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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 13 septembre 2024

60/63 – Une fin d’automne étonnante

Le mariage d’Alain, l’élément déclencheur.
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
« Si je comprends bien, vous avez encore besoin de moi, parce que tout ça n’est toujours pas bien rangé dans votre tête… »
Elle en doutait ?
« Non, pas vraiment » répond-elle, « même si de temps à autre Gustave aimerait me convaincre du contraire et par conséquent de mon inutilité… »
Ce qui gêne Paul, et il s’en ouvre sur ce vol-là, c’est qu’il serait un frein aux desseins d’Alexis…
Comment ça ?
« Je ne sais pas bien… Mais si j’ai bien compris, je vous ai fait venir dans mon entourage, parce que je connaissais votre mère. »
On peut aussi dire ça comme ça.
« Même si ce n’est pas très clair pour moi, je la revois très bien avec ses cheveux aussi roux que les vôtres… »
Elle n’est pas rousse, mais « châtain auburn soutenu »…
« … si vous voulez… Mais je ne me rappelle pas du tout toutes les circonstances, tellement ça me paraît bizarre.
Ce que je veux dire, c’est que je vous ai détournée de votre carrière de journaliste.
Pis, vous avez toute votre vie devant vous et vous êtes toujours fourrée avec moi dès la première occasion. Or, je suppose que vous avez aussi une vie privée à remplir et sûrement des gamins à fabriquer… »
Comme il avait cette façon si désappointante d’aborder ces choses-là !!!
D’autant que grâce à lui, elle avait tout de même pu remettre la main sur l’héritage de son père, enfin la part qui lui revenait, ce qui lui a permis de régler ses dettes fiscales et son banquier largement en avance sur les prêts consentis et demeurés jusque-là à rembourser.
Elle pourrait même s’offrir une grosse voiture, voire plusieurs, sans avoir à réduire son train de vie, si elle le voulait…
Mais elle manque de temps pour pousser la porte d’une concession automobile !
 
Et puis, oui, elle avait un « petit-ami » depuis peu, Victor de Vermaison rencontré à Minsk, mais elle le voyait peu et il n’est pas encore question de faire des gamins.
D’ailleurs, cette absence, pour le moment, ça ne lui manquait pas énormément, même si elle était toujours ravie de l’accueillir dans sa maison de Courances.
En fait, c’est elle qui restait libre de refuser son job, ou d’en changer si sa vie ne lui convenait pas…
« Non, mais il y a autre chose, un je ne sais quoi qui doit se mettre en place et qui n’émerge pas… »
De quoi veut-il parler ?
Une préscience ou un retour de cacaoettes de ses souvenirs du futur ?
 
« Je ne saurai vous dire. Mais il faut que nos conversations restent secrètes. Même vis-à-vis de Gustave…
J’ai le sentiment que le « BBR 3.0 » m’ouvrira la voie à des prédictions de plus en plus précises. Je ne sais pas encore comment, ou plutôt si : il suffirait de le faire tourner à partir de grandes hypothèses plus ou moins improbables, sur des « univers » distincts, bien définis, à condition de pouvoir déterminer ces « univers » correctement, les cerner géographiquement et dans le temps, dans des domaines économiques, démographiques, politiques assez étroits, par exemple, pour qu’ils représentent des ensembles cohérents.
Et après on laisse faire le programme faire ses conjectures et projections afin que je visualise le résultat pour qu’il m’ouvre l’esprit. Je reste assez optimiste sur ce sujet.
Mais surtout, il ne faut pas que ça se sache. Vous me le promettez ? »
Bien sûr !
Mais pourquoi ?
« Au moins tant qu’on n’en est pas sûr que ça fonctionne correctement.
On laissera faire le logiciel, on le laissera se planter à l’occasion en justifiant qu’il n’est pas encore au point, mais de temps en temps il s’agira de tricher avec et de l’orienter sciemment si l’occasion se présente et reste indispensable.
Je vois ça comme ça ! »
Alexis ne comprend pas du tout à quoi fait allusion son patron, mais elle est ravie de le voir revenir au top de ses moyens passés !
Parce qu’il se projette et ça ne pourra qu’être passionnant !
 
