Il faut savoir que…
… le corps est capable de réguler sa température de
façon très efficace, mais que les épisodes de canicule peuvent mettre à mal
certains organes si l’on n’y prend pas garde.
À partir d’hier, la moitié Sud du pays connaît une
vague de chaleur précoce et intense qui va s’étendre vers les hautes latitudes.
Selon « Météo-Gauloisie », les températures doivent voisiner avec les 40° C. Et ce type d’épisode affecte notre vie quotidienne : Nous sommes plus fatigués, moins dynamiques, à la limite de la surchauffe…
D’autant que c’est bientôt la fin de la « fièvre électorale », dimanche prochain et pour deux ans, ce qui aura échauffé les esprits.
Même les meilleurs.
Rappelons qu’en « Gauloisie-universelle »,
après la canicule de 2003 du temps de « Raf-la-mains-sur-le-cœur »,
un plan national canicule a enfin été mis en place.
Celui-ci comporte quatre niveaux d’alerte et prévoit notamment des actions de communication visant à rappeler les « actions préventives individuelles à mettre en œuvre » : Boire suffisamment d’eau, se mettre à l’abri de la chaleur, ne pas faire d’exercice physique intense…
Ou l’art d’enfoncer les portes ouvertes pour apparaître de se rendre utile…
Boire, je sais faire, même si ce n’est pas toujours ni
de l’eau ni du lait, climatiser mon lieu de blogging, je peux, pas d’exercice
physique… né Corsu, c’est déjà de l’atavisme congénital.
Pour tous les autres qui n’ont pas la chance de posséder ces prérequis culturel, l’essentiel est de se protéger dans la mesure du possible, afin d’éviter de subir un coup de chaleur qui pourrait mettre sa vie en péril.
Mais si : Le « coup de chaud » peut vous faire fondre le neurone.
Et pas seulement.
Car, concrètement, comment le corps humain fait-il
face à ces conditions de chaleur extrêmes ?
Pourquoi sont-elles si dangereuses ?
Lesquels de nos organes sont les plus affectés en cas d’élévation des températures, et à partir de quand les choses se détériorent-elles ?
La température du corps humain fluctue généralement
entre 36 et 38° C.
À l’intérieur de cette plage, les réactions biochimiques sont capables de se dérouler normalement, condition sine qua non au bon fonctionnement de nos cellules et de nos organes, vivre également et même parfois… penser…
Pour s’adapter aux changements environnementaux qui pourraient le faire sortir de cette « zone de confort », comme lors d’une canicule, le corps humain se trouve être plutôt bien équipé.
Les variations anormales de température corporelle
déclenchent une réponse physiologique de notre organisme. Celle-ci visant à
ramener notre température interne à des niveaux plus habituels.
Cette « thermorégulation » peut être comparée à un thermostat domestique : Si la température s’écarte trop de la « température de consigne », les systèmes de chauffage ou de climatisation se mettent en branle pour atteindre à nouveau la température souhaitée.
Dans le corps humain, ce thermostat est situé à la base du cerveau, dans une région appelée « l’hypothalamus ».
C’est à cet endroit que l’information fournie par les capteurs de température situés dans nos organes périphériques, comme la peau ou les muscles, est intégrée et traitée, déclenchant une réponse physiologique lorsque nécessaire.
Une fois la réponse enclenchée, la première réaction physiologique (et la plus importante) est la production de sueur.
En s’évaporant, celle-ci permet de dissiper la chaleur, au niveau de la peau et des extrémités du corps (mains, pieds).
Le nez, je ne sais pas… Le mien luit.
Mais s’il y a « de l’air », ça s’évapore vite.
Ce système est très efficace pour rafraîchir l’organisme,
mais il peut nécessiter jusqu’à 2 litres d’eau par heure en cas de chaleur
extrême !
C’est pour cette raison, comme nous le verrons plus loin, que le corps gère son eau au plus juste lors de fortes chaleurs, la recyclant au maximum.
Néanmoins pour maintenir les capacités de thermorégulation de notre organisme, il est essentiel de boire pour remplir à nouveau le réservoir.
Si l’on ne s’abreuve pas suffisamment, le risque est de manquer d’eau (tautologie digne de Lapalisse), et donc de perdre la capacité de transpirer et de se rafraîchir, ce qui peut entraîner une surchauffe de nos organes.
