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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 1 juin 2022

Les élections législatives confirmeront-elles la présidentielle ?

Pas seulement en ce qui concerne leurs résultats.
 
Il n’y a guère de doute sur la majorité qui sortira des urnes le 19 juin prochain. Même si la constitution d’une majorité gouvernementale, pour 5 ans, dans le sillage de « Jupiter » sera probablement plus difficile à atteindre qu’en 2017.
 
Le délai trop long entre les deux scrutins y a joué son rôle, émoussant la dynamique de la victoire du scrutin du 24 avril.
La démission tardive et « républicaine » de « Casse-tête » en aura rajouté.
Pire encore, les trois semaines qu’il aura fallu pour constituer un nouveau gouvernement qui, à peine formé et pas encore soumis à un vote d’approbation du Parlement, se lance pour moitié dans la bataille des législatives, aura montré sinon démontrer les difficultés de l’exercice qui n’attire pas vraiment les ambitions et vocations.
« Lili-Born » a été nommée « par défaut » : Il y a eu tellement de refus d’autres femmes qui auraient été sollicitées…
 
Plus grave, dès après le premier « Conseil des sinistres » repoussé pour l’occasion, on s’aperçoit au dernier moment qu’il y a encore des erreurs de casting, comme par exemple ce « sinistre » accusé, forcément à tort, de malversations sexuelles, un « néo-indigéniste » polémique à « Les-ducs-à-Sion », voire celui d’un chasseur à la tête du ministère de l’agriculture qui pratique la chasse… pas avec un « fusil-pan-pan », mais à l’ancienne : À l’arc et aux flèches !
Plus barbare pour le « bien-être animal », on aurait pu faire mieux…
Personnellement je préfère le 11,43 contre les tourterelles : On n’en touche pas beaucoup, mais elles ont tendance à éviter le secteur par la suite, ce qui reste reposant à l’heure de la sieste : Paroles d’homme !
Notez que comme pyromane, « Jupiter » se sera retenu : Il aurait pu nommer Assuma Traoré à l’intérieur, « konne-benne-dites » à l’industrie, Kersauson à la kulture, « Poux-toux » au travail et au social, « Krivine » à la guerre, « Ségololo » aux phynances, « Mes-Luches » à la justice du « garde-des-sots », « Zézé-amour » aux affaires diplomatiques, « Si-bête-la-Diarrhée » à la francophonie et « Rachida-Mimi » aux sports et à l’olympisme.
Au moins, ça aurait animé les Conseils des « sinistres »
Passons, ce n’est pas de ça dont je voulais vous parler ce matin.
 
Mais bien plus de ce que toute le monde aura pu observer : La paysage électoral qui se déplace aux urnes laisse penser que le pays serait divisé en trois pôles : Un centre de gouvernement, une droâte regroupant ses courants conservateurs et extrémistes et une gôche majoritairement ralliée à son pôle radical.
Les variables de la sociologie électorale, l’abstentionnisme, surtout parmi les jeunes guère mobilisés, révèlent un clivage entre générations ou modes de vie et expliquent qu’il ne s’agit pas d’une simple répétition du scénario de 2017.
En effet, la crise des « Gilets jaunes » et celle du « Conard-virus » ont accentué le sentiment de « détestation » des hommes et des femmes politiques représentant les partis de gouvernement.
Et « Jupiter » incarne particulièrement bien cette détestation.
 
Très peu d’analystes ont souligné « la victoire » sans précédent des candidatures se revendiquant comme « antiélitiste ».
Le terme « élite » vient du verbe « eligere » (« choisir »), terme latin en usage dès le XIIème siècle dans ce pays (que j’aime tant et qui me le rend si mal…).
À l’époque contemporaine, « élite » et « élitisme » désignent dans la communauté des hommes un certain nombre de personnes « élues » destinées à diriger les « non-élues » en y associant la notion de mérite.
Par opposition à l’aristocratisme « de naissance », l’élitisme a une connotation sociale et politique positive.
L’antiélitisme est devenu au fil du temps une critique radicale de cette conception.
Aujourd’hui appliqué à la vie politique, il se traduit par une remise en question du caractère « méritocratique » de la compétence des « sachants », donc de la légitimité des élites de la démocratie représentative.
 
