Les leçons d’histoire de Gustave…
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
« On doit aussi souvenir, par exemple, du massacre de Sabra et Chatila qui a été perpétré du 16 au 18 septembre 1982 contre des Palestiniens du quartier de Sabra et du camp de réfugiés palestiniens de Chatila voisin, situés à Beyrouth-Ouest, par ces saloperies de milices chrétiennes des phalangistes libanais. Il aurait fait entre 700 et 3.500 victimes. On ne sait même pas bien… »
Les milices chrétiennes des phalangistes lancent leurs opérations dans les zones uniquement occupées par l’armée israélienne, c’est plus facile, qui n’intervient pas, bien au contraire, en visant à éliminer les combattants palestiniens de l’OLP.
Elles y pénètrent sans résistance et y commettent le massacre de la population civile durant presque 38 heures.
Mais il s’inscrit dans un cycle de violence entre les chrétiens et les musulmans libanais depuis 1976, où la famille et la fiancée d’Hobeika sont tuées par des miliciens palestiniens et leurs alliés libanais durant le massacre de Damour en 1976 (lui-même réalisé en représailles du massacre de Karantina).
Hobeika devient par la suite parlementaire et occupe des fonctions ministérielles.
Entre 300 et 400 miliciens de diverses factions prennent alors part au massacre : un carnage, une immonde boucherie !
En 1982, une commission menée par Seán MacBride considère que, en tant que puissance occupante contrôlant les accès à la zone des massacres, Israël porte une lourde responsabilité quant aux violences commises.
« Et j’ai ainsi croisé plein de réfugiés chrétiens, des officiers et des civils, devenus parfois des amis, qui avaient eu la honte au front des phalangistes de leur pays… » précisera en aparté Gustave à son auditoire « même s’ils expliquaient souvent cette haine des palestiniens par leur exactions précédentes ».
On peut aussi se remémorer l’assassinat du colonel Sérot, chef des observateurs de l’ONU le 17 septembre 1948 dans un attentat qui a également coûté la vie du comte suédois, Folke Bernadotte, envoyé spécial de l’ONU, dont les rapports et le projet de plan de partage de la Palestine ne convenaient pas aux sionistes d’alors rendus fous furieux par la solution d’un territoire à deux États dont ils ne veulent pas entendre parler.
Les responsables de cet assassinat ont été identifiés, arrêtés et incarcérés pour satisfaire l’opinion publique mondiale, puis amnistiés et promus, après quelques jours symboliques de prison : Nathan Yalin Mor fut même élu à la Knesset lors des premières élections législatives israéliennes en janvier 1949 et le tueur du comte Bernadotte et du colonel Sérot, Yehoshua Cohen, devint le garde du corps personnel de Ben Gourion dans les années 1950 !
« Au même titre que l’assassinat d’Yitzhak Rabin, premier ministre israélien favorable à la paix alors qu’à l’origine, c’était loin d’être une « colombe »… »
Yitzhak Shamir était en effet le chef des opérations militaires du Lehi (groupe paramilitaire des « Combattants pour la liberté d’Israël »), puis devint ensuite un des cadres supérieurs du Mossad après 1950, et même premier ministre d’Israël à deux reprises…
Même les Américains ont payé leur tribut de sang et de douleurs au terrorisme d’État sioniste, notamment le 8 juin 1967 dans une attaque qui se voulait sous faux drapeau et dont les gouvernances israéliennes ont le secret.
Bilan, 34 marins US tués et 171 blessés : l’USS Liberty a été délibérément attaqué dans les eaux internationales au large de la péninsule du Sinaï, pendant la guerre des Six Jours par l’aviation israélienne. Un navire de recherche technique qui collectait des renseignements pour le compte de la NSA. La responsabilité devait en incomber aux égyptiens…
Une attaque, menée de manière combinée par des avions de chasse des forces aériennes israéliennes et des vedette-torpilleurs de la marine israélienne…
Israël présentera ses excuses indiquant que l’USS Liberty avait été pris pour cible « par erreur » après avoir été identifié comme étant un navire égyptien.
Mais d’autres observateurs, parmi lesquels plusieurs survivants à l’attaque, ont rejeté ces conclusions et maintiennent que cette attaque était délibérée.
Une affaire qui a été étouffée par le président US de l’époque, Lyndon B. Johnson.
Si on peut légitimement s’interroger et s’inquiéter sur le sort de centaines d’otages israéliens encore détenus par les factions armées palestiniennes à ce moment-là, otages qu’il faudrait libérer de toute urgence, curieusement on oublie bien sûr les 7.000 otages palestiniens qui pourrissent, sans jugement et depuis nombreuses années, dans les geôles israéliennes et dont le nombre a été porté à 10.000 depuis le 7 octobre 2023…
L’accusation gratuite de terrorisme avec incarcération immédiate est une méthode bien connue et archi-commode pratiquée depuis 75 ans pour s’approprier les terres des Palestiniens récalcitrants et cela dans un silence total et complice des « bonnes âmes » occidentales, on ne peut pas en dire l’inverse, et hélas d’une bien trop large partie de l’opinion publique mondiale.
« On aimerait bien que les commentaires éclairés de nos politiques sur ces actes avérés du terrorisme d’État d’Israël et, bien sûr, les commentaires de nos médias grand public dont leurs journalistes vedettes, aient reçu des cours d’histoire et d’éthique avant de nous servir leurs narratifs biaisés », commente ce jour-là Gustave.
