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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 29 septembre 2024

Amères estives 2024 (4/5)

Elles auront finalement été contrariées…
 
La tombe du cimetière marin de Tonton Georges, à Sète, aucun intérêt. C’est tout juste si on voit au loin, entre les arbres et les maisons, non pas la mer, mais la lagune, l’étang de Tau et la crique de l’angle…, le tout couvert des paniers « d’élevages d’huitres » (ou de moules, je ne sais pas).
Parce que finalement, Sète est probablement une jolie ville à vivre, mais le contact de ma « Nichée » sur place est en déplacement professionnel et je parviens à me perdre dans cette ville construire au raz des flots : C’est comme Venise, mais en beaucoup moins riche et en nettement plus petit.
J’ai tout de même été surpris par l’existence d’un parking sous le niveau de la mer avec une entrée à flanc de canal… et par la sèche à la sétoise que j’ai pu me goinfrer avant d’aller patienter pour embarquer sur le ferry… trouver la cabine, installer le chat et picoler un « pousse-café » pour ne pas être gêner par la houle.
 
Et on s’est retrouvé sur le coup de 10 heures du matin à Lisula pour faire un petit détour par l’hyper du coin (celui où Dumè part faire ses courses avec son chat qui en profite pour s’y perdre…) et finir à la maison tranquillement : Parce qu’on arrive plus tard, mais finalement, on n’a pas les deux heures de route à faire depuis Bastia.
Reste que j’ai appris (sur le tard, il est vrai…) à compter : Tu pars à minuit de Sète, qui est quand même plus éloigné que Marseille ou même que Montpelier de la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » et tu débarques à 10 heures…
Tu embarques à Bastia à 22 heures 30, tu contournes la Cap-Corse et tu arrives à Toulon à 7 heures du matin, port qui est quand même nettement plus proche de la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » que Marseille…
Et tu n’aurais mis que 90 minutes de moins ?
Passons…
 
Pas de dégâts apparents de l’hiver.
Mes tourterelles ont essayé de refaire un nid de secours dans les entrées de mon cellier, contre le grillage que j’avais installé l’an passé pour les empêcher de nicher chez moâ, mais manifestement, elles n’y sont pas parvenues…
Pas de trace d’étron de volaille comme il y en avait l’année dernière, en couche épaisse, parfois encore gluantes et chaudes : TVB !
 
Une des rares nouveautés à signaler (hors la mise en place d’un péage sur les parkings de la pinède à Calvi), c’est le service de l’enlèvement des ordures ménagères de la microrégion.
Dans le temps, les services municipaux collectaient nos déchets prétriés (comme partout désormais, entre verre, papier, tissu et le reste) dans des enceintes collectives ouvertes sur la voie publique… avec petit parking, parce que les balanins ont l’habitude de se promener en voiture avec leurs poubelles…
Là, c’est fini.
La collecte est passée sous la responsabilité de la « Com-com », qui jusque-là ne servait à rien qu’à amener l’eau au robinet par contrat délégué de service public et les gamins au collège, activité également sous-traitée localement.
Les kons, ils ont viré tous les bacs de collecte collective, jusqu’à en démonter les enclos et ont distribué des bacs dans chaque propriété…
Un pour le verre, un pour les cartons & papiers, un pour les emballages et plastiques, un pour les tissus & cuirs, un pour les déchets compostables et un pour le reste.
Soit six conteneurs de taille et de couleurs différentes avec des ouvertures de calibres divers (des fois que tu ne saches pas lire les pictogrammes explicatifs).
Moâ, n’étant pas là, je n’en ai pas reçu.
De toute façon, je n’ai pas la place ni dans ma cuisine ni ailleurs…
Donc je prends ma « chiotte à roulettes et à vignette Crit’air One » et je repère un endroit accessible pour tout le monde depuis la voie publique… avec parking !
Le coût des conteneurs, ça va forcément se retrouver dans la taxe des ordures ménagères payées avec la taxe foncière réservée aux propriétaires de leur bâtiment…
Mais ce sont des locataires qui utilisent les engins à déchets ménagers.
Et que par conséquent, c’est le boxon malgré les surveillances vidéo !
 
Je ne te vous raconte pas le délire : Une vidéo-surveillance aura donc été mise en place d’emblée pour éviter les dérapages. Mais ça veut dire que la « Com-com » s’est aussi payé, outre les poubelles neuves, l’aménagement des lieux communs, les caméras de surveillance, des gardiens et vigiles assermentés en plus du personnel de ramassage : Une vraie police des poubelles, quoi !
Qui a pouvoir te coller une « amende » de 150 euros si elle parvient à t’identifier en train de tromper de poubelle ou pour ne pas avoir fait correctement ton tri !
Et parce que ce n’est légalement pas une amende, ça s’appelle « contribution au réseau d’assainissement des ordures ménagères ».
Et que si tu ne payes pas, les gendarmes te convoquent pour t’expliquer que cette contribution est illégale : Seul un tribunal peut coller des amendes et eux sont chargés par le juge de diligenter des enquêtes… et une contribution publique doit être appelée par le fisc sur des critères généraux !
Le pataquès…
 