Les choses finissent par s’affiner d’elles-mêmes, mais ce qui aura été le véritable déclencheur, c’est son frère Jacques, Jacques de Bréveuil. L’avocat au Conseil.
Il se trouve que Jacques aura eu deux enfants d’un premier mariage avec Sandrine, Alain et Christine, les neveu et nièce de Paul. Et Alain se marie avec une certaine Ashley Du Beausite, fille de banquier… Alain fait comme papa : il est avocat, intégré au cabinet familial après avoir fait sciences-politiques, en même temps que son droit et obtenu un diplôme de l’ESSEC : un bûcheur !
Pour l’heure, il se spécialise sur des dossiers relatifs au droit de l’environnement.
Quant à « sa promise », Ashley, c’est déjà une pianiste virtuose, comme sa mère, que « le monde entier s’arrache » naturellement, d’un peu plus de vingt ans.
Comment ces deux-là se sont amourachés, ce sont les mystères de la vie !
Mais bon, ils « régularisent » à la face du monde entier et c’est l’occasion pour Jacques de faire sa promotion en vue des élections à la tête de l’ordre des avocats et pour le père de la promise, l’occasion d’en mettre plein la vue à ses collègues banquiers.
Lui aussi fait d’ailleurs campagne, mais pour les élections au tribunal de commerce de la capitale, en mission pour sa banque : il vise la première chambre, celle qui traite des faillites, des faillites des clients des banquiers en difficulté…
Et il s’agit de protéger les intérêts financiers des financeurs.
 
Il n’empêche, Paul est sur la liste des invités en qualité de tonton proche, de sang et unique puisque Sandrine, la mère du marié, n’a qu’une sœur, Monique, vieille fille durable de naissance et sans menton : globalement, Paul ne peut pas se défiler et fait savoir qu’il acceptera l’invitation avec plaisir après avoir fait un versement à plusieurs zéros sur une cagnotte ouverte au nom des époux.
Une façon comme une autre d’aplanir les difficultés qu’il aura pu rencontrer avec son frère par le passé, antécédents qu’il a toujours un peu de mal à se remémorer : il lui faut l’aide de Florence et d’Alexis pour s’imprégner des différents relatifs à la succession du grand-père et ça lui revient par bouffées qu’il a impétueuses sur le sujet.
C’est que Florence reste également curieuse, de son côté, de découvrir la famille de Paul qu’elle ne connaît finalement pas du tout.
Quant à Alexis, elle est réquisitionnée pour « enquêter » sur les relations passées de Paul avec les autres membres de la famille encore en vie.
En plus, Gustave, jamais avare d’incongruité, mobilisera une équipe complète de la sphère de sécurité autour du « boss », pour ne pas perdre son « actionnaire » lâché à Versailles un samedi soir au grand Trianon avec presque 1.000 personnes tout autour, plus plein de gusses catalogués « bleu », les « portes-flingues » et leurs patrons, par le logiciel maison de surveillance des masses… Là encore, il y a probablement une opération de « marketing-commercial » derrière ce déploiement coûteux des moyens de la Cisa…
Normalement, la protection de « l’actionnaire » reste plus légère, même si elle a été renforcée 24 heures sur 24 depuis sa disparition du printemps dernier…
 
Le Grand Trianon est un musée avec jardin qui se visite. Il s’agit d’un bâtiment élevé par Jules Hardouin-Mansart en 1687 sur l’emplacement du « Trianon de Porcelaine », que Louis XIV avait fait construire en 1670 pour y fuir les fastes de la Cour et y abriter ses amours avec Madame de Montespan.
Le Grand Trianon est d’ailleurs, et sans doute, l’ensemble de bâtiments le plus raffiné de tout le domaine de Versailles. Et on peut y recevoir malgré tout le ban et l’arrière-ban des familles et connaissances des mariés et de leurs parents dans des mobiliers de style empire du meilleur effet.
Ça fera du monde et de longs cortèges de limousines luxueuses.
 
Il faut dire que les « G-men » ne manquaient pas ce soir-là tellement il y avait des gens qui se pensaient « importants » dans les jardins et les salons : Jacques mariait son fils, et donc les pontes du barreau et de la chancellerie étaient présents. Quant au père de la mariée, il avait de nombreuses relations dans le milieu du CAC 40 qu’il convenait également d’honorer.
Le gotha de la finance figurait ainsi parmi les invités. Et les mariés avaient eux-mêmes quelques amis et connaissances, de la fac ou du conservatoire, avec qui faire la fête…
Heureusement, tout le monde n’a pas pu répondre présent.
D’autant que c’était en principe un mariage « intime »… annoncé « famille & proches » seulement : une belle opération promotionnelle pour les deux pères du couple, d’abord à la mairie du septième, dont la titulaire n’est pas nécessairement bien vue dans les milieux bourgeois de l’arrondissement où elle représente l’archétype de la rebeu de service, arriviste et arrivée là par la magie de la promotion canapé.
C’est l’arrondissement de résidence du père de la mariée qui habite en son hôtel particulier en retrait du champ de Mars, rue de Belgrade.
Et ensuite et dans le même élan, ce beau-linge se précipite en l’église Saint-Sulpice située dans l’arrondissement voisin, celui où le marié a déjà son « nid d’amour » aux abords du jardin du Luxembourg, allée du séminaire, dans l’immeuble où un VIP du ministère dispose en permanence d’un planton en uniforme devant sa porte, à l’étage…
 
