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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 22 juin 2022

Réactions de la presse étrangère.

C’est finalement assez drôle.
 
La défaite de la majorité présidentielle aux élections législatives ne passe pas inaperçue dans les médias étrangers. Les journalistes étrangers font le constat d’une « partition en trois camps » de l’Assemblée et du paysage politique d’après les mots du Süddeutsche Zeitung de Munich, susceptible de rendre mon pays « ingouvernable ».
Sauf qu’une préfète peut assurer la continuité gouvernementale…
Elle a été formée pour ça.
 
Un scrutin qui sonne comme un échec personnel pour « Jupiter » qui aurait perdu la moitié de ses députés par rapport à 2017, outre-Rhin.
En « Teutonnie », le Franfkurter Allgemeine Zeitung (FAZ) y voit « une punition pour la méthode Macron », habitué à « prendre les décisions seul, avec un cercle restreint » de personnes. Un pouvoir très personnel auquel les électeurs auraient voulu « fixer des limites » selon sa correspondante à « Paris-sur-la-plage » qui veut aussi espérer une « renaissance de la vie parlementaire ».
C’est d’ailleurs la tonalité générale dans ce pays habitués aux « arrangements sur tapis-vert » qui n’a jamais eu de majorité du fait de son mode de scrutin proportionnel. Ils naviguent depuis toujours entre grandes et petites coalitions, pour le pire et le meilleur.
Le pire, ce sont leurs écololos, qui font partie de l’actuelle coalition qui s’obligent à rouvrir les centrales à charbon, particulièrement polluantes, comme en Chine, faute de pouvoir produire voire seulement acheter du mégawatt nucléaire à la « Gauloisie-impérieuse ».
Mais c’est un autre sujet…
 
Et au-delà des éditoriaux, outre-Rhin, la défaite de Jupiter » est durement ressentie : « L’échec de Macron aura des conséquences massives pour l’Allemagne », estime ainsi « Die Welt » qui souligne au passage que l’ancienne chancelière a sans doute une part de responsabilité de fait de son attitude vis-à-vis du président gauloisien.
C’est ça : La stratégie de « Jupiter » aurait été d’origine teutonne !
Pour ce quotidien, le « Air-Haine » est « le vrai vainqueur de cette élection ». Et les résultats de dimanche signent sans doute « la fin du macronisme », après seulement cinq ans d’existence.
Probablement. En tout cas de celui qui nous en aura fait baver pendant 5 ans.
« Un président défait, une gauche renforcée, une Marine Le Pen triomphante et aucune majorité », explique de son côté « Die Zeit » en soulignant lui aussi que « la plus grande surprise de ces résultats » n’est pas le succès de Nupes mais celui de « Marinella-tchi-tchi ». Et de résumer le nouveau visage de l'Assemblée nationale : « Les forces de gauche au parlement français se sont déplacées davantage vers la gauche ; la droite plus à droite. Et Macron a perdu ».
Pas d’accord : Il n’y a que des perdants dans ce scrutin.
La Nupes n’a pas gagné : Seuls les insoumis se sont « étoffés » en finissant d’écraser tous les autres à gôche.
L’extrême-droâte n’a pas gagné : Elle a percé comme jamais mais reste très éloignée des allées du pouvoir.
Les « marcheurs-même-pas-en-rêve » ont perdu de la substance et c’est probablement cette bascule qui était recherchée par « Jupiter » : Désormais, quand le pays sera en échec, on ne pourra plus lui imputer tous les sujets de mécontentement !
Et la démocratie représentative aura considérablement perdu incapable de déplacer un électeur sur deux…
 
« La fête est finie », titre le magazine « Spiegel ». « Une claque pour Macron », renchérit le tabloïd « Bild ». « Une sanction pour le style » de « Jupiter » qui a trop souvent bafoué le Parlement, analyse le quotidien conservateur « Frankfurter Allgemeine Zeitung » (FAZ). « Il avait promis une nouvelle méthode politique, mais il n’a pas tenu sa promesse ».
Oh que si, mais pas comme on le présumait en 2017 !
Ce « revers massif pour l’alliance du président aura des conséquences considérables pour le président car il fait pencher la balance en faveur du Parlement », analyse le « Spiegel ».
Le « Handelsblatt » souligne lui la menace de blocage politique que cela représente alors qu’une crise économique se profile. « Les coalitions politiques qui font partie de la norme en Allemagne ne sont en réalité pas prévues dans le système politique français », prévient le quotidien économique.
Il souligne par ailleurs le peu d’appétence des partis et encore moins du président pour le compromis.
Le risque de voir la deuxième plus grande économie européenne entrer dans une période politique instable et devenir « un facteur d’incertitude au sein de l’UE » est réel, conclut le « Handelsblatt ».
Selon ce dernier, l’avenir de la réforme des retraites promise par « Jupiter » n’est plus assuré et la dette « Gauloisienne » élevée pourrait devenir une menace.
Clairement, oui…
Il n’est en effet pas sûr « Jupiter » soit en mesure de faire passer une politique budgétaire stricte, « surtout s’il doit se rapprocher du camp de la gauche pour trouver une majorité », s’inquiète le « Handelsblatt ».
 
