Premier tour des législatives…

Une série de baffes en cascade !
 
21.442 voix de plus pour les candidats de « Jupiter » que pour son ex-futur « premier-sinistre ». Soit 27,75 % contre 25,66 % : « Mes-Luches » ne sera jamais premier ministre dans cette vie-là !
Mais il aura gagné la présidence de la commission des finances pour un de ses « boys insoumis ».
Juste pour un écart pas bien gros…
En revanche, ils creusent l’écart avec leur poursuivants…
 
Remarquez que c’est avec une abstention inédite de 52,49 %, et ces « performances » ne veulent déjà plus rien dire. Quant aux projections en termes de siège, encore moins.
C’est celui qui mobilisera le plus qui fera la différence dimanche prochain.
Seulement 5 élus au premier tour et pas plus de 8 triangulaires… !
Surtout, 59 duels « Air-Haine »/« Nupes », soit plus de 10 % des circonscriptions. Je ne sais pas où la haine des institutions peut conduire, mais on y va !
« Marinella-tchi-tchi » arrive loin derrière en troisième position, alors que Les « Républicains-démocrates » font un bien meilleur score qu’à la présidentielle : Ils ont encore de la ressources mes ex-petits-kamarades et pourrait bien se poser en arbitre de la législature..
Notez qu’ils partaient de loin avec « miss 4 % » !
Quant à « Zézé-Amour », cassé, dispersé, éparpillé, il va enfin disparaître du paysage politique du pays… sèchement battu dans le Var.
Et pas mieux ailleurs : Voilà une bonne chose de faite depuis le temps qu’il jouait à détruire ce qui restait encore debout.
 
Avouez que la démocratie élective a de quoi en étonner plus d’un.
Moâ le premier : Plus d’un « Gauloisien » sur deux n’a pas été voter…
Un vrai scandale !
Que diront-ils tous, le jour où on leur demandera de rester chez eux, les « élus » s’autodésignant entre eux, sur tapis vert avec aux commandes une IA et une armée de sondeurs, qu’on n’aura même plus à organiser de scrutin ?
Ils applaudiront qu’on ne leur gâche pas leur partie de pêche au soleil ?
J’admire cette indécence-là, figurez-vous…
Inconscient.
Enfin passons… Je ne serai plus de ce monde, mais ce n’est sûrement pas celui-là que je voulais que « ma Nichée » hérite.
 
Il faudra peut-être en remercier « Jupiter » après sa présidentielle sans élan et une campagne atone : Je vous avais dit que le meilleur candidat restait « Juppette » en 2017 et à défaut « Barre-Niée » cette année. Mais personne ne m’écoute jamais et voilà le résultat !
Sauf que les sondeurs ce sont encore plantés : L’IA de leurs modélisations n’est pas vraiment au point : La Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes) est arrivée au coude à coude avec la majorité présidentielle. L’extrême droâte obtient un maigre résultat au vu du score de la présidentielle.
C’est inédit : Le troisième devient second, le quatrième disparaît, quelques exclus ne sont pas complètement mort et la seconde passe en troisième position : Le monde dans le désordre !
La faute à l’abstention que les sondeurs ne maîtrisent pas encore, même si elle était attendue à un niveau élevé.
La bouderie persiste et bat ses records pour des élections législatives.
 
Toujours est-il que la majorité présidentielle arrive difficilement en première position lors de ce premier tour.
Ensemble ! va perdre de nombreux sièges avec un groupe de 260 à 300 élus selon les projections (qui ne veulent pas dire grand-chose) même si la fourchette reste compatible avec mes propres « simulations », contre 350 en 2017, alors que la majorité absolue est de 289 députés.
Il va manquer une poignée de sièges pour une majorité absolue, mais assez pour une majorité relative : Il suffira de quelques « félons de plus » pour gouverner.
Et je fais confiance à « Jupiter » pour « retourner » quelques nouvelles « prises » pêchées chez les « Républicains-démocrates » contre quelques ministères « qui ne se refusent pas ».
De toute façon « Mes-Luches » ne peut pas faire « majorité » : Avec 25,66 % des suffrages exprimés, il devrait arracher de 170 à 210 sièges, car il n’a plus de « réserve » dans les reports possibles : Il a déjà fait le plein.
Probablement 200. Assez pour soit bloquer les institutions, ce qui poussera « Jupiter » à une dissolution anticipée le jour où les vents lui seront favorables, soit à retomber dans le régime des partis qui aura coulé la IV^ème République en avance sur la VI^ème (puisqu’il s’agirait d’une copie conforme avec quelques « modernités »).
De ce point de vue-là, « Mes-Luches » est bien le fils spirituel de « Mythe-errant » qui détestait la V^ème avant d’être resté 14 ans installé à l’Élysée…
 
Il est prévu que les ministres battus aux élections législatives devront démissionner de leurs postes. Heureusement pour la plupart, ils sont arrivés en tête au premier tour. Ils sont 7 à pouvoir espérer être élus au second tour : Pas très glorieux.
En revanche, pour « Âme-élie-deux-Mont-Câlin » et « Clairement-Bonne », c’est assez mal engagé.
Quant à « Jean-Mi-Blanquier », ex-sinistre de « l’intelligence & de la beauté » scolaire, il n’aura pas à démissionner puisque c’est déjà fait, mais il s’économisera d’une campagne qu’il a jugé « âpre » est difficile : Viré dès le premier tour.
 