Paul fait donc l’effort de se déplacer, « en voisin », jusqu’à la rue de Grenelle. Après tout, il n’y a que le sixième arrondissement à traverser, dans le mauvais sens de la circulation sur le boulevard Saint-Germain (« Je suis venu avec canoë-kayak ! » en plaisantera-t-il) et filera en voiture, la 600 maison des « grandes occasions », la V12 bi-turbo avec chauffeur-maison, à Saint-Sulpice, puis à Versailles.
Grand uniforme d’apparat, sur l’insistance de Florence, toutes médailles étalées aux vents, pour les cérémonies et la soirée, et tenue de ville pour Florence à la mairie mais robe longue pour la soirée : elle y tenait et aura longtemps hésité entre une création Yves Saint-Laurent et une de chez Karl Lagerfeld…
Finalement, elle se sera offerte les deux !
Quand on a les moyens, on ne regarde finalement pas à la dépense, même superficielle…
Alexis aura eu droit à un budget spécial pour abandonner son jean et ses chaussures de randonnée, et Henry, chauffeur-G-man, pour un smoking sur mesures de chez Coriolan (il taille grand…) et des chaussures noires qui lui auront martyrisé les pieds toute la journée…
On n’a jamais rien sans rien.
 
Florence est éblouissante en soirée avec sa panoplie de bijoux sortis de leur naphtaline, et sourit à tout le monde. Paul a du mal à reconnaître quelques têtes, mais a l’impression que tout le monde le connaît… Est-ce l’effet de son grand uniforme de capitaine de frégate, officier pilote de l’aéronavale, ou celui des diverses médailles qu’il arbore ?
Il faut dire que le curé de Saint-Sulpice, l’arrêtera à la sortie de son église : lui aura reconnu le médaillon de l’Ordre Suprême de Notre Seigneur Jésus Christ[1] que personne ne sait normalement ce que c’est et dont Paul est aujourd’hui le seul détenteur vivant sur la planète depuis le décès du roi Baudouin des Belges en 1993…
Le curé s’en étonnera et se dira très flatté d’accueillir Paul en son église, la plus grande de la capitale et provisoirement encore la cathédrale « officieuse » de Paris depuis le 15 avril 2019. Naturellement, il veut savoir comment cette reconnaissance médaillée lui a été décernée forcément par le Vatican…
Ce sera d’ailleurs un thème récurrent de la soirée : « Je vais vous dire, mon père… j’ai eu comme un accident récent et je suis resté partiellement amnésique. Parfois, c’est d’ailleurs bien pratique, dois-je vous avouer, même si c’est en fait un handicap.
Mais on m’a dit que celle-là, m’aura été attribuée par sa sainteté Benedictus, la veille de sa démission papale, parce que j’ai eu le culot d’avoir contrarié quelques prophéties autour des saintes écritures relatives au démarrage de l’apocalypse.
Une histoire qui m’a valu cette autre médaille, la Grand-Croix de l’Ordre de la reine Victoria, la GCVO reçue des mains de feu sa majesté Elisabeth, la seconde, pour avoir épargné à Londres une attaque terroriste nucléaire le soir de l’ouverture des jeux olympiques de 2012. Mais ça reste secret : élément historique à ne surtout pas ébruiter…
La reine m’a d’ailleurs élevé dans la pairie de ce pays par la même occasion et depuis je vote deux fois : une fois à la chambre haute de Londres pour remplacer un membre décédé prématurément et une fois pour mon député républicain à Paris… Avouez que pour un lointain héritier de baron d’empire, c’est assez cocasse, n’est-ce pas ! »
Et les autres ?
 
« Euh… Alexis, c’est quoi ça, déjà ? »
« C’est ma biographe… » fait-il à l’adresse du curé qui reste toutes ouïes ouvertes. « Elle en sait plus que moi sur le sujet, aujourd’hui, mon père ! »
Mais c’est Florence qui se tient au bras de Paul qui complète avant qu’Alexis ne réponde à l’injonction : « Ça, c’est la légion d’honneur française, commandeur, je crois, pour services rendus à la patrie. Ça, c’est la médaille américaine du Congrès, la plus ancienne, décernée dans sa jeunesse pour acte de bravoure à sauver quelques passagers d’un Boeing crashé en plein ouragan dans l’atlantique. Ils s’en souviennent encore pour quelques-uns, là-bas…
Celle-là, c’est celle remise par le Président Obama, la médaille de la Liberté et celle-là, la plus récente, c’est … la médaille d’honneur… mais je n’ai pas le droit de vous dire pour quelle raison : c’est encore top secret ! »
Évidemment, toute la soirée comme ça, Paul aura fini par s’y retrouver…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. « Parcours olympiques »

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