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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 6 septembre 2024

53/63 – Implications internationales.

Analyse…
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Du côté des acteurs extérieurs, qui forment en l’espèce ce qu’on peut appeler un « complexe de décision », le rôle de Téhéran doit évidemment être distingué.
Si une analyse superficielle fait trop systématiquement du Hamas et du Hezbollah des marionnettes de l’Iran, en niant par exemple l’enracinement local de ces organisations – et leur rôle social ou politique –, il va de soi que pour une action d’une telle envergure, l’appareil de sécurité iranien a joué un rôle actif, sinon moteur.
L’appui des Houthis en Mer Rouge, armés par les Iraniens, qui s’en seront pris au trafic maritime international dans le détroit de Bab al-Mandab, est là pour confirmer l’intervention du régime des ayatollahs iraniens…
Qui entre-temps aura perdu son président dans un accident d’hélicoptère, et un épais brouillard des montagnes du Nord.
Le conflit pourrait ainsi représenter pour l’Iran un moyen de polariser les sociétés musulmanes du Moyen-Orient et au-delà, les diasporas et les sympathisants à travers le monde, afin d’exercer une pression politique forte et peser sur la stabilité des régimes arabes, en particulier ceux qui se sont peu à peu rapprochés d’Israël.
 
Dernier élément stratégique à évoquer : les images des pertes civiles dans Gaza, après celles en provenance d’Israël, ont sans doute été a priori envisagées par le Hamas comme une variable à même d’« inhiber » par avance la riposte israélienne, voire un moyen de susciter des soutiens à travers le monde ou dans la société Gazaouite, et, dans une perspective symétrique, de provoquer des critiques à l’encontre d’Israël.
L’intensité des médias sociaux et des flux d’information ont encore accru la diffusion en flux tendu de ce qui était déjà apparu avec Daech : des images ultra-violentes, avec leurs conséquences émotionnelles incontrôlables.
 
Par exemple, le massacre survenu à l’hôpital Ahli Arab est particulièrement indicatif de ce point de vue – les deux parties, ainsi que leurs soutiens réciproques, s’accusant mutuellement d’en porter la responsabilité.
On notera que l’Organisation mondiale de la santé a publié un communiqué le 17 octobre 2023, quelques heures après la destruction de cet hôpital, soulignant qu’il comptait « parmi les vingt établissements du nord de la Bande de Gaza ayant reçu des ordres d’évacuation de la part des autorités militaires israéliennes, (mais qu’) il était impossible de se plier à cet ordre d’évacuation en raison du climat d’insécurité qui règne actuellement, de l’état de santé critique de nombreux patients, du manque d’ambulances, de personnel et de lits dans le système de santé, ainsi que de l’absence de solutions pour abriter les personnes déplacées » .
 
De plus, concernant la nature terroriste ou non du Hamas, considéré comme tel par l’Union européenne, les USA et Israël, un débat très polarisé aura lieu notamment en France, et restera hermétique à toute analyse rationnelle. Or, il convient de rappeler que les structures non militaires du Hamas coexistent, selon une séparation qui n’est pas toujours très nette, avec des structures politiques, sociales et même éducatives.
Cette observation pourrait ne pas être décisive aux yeux de certains si l’on songe que Daech, voire Al-Qaïda en Afghanistan autour de 1998-2000, disposait aussi de telles structures hybrides.
Mais dès lors qu’elle dispose d’un territoire à peu près stable, contrôlé en permanence, toute organisation non étatique violente comme le Hamas tend toujours à réguler et à contrôler ce territoire ainsi que sa population.
 
De ce fait, fonctionnellement, l’organisation du Hamas a évolué, parce qu’il le pouvait et que ceci était de nature à le conforter ou à favoriser sa croissance, en tant qu’acteur non étatique en recherche de légitimité, d’abord locale via la constitution pragmatique d’éléments redistributifs, notamment avec le djihad social, ou en tant que « quasi-État » inégalement reconnu sur le plan international.
En revanche, son action d’envergure en Israël, et même historique par son ampleur, a recouru à des formes de terrorisme urbain massif totalement indiscriminées en général avec l’utilisation d’armes légères à forte capacité pour tuer des civils israéliens en grand nombre.
Mais aussi l’emploi de roquettes en très grandes quantités.
 
Où se pose alors la question de savoir ce qui subsiste ensuite de tout cet arsenal et de la capacité locale de production du Hamas : néanmoins, on postulera que le Hamas, étant donné la riposte israélienne envisageable, pouvait a priori avoir intérêt à utiliser très intensivement cet arsenal avec un effet « one shot » surdimensionné, plutôt que de subir l’inconvénient de le voir détruit sans avoir pu l’utiliser dans un second temps, par Israël. L’emploi très intense de ces roquettes a aussi eu pour conséquence de saturer le système israélien anti-roquettes « Iron dome », davantage conçu pour contrer des attaques ponctuelles et de faible intensité.
 
