Au fil des jours…
Avertissement : Vous l’aviez
compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction
intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de
l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Le 16 novembre, la Jordanie publie une
déclaration condamnant un bombardement israélien à proximité de l’hôpital
militaire jordanien à Gaza, le qualifiant de « crime de guerre » et déclare qu’elle
ne signera pas d’accord d’échange d’énergie et d’eau avec Israël initialement
prévu.
Le lendemain, 17 novembre, le Premier ministre et prince héritier du Bahreïn, Salman ben Hamad Al Khalifa condamne enfin les attaques « barbares et horribles » du 7 octobre et les prises d’otages par le Hamas mais aussi « la campagne aérienne qui a entraîné la mort de plus de 11.000 personnes à Gaza, dont 4.700 enfants ».
Il ajoute : « Et pour commencer à aller de l’avant,
le Hamas doit avant tout libérer les otages qui se trouvent en captivité depuis
plus de six semaines. En échange, Israël doit libérer les femmes et les enfants
non-combattants, innocents ».
Le surlendemain, 18 novembre, Israël permet que
deux camions-citernes fournissent 60.000 litres de carburants par jour, malgré
l’opposition des ministres d’extrême droite.
Le 19 novembre, Israël annonce enfin la découverte d’un tunnel long de 55 mètres dissimulé sous l’Hôpital Al-Shifa.
Par la suite, il déclare avoir forcé une porte anti-explosion à l’extrémité d’un des tunnels du Hamas découverts, et publie deux images à ce propos.
Il diffuse également des images de surveillance de l’hôpital datées du 7 octobre, montrant des hommes du Hamas amenant par la grande entrée du centre hospitalier un citoyen népalais blessé et un citoyen thaïlandais.
D’autres de ces images montreraient des terroristes du Hamas à l’intérieur de l’hôpital ainsi que des véhicules volés à l’armée israélienne amenés au centre hospitalier.
Le 22 novembre, Israël arrête Mohammad Abu Salmiya, directeur de l’hôpital Al-Shifa de Gaza, alors qu’il tentait d’évacuer vers le Sud de la bande de Gaza via un corridor humanitaire ouvert par Tsahal, ainsi que cinq autres personnels de santé.
Il n’empêche, désormais on se pose ouvertement
bien des questions : de nombreux signes avant-coureurs ont été minimisés
ou ignorés comme les manœuvres et entraînements du Hamas que des agriculteurs
israéliens ont remarqué pendant des mois près de la clôture de séparation avec
Gaza et contre lesquelles une soldate de l’unité 8200 et les observatrices en
poste près de la frontière ont tenté d’alerter leur hiérarchie ou leurs proches
sans être entendues.
Le ministre égyptien du Renseignement aurait également prévenu le gouvernement israélien que « quelque chose de gros » était en préparation mais le cabinet du premier ministre israélien dément avoir reçu un tel rapport.
Le 6 octobre, le chef d’état-major, Herzi Halevi, et le chef du renseignement intérieur, Ronen Bar, reçoivent des informations sur l’intention d’agir du Hamas mais décident de ne pas relever le niveau d’alerte, et aucune mesure n’est prise pour faire face à l’éventuelle agression car l’on s’attend plutôt à une tentative de prise d’otage locale.
En bref, aucun service de renseignement n’a été entendu et nombre de ceux-ci à travers les réseaux de surveillance de la planète sont restés muets.
D’ailleurs, assez rapidement les services
occidentaux se sont retournés vers Paris, Matignon, le ministère de la défense,
la DRM et donc Gustave Morthe de l’Argentière en qualité de correspondant de
« Charlotte », le génial prophète qui aura empêché un « big
one » à provoquer par les Russes il y a encore peu[1].
Avec globalement une seule question : si son logiciel prédictif « BBR 3.0 », dont on a pu constaté qu’il fonctionnait fort bien l’année dernière, pour quelle raison, cette fois-ci n’a-t-il pas anticipé cette attaque du Hamas ? Sabotage ou intention de nuire de son auteur ?
N’est-ce pas finalement une escroquerie ?
D’autant plus quant aux conséquences en mer Rouge, quand le mouvement Houthi au Yémen, allié au Hamas, lance des attaques visant Israël.
