Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 12 septembre 2024

59/63 – Une fin d’automne étonnante

Projections potentielles…
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
En revanche, pour satisfaire Paul, lady Joan peut renouer un contact avec ses « honorables correspondants » de la City qui ont des attachements avec les dirigeants de Blue Origin, la société de Jeff Bezos qui fait dans le tourisme subspatial avec son lanceur New Shepard qu’il suffirait d’adapter.
Ainsi qu’avec ceux de Virgin Galactic de Richard Branson, le milliardaire britannique qui est surtout le client de quelques-uns de ses collègues de la City.
Ou encore avec ceux de Stoke Space, société financée par Bill Gates.
C’est qu’elle a de la ressource, la Lady anglaise d’origine helvète…
« Branson, si j’ai bien compris, ce n’est jamais que pour faire des sauts de puce et pour Bill Gates ce n’est jamais qu’un projet, un peu en réplique de Space X de Musk. Pour le coup, mon vol orbital n’est pas faisable sans Musk. »
 
Effectivement, si la mémoire ne revient pas à Paul, en revanche il retient bien ce sur quoi il se documente durant ses insomnies. Car il y a bien longtemps, des rumeurs couraient sur une collaboration entre Elon Musk et Bill Gates sur ces sujets… et quelques autres.
Mais le fort caractère, pour ne pas en dire plus, d’Elon Musk, non seulement a fini par faire capoter toute velléité de collaboration, mais a même réduit à néant leur relation.
Toutefois, Stoke Space est une entreprise fondée seulement en 2021 qui repose sur l’idée que les fusées réutilisables seront une des clés pour réduire l’empreinte carbone des voyages spatiaux, le dada actuel de Bill Gates pour l’environnement…
Son objectif est d’utiliser de nouvelles méthodes de fabrication, comme l’impression 3D, pour construire des lanceurs pouvant être réutilisés plusieurs fois.
Ces fusées, nommées « Nova », réduiront donc la quantité de débris laissés dans l’espace, diminueront les coûts de lancement des satellites et des charges utiles et, à terme, rendront les voyages spatiaux plus durables.
Mais ce qui fait la force du programme Nova est que la fusée dispose de deux modules de lancement supplémentaires permettant ainsi le ravitaillement en orbite d’autres modules déjà en orbite.
Et c’est justement ce qui manque à Paul et son démonstrateur du futur Nivelle.
Dans un avenir plus lointain, il n’en aura pas besoin, puisque l’engin final, pour être également un catamaran qui n’a besoin que d’un plan d’eau pour décoller et revenir se poser à la surface de la planète, et non pas d’une longue piste ni d’un pas de tir, sera équipé d’un SMR, un petit réacteur nucléaire, pour faire l’électrolyse de l’eau de mer et l’utiliser comme mode de propulsion dans des moteurs d’abord chimique (oxygène/hydrogène, l’eau n’étant jamais qu’une « cendre » de la réaction chimique de ces carburant et comburant qui dégage de la chaleur), et puis plus tard, exothermiques, à ultra haute température, autrement dit à plasma…
 
Rappelons en effet que le Falcon 9 de Space X est une fusée réutilisable mais avec un étage supérieur irrécupérable, tandis que la Nova, qui est le dispositif de base du projet Stoke, comme le déclarait Andy Lapsa le PDG de Stoke Space veut aller plus loin : « Grâce à notre conception unique de deuxième étage lui aussi réutilisable, notre équipe cherche à construire la fusée la plus robuste au monde, qui tourne en 24 heures et a une longue durée de vie. »
En trouvant sur son chemin Stoke Space, Bill Gates aurait trouvé la porte d’entrée de l’industrie spatiale et une possibilité, avec une fusée considérée par beaucoup d’experts comme pouvant rivaliser avec celles d’Elon Musk et de SpaceX, de ne pas rester en dehors de cette fabuleuse histoire du XXIème siècle qu’est la conquête spatiale.
 
