casse d’une clavette, que même l’Abeille Bourbon y avait trouvé refuge.
On peut dire qu’elle s’est amarinée dans le golfe de Gascogne, se faisant rattraper et dépasser par les coureurs de la transat, pour virer cap Finistère, se réfugier des tornades au Portugal avant de poursuivre jusqu’à Las Palmas…
Retour en avion, bien naturellement : Son « plus un » s’impatientait vraiment, inquiet alors qu’on pouvait suivre la progression de son voilier à équipage réduit (il y en a qui n’en pouvait plus des tempêtes) sur les serveurs de suivi de navigation…
Là, elle part pour faire le retour sur le continent à la voile : 20 heures de diesel marin parce que pas de vent…
Je ne te vous raconte pas la signature carbone pour trois passagers payants.
Passons.
 
Quelques jours plus tard, c’est mon autre « Nichée » qui arrive avec son « plus un » à elle et son chat, le cousin du mien…
Deux bêtes qui passent leur temps à se provoquer, se poursuivre dans les couloirs et sous les meubles, et à se mettre une patte au kul dès que possible…
Je crois qu’on appelle ça « jouer à chat » !
Il n’empêche, le mien, deux fois plus petit que le monstre de ma « Nichée », reste poli et laisse l’avantageuse place au-dessus de la bibliothèque à « son invité » d’où on peut voir tout ce qui passe dehors, en échange de quoi, si chacun a son merdoir, le mien va piquer la bouffe du chat de ma « Nichée » sans provoquer de scandale.
En revanche, ils sont fort drôles à chasser la même mouche tous les deux… prétexte pour se coller aussi des « pattes au kul » par surprise…
 
Là encore, ma « Nichée » n’est guère plus courageuse et l’emploi du temps ne change guère : À défaut d’avoir un consensus sur la clim réversible à installer, on s’arme de ventilateur silencieux et on passe nos soirées aux JO.
Cette nichée-là est même capable de suivre des épreuves sur la plage sur ses portables entre deux bains où la petite balle qui fait des ricochets sur l’eau fait fureur.
Ceux deux-là, disposant d’une voiture et étant passés par l’Helvétie et la Ritalie pour atteindre la « Corsica-Bella-Tchi-tchi », elle se bouge un peu et passe trois jours et deux nuits entre Porto-Vecchio et Bonifacio, dans le Sud de l’île…
Ils en reviennent scotchés : La Balagne, c’est le paradis, mais les paysages sont bluffant du côté de la cité du sel, autour des aiguilles de Bavella et surtout le long de l’escalier du roi, à flanc de la falaise qui supporte la vieille-ville et la citadelle à la rue des deux empereurs…
Alors que moâ, je ne bouge pas trop… Juste des invitations à recevoir et à rendre à des « cousins » que j’ai plaisir à retrouver, et à quelques amis habitués qui râlent eux aussi autour des poubelles de la Com-com et notent que désormais, tout est payant en ville quand tu viens en voiture, jusque sur les parkings de la pinède calvaise !
Pas encore sur « mes plages », mais ça va venir.
Et quand on veut resquiller, ne serait-ce que pour aller voir le feu d’artifice calvais annuel du 15 août, on se gare soit dans les résidences ouvertes, soit sur les parkings de supermarchés…
Feu d’artifice qui fait la fierté de la ville et de la baie, qui dure 20 minutes mais où seulement les 5 dernières minutes valent le déplacement…
Ce n’est jamais qu’une petite sous-préfecture après tout…
 
Sous-préfecture qui aura quand même accueilli Charlène de Conac sur le quai d’honneur de la ville…
Oh, pas longtemps… Elle est arrivée sur un gros catamaran immatriculé à Malte, est descendue 5 minutes sur le quai saluer les « autorités locales » des « corps constitués » (maire, sous-préfet, colonel de la légion, commandant de la gendarmerie et le nouveau curé du diocèse), aura inauguré je ne sais quoi de sa fondation, sera remontée rapidement à bords avant que l’engin ne largue ses amarres…
Sympathique : Pour l’occasion, la mairie aura sorti quelques arbres décoratifs en pot et les aura remballés aussi rapidement…
Gag !
 
Et puis ma « Nichée » sera repartie sous le soleil, alors que l’autre sera revenue, mais à effectif complet fin août.
Celle avec qui j’aurai dû faire « 4 plus un chat » à mon arrivée perturbée par « Jupiter » et qu’il y aura eu le « plus un » qui avait fait défaut.
Donc là, toujours pas d’avion, mais TGV plus Ferry et débarquement non par Lisula comme prévu, mais à Bastia.
Et ces « innocents », ils s’imaginaient pouvoir choper le TGV local (train à grandes vibrations) de 7 heures du matin, pour prendre la correspondance à Ponte-Leccia à 10 heures et arriver pour déjeuner par la Micheline de midi à Calvi, juste à temps pour finir les derniers kilomètres avant d’ouvrir une bouteille en son honneur autour d’un barbecue cuisant les célèbres chipolatas de Salvini…
Que tu parles : Même en courant vite, le premier train est à 11 heures, parce que celui de 7 heures, il n’attend pas. La correspondance à Ponte-Leccia est à seize heures et l’arrivée, dans ces conditions, est au mieux vers 20 heures si la voie reste dégagée.  
Que du coup, on en profite pour les cueillir à Bastia, cap sur Centuri (restaurant 4 étoiles sur 5 sur les réseaux, c’est très correct… et je suis connu et reconnu !), une intervention des pompiers sur la route pour un feu de paille (la seule fois où j’en croise), avec une étape à Erbalunga pour un petit jus traditionnel (4,6 étoiles sur les réseaux), pas terrible mais correct, et premier plongeon depuis le mois de mai pour le « plus un » à Albo…
Et sa plage de pierres noires, qui a la particularité d’avoir une eau plus froide en surface que proche des galets qui emmagasinent les calories du soleil…
Je ne te vous raconte pas l’état de la plante de mes pieds…
 
Cette nichée-là veut faire les caves : Elle n’y avait pas pensé l’année dernière, mais avait pris les adresses quand elle est passée en mai.
Sauf que sans voiture, ce n’est pas facile : Là, il y a la mienne, donc c’est plus réjouissif.
On pousse même jusqu’au fin fond de Galéria, tout au fond un jour de démesure : Plus loin que ça, c’est les Baléares, pour déjeuner sur un « incontournable »… la Cabane du pêcheur directement sur la plage avec ses rouleaux de printemps à la langouste, son tartare de poissons, ses crêpes et glaces maison.
Même que les poissons sont pêchés par le patron.
Et j’imagine que la crème des glaces est faite à partir du lait tiré le matin même des vaches de madame…
Il faut dire que les vaches vaquent directement sur la plage que c’est vraiment limite hygiénique de se baigner dans ce coin… On a repris la voiture pour aller sur une de mes plages à moâ, où je suis sûr de ne pas croiser une bouse…
D’ailleurs, ma « nichée » étant allergique à pas mal de choses, aura été « barbouillée » durant plusieurs jours. Mais ça aura été mis sur le compte du stress post traversée et du changement de climat… (ou encore au décalage horaire, allez donc savoir !)
Qu’elle me fait même partir tôt un matin pour aller patrouiller sur un marché villageois de « producteurs » (à peine une demi-douzaine)… Couteaux, sacs, châles, vêtements en laine et… flan au lait de brebis… Une tuerie, paraît-il, un incontournable que je veux !
Un « truc » de bobo parigot-olympique quoi : Si tu veux manger un bon flan, tu vas chez le coréen de « Mille & un ». C’est cher, mais au moins tu sais pourquoi… Et tu évites les couillonnades balanines… et de te choper une « galopine » !
 
Le temps passe, insouciant, me vieillissant tranquillement jour après jour et ma « Nichée » repart avec son « plus un » par le ferry et le TGV depuis Île-Rousse.
Et je finis mes estives avec mon « gendarme assis » à recroiser quelques amis, dont cette femme, calvaise d’origine mais qui vit hors saison à Marseille (alors que son appartement dans la cité « semper fidelis » est vraiment superbe avec son grand salon, sa chambre jaune, sa chambre bleue et sa chambre rose, comme chez moâ, sauf que la chambre bleue chez moâ est verte…), qui te nous raconte qu’un jour elle s’est retrouvée aux urgences à Bastia, entubée de partout, pour avoir failli se noyer sur la plage de Calvi, qu’elle connait pourtant comme sa poche (puisqu’elle y a grandi).
Il y avait un peu de vague ce jour-là et elle avait évité d’aller se baigner sur les rochers pour préférer la pente douce de la plage de sable fin.
Tout ce dont elle se souvient, c’est qu’à un moment, une vague la frappe par derrière, la bouscule à ne plus savoir où est le dessus du dessous et à ne pas pouvoir trouver la surface libre d’eau et d’éclaboussures des déferlantes qui déferlaient ce jour-là.
Eh bien c’est ce qui est arrivé à Myriam…
 
Une gamine de 35 balais ai-je dit, qui débarque à côté de mes pénates et de mon pavé de Victor Hugo, avec ses potes : Un troupeau de trois voitures au moins…
Et qui s’élance vers les déferlantes du rideau des bancs de sables à 50 mètres du rivage, là ou normalement on a de l’eau jusqu’à la taille.
Moâ, j’étais resté 10 minutes à lutter contre le premier rideau de déferlantes, au bord de la plage, là où le courant charrie des tonnes de sable…
J’ai eu du mal à sortir de ce piège avec dignité, mais je suis sorti.
 
Quand ces « d’jeuns-là » débarquent, il y a du monde qui patauge un peu plus loin. Et ils y vont directement… 5 minutes plus tard, je suis avec Gavroche et on s’agite sur la plage…
Une personne a pris une tasse dans les poumons et est trainée difficilement par ses potes luttant contre les courants et les déferlantes vers la plage.
Les MNS interviennent rapidement, sorte la dame de l’eau qu’ils trainent jusqu’à mes pieds.
Manifestement, elle ne respire plus. Ils lui défoncent la cage thoracique avec vigueur pour réanimer le cœur et ils lui gueulent dessus pour qu’elle retrouve ses esprits…
À chaque fois que le gars plonge ses mains dans sa poitrine et qu’il l’enfonce, je vois son ventre se gonfler comme un ballon de baudruche !
 
Comment peut-elle résister à un traitement pareil ?
Ils vont lui casser les côtes, lui arracher à les percer les poumons, mais ils s’acharnent.
Un premier véhicule de pompier rapplique et ils prennent le relai. Puis un second, et même encore après deux autres.
Je suis là, je ne sais que faire.
Je mire ses camarades qui déjà s’effondrent. Et je plie mes affaires : Il faut leur laisser de la place, d’urgence.
Et puis je pleure : Ça y est, elle vient de partir définitivement ! Je l’ai « senti »…
Et que c’est triste de venir mourir sur « ma » plage, celle du paradis, un jour de joie, d’insouciance enchantée, en pleine estive…

J’ai retenu son nom, parce qu’avant d’aller se baigner, une de ses amis l’aura appelée, l’aura nommée. Je n’ai pas vu son visage, mais j’ai reconnu son maillot de bain.
Quelle misère…
Une « machine » aussi sophistiquée qu’un corps humain, capable d’inventer Dieu et I² = — 1, de calculer Pi, qui s’étouffe dans quelques centilitres d’eau passés par le mauvais tuyau à en devenir de la chair molle, inanimée à jamais, amorphe et inutile, même pas comestible et ses sauveteurs qui n’ont même pas pensé à lui vider les poumons avant de les lui écraser, de lui démolir les côtes et qui ne sont même pas équipés de bouteilles d’oxygène ou seulement d’un défibrillateur cardiaque…
Elle ne pouvait pas survivre à cet enchainement : Elle a préféré s’échapper, retrouver la paix éternelle, quitter sa souffrance intolérable du moment.
 
L’année prochaine, si je reviens, je me renseigne pour savoir si je peux leur financer cet appareil à la kon qui aurait évité de rajouter à la brûlure de la noyade la souffrance des côtes cassées, brisées, des tissus pulmonaires déchirés, des organes broyés jusqu’à fuir vers les intestins pour former un petit ballon de rugby qui se gonfle et se dégonfle brutalement.
Cette séquence aura rendu la suite de mes estives particulièrement amères, comme un goût de « jamais plus ».
Dire que c’était « mon paradis »… que je partageais volontiers, même avec les kons et les mal élevés.
Mais pas pour tuer au hasard…
 
Le lendemain, il n’y avait plus aucune trace du drame : la mer s’était calmée, j’ai pu « flotter à la verticale », sans un mouvement, mirant les lumières qui changent insensiblement à chaque instant.
Est-ce que Myriam était une habituée, ou seulement de passage à n’avoir pas pu découvrir toutes ces magiques saveurs offertes à la vie ?
Moâ encore, je connais, j’ai apprécié, je n’aurai rien à regretter. Mais elle, savait-elle ce qu’elle n’aura jamais plus à s’émerveiller ?
Et se dressait seulement un panneau indiquant que l’endroit était dangereux.
 
Le temps a fini par se dégrader et j’ai commencé à avoir froid. Le jour et la nuit…
Mon mal aux reins et revenu, mes pieds étaient sanguinolents : Alors, je suis rentré, d’une seule traite, parfois sous la pluie, avec cette image du ventre de Myriam qui s’en allait à jamais et une odeur d’amertume dans nez pour ces estives décidément contrariées…       
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

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