Mais non : ce n’est pas la « consigne » véhiculée du moment, qui reste hermétique à la critique objective.
« On l’incite plutôt à dialoguer.
On évite ce que font les Allemands et les Américains, à savoir fournir des armes aux prétendus spoliateurs et aux supposés tortionnaires qui pratiquent un terrorisme d’État depuis 75 ans.
On sanctionne bien les Iraniens, les Russes, les Chinois et les Coréens nordistes pour moins que ça… »
« Notamment au Donbass, en Crimée et globalement en Ukraine.
Mais non : on craint trop d’être taxé d’antisémite… donc de nazi, figurez-vous ! » conclue Gustave dans ce dialogue qui confirme que les deux hommes, de deux générations successives, restent sur la même longueur d’onde…
Mais Gustave ne serait-il pas un tantinet antisémite quand il affirme : « aussi, pour moi, pas de doute, les Jeux de Paris 2024, représentent une parfaite opportunité pour les services israéliens d’enfoncer le clou dans nos cerveaux de goy et d’organiser une ou plusieurs actions terroristes sous faux drapeaux comme ils savent si bien le faire, qui serait attribuée aux palestiniens ou, pourquoi pas, aux russes ou à quelques-uns de leurs « satellites », avec le double objectif de discréditer les palestiniens et de faire taire les soutiens du peuple palestinien en France, en Europe et dans le Monde entier, si possible. »
Julie écoute attentivement et Paul rajoute : « mais ça pourrait aussi être le fait de vrais palestiniens mobilisant leur diaspora sur place, essayant de convaincre que les Israéliens sont des salauds, ou tout simplement voulant avertir les autorités occidentales que la résistance palestinienne est désormais sans frontière, comme en 1972… »
Aurait-il retrouvé la mémoire de « ce qui va se passer », se demande alors Alexis ?
« Voire des Iraniens qui souhaiteraient ainsi, non seulement soutenir les Palestiniens sous fausse barbe en massacrant quelques candidats au martyr qui s’ignoraient nés comme tels, et d’en faire porter la responsabilité à Israël, dénonçant ainsi le bilan du terrorisme d’État dont de si nombreux enfants sont victimes à Gaza » embraye à son tour Julie…
Supposition compliquée, mais le message serait-il ainsi passé qu’il ira bien en direction de la Première ministre ?
« Et dans ce macabre décompte des menaces terroristes, n’oublions pas que le grand ami de nos « populistes » appellera probablement à les soutenir le 9 juin prochain dans les urnes par nos bulletins, à savoir le dictateur « Pal-Poutine », dont l’armée, la seconde plus puissante au monde, rame toujours à gagner quelques kilomètres carrés en Ukraine depuis plus de deux ans, et pourrait très bien rajouter son grain de sel pour quelques messages subliminaux à destination de nos dirigeants : imaginez donc qu’un attentat soit perpétré dans un stade par quelques ressortissants ukrainiens « retournés depuis avant l’origine » des manifestations de la place Maïdan, qu’en penserait l’opinion publique occidentale ? » spécule Gustave.
Ou qu’on en arrête d’autres à proximité d’aéroports ou de gares ?
Est-ce que les livraisons d’armes à Kiev sont ou non suffisantes ou pas assez rapides ?
Le russe aurait-il finalement raison dans sa lutte contre les nazillons qu’il finance jusque dans nos contrées d’Europe occidentale ?
« Après tout, il y a 5 ans, Notre-Dame de Paris aura cramé sans qu’on n’ait jamais su ni comment ni pourquoi : que des hypothèses malgré les enquêtes « tous azimuts » (sauf la piste d’un attentat, vite écartée) et aucune trace ni des russes, ni des iraniens, ni de personne d’autre qui pourtant adorerait fragiliser leurs ennemis par tous moyens, en y générant la confusion[1]… »
Ces Jeux sont incontestablement des Jeux à très haut risque et l’ennemi n’est pas forcément celui qu’on croit qu’il est.
« Drôle d’époque ! »
« Est-ce qu’au moins vous avancez sur votre logiciel « BBR 3.0 » ? » ose Julie qui s’inquiète ou se fait au moins le reflet des inquiétudes de son ministère de rattachement.
« Je voudrai vous y voir ! » réagit Paul.
« Si encore je n’avais que ça sur le dos à organiser… »
Et quoi d’autre ?
« Les Chagos, pardi ! Il faut que j’y aille de nouveau pour vérifier deux ou trois choses sur place, et de préférence avec Alexis… »
Mais finalement Julie souhaitera faire partie du voyage…
« … et faire un détour par Londres pour rencontrer ma banquière… »
Ah ? Alexis réagit…
Mais en aparté, ce jour-là, Alexis sera déçue : « Non, pas vraiment. Pas encore et seulement des bribes incohérentes… »
C’est Gustave, qui aura eu une idée pour le moins iconoclaste : « Dites donc Alexis, vous qui avez été jusqu’à Madrid pour rencontrer « l’auteur », qu’est-ce que lui en dit, de tout ça ? Qu’est-ce qu’il a prévu dans son scénario ? »
Est-il toujours aussi gros et infirme qu’il y a quelques années… c’était la question subsidiaire qu’il n’avait pas encore posée…
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. « Sur les traces de Charlotte ».
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