D’autant que pour t’identifier, quand les caméras sont sabotées (un grand jeu local, comme de trouer à coup de chevrotine les panneaux routiers et les radars gênants…), la police des poubelles fouille tes déchets avec des pincettes et des tenues NBC toutes neuves à la recherche d’un courrier libellé à ton adresse…
Sportif.
Et quand ils trouvent, ils convoquent les gendarmes qui font le reste de la procédure : Sportif, vous dis-je.
Depuis, je brûle mes courriers reçus !
Tant pis pour ma signature carbone aggravée… 
 
Car en plus, inutiles de vous dire que dans les copropriétés, les gendarmes ne peuvent pas entrer comme ça pour leurs enquêtes sauf flagrant délit, ou mandat judiciaire pour constater les infractions et que de toute façon, quand les poubelles sont mal rangées, mal triées ou pleines et débordent de partout, la « Com-com » ne les ramasse même plus !
Des rats et des mulots, il y en a partout, au moins autant que les sangliers ou les mouettes (quoique celles-ci soient devenues « délicates » au sujet de la composition de leurs repas) qui viennent faire leurs festins dans les poubelles archipleines, mais en plus, j’ai surpris une grosse couleuvre bien nourrie, mais grosse comme mon bras, en train de se délecter de restes de repas…
Fabuleux l’irresponsabilité des élus locaux, qui justement ne veulent plus être responsables de rien sur ce sujet.
Par conséquent, ce sont les mafias locales qui s’en chargent !
La société qui s’occupe de cette activité-là serait tenue par le fils d’un repris de justice notoire interdit de gérer une activité commerciale et des sociétés…
Comme quoi, à la « Com-com », ils ne sont pas trop regardants.
Dans les communes non plus : On ne compte plus les marchés publics obtenus par des malfrats qui déposent le bilan dès les premiers acomptes sur chantier encaissés : Un grand jeu local qui enrichit la pègre locale, plus ou moins empêchée d’organiser leur trafic de stupéfiants illicites à l’adresse des « d’jeunes », des étudiants niçois et des touristes…
 
Pour le reste, la salle de spectacle de Balagne qui a fini par être construite jusqu’au bout, pour un budget « maîtrisé », d’environ le double de celui des appels d’offre, sise à l’entrée de Calvi est désormais prête pour son inauguration après 10 ans d’effort et le plastiquage du lotissement qui avait préalablement reçu un permis de construire en bonne et due forme (sur terrain inondable et inconstructible : Loi littorale oblige) : Ils sont contents, ils vont pouvoir recevoir 350 personnes assises à l’abri des épines de pins et avaient programmé leur premier spectacle pour après mon retour… des fois que je fasse « masse ».
Sauf que déjà, certains élus, ceux qui ont appris à compter, s’inquiètent des budgets de fonctionnement… Le leur est deux fois supérieurs à la salle de spectacle de Bastia qui est deux fois plus grande et tourne pratiquement toute l’année.
Alors qu’en Balagne, ils ne sont même pas sûrs de remplir la leur au moins une fois, vue la « pauvreté » de l’offre, hors le jour d’ouverture où ils n’étaient que trois sur scène et une vingtaine dans la salle… dont un journaliste commis d’office (même pas un photographe pour immortaliser l’instant) et une dizaine de personnel pour « encadrer » tout ça.
Mais c’est un gros bloc de béton avec un hall vitré au rez-de-chaussée… inondable, comme je viens de le dire !
À suivre…
 
Pour le reste, mon amertume aura commencé sur place en refaisant la tournée des bars, cafés et restaurants.
J’en ressors très déçu : Plus personne ne fait de de baba au rhum, alors que l’année dernière c’était vraiment un concours de formes, de présentations et de mises en valeur assez étonnant et très réjouissif…
Je n’ai pas retrouvé mon magret de canard, mais j’ai découvert un peu plus loin – il faut aller au bout de la route – une tranche de « thon à l’unilatéral » particulièrement savoureuse.
Je ne peux pas vous dire quel aspect ça avait : Il faisait nuit (le soleil se plus couche tôt qu’ailleurs en « Gauloisie-olympique » métropolitaine) et l’électricité d’EDF n’arrivait plus jusqu’à ma table en bord de plage. On s’éclairait à la lueur de bougies qui s’éteignaient tout le temps, soufflées par la bise vespérale.
Mais c’était vraiment très bon : Entre 4 et 4,3 étoiles selon les sites. Ça les vaut, mais pas plus.
Et puis en plus, la serveuse avait des seins tout pointus en liberté sous son chemisier, là encore, du meilleur effet (multiplicateur de satisfaction, donc !)…
 
La mer ! Un vrai miracle. De l’eau à 27° C ai-je déjà dit. Pas une vague à pouvoir en faire sans difficulté mon activité favorite à savoir de la « planche verticale ». Quand tu respires, ton menton et une partie du cou sort de l’eau doucement. Quand tu expires, tu t’enfonces doucement jusqu’aux lèvres. Tu inspires et tu remontes doucement.
Et je passais des heures, quasi immobile, à ne plus supporter mon poids et à mirer le paysage devant moâ dans ces conditions-là : Magnifique…
Tu te dis que tu es sur un petit coin de paradis et que tu as la chance de savoir que ça existe…
Ma « Nichée », quant à elle, avec ses palmes fait la bouée des 300 mètres : Il faut que jeunesse se passe et constate que ces bouées sont juste accrochées à une ancre plantée sur du sable par 10 ou 12 mètres de fond…
D’ailleurs, quand il y a eu une grosse mer en septembre, elles se déplaçaient.
 