En buvant, nous absorbons également les électrolytes et les sels nécessaires au maintien du pH sanguin et au bon fonctionnement de nos cellules.
Notez que le vin apporte également quelques sulfites, qui si on en abuse, peuvent faire « mal aux cheveux » et l’alcool va obliger le foie à une suractivité pour métaboliser tout ça : Préférez le lait…
Pour comprendre ce qui peut mal tourner en cas de coup
de chaleur, voyons comment la réponse thermorégulatrice affecte le
fonctionnement de nos divers organes, et comment ceux-ci réagissent à des
températures extrêmes.
Le système cardiovasculaire est l’un des premiers affectés.
Afin de pouvoir transpirer, il faut que le flux sanguin se déplace des organes centraux vers les organes périphériques pour qu’il puisse s’y refroidir.
Une des conséquences visibles est que, souvent, les gens qui souffrent de la chaleur rougissent.
Notez qu’il ne s’agit pas d’un coup de soleil : Là, la peau crame et la transpiration ne peut plus se faire.
La perte d’eau par la transpiration et la redistribution du flux sanguin provoque une chute de la tension artérielle. Pour tenter de compenser, afin de maintenir la circulation sanguine à travers les organes vitaux, les battements du cœur s’accélèrent.
Au pire, on se sent « mou », fatigué.
Ce qui peut aussi générer une « insolation », quand ça boue dans la caboche…
Mais si la redistribution du flux sanguin s’accompagne d’une trop grande perte d’eau, la tension artérielle diminue alors dangereusement, ce qui peut provoquer des évanouissements, signes d’un « coup de chaleur ».
Et si cette chute de tension n’est pas traitée, elle peut entraîner, dans les cas les plus graves, une insuffisance cardiaque.
Vous voilà prévenus.
Le cerveau est un autre organe vital qui souffre du
stress en cas de fortes chaleurs.
L’augmentation des températures perturbe la communication entre les cellules nerveuses et peut même les endommager, voire provoquer leur mort.
En effet, la chaleur affecte la structure de l’ADN et des protéines, ainsi que l’intégrité des membranes cellulaires.
La déshydratation cause également des déséquilibres électrolytiques qui peuvent perturber la communication entre les cellules nerveuses et les cellules musculaires.
Plus la surchauffe dure longtemps, plus les conséquences peuvent être graves.
Les voies cognitives peuvent être dérégulées, ce qui peut provoquer des altérations émotionnelles telles qu’une augmentation de l’anxiété, des maux de tête, une altération du jugement, etc.
Fait remarquable, le cerveau est notamment refroidi
par le système respiratoire : Je ne savais pas, même si j’avais pressenti
que bien des idées qui en émanent sont souvent « du vent » !
En cas de surchauffe, le corps augmente la fréquence de la respiration, rafraîchissant ainsi le sang qui part au cerveau et qui en revient, par des mécanismes de refroidissement de surface et d’échange de chaleur.
Ce système peut littéralement être considéré comme une climatisation naturelle.
Il a cependant un effet négatif : Il fait augmenter le pH sanguin, en raison de la diminution de la pression en CO2, ce qui pourrait mettre en danger les fonctions cellulaires d’autres organes.
Ou quand on vous dit que le CO2 est un
danger, on ne vous raconte pas que des carabistouilles : Même quand il n’y
en a pas assez, c’est dangereux pour la santé !
Maintenant, la réfrigération du neurone par « air conditionné », quand le cerveau est mesuré à 37° C de température et qu’il est refroidi par un air à 40° C, moâ, j’appelle ça un « chauffage central », mais passons…
Autre organe important qui reçoit moins de sang lors
des fortes chaleurs en raison de sa redistribution vers la périphérie du corps :
L’intestin.
Cette perte entrave son bon fonctionnement et, dans les cas extrêmes, provoque des nausées et des vomissements.
Enfin, la perte d’eau et de sels au travers de la transpiration influent également sur les voies urinaires.
Sous l’influence d’une hormone spécifique produite par le cerveau (l’hormone antidiurétique), la réabsorption de l’eau et des sels est stimulée afin de compenser la perte de pression artérielle dans le système cardiovasculaire.
Par conséquent, nos reins produisent de moins en moins d’urine.
Celle-ci est concentrée, ce qui se manifeste par sa couleur plus brune.