Et Paul de commenter : « Non seulement j’entretiens de bons rapports avec Bill depuis des années, notamment par l’intermédiaire de Paul Allen que j’ai croisé à plusieurs reprises – il est même venu en Normandie d’après ce que j’ai pu en lire dans vos fiches, Alexis, et ce que m’a également confirmé Florence – mais j’ai lu quelle que part que la société Stoke Space vient d’effectuer le 17 septembre 2023 dernier un bref vol d’un prototype de l’étage supérieur appelé « Hopper2 », celui conçu pour revenir sur Terre et atterrir verticalement pour une réutilisation rapide. »
Un tout petit vol de 15 secondes à Moses Lake – État de Washington – qui marquait le point culminant d’une campagne d’essais du véhicule, détaille-t-il.
« Mais ils arriveront trop tard. Mon vol est prévu pour Noël de l’année prochaine et eux en disent qu’ils visent 2025.  Même s’il existe des opportunités d’accélérer les choses par rapport à ces échéances programmées, ce n’est pas la solution. »
Alors, je fais quoi questionne Lady Joan ?
« Tu les mets en concurrence… et le fait savoir… Ça va booster les équipes de Musk pour qu’elles me fournissent ces réservoirs supplémentaires dans les temps… »
 
D’autant que c’est en mars 2024 qu’est prévu le tir du troisième vol de la grosse fusée Starship de SpaceX qui prévoit une rentrée atmosphérique dès 65 minutes après le décollage de la fusée géante.
Une trajectoire qui doit permettre la réalisation de plusieurs objectifs dont, la combustion réussie des deux parties du lanceur, l’ouverture et la fermeture des portes de la soute du Starship.
Cette baie de charge utile sera utilisée pour le déploiement de satellites Starlink et va permettre de faire une démonstration de transfert de carburant entre deux réservoirs durant la phase de croisière du Super Heavy.
À l’occasion il faudra réaliser le premier rallumage d’un moteur Raptor dans l’espace en plus d’une rentrée contrôlée du Starship.
 
Car le transfert de carburant, reste une technique cruciale pour les futurs vols habités prévus par Musk et le test de transfert de carburant est de plus réalisé dans le cadre d’un prix de démonstration technologique de la Nasa.
En effet, il vise à préparer un test encore plus ambitieux qui consistera à préparer le transfert en orbite d’un véhicule à un autre de grande quantité de méthane et d’oxygène liquides.
Cette démonstration prévoit le transfert de 10 tonnes d’oxygène liquide entre deux réservoirs situés à l’intérieur du Starship, l’étage supérieur, le tout en apesanteur, ce qui reste largement différent d’un simple pompage à la surface de la terre qui se sert du poids des masses à transvaser pour réaliser l’opération.
Là, il faut pouvoir mettre sous pression les ergols pour les transférer…
Mais la technique retenue pourrait n’être opérationnelle seulement qu’en 2025…
Pour SpaceX, la maîtrise de cette technologie reste toutefois cruciale. En effet, les Starship ne pourront pas décoller avec suffisamment de carburant pour rejoindre la Lune ou Mars. Des ravitaillements en orbite seront nécessaires, d’où le développement de « citernes spatiales », en fait, un Starship adapté à cet usage.
 
Un premier essai « payé » par Paul pourrait finalement être une aubaine pour Musk, même s’il s’agit d’oxygène et de kérosène, et non pas de méthane, bien plus volatile à manipuler.
Lady Joan s’étonne : « Il y a d’autres lanceurs disponibles sur la place : Ariane, les lanceurs d’Alliant, de Boeing, de McDonnell Douglas, le constructeur des lanceurs Delta ainsi que Lockheed Martin, United Launch Alliance. Sans même parler des Russes…
Pourquoi se focaliser sur Musk ? »
En fait, Paul ne sait pas : « parce que c’est marqué comme ça » aurait-il pu dire comme à son habitude « d’avant » s’il avait la certitude en mémoire qu’il l’avait bien lu…
Il marque « un blanc », puis il sort une ânerie : « Parce qu’ils sont plus chers ! »
Comme s’il était acculé à limiter ses budgets…
D’autant qu’à ce moment-là, personne ne sait autour de la table combien coûtent les lancements des uns et des autres…
Pas tout-à-fait guéri en conclue Alexis qui note ce détail.
 