La presse teutonne se refuse néanmoins à tout alarmisme. Même le tabloïd « Bild », traditionnellement très critique, estime que « malgré une majorité relative pour Macron, l’Allemagne et l’UE continueront de compter sur la France comme un partenaire fiable ».
« La défaite du président français est une réelle chance pour la France », veut même croire le « Tagesspiegel ». « Les électeurs français ont tranché : la politique française doit être plus parlementaire et donc plus démocratique. C’est une bonne chose », conclut-il.
Comme le « FAZ », le quotidien se félicite en effet que le Parlement revienne au centre de l’attention, obligeant « Jupiter » à accorder plus d’importance aux préoccupations de ses alliés du camp centriste de droite. « Le renforcement de Le Pen et de Mélenchon promet des débats houleux mais aussi un renouveau tant attendu de la tradition parlementaire en France », observe le « FAZ ».
 
Le ton n’est pas aussi optimiste aux États-Unis. Le Wall Street Journal craint « l’influence inédite de l’extrême-droite et de l’extrême-gauche » et déplore le coup porté « à l’agenda de réformes libérales » de « Jupiter ».
Lui libéral ?
Mort de rire !
Un énârque, ça ne peut penser qu’en termes de décision « sage et autoritaire », de parfaits « despotes éclairés » cher à quelques auteurs de renom d’avant la Révolution.
Et justement, le fameux agenda des réformes à faire de toute urgence, qui ouvrirait le pays aux rapaces de la haute finance « ricaine », il n’est pas forcément le mieux pour le pays, pas encore mûr pour ça : Il faudra bien que le groupe Bilderberg et la Trilatérale s’en rendent compte.
Et eux ont déjà un cheval de remplacement dans les starting-blocks (et peut-être déjà quelques autres sous le pied que l’on va voir « monter » dans nos « médias-aux-ordres »).
Autre grand nom de la presse new-yorkaise, le New York Times appréhende de voir « une France verrouillée » avec un « parlement fragmenté ».
Le « Washington Post » souligne quant à lui que le résultat de ce second tour, est « l’un des pires résultats obtenu » par un président réélu. Même son de cloche dans les colonnes du « New York Times » qui rappelle que c’est « la première fois en 20 ans qu’un président nouvellement élu ne parvient pas à obtenir la majorité absolue au parlement ».
Ce qui est authentique. Mais il y a une première fois à tout…
 
Outre-manche, pour The Economist, s’ouvre « un second mandat extrêmement difficile et incertain » avec un nouveau gouvernement qui doit être nommé dans les prochains jours et une première ministre « sous pression face aux appels à la démission », observe The Guardian.
Elle va rester le temps qu’il faut, mais avec une équipe remaniée…
Le correspondant de médias britanniques à « Paris-sur-la-Seine » s’attend à une « crise politique prolongée en France alors que le monde connait déjà plusieurs crises en Ukraine, économique dans le monde et alimentaire en Afrique ».
Bof, et alors ?
Les médias britanniques restent ainsi plutôt modérés et prennent acte de la défaite de la majorité présidentielle et du fait qu’il sera sans doute plus difficile de gouverner pour « Jupiter ».
« Les difficultés intérieures s’accumulent pour Emmanuel Macron » explique le média britannique « The Guardian » insistant sur le fait que l’atmosphère à venir au Parlement sera sans doute plus échauffée que lors du premier mandat de président de la République.
Alors même que des dossiers importants doivent être examinés dès cet été.
Même son de cloche dans les colonnes du « Financial Times » qui voit « Jupiter » contraint de nouer des alliances et ses ministres confrontés à des situations houleuses lors des futurs débats parlementaires.
 
La Tribune de Genève qui fustige dans un éditorial le « pêché d’orgueil » de « Jupiter » et son « absence de campagne » lors d’une élection qu’il pensait remporter sans livrer bataille : « Macron voulait gouverner seul. Il devra négocier chacune de ses réformes avec la droite, le centre ou la gauche. Les débats s’annoncent houleux mais passionnants à l’Assemblée », savoure le quotidien.
Seul, non, il a mis « Lili-Born » à la tête de Matignon : Une excellente préfète du pays…
À elle de composer : Lui est déjà ailleurs.
Et je reste de plus en plus persuadé que c’est justement ce qu’il recherchait.
Si « Le Matin » reste tempéré en soulignant que « Macron se retrouve dans une situation très délicate », de son côté « Le Temps » prédit des « blocages monstres en vue pour le second quinquennat d’Emmanuel Macron ».
Et souligne que les résultats des législatives aboutissent à « une claque » pour le chef de l’État. « Affaibli, Macron est condamné aux compromis », explique de son côté « La Tribune de Genève ». Tandis que son éditorialiste dénonce lui aussi « Macron et le péché d’orgueil ».
 