Cette « Nichée-là », elle fait de la plongée, habilitée à 40 mètres avec bouteille et tout le toutim, ordinateur au poignet… et de l’apnée.
Et elle te fait la leçon : Oui, on sait, tu descends de 10 mètres, tu doubles la pression sur tes poumons qui rétrécissent. Tu descends encore de 10 mètres, la pression n’augmente que d’un tiers…
Tu peux tenir 3 minutes sans air frais et sans entrainement, mais le danger c’est de perdre connaissance avant…
Moâ, 10 mètres, c’est en quelques dizaines de secondes et en me tractant vigoureusement sur une chaîne ou un mouillage, pour aller le dégager.
Et le plus dur, c’est de regarder vers le haut et te dire qu’il va falloir faire le chemin inverse alors que les poumons te brûlent déjà intensément…
Je te vous assure qu’on ne se laisse pas flotter pour remonter – de toute façon on flotte bien moins bien la faute aux poumons dont le volume aura été réduit par la pression – mais on se tracte très vigoureusement et le plus vite possible sur le mouillage attaché au bateau en te retenant de lâcher le l’air (avec la pression des poumons qui se dilatent), parce que tu sais que tu ne pourras pas en reprendre avant des lustres… car c’est long !
Et si tu le fais par inadvertance ou nécessité, tu sais parfaitement que la première goutte d’eau qui passe dans le mauvais tuyau, elle te brûle tout sur son passage et te fait tousser. Or, quand tu te vides les poumons à tousser, il y a un moment où tu ne peux même plus sauf à reprendre de l’air et comme tu es dans l’eau, c’est la syncope assurée si tu cèdes à cet impératif, avec la mort par noyade au bout : C’est mécanique !
 
Bon, il y a eu quelques coups de vent qui lèvent immanquablement une petite houle qui vient mourir dans de belles déferlantes sur les bancs de sable qui longent « ma » plage…
C’est dangereux, parce que ces bancs se déplacent sous l’impulsion de forts courants qui rendent les abords de la grève dangereuse : C’est la formation classique de baïnes signalées par des panneaux plantés dans le sable.
Et deux fois, le drapeau était orange… En fait jaune, pour ne pas le confondre avec le rouge interdisant la baignade, normes européennes obligent.
Et c’est là que Myriam m’aura définitivement rendu amères mes estives…
 
Myriam, 35 ans, je ne la connais pas. Elle fait partie de ces touristes qui viennent m’importuner inopinément et par inadvertance sur « ma plage ».
Et puis nos chemins se sont croisés sur le tard.
Car durant le mois de juillet et le mois d’août, je reste ravi de partager les meilleures choses, même quand un couple venu de l’Essonne, avec la mama, la mama de la mama, les 4 gamins de la mama, la nounou et les 6 parasols plantés jusque sur mes pieds, que je râle et que pour une fois, je m’exile plus loin… parce que je ne peux plus rejoindre ma serviette, mon dossier et Victor Hugo sans avoir à me casser les reins sous leurs ombrelles…
 
Oui, parce que j’ai emmené Victor pour agrémenter mes siestes : Un pari stupide, parce qu’il est long et a une façon de raconter Fantine et Cosette avec des mots qui raisonnent fortement comme « sépulcrale » qu’il aime à mettre à toutes les sauces…
L’année précédente, j’avais emmené les évangiles, pas seulement les 4 que vous connaissez, mais toutes celles qui nous sont parvenues, jusquau récit du coq et au-delà, même par fragments.
 
Quand, même des « Gauloisiens-olympiques » se comportent comme des ritals, probablement en manque de la promiscuité de leur RER quotidien, je me dis que je ne dois pas voter comme eux…
En m’éloignant, le gars s’est excusé (que j’ai été obligé de lui expliquer vertement qu’on ne s’excuse pas mais on sollicite des excuses absolutoires, le tout en maillot de bain) je lui ai quand même souhaité de bonnes vacances dans ce lieu privilégié, probablement béni des dieux après avoir copieusement haussé le ton durant un bon quart d’heure : Le temps que je m’essuie correctement, parce que j’ai du mal à me laisser sécher au soleil. Les croutes de sel n’ont ainsi pas le temps de se former.
Bref, pour l’heure, c’est paradisiaque.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

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