Nous allons moins souvent aux toilettes.
Lorsque les périodes de fortes températures se prolongent et que l’on est déshydraté, le tissu rénal peut aussi être endommagé, et les reins ne plus fonctionner correctement.
Les « scientifiques » en disent donc que le système
« thermorégulateur » de notre organisme est particulièrement bien
adapté, ce qui nous permet de faire face à des conditions de chaleur extrême.
Outre la réponse physiologique, la chaleur déclenche également une réaction comportementale : Lorsque la température monte, notre soif augmente et nous avons tendance à chercher des endroits plus frais et plus confortables.
Cependant, en cas d’épisode caniculaire, notre
organisme est soumis à un stress intense, et sa thermorégulation peut atteindre
ses limites.
Une température corporelle supérieure à 40° C pousse le système dans ses retranchements, voire au-delà de ses capacités d’auto-rétablissement. Dans ce cas, le risque de perte de contrôle de la régulation de la température est réel, ce qui peut compromettre le fonctionnement des organes.
L’organe le plus vulnérable à cet égard est probablement le cerveau.
Le coup de chaleur et la déshydratation qui l’accompagne provoquent une réaction inflammatoire systémique qui, à son tour, entraîne des lésions cérébrales irréversibles, voire la mort si aucune mesure n’est prise très rapidement.
Les bébés, on les plonge dans un bain à 36° C.
Or, les électeurs n’écoutent que les incantations des
candidats et pas ce que leur raconte leur corps.
Du coup, ils ne boivent pas assez d’eau et négligent les conseils donnés par les autorités sanitaires en période de canicule amènent leur corps aux limites de la physiologie humaine.
Ceux-là risquent l’épuisement ou le coup de chaleur, lequel peut avoir des conséquences potentiellement fatales, comme on vient de le voir, en cas de défaillance de plusieurs organes.
Il en va surtout et de même pour les personnes à
risque comme les personnes âgées et les patients qui ont des antécédents de
maladies cardiovasculaires.
En outre, les personnes âgées pourraient être moins conscientes des dangers de la chaleur, car leurs capteurs de chaleur corporelle fonctionnent moins bien que ceux des plus jeunes.
Les bébés et les tout-petits, quant à eux, pas encore « éduqués », dépendent de la vigilance de leurs parents, qui doivent être attentifs à prendre les mesures nécessaires à leur protection.
Enfin, il paraît qu’il est important de limiter la consommation de boissons contenant de l’alcool ou de la caféine, car ces substances ont elles-mêmes des effets déshydratants.
Plus tu picoles, plus tu as soif : Marrant comme effet, puisque plus tu as soif, plus tu t’abreuves…
Enfin, re-passons.
Je résume, car les conseils à retenir sont simples : Boire
de l’eau, se rafraîchir de temps en temps, éviter les températures les plus
élevées, et suivre les préconisations des autorités sanitaires et
gouvernementales.
Même si je ne sais pas si elles conseillent le recours à la climatisation du « tas-de-boue-à-roulettes »…
Et, bien entendu, s’occuper aussi de ceux qui sont les plus vulnérables durant ces épisodes exceptionnels : Le seau d’eau sur la tronche peut en réveiller plus d’un si vous n’avez pas une douche, un lac, un étang, un bassin, une mer ou un océan sous la main.
Vous voilà armés pour affronter ce énième épisode de « plume
de chaleur » qui nous vient du Maghreb, la faute à la bulle d’air frais
des Açores…
Et ce ne sera pas le dernier cette année (ni au cours des années suivantes)
Et d’aller voter dimanche prochain avec toutes ses fonctions intellectuelles en bonne marche.
Selon « Météo-Gauloisie », les températures doivent voisiner avec les 40° C. Et ce type d’épisode affecte notre vie quotidienne : Nous sommes plus fatigués, moins dynamiques, à la limite de la surchauffe…
D’autant que c’est bientôt la fin de la « fièvre électorale », dimanche prochain et pour deux ans, ce qui aura échauffé les esprits.
Même les meilleurs.