Ils utilisent des missiles et des drones, dont certains sont interceptés par les Forces de défense israéliennes (FDI) au-dessus de la mer Rouge grâce au système de défense antimissile Arrow. D’autres n’atteignent pas leur cible ou sont interceptés par la marine de guerre américaine et l’armée de l’air israélienne.
Les Houthis ciblent ensuite, en mer Rouge les navires appartenant à des compagnies israéliennes ou commerçant avec ce pays tel qu’une partie du trafic sera détourné autour du continent africain, rallongeant les délais de livraison dans les ports européens et mobilisant des navires de guerre occidentaux… ce que le fameux logiciel n’a pas du tout mentionnné…
Ces « prédictions » antérieures reposaient-elles nécessairement sur un coup de chance dans le passé, chance qui n’a pas pu être renouvelée ?
Ou la France et « Charlotte » retiendraient-ils vraiment des informations afin de nuire aux Israéliens ?
Seraient-ils finalement antisémites et propalestiniens ?
Et Paul aura du mal à convaincre qu’il ne
fonctionne pas : pourtant la preuve !
Mais alors pourquoi tous ces effectifs déployés pour le mettre à niveau ?
Justement : parce qu’il a fonctionné, mais que là, il a été pris en défaut pour une raison qu’on ignore encore…
Pourtant, les signes avant-coureurs étaient bien là…
« On le sait maintenant, amiral. Mais notez que même sous leur nez, les autorités israéliennes n’ont pas non plus été convaincues pour prendre des mesures adéquates… »
Certes…
« Les accuse-t-on d’être propalestiniennes elles-aussi ? »
Car on peut aussi penser que leur premier
ministre poursuivait peut-être un objectif politique et un agenda différent.
« Lui, possiblement, mais pas son état-major ! »
La défaillance du « BBR 3.0 » est
finalement jugé cohérente et plausible.
En novembre 2023, un accord de cessez-le-feu sera
conclu. Mais la fin d’année passe et le premier semestre suivant sans que la
situation ne s’apaise vraiment, au contraire.
Ce cessez-le-feu-là aura permis la libération de 86 otages israéliens, 240 prisonniers palestiniens et 24 otages d’origine étrangère. La trêve humanitaire qui a duré 6 jours a également permis l’acheminement de fournitures humanitaires dans la bande de Gaza.
Depuis, les agences de l’ONU, dont l’UNICEF, n’ont cessé de demander un autre cessez-le-feu. Et ce sera le cas jusqu’en mars 2024 et même au-delà, moment où le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution appelant à un cessez-le-feu humanitaire immédiat pendant le mois du ramadan et la libération de tous les otages.
Mais en dépit de cette résolution, les combats se seront poursuivis.
Désormais dans la bande de Gaza, tout n’est que ruines. Maisons, hôpitaux, écoles… rien n’échappe à ces frappes aériennes d’une violence et d’une intensité inégalées.
Alors que la situation continue de se
détériorer, l’UNICEF prévient qu’un siège militaire et une invasion terrestre
de Rafah entraîneraient des conséquences dramatiques pour les 600.000 enfants
qui y sont réfugiés. « Rafah est aujourd’hui une ville d’enfants qui n’ont
aucun endroit sûr où aller. Si des opérations militaires de grande envergure
sont lancées, les enfants seraient plongés dans la violence, le chaos et la
panique alors que leur état physique et mental est déjà très fragilisé. »
On est typiquement dans une situation
génocidaire : s’en prendre à des civils, encore… mais à des enfants, à
l’avenir d’une population…
Ou comment fabriquer de futurs terroristes !
Les attaques du 7 octobre en Israël ont blessé
7.500 personnes et coûté la vie à 1.200 personnes, dont 37 enfants : un
attentat démesuré, qui vaut celle des Twins à New-York en 2001, il y a presque
un quart de siècle, au moment de célébrer l’entrée dans le troisième millénaire
de la civilisation judéo-chrétienne… qui aura imposé son calendrier au reste de
la planète.