De l’autre côté des Alpes, la Repubblica titre sur « l’exploit de Marine Le Pen ».
« Un président handicapé, otage des extrêmes », résume « La Stampa », qui illustre ses propos avec une image souriante de « Marinella-tchi-tchi ». Et de souligner qu’avec leurs votes, le « Air-Haine » et la Nupes « pourront bloquer le gouvernement ».
C’est l’objectif : Comme ces deux-là seront toujours « contre » et ne parviendront pas à s’entendre sur un « pour », il y a un moment où ils se retrouveront devant leurs électeurs et leurs responsabilités.
C’est la mort annoncée des « invectives dogmatiques » et probablement le retour des « politiques responsables » après-demain…
Tandis que le « Corriere della Serra » estime que « Macron s’effondre » et que « Le Pen passe de 8 à 89 sièges » à l’Assemblée : Même pas eu besoin de recourir à la proportionnelle pour en arriver là !
 
Un score également mis en avant au plat-pays où « Le Soir » titre sur « une énorme vague RN dans une France ingouvernable ».
« C’est le scénario du pire » pour « Jupiter », estime ainsi la correspondante des quais-de-Seine du quotidien : « Emmanuel Macron pensait que le danger viendrait de sa gauche. Mais l’orage est aussi venu – et avec quelle force ! – de l’extrême droite », explique-t-elle encore.
Une façon de voir les choses.
Alors que de son côté, « La Libre Belgique » estime sobrement, dans son éditorial, que c’est une « triste soirée pour l’Europe ».
 
En Hispanie si des élections font la Une des principaux quotidiens, ce ne sont pas celles qui ont eu lieu en « Gauloisie-impétueuse » mais celles qui se sont déroulées en Andalousie. Pour autant, le nouveau paysage politique inquiète.
El Pais considère que mon pays se trouve à la croisée des chemins, et n’a d’autre option que d’« apprendre la culture du compromis (…) ou est condamnée à être ingouvernable ».
Je ne sais pas s’il y a un « Compromis pour les Nuls » en bibliothèque, mais ils vont apprendre vite.
Si El Mundo y voit « le début de la fin du macronisme », son concurrent El Pais pointe du doigt le danger d’une telle situation.
Si ce nouveau paysage politique peut avoir des retombées positives et notamment en conduisant le futur gouvernement à être « plus attentif à la complexité du pays » et d’une certaine manière à devenir « plus efficace ».
Mais, avertit El Pais, « le risque, cependant, pour Macron et pour la France, est qu’au lieu de relancer la démocratie, la nouvelle Assemblée nationale contribue à son blocage si elle devient une simple caisse de résonance des colères sociales et une plateforme d’agitation antisystème. Le risque d’ingouvernabilité va s’accroître ».
« La France ouvre une nouvelle page de son histoire politique très divisée, avec un chef d’État détesté et un effondrement historique des forces politiques traditionnelles, remplacées par une extrême gauche populiste et une extrême droite, un rejet social croissant des institutions », résume de son côté le quotidien ABC.
 
Et puis la télé Grecque fait ses unes sur le sort de « Jupiter » avec tant de comparaisons historiques que je ne peux pas les rapporter. Mais globalement, la presse le voit comme le roi de l’Europe…
Étonnant, n’est-ce pas.
Lui qui termine son mandat à la Présidence tournante de l’UE à la fin du mois, qui aura été particulièrement compliquée et dense en divers événements « non anticipés » dont ils pensent que ça lui aura coûté sa majorité.
Mais pas son bail quinquennal à l’Élysée.
 
Au fait, personne n’a jamais pensé qu’il n’avait pas besoin de majorité à l’AN pour persister à nous les gonfler ?
Il sera probablement plus « soft » au lieu de nous avoir fait du « Tonton Yoyo » tous les soirs au JT de 20 heures.
(Vous n’étiez pas nés, vous ne pouvez pas savoir combien il nous avait fait caguer avec sa « majorité plurielle »…)
Ceci dit, la Nupes aura vécu le temps de l’entre deux tours et redeviendra ce qu’elle a toujours été, une union éphémère « des minorités plurielles », comme du mariage de la carpe et du lapin : Une illusion !
Un boulevard s’ouvre donc, mais semé de « nids-de-poule » : J’espère, pour nous et pour le pays, que les textes et décisions n’en seront que « plus léchés » à l’avenir.

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