Celui-ci comporte quatre niveaux d’alerte et prévoit notamment des actions de communication visant à rappeler les « actions préventives individuelles à mettre en œuvre » : Boire suffisamment d’eau, se mettre à l’abri de la chaleur, ne pas faire d’exercice physique intense…
Ou l’art d’enfoncer les portes ouvertes pour apparaître de se rendre utile…
Pour tous les autres qui n’ont pas la chance de posséder ces prérequis culturel, l’essentiel est de se protéger dans la mesure du possible, afin d’éviter de subir un coup de chaleur qui pourrait mettre sa vie en péril.
Mais si : Le « coup de chaud » peut vous faire fondre le neurone.
Et pas seulement.
Pourquoi sont-elles si dangereuses ?
Lesquels de nos organes sont les plus affectés en cas d’élévation des températures, et à partir de quand les choses se détériorent-elles ?
À l’intérieur de cette plage, les réactions biochimiques sont capables de se dérouler normalement, condition sine qua non au bon fonctionnement de nos cellules et de nos organes, vivre également et même parfois… penser…
Pour s’adapter aux changements environnementaux qui pourraient le faire sortir de cette « zone de confort », comme lors d’une canicule, le corps humain se trouve être plutôt bien équipé.
Cette « thermorégulation » peut être comparée à un thermostat domestique : Si la température s’écarte trop de la « température de consigne », les systèmes de chauffage ou de climatisation se mettent en branle pour atteindre à nouveau la température souhaitée.
Dans le corps humain, ce thermostat est situé à la base du cerveau, dans une région appelée « l’hypothalamus ».
C’est à cet endroit que l’information fournie par les capteurs de température situés dans nos organes périphériques, comme la peau ou les muscles, est intégrée et traitée, déclenchant une réponse physiologique lorsque nécessaire.
Une fois la réponse enclenchée, la première réaction physiologique (et la plus importante) est la production de sueur.
En s’évaporant, celle-ci permet de dissiper la chaleur, au niveau de la peau et des extrémités du corps (mains, pieds).
Le nez, je ne sais pas… Le mien luit.
Mais s’il y a « de l’air », ça s’évapore vite.
C’est pour cette raison, comme nous le verrons plus loin, que le corps gère son eau au plus juste lors de fortes chaleurs, la recyclant au maximum.
Néanmoins pour maintenir les capacités de thermorégulation de notre organisme, il est essentiel de boire pour remplir à nouveau le réservoir.
Si l’on ne s’abreuve pas suffisamment, le risque est de manquer d’eau (tautologie digne de Lapalisse), et donc de perdre la capacité de transpirer et de se rafraîchir, ce qui peut entraîner une surchauffe de nos organes.
En buvant, nous absorbons également les électrolytes et les sels nécessaires au maintien du pH sanguin et au bon fonctionnement de nos cellules.
Notez que le vin apporte également quelques sulfites, qui si on en abuse, peuvent faire « mal aux cheveux » et l’alcool va obliger le foie à une suractivité pour métaboliser tout ça : Préférez le lait…
Le système cardiovasculaire est l’un des premiers affectés.
Afin de pouvoir transpirer, il faut que le flux sanguin se déplace des organes centraux vers les organes périphériques pour qu’il puisse s’y refroidir.
Une des conséquences visibles est que, souvent, les gens qui souffrent de la chaleur rougissent.
Notez qu’il ne s’agit pas d’un coup de soleil : Là, la peau crame et la transpiration ne peut plus se faire.
La perte d’eau par la transpiration et la redistribution du flux sanguin provoque une chute de la tension artérielle. Pour tenter de compenser, afin de maintenir la circulation sanguine à travers les organes vitaux, les battements du cœur s’accélèrent.
Au pire, on se sent « mou », fatigué.
Ce qui peut aussi générer une « insolation », quand ça boue dans la caboche…
Mais si la redistribution du flux sanguin s’accompagne d’une trop grande perte d’eau, la tension artérielle diminue alors dangereusement, ce qui peut provoquer des évanouissements, signes d’un « coup de chaleur ».
Et si cette chute de tension n’est pas traitée, elle peut entraîner, dans les cas les plus graves, une insuffisance cardiaque.
Vous voilà prévenus.
L’augmentation des températures perturbe la communication entre les cellules nerveuses et peut même les endommager, voire provoquer leur mort.
En effet, la chaleur affecte la structure de l’ADN et des protéines, ainsi que l’intégrité des membranes cellulaires.