En mai suivant, on estimera qu’encore 134 personnes sont retenues en otage dont 2 enfants. « Les deux derniers enfants otages dans la bande de Gaza, Kfir et Ariel, n’ont toujours pas été libérés. Cela fait plus de 180 jours d’angoisse pour les otages et leurs familles » déclarera alors la présidente de l’Unicef.
Une escalade des hostilités qui durera plus de
six mois et restera la plus meurtrière qu’ait connu l’enclave palestinienne
depuis 2006.
34.735 personnes seront mortes, dont plus de 14.000 enfants et 9.000 femmes. Plus de 78.000 personnes auront été blessées, dont 12.300 enfants. Des milliers d’autres seront portées disparues et seraient probablement sous les décombres.
Selon certaines estimations de l’Unicef, un enfant est blessé ou tué toutes les dix minutes…
Les survivants, eux, vivent un exode sans fin.
Ils sont 1,7 million à avoir fui, plusieurs fois, le Nord et le centre, à la
recherche d’un refuge vers le Sud, notamment à Rafah. Mais en réalité, à Gaza,
plus aucun endroit n’est sûr.
82 % des infrastructures de santé ont été partiellement endommagées ou complètement détruites. Sur les 320 écoles qui servent de refuge aux populations déplacées, 188 ont été visées par des frappes aériennes, 57 % des infrastructures d’accès à l’eau ont été endommagées, 87 % des infrastructures scolaires ont été endommagées ou détruites.
Dans le Sud désormais surpeuplé, les familles déplacées vivent un dénuement total. Sans eau, sans nourriture, sans médicament : les conditions de vie sont indescriptibles.
Et ce portrait déjà tragique s’assombrit au fur et à mesure que la faim s’installe à Gaza.
Selon l’IPC, organisme mondial d’analyse de l’insécurité alimentaire, 95 % de la population est au bord de la famine.
Et déjà plus de 10 enfants sont morts de faim ces dernières semaines…
Un drame toujours innommable de cette barbarie inhumaine au XXIème siècle…
Les images et les récits sont sans équivoque.
Les enfants sont les premières victimes de ce conflit. Et pour les survivants,
une vie bouleversée à jamais. Ils sont confrontés à la violence la plus
extrême, à des scènes d’horreurs, à la perte de leurs proches.
Des états de traumatismes profonds qui affectent leur développement et leur avenir.
Ainsi, après 6 mois d’escalade des hostilités, la bande de Gaza est sans aucun doute un des endroits les plus dangereux au monde pour un enfant.
Ces événements sanglants et contraires à de nombreux standards du droit
international, suscitent à travers le monde une polarisation des débats publics,
et notamment en France qui aura fracturé l’opinion publique en des positionnements
contre-nature, la gauche radicale, qui plonge pourtant ses racines idéologiques
dans le soutien aux minorités juives, à travers le CRIF, mais également la Licra, le
MRAP, SOS-Racisme, Touche-pas-à-mon-pote et aura finalement évolué vers le
communautarisme dont le propalestinien alors que l’extrême-droite, antisémite
depuis des générations recevra jusqu’au soutien de Serge Klarsfeld, militant et défenseur de la cause des
déportés juifs en France et pour la reconnaissance de la Shoah…
Des « retournements » pour le moins inattendus, peut-être seulement
significatifs de la « légèreté » de « leurs principes » confrontés
aux impératifs électoraux…
L’intensité des moyens employés et la forte létalité qui a en découlé dans les premiers instants de l’attaque du Hamas, organisation cataloguée comme terroriste internationale, est ce qui doit d’abord retenir l’attention.
Pour un pays, Israël, fondé en partie sur le traumatisme de la Shoah, le nombre de ses citoyens morts ou enlevés est un traumatisme historique.
Dès lors, par anticipation, le Hamas devait et a dû calculer les conséquences politiques, stratégiques et militaires de la riposte israélienne.
Or, son action prouve qu’il les a estimées « acceptables ».el
En agissant comme il l’a fait, le Hamas prenait en effet le risque de sa
destruction ex-post à peu près complète – non seulement de son appareil
militaire, combattants, arsenaux, structures de commandement, de communication
et de contrôle, mais aussi d’une génération entière de ses militants.
Il prenait encore le risque indéniable de pertes civiles palestiniennes non seulement importantes, mais elles aussi historiques, proportionnelles à l’ampleur de son attaque contre Israël.
