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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 15 juin 2022

Grand-ménage de printemps…

Au total 113 députés ne rempilaient pas
 
C’est 20 % des effectifs de l’Assemblée nationale (il y a 577 députés au total).
Plus tous ceux qui ne retrouveront pas leur rond de serviette à « la buvette » parce qu’ils se seront fait jeter par leurs électeurs, ça fait un sacré renouvellement.
Notez que c’était déjà le cas il y a 5 ans…
Tous les groupes au Palais Bourbon vont voir un certain nombre de leurs troupes quitter l’Assemblée nationale.
C’est un chiffre significatif mais pas exceptionnel.
 
En 2012, déjà, environ 20 % des sortants avaient décidé de ne pas briguer un nouveau mandat. Quant aux élections de 2017, elles semblent être une exception : Plus de 37 % de députés ne s’étaient pas représentés, notamment en raison de l’application de la loi sur le non-cumul des mandats.
Cette année, la part de députés sortants non-candidats est particulièrement importante au sein des deux partis traditionnels, « Les Républicains-démocrates » – 25 départs sur 101 élus – et le « P.soce » – 7 départs sur 28 élus – soit 25 % de leurs effectifs.
Le groupe Liberté et territoires recensait 18 élus, huit n’ont pas voulu refaire une législature.
Le groupe Agir constate la même proportion de ses effectifs à quitter l’Assemblée.
Du côté de « La République en marche-même-pas-en-rêve », 54 députés sortants ne rempileront pas.
Partenaire de la majorité, le « MacMoDem » est lui moins touché par cette vague : Seuls quatre de ses 53 députés ne resignent pas.
 
Ainsi quelques figures du Palais Bourbon étaient déjà sur le départ avant même la sortie des urnes. C’est le cas de « Mes-Luches » qui n’aura fait qu’un seul mandat, de la « coco-stalinienne » « M-G-Buffet-de-campagne », élue pour la première fois en 1997, de l’ex-candidat à la présidentielle « Gens-La-Salle, ou de « François de Rugby » qui occupa le perchoir de juin 2017 à septembre 2018.
Les « LRd » « Chrichri-Ya-COB », le patron des héritiers du Gaullisme (ou ce qu’il en reste), qui a présidé le groupe de 2010 à 2019, mais aussi « Gillou-Carré », reconnu pour son expertise financière, ou des élus de longue date comme « Nanar-Bro-chiant » ou « J’y-pierre-j’aDoor » ne se représentent pas.
Pour quelles raisons ?
Quatre députés avaient déjà expliqué au JDD pourquoi ils n’étaient pas candidats à leur réélection. Une décision notamment motivée par leur déception à l’égard de leur rôle de représentant et, plus généralement, du rôle du Parlement dans le système institutionnel.
« L’Assemblée nationale est considérée comme une chambre d’enregistrement de décisions élaborées ailleurs », a critiqué le député et ex-vice-président de l’Assemblée, « Hugh-Rançon » (LREM-même-pas-en-rêve), qui ne se représente pas.
D’autres facteurs de retrait peuvent être observés comme la multiplication de la violence contre les élus, ainsi que l’augmentation du niveau de défiance à l’égard du personnel politique, ne les incitent pas à se représenter.
D’autres mandats, notamment celui de maire, sont perçus comme plus gratifiants.
Plusieurs jeunes espoirs du camp présidentiel ont aussi étonnamment choisi de raccrocher les gants (« Mou-nir-Ma-joue-bi », « Pierrot-Personne » ou « Pacôme-le-Rupin »).
Enfin, une dizaine de sortants, qui auraient souhaité effectuer un nouveau mandat, mais n’ont pas obtenu l’investiture de « Ensemble! » avec « Jupiter », ont jeté l’éponge.
Plusieurs députés élus sous l’étiquette « LREM-même-pas-en-rêve » en 2017, mais ayant quitté la majorité présidentielle, n’ont pas par la suite retrouvé leur place.
 
La volonté de quitter la vie politique, la perte d’investiture, mais aussi la défaite électorale (le dégagisme), contribuent au renouvellement du Parlement et sont souvent interprétés comme un signe de vitalité démocratique : En 2017, ils n’étaient que 147 députés à avoir été réélus (25 %), une baisse significative par rapport à 2012 (59 %).
C’est que portés au Parlement en 2017 par l’ambition de renouveler les pratiques politiques, les élus issus de la « société civile » se sont heurtés aux rouages de l’Assemblée nationale.
Au fil des entretiens publiés dans la presse et des confidences chuchotées aux oreilles des proches, se dégage un parfum de désenchantement qui traverse une partie des élus « Jupitéristes ».
Engagés au printemps 2017 derrière un président de 39 ans qui promettait le renouvellement de la vie politique et de ses pratiques, ses députés sont nombreux, cinq ans plus tard, à ne pas se représenter.
 