La déshydratation cause également des déséquilibres électrolytiques qui peuvent perturber la communication entre les cellules nerveuses et les cellules musculaires.
Plus la surchauffe dure longtemps, plus les conséquences peuvent être graves.
Les voies cognitives peuvent être dérégulées, ce qui peut provoquer des altérations émotionnelles telles qu’une augmentation de l’anxiété, des maux de tête, une altération du jugement, etc.
En cas de surchauffe, le corps augmente la fréquence de la respiration, rafraîchissant ainsi le sang qui part au cerveau et qui en revient, par des mécanismes de refroidissement de surface et d’échange de chaleur.
Ce système peut littéralement être considéré comme une climatisation naturelle.
Il a cependant un effet négatif : Il fait augmenter le pH sanguin, en raison de la diminution de la pression en CO2, ce qui pourrait mettre en danger les fonctions cellulaires d’autres organes.
Maintenant, la réfrigération du neurone par « air conditionné », quand le cerveau est mesuré à 37° C de température et qu’il est refroidi par un air à 40° C, moâ, j’appelle ça un « chauffage central », mais passons…
Cette perte entrave son bon fonctionnement et, dans les cas extrêmes, provoque des nausées et des vomissements.
Enfin, la perte d’eau et de sels au travers de la transpiration influent également sur les voies urinaires.
Sous l’influence d’une hormone spécifique produite par le cerveau (l’hormone antidiurétique), la réabsorption de l’eau et des sels est stimulée afin de compenser la perte de pression artérielle dans le système cardiovasculaire.
Par conséquent, nos reins produisent de moins en moins d’urine.
Celle-ci est concentrée, ce qui se manifeste par sa couleur plus brune.
Nous allons moins souvent aux toilettes.
Lorsque les périodes de fortes températures se prolongent et que l’on est déshydraté, le tissu rénal peut aussi être endommagé, et les reins ne plus fonctionner correctement.
Outre la réponse physiologique, la chaleur déclenche également une réaction comportementale : Lorsque la température monte, notre soif augmente et nous avons tendance à chercher des endroits plus frais et plus confortables.
Une température corporelle supérieure à 40° C pousse le système dans ses retranchements, voire au-delà de ses capacités d’auto-rétablissement. Dans ce cas, le risque de perte de contrôle de la régulation de la température est réel, ce qui peut compromettre le fonctionnement des organes.
L’organe le plus vulnérable à cet égard est probablement le cerveau.
Le coup de chaleur et la déshydratation qui l’accompagne provoquent une réaction inflammatoire systémique qui, à son tour, entraîne des lésions cérébrales irréversibles, voire la mort si aucune mesure n’est prise très rapidement.
Les bébés, on les plonge dans un bain à 36° C.
Du coup, ils ne boivent pas assez d’eau et négligent les conseils donnés par les autorités sanitaires en période de canicule amènent leur corps aux limites de la physiologie humaine.
Ceux-là risquent l’épuisement ou le coup de chaleur, lequel peut avoir des conséquences potentiellement fatales, comme on vient de le voir, en cas de défaillance de plusieurs organes.
En outre, les personnes âgées pourraient être moins conscientes des dangers de la chaleur, car leurs capteurs de chaleur corporelle fonctionnent moins bien que ceux des plus jeunes.
Les bébés et les tout-petits, quant à eux, pas encore « éduqués », dépendent de la vigilance de leurs parents, qui doivent être attentifs à prendre les mesures nécessaires à leur protection.
Enfin, il paraît qu’il est important de limiter la consommation de boissons contenant de l’alcool ou de la caféine, car ces substances ont elles-mêmes des effets déshydratants.
Plus tu picoles, plus tu as soif : Marrant comme effet, puisque plus tu as soif, plus tu t’abreuves…
Enfin, re-passons.
Même si je ne sais pas si elles conseillent le recours à la climatisation du « tas-de-boue-à-roulettes »…
Et, bien entendu, s’occuper aussi de ceux qui sont les plus vulnérables durant ces épisodes exceptionnels : Le seau d’eau sur la tronche peut en réveiller plus d’un si vous n’avez pas une douche, un lac, un étang, un bassin, une mer ou un océan sous la main.
Et ce ne sera pas le dernier cette année (ni au cours des années suivantes)
Et d’aller voter dimanche prochain avec toutes ses fonctions intellectuelles en bonne marche.
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