Cet aspect était d’autant plus prévisible qu’étant donné la densité de population à Gaza, l’entrelacs systématique des structures du Hamas, mais aussi d’autres organisations, comme le Djihad islamique – voire l’utilisation opportune de bâtiments religieux ou de santé pour abriter des éléments critiques de ces mêmes structures –, il fallait et il faut s’attendre à des pertes civiles dramatiques, ce qui ne l’a pas gêné, ni ralenti, ni modéré.
Au demeurant, cet aspect du « durcissement » et de l’enfouissement des installations du Hamas – bien connu et systématique compte tenu de l’absence de profondeur stratégique de la bande de Gaza, à la différence de la zone Liban-Syrie pour le Hezbollah – emporte pour les deux belligérants des conséquences prévisibles en matière de responsabilités légales et politico-médiatiques dans le cas inévitable de la survenue de massacres « collatéraux ».
Aussi, au-delà de l’évocation habituelle de la « résistance au sionisme »
ou du « problème israélo-palestinien », on peut se poser la question de
l’improbable intervention du Hamas à ce moment-là, maintenant et surtout avec
une telle intensité dans la mesure où il pouvait s’attendre à sa
quasi-destruction systémique en retour ?
La réponse n’est pas unique.
L’action du Hamas n’est évidemment pas improvisée : cette organisation a ainsi déclaré publiquement avoir sciemment « abaissé » le seuil de sa violence contre Israël depuis 2020, afin que, peu ou prou, ce dernier mobilise son attention et ses moyens d’observations ailleurs – ce qui semble avoir fonctionné dans une certaine mesure.
Selon une stricte perspective propre au Hamas, et en laissant de côté les possibles divergences internes lors de la prise de décision ayant conduit à l’opération, sans doute a-t-il été estimé que les destructions énormes à attendre de la riposte israélienne n’obèreraient pas l’existence du mouvement à long terme, par exemple parce que l’action israélienne contribuerait à polariser la population de Gaza, caractérisée par une démographie dynamique malgré des conditions de vie difficiles.
De même, l’arsenal militaire du Hamas, provenant pour une large part d’acteurs extérieurs, son armement est d’abord iranien, indigène dérivé, et chinois – ce qui ne signifie pas au demeurant que la Chine soit le fournisseur direct responsable, et marginalement de provenances hétéroclites, marché noir, contrebande, vols, il pouvait être envisageable – et c’est toujours le cas – que cet arsenal soit « reconstituable », surtout si le Hamas conserve sa capacité de mobilisation dans la société Gazaouite.
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT
BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR
UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT «
NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. « Menaces de chaos »
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Le lendemain, 17 novembre, le Premier ministre et prince héritier du Bahreïn, Salman ben Hamad Al Khalifa condamne enfin les attaques « barbares et horribles » du 7 octobre et les prises d’otages par le Hamas mais aussi « la campagne aérienne qui a entraîné la mort de plus de 11.000 personnes à Gaza, dont 4.700 enfants ».
Le 19 novembre, Israël annonce enfin la découverte d’un tunnel long de 55 mètres dissimulé sous l’Hôpital Al-Shifa.
Par la suite, il déclare avoir forcé une porte anti-explosion à l’extrémité d’un des tunnels du Hamas découverts, et publie deux images à ce propos.
Il diffuse également des images de surveillance de l’hôpital datées du 7 octobre, montrant des hommes du Hamas amenant par la grande entrée du centre hospitalier un citoyen népalais blessé et un citoyen thaïlandais.
D’autres de ces images montreraient des terroristes du Hamas à l’intérieur de l’hôpital ainsi que des véhicules volés à l’armée israélienne amenés au centre hospitalier.
Le 22 novembre, Israël arrête Mohammad Abu Salmiya, directeur de l’hôpital Al-Shifa de Gaza, alors qu’il tentait d’évacuer vers le Sud de la bande de Gaza via un corridor humanitaire ouvert par Tsahal, ainsi que cinq autres personnels de santé.
Le ministre égyptien du Renseignement aurait également prévenu le gouvernement israélien que « quelque chose de gros » était en préparation mais le cabinet du premier ministre israélien dément avoir reçu un tel rapport.
