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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 14 septembre 2024

61/63 – Une fin d’automne étonnante

Les effets des noces d’Alain
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Ce soir-là, Jacques frétille : il est aux anges à présenter sa « nouvelle conquête » à ses amis et connaissances, un mannequin, fausse blonde aux longues jambes interminables qui lui rend quasiment une tête et roucoule comme les poules de luxe, et à Sandrine, la mère du marié qui se gausse dans un coin, une flûte à la main !
Sandrine, venue au bras d’un notable de province, est en revanche ravie de faire la connaissance de Florence. En tout cas, c’est ce qu’elle affirme.
Et Paul passera une partie de la soirée avec elle, mais également avec ses trois cousines germaines, Arlette, Huguette et Pierrette, les filles du tonton honteux de la famille, celui que le grand-père aura surpris en fâcheuse posture avec son premier clerc…, toutes les trois mariées et mères de famille plus ou moins nombreuse.
En les voyant marivauder à l’approche de Paul, Florence demande en aparté à Alexis si ce ne sont pas celles qu’il désignait dans le temps sous le terme « des trois cochonnettes » ?
Réponse affirmative…
Il fallait être jeune, parce que bon, elles auront beaucoup vieilli depuis…
 
Et puis Sylviane et Josiane, les filles de Jacqueline la grand-tante pour être la sœur de la grand-mère du marié, celle qui avait recueilli Paul à Paris au décès de son père, le juge Jean-Pierre, pour qu’il vienne y poursuivre ses études à Louis-le-Grand, puis à Polytechnique, l’épouse du frère du grand-père.
Ces deux sœurs-là, Sylviane et Josiane, étaient déjà devenues millionnaires à travers l’exploitation de l’hôtel particulier de leur colonel de père, transformé par Paul en résidence hôtelière pour personnes âgées et … fortunées, il y a des années de ça. Elles étaient de la fête avec chacune leur « plus un » et leurs marmots…
Alors que Paul n’est venu ni avec Annabelle ni avec Louis, retenus par leurs grands-parents maternels descendus en Normandie pour le week-end et les vacances scolaires à suivre.
 
Mais le plus important, c’est que Paul est finalement lui aussi extrêmement ravi : une cascade de souvenirs se bousculent au fil de ces rencontres, ébahis qu’il est de retrouver des « bribes de réminiscences » au fil de ses rencontres : une brèche dans son amnésie s’est créée et elle s’élargissait à vive allure tout au long de la soirée.
Car il raconte à tout le monde son amnésie quand on lui demande ce qu’il devient. Et chacune et chacun essaye alors de lui faire remémorer quelques anecdotes saillantes.
Et ça a l’air de fonctionner.
Lui a les yeux qui s’écarquillent d’émerveillement, s’ouvrant à la lumière, plutôt. Alexis qui écoute sans participer prend des notes et Florence se réjouit de la situation, découvrant également et avec délectation toutes ces personnes qui ont fait la jeunesse de SON Paul, qu’elle découvre pour ne pas les connaître du tout.
Finalement, elle parle assez peu d’elle, mais enregistre moult détails qu’elle ne pouvait pas imaginer jusque-là, parce que Paul n’en avait jamais parlé à part de trop rares allusions.
 
Le plus étonnant, ça restera que Paul attire l’attention des membres de la belle-famille d’Alain, le marié.
L’attrait de l’uniforme ? Il y en avait quelques autres dans cette réunion, ainsi que quelques soutanes et même un rabbin…
Son étalage de médailles ? C’était une manière d’engager la conversation au tour des tables ou devant le buffet de cocktails, de petits-fours et autres amuse-gueules.
Jacques va jusqu’à s’en inquiéter : si ses amis du barreau n’ignorent pas qui est son frère cadet, pour être tous plus ou moins passés sous le bandeau comme lui et occupant des fonctions importantes dans les loges franc-maçonnes des milieux judiciaires, ils savent que Paul n’est pas non plus un des leurs mais qu’il reste avant tout un « intouchable ».
Et de la sorte, il est surtout considéré comme un protégé des puissantes loges américaines pour être réputé détenteur des secrets ultimes de l’humanisme maçonnique qui ne se partagent qu’entre les plus hauts grades de leurs obédiences respectives, à la suite d’un long et difficile apprentissage des principes et de l’histoire des différentes branches des maçons à travers les époques passées.
Ils restent donc tous sur la réserve, sachant que l’humilité reste une vertu des plus sûres et n’en font pas toute une montagne à l’importuner imprudemment.
Sauf à le respecter comme un Inspecteur Général, du 33ème et dernier degré…
 