« Une trentaine de parlementaires », avait convenu le chef de file du groupe « Jupitérien » à l’Assemblée nationale, « Chrichri-Castagneur », fin mars. Ils ont été exactement cinquante-quatre sortants à ne pas se représenter… Cécité du « patron ».
« Fatigue », « usure » et « difficultés » sont les mots qui reviennent au moment de détailler les raisons qui mènent ces députés de la majorité à renoncer à l’Assemblée nationale.
C’est pourtant bien payé et la cantine n’est pas la plus mauvaise.
« On avance sur certains points, on fait des petits pas. Mais au prix de combien d'efforts ? (…) C’est totalement dysfonctionnel », se désolait une députée du Gard Infirmière-anesthésiste, elle est loin d’être la seule à nourrir le regret d’un rôle qui s’est révélé trop étroit, à ses yeux, dans la pratique.
Durant le dernier quinquennat, un directeur de recherche en sociologie politique au CNRS, a observé l’hémicycle et notamment sa majorité. Le « chercheur » souligne une forme de désillusion des députés, décontenancés « par le pouvoir réel du Parlement et sa place subalterne dans l’ordre de marche institutionnelle ».
« Il y a une forme de déception vis-à-vis de leur rôle au sein du Parlement durant cinq ans », analyse-t-il.
Sur les 308 députés LREM élus au printemps 2017 (ils ne sont plus que 266 dans ce groupe à la fin de la mandature), le « chercheur » estime qu’une centaine n'avait aucune expérience militante ou institutionnelle au moment de fouler les marches de l’Assemblée nationale. Et les aspirations de ces députés issus de la société civile ont été broyées par le lourd engrenage parlementaire…
« Ces novices sont arrivés avec beaucoup d’attentes face à une institution ayant ses propres codes. Leurs initiatives personnelles se sont noyées dans un cadre et ses règles. » Et surtout de la façon que l’exécutif les aura traités.
C’est un peu le ressenti de « ma pote » députacrouille, arrivée là par grâce sa faconde, son enthousiasme pour les « zones humides », le blanc-seing de « Grand-Jean » et de « Beau-raie-l’eau », les censeurs/recruteurs de « Jupiter » la veille du grand soir de 2017.
Elle avait plein d’ambition pour la protection des zones lacustres et littorales qui abritent une énorme biodiversité.
« On » lui a préférée plus « sexy », tant pour les commissions, que pour l’entrée dans un ministère.
« Mais j’ai fait de superbes rencontres… »
 
Des déceptions qui s’établissent également sur un deuxième plan. C'est le concept de « difficulté de la condition politique » : Si la fonction de député offre un certain prestige social et une rémunération confortable, les conditions de travail restent difficiles. « C’est quelque chose de tabou dans l’hémicycle, car on craint vite que ça soit perçu comme une plainte », constate notre « chercheur ».
Confirmation : Le temps de travail atteint le plus souvent les soixante-dix heures par semaine, les week-ends sont consacrés à la tenue d’une permanence au sein de sa circonscription, et les pesanteurs sur la vie privée se font vite ressentir.
C’est simple, ma « pote », parigote durant 5 ans, je ne l’ai vue que deux fois : Je la voyais plus souvent quand elle était dans sa province et moâ hors des frontières du pays…
D’autant qu’elle aura eu à partager son bureau et son assistant de l’Assemblée avec un autre collègue, prétendument par la faute de moyens…
Et puis les dossiers dans un TGV et le conjoint qui poireaute à la gare avec sa voiture à chaque aller-retour, parfois à des heures « pas chrétiennes », pour les derniers kilomètres… ça use !
 