Par ailleurs, l’utilisation de drones d’origine iranienne (série Ababil et Alii) ou civils chinois, y compris pour la destruction de blindés israéliens par largage de roquette en vol stationnaire est une nouveauté qui aura interpelé les analystes.
De plus, le très faible nombre de destructions par attentats-suicides, et pour ne pas dire aucun, est sans doute de nature à démontrer en creux que le Hamas souhaitait conserver le plus grand nombre de ses combattants dans le but d’agir sur le sol israélien non pas dans une perspective de martyr, mais de manœuvre tactique, d’effectuer des rotations de combattants en « première ligne », thème sur lequel le Hamas a largement communiqué dans un premier temps, et de conserver le plus grand nombre possible d’effectifs opérationnels pour passer au combat urbain défensif pour la protection de Gaza dans la perspective d’une offensive terrestre israélienne.
 
D’ailleurs, la cartographie de propagande produite par le Hamas pour communiquer montrait ainsi aux premières heures de l’opération que l’organisation était en train de « conquérir » des territoires et qu’elle était sur le point d’unifier Gaza avec les territoires palestiniens plus à l’Est.
Si cette interprétation était évidemment sans substance, elle révèle toutefois indirectement que le Hamas ne se perçoit pas comme un groupe non étatique seulement capable de recourir à des formes terroristes de violence, c’est-à-dire du faible au fort, mais qu’il se voit aussi, à tort ou à raison, comme un acteur proto-étatique disposant d’une véritable « armée » régulière et « aux ordres ».
On soulignera en revanche que les nombreuses violations du droit de la guerre, le jus in bello, et des conventions humanitaires par le Hamas prouvent, elles, que ce dernier n’est pas un État et qu’il n’applique pas les règles communes en la matière, perçues comme un droit occidental qu’il convient de rejeter.
On notera également que sur ce plan-là, et par objectivité qu’Israël, certes pour des raisons de sécurité compréhensibles, n’est pas l’État le plus actif pour ce qui concerne l’adhésion à des conventions de désarmement entre sa non-adhésion, ses réserves interprétatives ou sa signature sans ratification.
 
En réalité, le Hamas pratique une action violente intense, mais hybride : il tend à adopter des éléments organiques et opérationnels d’ordre militaire classique, tout en conservant des modes asymétriques/terroristes d’action, dont certains relèvent non pas du droit humanitaire internationalement considéré, mais de l’imaginaire arabo-musulman ou des pratiques qui en découlent : les prises massives d’otages de citoyens israéliens ou à double nationalité et les destructions opérées en Israël procèdent ainsi, d’une certaine manière, d’une forme traditionnelle de razzia, le célèbre al-karr oual farr, avec retour rapide à la base de départ après action et discussion potentielle de négociation des otages.
 
On peut également noter que les otages capturés ont une dimension stratégique complexe dans la violence actuelle : en prenant des otages et en les ramenant sur le territoire qu’il contrôle, le Hamas pouvait espérer inhiber la réponse militaire d’Israël en postulant que ce dernier souhaiterait, autant que faire se peut, réduire les exécutions ou morts d’otages.
Il est possible de considérer qu’il existe toutefois un calcul stratégique, du côté israélien, qui consiste à estimer que les otages sont à prendre en compte et à rechercher si leur localisation est possible et leur libération envisageable, faute de quoi la destruction du Hamas doit prévaloir en tant qu’objectif principal.
Dès lors, communiquer sur les otages utilisés comme des « boucliers humains » est délicat pour le Hamas, car potentiellement très négatif pour son image et sa perception par les consommateurs d’information à travers le monde.
De fait, il semble que cette organisation communique surtout sur les victimes palestiniennes faites par Tsahal.
 
D’ailleurs, qu’il y ait de nombreux otages à double nationalité oblige à signaler l’enjeu dramatique pour beaucoup d’États dont certains citoyens sont détenus à Gaza. Il est dès lors possible de se demander si quelques États, en capacité, n’ont pas envoyé des effectifs spécialisés, type Shayetet-13, SAS, ou Navy SEALs, pour tenter de localiser et libérer leurs ressortissants.
Enfin, le sort des otages d’un côté et des prisonniers palestiniens en Israël de l’autre s’annonce, à terme, comme une problématique de contact inévitable entre Israël et le Hamas.
D’autant que des précédents réguliers et célèbres existent déjà en la matière.
 