L’extrême droâte, « Riton-Zézé-amour », « Marinella-tchi-tchi », « Dupont-Gnan-Gnan » et même « Gens-Las-Salle », mais également les candidats de la gôche radicale, « Mes-Luches », « Poux-toux » ou encore « Nath-Art-Haut » ont vilipendé le pouvoir de « l’oligarchie », des « puissants », de la « finance », de la « caste », de « ceux d’en haut », etc.
Une logorrhée habituellement reprise par le PCF et sa lutte des classes comme socle dogmatique, qu’avait converti les « écololos » en lutte contre les « sachants » qui oublient la planète sur laquelle tout le monde vit et à laquelle même le « P.Soce » aura adhéré en ralliant la « NUPES » de « Mes-Luches »…
La « lutte des classes » était devenue la « lutte des places » et pour un strapontin au Palais Bourbon, ils auront tous vendu leur âme dogmatique !
Au risque de marier la carpe au lapin…
Un véritable effondrement idéologique de « l’ancien-monde », celui « d’avant » !
 
Réfléchissez un peu au fait que les candidats ayant mobilisé cette rhétorique au premier tour des élections présidentielles, entre 2012 et 2022 ont obtenu un nombre de voix en constante progression : 33 % en 2012, 49,8 % en 2017, 61,1 % en 2022 !
Effarante progression…
Si on ne peut pas vraiment faire de lien de causalité entre cette rhétorique et ces scores, on peut au moins en conclure et admettre que cette posture n’a pas choqué les électeurs au point de les dissuader de porter leur voix sur ces candidats.
 
Pour certains, le mouvement social de 1995 a été le moment historique qui a fait de la rhétorique antiélitiste « l’un des topos obligatoires du discours politique ».
Il n’a cessé depuis de devenir central pour les logiques les plus radicales de droâte mais aussi de plus en plus de gôche, en particulier chez les Insoumis.
On rappelle à l’occasion que même des professionnels de la politique, pourtant plus modérés, ne rechignent pas à faire usage de cette figure de cette « démagogie cognitive ».
Chacun se souviendra du « mon adversaire ne vote pas : C’est le monde de la finance ! » lancé par « Tagada-à-la-fraise-des-bois » lors de la campagne électorale de 2012.
Dans ce contexte, les arguments rationnels perdent leur droit de cité puisque même ceux qui doivent les porter s’en débarrassent au nom de la rentabilité électorale !
Merci à « Gras-nul-laid » transformé pour l’occasion en « Capitaine de pédalo »…
 
Dans cette « dynamique », l’oligarchie « des riches, la caste des politiciens » et les technocrates de « l’État profond (national ou européen) » doivent partir.
Cet appel à se débarrasser de l’élite est devenu consubstantiel à la division du monde entre le (bon) peuple et la (méchante) élite.
Le bien ne doit-il pas naturellement chasser le mal depuis l’apparition de la Bible des hébreux ?
À tel point qu’une philosophe appelle, ainsi, à la répudiation de la raison, fondement de la démocratie libérale, au profit de l’« énergie libidinale ».
Encore une qui pense sous la ceinture…
Elle propose même de « mobiliser » cette énergie « malléable » contre l’oligarchie afin de « construire » le « peuple ».
Dans cette perspective, les émotions et les affects devront se traduire par le rejet, comme le suggère un député insoumis, « physique et viscéral » de l’élite…
Ou quand on rage, comme « Zézé-amour », de ne pas avoir pu en faire partie.
 
De surcroît et de façon assez extraordinaire, l’antiélitisme est présenté comme le discours politique permettant de « sauver » la démocratie !
Rien de moins.
Pour ses promoteurs, l’élitisme contemporain contrarierait l’imaginaire égalitaire et occulterait les grands projets d’émancipation au profit de la mondialisation néolibérale.
Pourquoi pas ?
Et cet antiélitisme puise sa force dans un contexte de déclin des « grands récits » (libéralisme, socialisme, etc.) et est aujourd’hui aisément récupéré par les tenants d’une critique de la démocratie représentative.
Ce « carburant idéologique » des mouvements sociaux étêtés, tels que celui des « Gilets jaunes », permet de mobiliser un électorat toujours plus large autour d’un prétendu clivage entre « bloc élitaire » et « bloc populaire ».
Sympathique cette « lutte des places » nouvelle génération…
 
Le raisonnement de ces pourfendeurs de « l’oligarchie » repose en fait sur une « terrible simplification » : Le mythe de l’existence d’une élite « Consciente, Cohérente et Conspirante » (modèle des « 3 C ») critiqué en raison de la déformation de la théorie de la classe dirigeante, est un raccourci qui facilite l’association de tout type de médiation élitaire avec les théories complotistes.
Dans cette stratégie de la nouvelle logique dogmatique populiste, l’idée d’une élite unifiée maximisant ses intérêts concurrence fortement celle – plus en cohérence avec le pluralisme démocratique – d’une multiplicité de groupes élitaires en compétition pour le pouvoir politique, religieux social et économique.
 
Aux États-Unis, depuis l’administration de « Boubouche.jr. », des travaux ont évoqué le rôle d’une « élite de l’ombre » (shadow elite) qui aurait favorisé la deuxième guerre du Golfe.
Toutefois, la démonstration de l’interpénétration des réseaux néoconservateurs et l’administration des affaires étrangères, repose sur un travail dont l’aspect « scientifique » est discutable.
Une recherche, plus solide empiriquement, a ainsi démontré que, dans le cas de la réforme de l’assurance maladie, les groupes d’intérêts (big pharma, compagnies d’assurance, etc.) n’ont pas joué un tel rôle auprès de l’administration « Haut-bas-Mât » alors qu’elles étaient indirectement concernées.
Pourtant, malgré le déficit de preuve, le mythe d’une élite omnipotente influençant l’ensemble des décisions démocratiques persiste encore.
Dans un contexte de crise de confiance à l’égard des gouvernants et autres « sachants », il renforce donc la croyance dans l’antiélitisme.
Personnellement, de ce que j’en connais, ces « élites » passent leur temps – et sont mandatées et payées (cher) pour ça – à se tirer des « bourres pas possibles » entre elles et leur diverses factions, tentant vaille que vaille de tirer la couverture à elles.
Autrement dit, elles s’annihilent réciproquement la plupart du temps.
Et rares sont les consensus, mais quand ils se produisent, les décisions sont vite prises, comme par exemple les mesures de rétorsions récentes contre la Russie dont l’ampleur n’a que d’égale que la profondeur, que « Poux-tine » qui en reste tout surpris, voire hébété, ahuri.
 
Toutefois, en poussant ce raisonnement sociologique, on pourrait établir que certains leaders mobilisant la rhétorique antiélitiste forment déjà une élite en soi.
Force est de constater que, comme un diplomate britannique et ancien ministre conservateur, la naissance d’une « caste supérieure de l’élite anti-élite » (upper-caste elite of anti-elitists) est composée d’individus issus de milieux sociaux très privilégiés à l’image des premiers ministres « Camé-Rhône » et de « BoJo », tous deux issus et qui sont en fait les purs produits du cursus élitiste Eton-Oxford.
Autrement dit, on en revient à la « lutte des places » avec un package-marketing de rebelle contre les élites, par des élites de « sachants » préformées au meilleur des université d’élites…
Pas à un paradoxe près, finalement.
Qui garantit la pérénité de la City…
 
De même, en « Gauloisie-éclairée », l’élite anti-élite se caractérise par son profil de professionnel de la politique.
« Marinella-tchi-tchi » et « Mes-Luches » en constituent des exemples emblématiques comme le montrent leur carrière et leur leadership partisan.
La première est une « héritière politique » entrée dans la carrière dès l’âge de 18 ans, avant de gravir tous les échelons du « F.Haine » avant de se présenter aux élections présidentielles depuis 2012.
Le second est un pur « produit de la méritocratie » à la « Gauloisienne », obtenant son CAPES en lettres modernes et intégrant en même temps le « P.soce » en 1976.
Il a cumulé au cours de sa longue carrière politique les fonctions électives entre autres de député, de sénateur, de député européen et la fonction exécutive de ministre délégué à l’enseignement professionnel (2000-2002).
N’en jetez plus !
Depuis la création de son propre parti (Le Parti de Gôche en 2008 devenu en 2016 la « Gauloisie-insoumise »), il s’est lui aussi présenté à trois reprises aux élections présidentielles.
Par ailleurs, tous les deux ont imposé un leadership incontesté sur leur propre parti politique comme en témoignent leur réélection continue à la direction.
Cette main de fer sur l’organisation illustre la loi d’airain de l’oligarchie : De la graine de dictateur !
 
Les critères de la sociologie des élites, à savoir l’origine sociale, la formation, la trajectoire professionnelle, la durée de la carrière politique, le cumul et le type des mandats, montrent finalement et sans surprise, le peu de distance les séparant de celles et ceux qu’ils dénoncent !
 
Autrement dit, entre ses trois « Gauloisies-électorales », le choix est désormais verrouillé.
Au moins pour 5 ans.
Et tant que les jeunes abstentionnistes n’auront pas pris le chemin des urnes, l’avenir, leur avenir est barré par les « sachants », ces « bons soldats » des élites.
La « démocrature » actuelle dans toute sa splendeur ! 

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