Et puis il y a les investissements futurs dans les puces que désire faire Paul.
À moins qu’il veuille renouer avec Lady Catherin, la sœur de Lady Margaret, les filles de feu Lord McShiant. Alexis les avait croisées par le passé sur leur caillou écossais, dans leur castel décati[1].
La cadette avait mis au point les « mécaniques » des cyborgs de Paul, ses avatars copies d’humain à son effigie, mais également récemment de Poutine ou bien encore avant de la famille Kim, du président Makarond, et surtout tous ceux qui peuplent ses navires de croisière pour le plus grand bonheur de ses « clients-croisiéristes »[2].
On se rappelle que la motivation première de la châtelaine était de disposer d’un exosquelette pour ses jambes, dont elle avait perdu l’usage dans sa jeunesse à la suite d’une mauvaise chute de cheval.
L’électromécanique, c’est une chose, et sa programmation avait été réalisée en quelques tours de mains par Rachel Beer-Shev’a, l’israélienne récemment assassinée le 7 octobre dernier lors de l’attaque terroriste du Hamas depuis la bande de Gaza.
Et l’ainée des McShiant avait été une des « galantes » de Paul. Elle dirigeait la distillerie familiale avant de la vendre à un major des spiritueux européen pour payer les droits de succession sur l’héritage de feu Lord McShiant, une opération conduite par Lady Joan.
Les sœurs avaient récupéré une usine de surfaçage et d’impression de puces informatiques spécialisée sur le marché des niches, à la demande, sur des courtes séries « à façon », et Paul s’était occupé de vendre les stocks de surplus de whiskies à travers la première saison de « Prestige spirits », boite créée pour l’occasion et que dirigeait maintenant et avec succès Loïc au Kremlin-Bicêtre…
 
« Le cours des actions NVIDIA que tu m’as fait acheter, continue de grimper… »
Il fera du yoyo… « Mais on ne perdra pas d’argent avec ça… »
Il y a mieux à faire : « Lady Catherin, il lui faut acheter une machine qui fabrique les masques des puces du futur. »
Ce n’est pas son métier…
« J’avais compris… Elle intervient en aval, d’après ce que j’en ai saisi des lectures de mes dossiers. Il n’empêche, sans une machine moderne, elle va se faire dépasser tôt ou tard par les asiatiques.
L’idée, c’est qu’elle en achète deux : une pour concevoir et flasher ses masques, l’autre pour être démontée et la rendre capable de la répliquer… »
Mais c’est cher et il est interdit de voler les brevets d’autrui…
« Cher, je finance. Voler il n’en est pas question, mais améliorer si… »
Lady Margareth se fera probablement un plaisir de comprendre comment ces machines fonctionnent, mais ça risque d’être très cher…
« Milady Joan… je pressens que c’est un investissement d’avenir, au moins autant que mes petits-trous au milieu de l’océan Indien… »
Un avenir moins lointain, espère-t-elle. « Et surtout moins coûteux… parce que si ça ne rend pas du jus, je vais avoir du mal à compenser ! »
Alexis suit comme elle peut cette conversation qui se déroule en anglais, Paul se sentant manifestement à l’aise dans la langue de Shakespeare alors qu’il y a quelques semaines, il cherchait encore ses mots dans la langue Victor Hugo et de Molière, sa langue maternelle.
Mais elle se fera préciser le détail, pour documenter sa biographie, par la suite dans le vol privé qui les emmènera à Caen.
Avec cette interrogation : si Paul se projette sur l’avenir, est-ce que ses souvenirs d’avenir lui reviennent, oui ou non ?  
 
D’un autre côté, Alexis se félicite de retrouver son patron, ce Paul qui se fait à nouveau stratège et visionnaire.
« Vous en êtes où de la récupération de vos souvenirs… ? »
Il faudrait qu’il retrouve ses sensations de pilotes de chasse à se retourner les guiboles… « Et faire deux ou trois simulacres d’appontage, si c’était possible ! »
Ce n’est pas ce qu’elle voulait dire…
« Ah, Lady Joan… Gardez ça pour vous, mais elle me fait vraiment bander. En revanche, je ne me souviens pas du tout comment je m’y prenais avec elle.
Mais ça me revient… petit-à-petit…
Je me suis rappelé son manoir du côté de Rochester, au moment où elle me remettait les clés de lecture des fonds perdus de la République[3] »
Ah bé alors ça lui revient ! se réjouit Alexis.
« Oui, mais c’était chaud… Et puis je crois que me sont revenus d’autres séquences du même ordre vécues avec elle, mais dans un joyeux désordre que je ne savais plus ni où ni quand et qu’il a fallu que je la chasse de mon esprit pour parler de choses sérieuses avec elle… »
Ça n’a pas dû être facile…
Alexis n’allait pas lui dire qu’en plus ça s’était vu au point que la lady en avait rajouté : il en aurait été probablement gêné.
Et c’est là qu’il précise ce qui distingue dans son esprit l’attirance amoureuse de l’attraction sexuelle.
Comme quoi, il reprend peu à peu ses esprits !
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. notamment « Dans le sillage de Charlotte »
[2] Cf. « La croisière d’Alexis »
[3] Cf. « Opération Juliette-Siéra » et « Seconde édition »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire