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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 10 septembre 2024

57/63 – Suite des événements

Lesquels aborder ?
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
« Non, amiral. Il est normal, moustaches-lunettes et il marche sans béquille… Mais je dois avouer que je pense qu’il boitille un peu… Les conséquences d’une chute qui lui aurait détraqué le nerf sciatique ou plus sûrement le nerf crural, je suppose… »
Ce n’est pas ce qu’il lui avait demandé…
Quelle mauvaise foi, s’insurge pour elle-même Alexis sur le moment mais fait semblant de ne pas avoir entendu cette remarque désobligeante.
« Il m’a assuré être « débordé » par la tournure que prenait son scénario originel… Ce qui se passe n’est pas du tout ce qu’il avait prévu qu’il se passerait… »
Eh bien on n’est pas du tout dans le caca, là !
« Si en plus les choses prennent des libertés avec ce qui est prévu de ce qu’il doit se passer, le monde va devenir ingérable… »
Ne l’est-il pas déjà ?
Qu’avait-il prévu ?
« Ah ça, je ne peux pas vous dire vraiment… Sauf peut-être qu’il n’avait pas prévu d’en faire autant sur des sujets d’actualité brûlante, ni sur des recherches à caractère scientifique que lui impose la tournure des événements. Il m’a semblé que je viendrai le soutenir sur son manuscrit plus vite que prévu, à mon sens… »
Gustave lève les yeux au ciel en soupirant avant d’allumer un de ses cigarillos préférés et laisser tomber : « Vous pourriez tout de même être un peu plus précise, non ? »
Alors Alexis se creuse les méninges et farfouille dans son sac à la recherche de son carnet de notes.
Calpin de notes et d’observations de journaliste.
 
« J’ai cru comprendre qu’il n’avait pas du tout prévu l’accident de Paul en Normandie. Ou s’il l’avait prévu, il n’avait peut-être pas envisagé que son amnésie soit si profonde ni si durable. Ni toutes les conséquences que cela aura impliqué… »
Quoiqu’elle eût un doute sur ce point : l’objectif n’était-il pas, dans son scénario originel, que Paul se mette réellement à créer son logiciel prédictif sous la contrainte de la situation, et donc perde la mémoire ?
Mais alors, pourquoi Paul avait-il prévenu, avant son « accident », que la période restait trouble pour lui alors qu’il avait encore toutes ses facultés intellectuelles ?
C’était incohérent…
« … ni qu’il devienne insomniaque !
D’ailleurs, ça m’aurait évité ces longues soirées de dialogue un peu vide de sens et sans intérêt pour « l’aventure » à conter et rapporter, d’une vie et d’enquêtes, sur le développement du cerveau, son fonctionnement, etc.… »
Elle n’était ni dépositaire de l’histoire, de celle qui passe et embrasse tous les êtres humains à une époque donnée mais qu’elle est obligée de noter pour documenter l’époque, ce qui l’a tout de même enquiquinée même si c’est justement l’essence de son métier de journaliste, ni une chercheuse des sciences médicales, neurologiques et cognitives…
« Que justement, je me demande à quoi tout cela rime… »
 
« Ce que je ne vois pas bien de mon côté… » intervient Gustave en ouvrant la fenêtre pour évacuer la fumée de son cigarillo (qui sent fort), « c’est plutôt l’insignifiance de votre rôle de biographe… »
Oui, ça, elle savait que l’amiral avait toujours considéré sa ligne, dans le poste comptable des frais de personnel, comme totalement inutile, parfaitement superfétatoire, ce qu’il aimait à préciser à chaque occasion : on peut dire ainsi qu’il ne change pas souvent d’avis… quand il en a un !
Non seulement, c’est la Cisa qui la payait, réduisant pour le même montant, plus les charges sociales accrochées à son salaire et les frais qu’elle engendrait, les éventuels dividendes à distribuer.
Et il était actionnaire : très minoritaire, mais actionnaire tout de même et le patron exécutif qui rend compte à un conseil d’administration, heureusement composé pour l’essentiel de Paul de Bréveuil.
Mais si encore elle produisait quelque chose d’utile à la société, des informations privilégiées par exemple, une documentation spécifique inaccessible autrement, voire seulement des raccourcis pour joindre telle ou telle personne ou encore des analyses situationnistes pertinentes, des synthèses claires,  ça aurait pu s’expliquer, mais ce n’est même pas le cas : du point de vue de Gustave, elle ne fait que traîner dans les pattes de tout le monde jusqu’à parfois les gêner et suivre « l’actionnaire » comme un petit chien dès qu’il claque dans les doigts ou qu’il la siffle !
En plus, comble du comble pour Morthe de l’Argentière, non seulement elle ne lui rendait jamais compte à lui de ses activités ni de ses déplacements à elle, mais en plus il n’avait jamais pu lui imposer un lien hiérarchique voire, ne serait-ce qu’un horaire régulier à un poste de travail où on pouvait être sûr de la trouver en cas de besoin…
D’un autre côté, il n’avait pas non plus besoin d’elle.
Sauf aujourd’hui, mais ils se rendent compte tous les deux que justement ce n’est pas très probant…
 
« Moi non plus ! » lui répond Alexis tout de go. « Je ne vois pas ce que je fais ici en ce moment, alors qu’il y a tant à faire ailleurs… »
« Oui, mais je suppose que si vous posez votre démission, ça ne va pas plaire à Paul… »
Non, effectivement : il compte sur elle pour lui raviver ses souvenirs au fil des rencontres qu’il va avoir à faire dans les semaines qui viennent… et ce n’est pas fini.
« Comment ça ? »
Elle n’allait quand même pas lui raconter qu’il lui avait déjà demandé avec qui il avait déjà couché ?
Et elle ne savait toujours pas si elle avait été exhaustive quand elle avait fait la liste de ses « conquêtes »…
« Je ne sais pas : il pense peut-être à un mécanisme d’apprentissage, de réapprentissage plutôt, pourrait-on dire. Il croise Musk par exemple, je dois lui avoir fait une fiche sur les projets et difficultés qu’ils avaient ensemble… Musk ou Gates, ou le Président de la République, ou n’importe qui d’autre… »
Moi par exemple, questionnera Gustave…
« Vous, je lui ai déjà dit ce que je savais de vos rapports passés… »
Et qu’est-ce qu’il y a sur sa fiche le concernant… ?
« Eh bien tout votre parcours depuis votre naissance en Vendée, jusqu’aux sobriquets que vous aviez dans la marine en passant par la mise aux arrêts de rigueur de Paul ! »
Ah ça !
Gustave est surpris : peu de personne savait qu’il était issu d’une famille de marins vendéens. Déjà, ils ne sont pas si nombreux que ça, mais son patronyme n’en laisse rien présager. Sauf à savoir que son père avait été parmi les premiers à répondre à l’appel du Général le 18 juin et que ça, ça forme le caractère, à une époque de sa vie où celui-ci était seulement mousse sur un vapeur dans les Caraïbes…
 
« Quel sobriquet ? »
Alexis, surprise, cherche à dissimuler ce qu’elle sait de plus désobligeant… c’est elle qui se met toute seule en difficulté…
« J’avoue que je ne me souviens plus très bien… il faudrait que je reprenne mes notes, mais ça tournait autour de vos fonctions d’officier général. Rien de personnel finalement, ni d’affligeant » ment-elle sur le moment.
Lui revenait en tête le terme de « kermoco de dunette » qui désigne les marins d’origine bretonne qui naviguent en méditerranée, la dunette étant le poste arrière de commandement d’un navire. Ou de « pacha de Marinette », les « Marinette » désignant les femmes de marins.
Mais il y en avait d’autres, moins élogieux comme « pisse-merde étoilé » ou « queutard des tinettes »…
Et, des Marinette, il en avait consommé un grand nombre pour jouir d’une sacrée réputation de coureur de jupons dans les bouges et bas-fonds de quelques ports militaires, jusqu’à ce qu’il tombe sur son épouse à Toulon à l’occasion d’un passage obligé à l’hôpital militaire de la préfecture.
Caroline l’avait fait rentrer dans le rang en lui faisant toute une ribambelle de gamins, tous plus ou moins engagés sous l’uniforme à des titres divers depuis et c’est sans compter ses fausses couches… fort nombreuses d’après la rumeur qui circulait dans les carrés.
Mais de tout ça, il ne parlait jamais, sauf à l’occasion, quand il revenait du Gers où il passait parfois quelques jours, le plus souvent avec ses enfants et petits-enfants à l’occasion les fêtes de fin d’année ou de divers anniversaires…
Ça restait très discret, finalement…
 
Alexis ne fait pas non plus état de sa réputation d’officier « pète-sec », parfois cassant, tatillon, inchahutable voire invivable… mais droit et respecté.
Bref, pas très chaleureux, mais qui aura su séduire la belle Caroline qui sous ses faux-airs de princesse avait manifestement un appétit sexuel démesuré !
Alexis avait ainsi appris par Paul qu’il se disait que Gustave adorait la mettre enceinte le plus souvent possible. Parce que dans cet état, ils ne se refusaient plus rien…
« Ménopausée non plus ! Le paradis pour l’amiral ! »
Là, Alexis ne pouvait décemment pas répéter tout ce qu’elle en savait : « Ça ne nous avance pas, Amiral ! »
Effectivement.
 
« Je crois qu’il n’avait pas non plus prévu son enlèvement à Minsk qui aura abouti à la livraison d’un cyborg à l’effigie de Poutine. Je suppose que l’opération devait se faire, si ça avait été prévu par l’auteur pour une raison que j’ignore, par le truchement d’un attaché d’ambassade, dans son scénario originel. »
Et puis, ça reste toujours un mystère : à quoi doit servir ce cyborg, prix de la restitution de Paul… ?
« Ah ça, je n’en sais rien et je ne suis pas sûre que l’auteur le sache non plus… »
Naturellement, il n’avait pas non plus prévu l’offensive du Hamas autour de Gaza, ni la brutale réplique de Tsahal et des autorités israéliennes.
« Donc, il n’a pas prévu la suite non plus, je suppose… » s’interroge Gustave ?
Probablement pas, effectivement.
« En tout cas, il ne m’en a rien dit… Sauf que le roman se terminerait au plus tard avant mars prochain… »
C’est encore loin !
« On n’a rien pour Noël, ni pour les élections européennes de juin, ni pour la guerre en Ukraine et l’offensive décisive qui se prépare, ni pour la suite !
Peut-être qu’on ne sera plus que des cendres et de la poussière, si on laisse ce fou de Poutine continuer à nous menacer ! »
Alexis n’y croit pas : « L’auteur prépare déjà la « tome II » de ce volume, « La tête dans les étoiles »… Donc, il y a une suite qui va au moins jusqu’à Noël 2024, si ce n’est encore plus tard ! »
C’est complètement cinglé, cette affaire-là, « quand on y réfléchit », s’étonne Gustave !
 
« Je n’aime pas du tout ça… Ni l’actionnaire, ni son biographe officieux, ni vous, ni aucun logiciel prédictif n’est capable de nous éclairer, alors que Paul semblait avoir jusque-là toujours au moins un coup d’avance…
Je me rappelle ses projets spatiaux, ses enquêtes en Hongrie, en Islande, aux Canaries, à Londres, encore l’année dernière devant San Francisco, le coup du gazoduc de la Baltique et j’en passe tellement, jusqu’à l’enlèvement de Charlotte, la vraie, celle dont le nez bougeait de haut en bas quand elle parlait : on avait l’impression qu’il était capable de lire l’avenir comme dans un livre ouvert…
Ça aura même été les cas pour les deux tremblements de terre, en Turquie et en Papouasie[1]. »
« Vous ne croyez pas si bien dire, amiral ! »
Mais non, pour lui, ce n’était que l’effet du logiciel « BBR 3.0 » fonctionnant mal peut-être, en mode bêta probablement… mais au moins mieux dans sa tête…
Or, il n’a peut-être plus toute sa tête…
« En êtes-vous vraiment sûr, amiral ? On entend parler de ce logiciel depuis combien de temps au juste ?
Depuis quand Paul y fait référence pour expliquer ses prédictions improbables ? » questionne-t-elle…
Gustave reste interloqué, le sourcil soucieux et torturé.
De plus, son cigarillo s’est éteint, ce qui semble le contrarier le plus sur le moment, lui laissant une désagréable et forte odeur de cendre dans la bouche quand il tire dessus…
 
« Qu’est-ce que vous voulez dire, Alexis ? »
Que tout ça n’existe que depuis qu’il sera revenu des Chagos, après sa disparition inexplicable dans un avion de ligne au-dessus de l’Atlantique[2]
« Ah oui ! Je m’en souviens. Une disparition bien mystérieuse et un retour encore plus inexplicable…
Et que personne n’a cherché à expliquer, en plus !
Si vous avez des informations à me communiquer sur le sujet que je n’ai pas eu, peut-être, je suis preneur ? »
Alexis et même Paul les lui avaient déjà données…
« Oui, oui ! L’absurdité d’un saut dans le futur… Et vos ouvrages qui restent le fil conducteur, je suppose ! »
Exactement…
« Mais c’est du roman, ça ! » s’insurge Gustave.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. « Menaces de chaos » et autres…
[2] Cf. « Ultime récit – suite »

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