Ces « amateurs » sont d’autant moins familiers de la férocité de l’affrontement partisan et plus exposés aux querelles intestines, peu habitués aux joutes oratoires. Les « novices » du parti de la majorité ont été frappés par la brutalité du monde politique. Une raison souvent tue publiquement, les démissionnaires préférant mettre en avant des arguments plus idéologiques. De quoi faire dire qu’il « y a une vraie souffrance au travail à l’Assemblée » bourrée de peaux de banane, de coups fourrés et d’inimitiés d’égos qui seront durables.
Le vent de défection qui s’emparait du parti présidentiel illustre de ce fait la manière dont la famille politique, créée en 2017, a échoué lamentablement à renouveler les pratiques au sein d’un Parlement qu’elle promettait de dynamiser.
Un doctorant de l’Université libre de Bruxelles en dit que : « Les députés qui ont conservé l’investiture Renaissance (nom donné à la nouvelle coalition soutenant désormais le président « Jupiter ») sont ceux qui étaient les plus intégrés aux décisions durant le dernier quinquennat.
Et on remarque que ces députés, ayant disposé des rôles les plus importants au sein du Parlement, étaient des élus jouissant déjà d’expérience politique.
La plupart étaient issus des partis traditionnels. Ils maîtrisaient la machine parlementaire et ont mis moins de temps à mettre en avant leur action. »
Or, force est de constater que parmi les têtes de file présentées dimanche dernier, il n’existe aucun profil comparable à celui des 100 novices ayant gagné en 2017…
La législature sera nettement plus « professionnelle » et « combattante » face à un exécutif qui faisait ce qu’il voulait, quand il le voulait, pendant 5 ans.
 
Et il explique : « Il y a un constat amer à faire : dans les rangs de la majorité, l’opération renouvellement a échoué. »
Pourtant, parmi les déçus, certains voulaient aller au-delà de l’abattement et étaient prêts à continuer.
Mais la majorité leur a retiré l’investiture. « Il fallait faire de la place aux ralliés de la droite », commente un autre…
Un état de fait qui n’a pas été du goût de tous les relégués, dont certain se sont maintenus, devenant des « dissidents ».
Au-delà de ces arbitrages internes, les critiques formulées à l’endroit du gouvernement ont coûté cher aux élus. « La discipline de vote est aussi très structurante des logiques d’investiture.
Par exemple, une députée comme Claire O’Petit a sans doute payé son vote contre le projet de loi adoptant le pass-sanitaire. »
C’était pourtant marqué dans le contrat d’investiture proposé par « Beau-Raie-l’eau »
« C’est une forme de punition pour manque de loyauté »…
En entrant, ils abandonnaient leur libre-arbitre : Funeste caporalisation de la majorité…
 
Ministre de l’Économie sous le mandat de son prédécesseur « Tagada-à-la-fraise-des-bois », « Jupiter » s’est en fait attaché à éviter toute fronde au Parlement depuis son arrivée à l’Élysée.
Son exercice de l’autorité présidentielle relègue encore un peu plus le Parlement à un rôle secondaire : « En 2017, l’Assemblée nationale avait été renouvelée à 72 % avec une volonté de féminiser et d’ouvrir les portes de l’institution à des gens qui en étaient très éloignés. Mais le renouvellement des visages n’a pas abouti à un renouvellement des pratiques. »
Cela va s’imposer tout seul en 2022…
 
Avec l’écartement des profils issus de la société civile et le ralliement d’anciens députés « LRd » et « P.Soce », « LREM-même-pas-en-rêve » poursuit en réalité une forme d’institutionnalisation du parti majoritaire.
Seulement voilà : Le choix entre le renouvellement et la constance de l’appareil politique ne revient désormais plus aux partis, mais aux électeurs.
Et ces andouilles ne se sont pas déplacés, ou seulement un sur deux. Alors qu’ils avaient l’opportunité de « reprendre le pouvoir » dans leurs urnes…
De nouvelles têtes vont faire leur entrée au palais Bourbon, mais ce ne sera pas ceux que « Jupiter » aura souhaité. Et pas forcément les meilleurs.
Échec de la gestion des ressources humaines et des compétences de la clique à « Jupiter ».
Notez, lui s’en fout : Il va durcir sa façon de présider. De toute façon, il n’a pas d’horizon possible pour 2027.
En revanche, ils sont déjà plusieurs à espérer prendre le relai, mais probablement pas pour lui ouvrir les portes de l’Élysée en 2032 comme il l’espère peut-être.
 
En 2032, le monde aura changé, et ce sera un tel boxon que je le vois mal vouloir jouer le rôle de l’ultime recours à 54 ans… « Bibi » ne sera plus que l’ombre d’elle-même, enfermée dans son castel de la côte « Normandie-sur-plage », ce qui va être éprouvant.
Il sera mieux dans le rôle du jeune-vieux sage qui a tout vu et en quête d’un destin européen : D’autre l’ont fait avant lui, alors pourquoi pas lui aussi ?
Et moâ, si je ne suis pas mort avant, je serai complètement gâteux (avec tout ce que je picole) : Rien à en faire !
Mais dommage, il n’aura pas fallu grand-chose pour faire beaucoup mieux en dix ans d’affilée…

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