Le 6 octobre, le chef d’état-major, Herzi Halevi, et le chef du renseignement intérieur, Ronen Bar, reçoivent des informations sur l’intention d’agir du Hamas mais décident de ne pas relever le niveau d’alerte, et aucune mesure n’est prise pour faire face à l’éventuelle agression car l’on s’attend plutôt à une tentative de prise d’otage locale.
En bref, aucun service de renseignement n’a été entendu et nombre de ceux-ci à travers les réseaux de surveillance de la planète sont restés muets.
Avec globalement une seule question : si son logiciel prédictif « BBR 3.0 », dont on a pu constaté qu’il fonctionnait fort bien l’année dernière, pour quelle raison, cette fois-ci n’a-t-il pas anticipé cette attaque du Hamas ? Sabotage ou intention de nuire de son auteur ?
N’est-ce pas finalement une escroquerie ?
D’autant plus quant aux conséquences en mer Rouge, quand le mouvement Houthi au Yémen, allié au Hamas, lance des attaques visant Israël.
Ils utilisent des missiles et des drones, dont certains sont interceptés par les Forces de défense israéliennes (FDI) au-dessus de la mer Rouge grâce au système de défense antimissile Arrow. D’autres n’atteignent pas leur cible ou sont interceptés par la marine de guerre américaine et l’armée de l’air israélienne.
Les Houthis ciblent ensuite, en mer Rouge les navires appartenant à des compagnies israéliennes ou commerçant avec ce pays tel qu’une partie du trafic sera détourné autour du continent africain, rallongeant les délais de livraison dans les ports européens et mobilisant des navires de guerre occidentaux… ce que le fameux logiciel n’a pas du tout mentionnné…
Ces « prédictions » antérieures reposaient-elles nécessairement sur un coup de chance dans le passé, chance qui n’a pas pu être renouvelée ?
Ou la France et « Charlotte » retiendraient-ils vraiment des informations afin de nuire aux Israéliens ?
Seraient-ils finalement antisémites et propalestiniens ?
Mais alors pourquoi tous ces effectifs déployés pour le mettre à niveau ?
Justement : parce qu’il a fonctionné, mais que là, il a été pris en défaut pour une raison qu’on ignore encore…
Pourtant, les signes avant-coureurs étaient bien là…
« On le sait maintenant, amiral. Mais notez que même sous leur nez, les autorités israéliennes n’ont pas non plus été convaincues pour prendre des mesures adéquates… »
« Les accuse-t-on d’être propalestiniennes elles-aussi ? »
« Lui, possiblement, mais pas son état-major ! »
Ce cessez-le-feu-là aura permis la libération de 86 otages israéliens, 240 prisonniers palestiniens et 24 otages d’origine étrangère. La trêve humanitaire qui a duré 6 jours a également permis l’acheminement de fournitures humanitaires dans la bande de Gaza.
Depuis, les agences de l’ONU, dont l’UNICEF, n’ont cessé de demander un autre cessez-le-feu. Et ce sera le cas jusqu’en mars 2024 et même au-delà, moment où le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution appelant à un cessez-le-feu humanitaire immédiat pendant le mois du ramadan et la libération de tous les otages.
Mais en dépit de cette résolution, les combats se seront poursuivis.
Désormais dans la bande de Gaza, tout n’est que ruines. Maisons, hôpitaux, écoles… rien n’échappe à ces frappes aériennes d’une violence et d’une intensité inégalées.
Ou comment fabriquer de futurs terroristes !
En mai suivant, on estimera qu’encore 134 personnes sont retenues en otage dont 2 enfants. « Les deux derniers enfants otages dans la bande de Gaza, Kfir et Ariel, n’ont toujours pas été libérés. Cela fait plus de 180 jours d’angoisse pour les otages et leurs familles » déclarera alors la présidente de l’Unicef.
34.735 personnes seront mortes, dont plus de 14.000 enfants et 9.000 femmes. Plus de 78.000 personnes auront été blessées, dont 12.300 enfants. Des milliers d’autres seront portées disparues et seraient probablement sous les décombres.