En revanche, Jacques s’étonne que les milieux d’affaires et de la finance de la famille de la mariée semble connaître Paul, non pas pour sa renommée de pilote, que seuls les militaires du lot savent apprécier, mais pour sa fortune supposée…
Là, devant cet aéropage de sommités, Jacques est estomaqué de voir ces patrons du CAC 40 et ces grands noms de la finance s’agglutiner à tour de rôle autour de son frère. Comme s’ils étaient du même monde. Ce qui lui paraît incompréhensible : son frère est une sorte de renégat de la famille pour avoir suivi une formation scientifique, alors qu’il est de tradition qu’on fasse « dans le droit » de père en fils…
Si encore il avait fait dans la finance, mais faire des avions quand on n’est pas un Dassault, un Potez, un Latécoère, un Farman, un natif Blériot ou un Dewoitine, ça n’a aucune retombée possible dans le monde de la finance.
Et il se rapproche de Paul pour se faire présenter et éventuellement capter les motifs de l’intérêt que provoque Paul, l’amnésique…
 
Amnésique, pas tant que ça finalement, ce soir-là : au fil de la soirée, il parle volontiers de ses projets et de ses compagnies aériennes et maritimes. Ça, Jacques connaît : il en avait déjà usé[1], mais aussi de ses projets d’avion orbital qui en scotchent plus d’un.
De là à imaginer qu’il y a des milliards derrière ou devant, ou dessous… des millions, il voulait bien le concevoir, même par dizaines, mais des milliards, surtout par dizaines, ça heurtait son intellect pour devenir inconcevable : comment son frère peut-il mobiliser autant de fonds lui qui s’était montré si pingre quand il avait fallu se partager la petite fortune du grand-père pour n’avoir pas un sou devant lui ?
Pourtant, ces banquiers semblent savoir de quoi ils parlent…
 
Tout le monde est passé ensuite à table pour se restaurer de foie gras, de volaille aux petits-légumes revenus et s’abreuver de vins d’Alsace et de grand cru bordelais, alors que les témoins et les mariés ont commencé à animer la soirée avec des scénettes préparées retraçant les éléments glorieux… ou moins glorieux des nouveaux-époux !
C’était fort drôle et assez bon enfant…
Jacques aura juste noté un détail : sa fille, Christine, la maigrelette, celle qui a un gros nez, est restée scotchée plus longtemps à converser avec son oncle Paul plutôt qu’avec lui, son propre père.
Contrariant, même s’il n’avait pas beaucoup d’atomes crochus avec sa cadette : une scientifique, elle aussi, pas une juriste !
Il se trouve que Christine termine ses études de physiologiste, qu’elle a déjà un poste d’assistante de recherche au CADMOS de Toulouse, une division du CNES, et travaille sur sa thèse ayant pour sujet la culture cellulaire en apesanteur…
Or, le Centre d’Aide au Développement des Activités en Micropesanteur et des Opérations Spatiales prépare, organise et assure d’ailleurs le suivi des expériences qui sont menées en micropesanteur.
Créé en 1993, le CADMOS mène des expériences dont l’échelon est tout à la fois national (au profit du CNES), européen (pour le compte de l’ESA), ou bien s’inscrivant dans le cadre de coopérations multilatérales (notamment avec la Russie et les États-Unis).
Pour preuve de son savoir-faire, le CADMOS est d’ailleurs l’un des neuf centres au sol européens à avoir été retenu par l’ESA pour aider les utilisateurs de la Station Spatiale Internationale à en exploiter tous ses équipements.
 
À l’occasion des vols spatiaux, ses scientifiques organisent ainsi régulièrement des expériences en état de micropesanteur. La micropesanteur est un état où l’absence de pesanteur n’est pas totale, comme à bord de la Station Spatiale Internationale par exemple qui chute en permanence, retenue à son altitude par la force centrifuge générée par sa vitesse : les deux effets s’équilibrent, ce qui lui permet de se maintenir en orbite.
Leur but est d’observer des phénomènes physiques et physiologiques qui, au sol, seraient invisibles à cause de la pesanteur.
Concrètement, il peut s’agir d’étudier le fonctionnement du cœur, d’analyser les propriétés de certains fluides ou encore, dans un autre domaine de la connaissance, d’observer le comportement d’un matériau à haute température.
Quant aux dispositifs spatiaux que les scientifiques du CADMOS utilisent pour accéder à cet état de micropesanteur, il s’agit principalement de la Station Spatiale Internationale, mais tout autant de l’Airbus A300-Zéro G ou de capsules automatiques.
Même s’il existe plusieurs moyens d’accès à cette micropesanteur.
 