De plus, il convient de rappeler que la crise du moment n’est pas limitée au strict plan israélo-palestinien et qu’il existe de nombreuses organisations politiques violentes au Moyen-Orient – le Hezbollah au premier chef, mais aussi de nombreux groupes chiites pro-iraniens en Irak ou en Syrie – qui menacent d’intervenir, et qui ont des capacités militaires variables pour le faire, contre Israël ou tout État qui s’engagerait à ses côtés.
Le Hezbollah alors engagé dans une lente escalade d’intensité d’action avec Tsahal – en soi une forme de montée commune et graduée de la violence – est d’évidence l’acteur aux capacités les plus importantes à l’exception de l’Iran.
L’intensité et la variété des mobilisations à travers le monde, pour l’une ou l’autre des parties, sont notables. La mobilisation pro-Hamas coïncide à peu près avec la mobilisation internationale annuelle autour du « Al-Qods day », une journée mondiale propalestinienne, qui agrège aussi bien des militants palestiniens que des sympathisants propalestiniens, des militants antisionistes, voire antisémites, y compris en provenance des franges néo-nazies et de l’extrême-gauche.
 
De ce point de vue, Telegram et d’autres supports numériques montrent clairement la porosité entre ces différentes communautés de militantisme, par exemple via la diffusion de GIF ou de memes identiques.
Ainsi on observera la sensibilité particulière des diasporas musulmanes en Occident, et particulièrement en Europe de l’Ouest où des élections à l’échelle du continent sont programmées pour la fin du premier semestre de l’année suivante, au cours du second semestre aux USA, et où il s’agit de peser tant faire se peut, entre manifestations collectives et expressions strictement individuelles, parfois hélas, d’essence terroriste : les diasporas n’ont pas seulement un rôle socio-économique à jouer plus ou moins efficacement, elles ont aussi des valeurs politiques, des visions géopolitiques et des intérêts à représenter, dont l’expression peut mettre au défi ou en difficulté les pays d’accueil…
 
On peut également remarquer que le Qatar, incarnation « acceptable » pour l’Occident d’un lien avec le Hamas, en même temps que « puissance sportive » et soutien des « Frères musulmans », malgré une certaine redéfinition affichée sur ce dernier aspect en 2022, s’est fait une force de jouer les bons offices et le médiateur dans plusieurs conflits avec des entités islamistes violentes dont les Talibans au premier chef.
Dès lors, ce pays se trouve désormais dans une situation paradoxale : il héberge sur son territoire, en leur garantissant une protection physique, des personnalités dirigeantes du Hamas dont même les alliés du Qatar considèrent qu’il s’agit d’une organisation terroriste.
Cette situation de realpolitik amène à poser la question suivante : un État qui héberge des terroristes est-il un État sponsor du terrorisme ?
Dans les faits, le Qatar n’est certainement pas l’Iran, dans la mesure où son appui, non militaire, au Hamas procède d’un effort plutôt transparent, avec, pour le moins, une certaine tolérance des pays occidentaux. En revanche, les conséquences de l’action d’envergure et sanglante du Hamas sont peut-être de nature à amener le Qatar à redéfinir ses liens avec cette organisation, en particulier si son image internationale était dégradée.
Son souhait d’être un médiateur incontournable dans le conflit israélo-palestinien le rend pour l’instant plutôt légitime, mais ça peut très vite se dégrader…
 
Finalement, l’offensive terrestre de Tsahal dans Gaza ressemble aux entrées précédentes d’Israël dans ce territoire. L’intensité des combats peut toutefois être plus élevée, notamment en raison de l’amélioration qualitative du Hamas au cours des dix dernières années, et de son sentiment d’une lutte existentielle pour sa survie.
Dès lors, et pour faire court, ce sont plutôt les exemples historiques de Mossoul (2015-2017) ou de Grozny (1999-2000) qui peuvent faire figure de précédents utiles pour analyser la phase urbaine de l’action d’Israël, avec toutefois des conséquences humanitaires, politiques et médiatiques exacerbées, voire distordues, par les médias sociaux actuels.
Une occupation durable de l’ensemble de Gaza, jamais entreprise jusque-là, peut exiger des moyens historiquement importants, voire ici ou là, sur certains segments militaires, des tensions capacitaires, surtout si un second front était ouvert contre Israël, par exemple au Sud Liban par le Hezbollah.
 
Mais si l’on assiste à la fin du Hamas, ce qui est loin d’être assuré car une attrition importante mais pas totale laisserait possible la renaissance de cette organisation, la question de l’organisation qui lui succédera est éminemment sensible, entre Daech, le Djihad islamique ou tout autre acteur qui pourrait surgir alors.
Il est en plus envisageable que les services extérieurs israéliens, comme ils l’ont fait par le passé, se lancent dès à présent et sur le long terme dans des actions de neutralisation de diverses personnalités associées au Hamas, en raison soit de leur position en son sein, soit de leurs compétences ou capacités.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

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