Selon certaines estimations de l’Unicef, un enfant est blessé ou tué toutes les dix minutes…
82 % des infrastructures de santé ont été partiellement endommagées ou complètement détruites. Sur les 320 écoles qui servent de refuge aux populations déplacées, 188 ont été visées par des frappes aériennes, 57 % des infrastructures d’accès à l’eau ont été endommagées, 87 % des infrastructures scolaires ont été endommagées ou détruites.
Dans le Sud désormais surpeuplé, les familles déplacées vivent un dénuement total. Sans eau, sans nourriture, sans médicament : les conditions de vie sont indescriptibles.
Et ce portrait déjà tragique s’assombrit au fur et à mesure que la faim s’installe à Gaza.
Selon l’IPC, organisme mondial d’analyse de l’insécurité alimentaire, 95 % de la population est au bord de la famine.
Et déjà plus de 10 enfants sont morts de faim ces dernières semaines…
Un drame toujours innommable de cette barbarie inhumaine au XXIème siècle…
Des états de traumatismes profonds qui affectent leur développement et leur avenir.
Ainsi, après 6 mois d’escalade des hostilités, la bande de Gaza est sans aucun doute un des endroits les plus dangereux au monde pour un enfant.
L’intensité des moyens employés et la forte létalité qui a en découlé dans les premiers instants de l’attaque du Hamas, organisation cataloguée comme terroriste internationale, est ce qui doit d’abord retenir l’attention.
Pour un pays, Israël, fondé en partie sur le traumatisme de la Shoah, le nombre de ses citoyens morts ou enlevés est un traumatisme historique.
Dès lors, par anticipation, le Hamas devait et a dû calculer les conséquences politiques, stratégiques et militaires de la riposte israélienne.
Or, son action prouve qu’il les a estimées « acceptables ».el
Il prenait encore le risque indéniable de pertes civiles palestiniennes non seulement importantes, mais elles aussi historiques, proportionnelles à l’ampleur de son attaque contre Israël.
Cet aspect était d’autant plus prévisible qu’étant donné la densité de population à Gaza, l’entrelacs systématique des structures du Hamas, mais aussi d’autres organisations, comme le Djihad islamique – voire l’utilisation opportune de bâtiments religieux ou de santé pour abriter des éléments critiques de ces mêmes structures –, il fallait et il faut s’attendre à des pertes civiles dramatiques, ce qui ne l’a pas gêné, ni ralenti, ni modéré.
Au demeurant, cet aspect du « durcissement » et de l’enfouissement des installations du Hamas – bien connu et systématique compte tenu de l’absence de profondeur stratégique de la bande de Gaza, à la différence de la zone Liban-Syrie pour le Hezbollah – emporte pour les deux belligérants des conséquences prévisibles en matière de responsabilités légales et politico-médiatiques dans le cas inévitable de la survenue de massacres « collatéraux ».
La réponse n’est pas unique.
L’action du Hamas n’est évidemment pas improvisée : cette organisation a ainsi déclaré publiquement avoir sciemment « abaissé » le seuil de sa violence contre Israël depuis 2020, afin que, peu ou prou, ce dernier mobilise son attention et ses moyens d’observations ailleurs – ce qui semble avoir fonctionné dans une certaine mesure.
Selon une stricte perspective propre au Hamas, et en laissant de côté les possibles divergences internes lors de la prise de décision ayant conduit à l’opération, sans doute a-t-il été estimé que les destructions énormes à attendre de la riposte israélienne n’obèreraient pas l’existence du mouvement à long terme, par exemple parce que l’action israélienne contribuerait à polariser la population de Gaza, caractérisée par une démographie dynamique malgré des conditions de vie difficiles.
De même, l’arsenal militaire du Hamas, provenant pour une large part d’acteurs extérieurs, son armement est d’abord iranien, indigène dérivé, et chinois – ce qui ne signifie pas au demeurant que la Chine soit le fournisseur direct responsable, et marginalement de provenances hétéroclites, marché noir, contrebande, vols, il pouvait être envisageable – et c’est toujours le cas – que cet arsenal soit « reconstituable », surtout si le Hamas conserve sa capacité de mobilisation dans la société Gazaouite.
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. « Menaces de chaos »
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