Et Christine, qui a déjà fait des vols en zéro-G, explique avec passion son travail à Toulouse, mais reste surtout très attirée par le projet de Paul d’emmener Florence en orbite pour lui faire un troisième enfant : elle trouve ça fou, comme ambition !
Évidemment, entre les tours de chute et la Station spatiale Internationale, des dispositifs complémentaires offrent une grande variété d’aménagements, de durée et de niveau de micropesanteur pour emporter des expériences de science, mais jamais, hors avec l’ISS, pour le temps nécessaire d’une « copulation reproductive » complète, selon son vocable à elle.
Le vol parabolique, dure en principe une vingtaine de secondes, ce qui n’est pas suffisant, et il est le plus utilisé par son laboratoire parce qu’il propose une grande facilité de mise en œuvre des expériences pour un coût réduit.
En outre, il offre la possibilité d’emporter l’expérimentateur avec son expérience, ce qui peut être très intéressant lorsqu’on souhaite faire varier certains paramètres en cours d’expérimentation ou tout simplement pour suivre en direct le déroulement de son expérience.
Mais naturellement, on peut aussi disposer de fusées-sondes, de capsules mises en orbite pour plusieurs semaines, sans personne à bord, et bien sûr de l’ISS, pour des durées plus longues et accompagnées d’un maître d’expérimentation en la personne de l’astronaute qui met en œuvre l’expérience en orbite
« Ah mais… je prépare notre vol pour Noël 2024… »
Les yeux de la gamine s’allument : elle se ferait bien voyeuse pour faire quelques mesures…
 
« Écoutez, ce n’est ni le lieu ni le moment d’en discuter… et puis je ressors d’une période d’amnésie totale : je n’ai pas encore tous les détails en tête. Mais la semaine prochaine, essayez de prendre un rendez-vous à votre meilleure convenance. Je tenterai de vous raconter, si ça vous intéresse… »
La nièce se fait préciser les moyens et le lieu du rendez-vous, étonnée d’avoir un oncle qui fait dans le spatial, parce que quand il parle « d’un vol », il s’agit d’un vol en orbite.
Elle pensait qu’il était seulement militaire…
Au grand étonnement d’Alexis, c’est Florence qui surveille de loin en loin le père de ses ouailles qui vient préciser, à sa façon qui se voulait probablement repoussante, de quoi il s’agit…
« Christine… votre oncle s’est mis en tête de me sauter en apesanteur… Alors il a mis au point un engin spatial dans lequel il veut m’emmener… »
La tête de la Christine : elle avait compris, mais c’est tout de même tout un roman !
« Vous… vous… voulez bien dire vous faire l’amour ? »
Et comment dire autre chose que « sauter en apesanteur », puisqu’il s’agit de ça ?
« Baiser en orbite, si vous préférez ! »
Elle se veut grossière, mais la réaction de la nièce l’aura laissée bouche bée, ainsi qu’Alexis : « C’est absolument extraordinaire, ça, comme sujet d’étude ! »
Oui, enfin… si on veut…
« Non mais vous n’imaginez pas la complexité des équations des fluides qui vont entrer en jeu ! C’est absolument passionnant d’en faire une étude in situ et surtout in vivo ! »
À chacun ses pôles d’intérêt dans la vie, n’est-ce pas.
C’est Paul qui met un terme à cet épisode surréaliste en explosant de rire…
« Jeune-fille, il y a encore beaucoup de travail à fournir. Mais passe me voir quand tu auras quelques sujets d’études à me proposer dans le cadre de tes activités.
En revanche, je crois qu’il n’est pas prévu que je t’emmène ! »
Et il se tourne vers Alexis, comme pour avoir son assentiment à cette dernière assertion.
 
La soirée se termine aux sonorités d’une boite de nuit qui font fuir les plus âgés après quelques rocks endiablés et slows langoureux.
Les jeunes sont plutôt rap, slam, électro, disco, mais restent apprécier les inévitables « Salsa du démon » et surtout l’indémodable « Les lacs du Connemara ».
En revanche, les valses, les morceaux de jazz, la variété, c’est plutôt « has been », « boomer » pour reprendre la terminologie contemporaine.
Paul et Florence rentrent en fin de soirée, bien avancée, Florence s’étant amusée comme une petite folle au bras de Paul pour s’être grisée de champagne.
Et Alexis qui les accompagne, une fois rentrée, se tamponne la soirée de débriefing : c’est que Paul reste insomniaque et il serait bien resté jusqu’à la fermeture…
Il a mieux à faire : « Il faut que vous notiez pour moi, Alexis. J’ai peur d’oublier. »
D’oublier quoi, pour un amnésique… ?
« J’ai plein de choses en tête. Mais je ne sais pas encore si c’est parce que je les ai lues dans vos bouquins, les futurs ou les passés, et il faut que vous me disiez, s’il vous plait… »
Alexis est partagée : elle a vraiment sommeil, mais elle est tellement ravie de retrouver son boss qui enfin « reprend ses esprits », et c’est justement le cas de le dire.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. « La croisière d’Alexis »

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