Le « Air-Haine », en troisième position en nombre de voix avec 18,68 % des suffrages, aura son groupe avec 15 à 35 sièges. Je penche pour les deux douzaines. Et « Marinella-tchi-tchi » aurait pu être élue au premier tour avec 53,96 % des voix dans le Nord-Pas-De-Calais, mais compte tenu de l’abstention dans sa circonscription, n’ayant pas obtenu 25 % des suffrages des inscrits, elle devra retourner vendre sa soupe.
Avec 10,42 % des voix, Les « Républicains-démocrates » font un score bien plus important que leur candidate « Valy-Pète-Cresse » avec ses 4,78 % : Je vous avais dit que c’était un « mauvais canasson ».
Ce n’est quand même pas la première fois qu’on truque leurs élections internes pour ne pas faire d’ombre à « Jupiter » : Ils devraient se méfier dans l’avenir.
Les projections leur donnent de 55 à 85 sièges. D’après moi, ils feront autour de 65 : Les financements publics vont encore se réduire pour 5 ans…
Mais comme rien n’est joué… il leur faut « mobiliser », or il fera encore beau et chaud…
 
Objectivement, « Mes-Luches », qui ne brigue aucun mandat, s’est imposé comme le principal opposant au chef de l’État.
« Pari réussi » mais pour aller où ?
« L’Huma » se prend tout de même à rêver, évoquant un possible « exploit historique et inédit que constituerait le renvoi dans l’opposition du président de la République fraîchement réélu. Ou, au moins, de le priver de majorité absolue ».
Les rêves, ça n’est pas encore imposable ni taxable (même si ça viendra un jour ou l’autre…)
« La majorité fragilisée », résume de son côté « Les Échos » du matin.
Plusieurs journaux pointent d’ailleurs le manque d’engagement du chef de l’État et de son parti, comme l’une des sources du ras-le-bol des électeurs et de l’abstentionnisme : « La stratégie d’Emmanuel Macron d’anesthésier la campagne en comptant sur les faiblesses de son adversaire n’a manifestement trompé personne », écrit même « La Croix » dans un éditorial.
Tu penses : « Anesthésier », c’est lui qui nous fait un « syndrome de l’imposteur », oui !
« Emmanuel Macron, qui a sûrement cru pouvoir passer en douce ces élections, ne se mobilisant que dans le sprint final, n’est pas certain d’obtenir une majorité absolue et d’avoir les coudées franches », estime « La Montagne ». Non ? Bé ça alors, comme révélation, il fallait venir des Carpates pour trouver un titre pareil !
« L’hémicycle ne sera vraisemblablement plus à la main d’Emmanuel Macron », selon « Ouest-France » (là encore, presque clairvoyant, mais qui sait ?), pour qui « l’Élysée devra réapprendre à composer avec toutes les oppositions, pour éviter les blocages (…), ce qui n'est pas une mauvaise nouvelle pour la démocratie ».
Renaissance d’une vie démocratique qui ferait envie ?
 
Nettement le parti présidentiel paye son manque d’investissement dans la campagne, ne parvenant qu’à faire jeu égal avec un « Mes-Luches » battu aux présidentielles qui engrange les dividendes de son audacieuse manœuvre post-présidentielle, étant parvenu à transformer sa défaite en victoire.
Ensuite, il a été souvent reproché à « Marinella-tchi-tchi » de mener une campagne en retrait, tel qu’elle l’avait fait avec succès lors de l’élection présidentielle.
Au final ? Ni franc succès, mais pas demi-défaite non plus.
Bref, la lame de fond ayant mené « Marinella-tchi-tchi » au second tour aura fait « pschitt ». Mais elle aura été remplacée par celle de « Mes-Luches ».
 
Ce qui saute aux yeux, c’est que les « écololos » et le « P.Soce » auront été dissouts par le mouvement de « Mes-Luches », le second n’existant même plus : Ils pourront ouvrir un musée avec leurs archives…
Pas encore le cas pour les « LRd », mais s’ils ne peuvent plus payer leur loyer de la rue Vaugirard, ils devront se replier en banlieue, eux aussi.
Vous aurez remarqué que seules « Rachi-dada-Mimi » et « Ségololo » auront été présentes sur les plateaux pour défendre leurs étendards : Toute une époque qui fout le camp !
Plus intéressant, il y a cette attitude à adopter en cas de duel de second tour entre dans les 58 circonscriptions où il ne reste plus que le « Air-Haine » et « Nupes ». Il y a quelques jours, la rumeur médiatico-politique nous disait que l’Élysée appellerait à faire barrage, quoi qu’il en coûte, aux candidats du « Air-haine », sorte de renvoi d’ascenseur à un « Mes-Luches » ayant donné pour mot d’ordre de ne pas apporter une seule voix à « Marinella-tchi-tchi ».
Mais dimanche soir, rien de tel, les pontes de « René-Essence » se contentant d’affirmer que chaque scrutin obéit à ses propres contingences locales et que, toutes choses bien pesées, chacun fera bien comme bien lui semble.
Idem du côté du patron des « insoumis », qui ne donne aucune consigne, se contentant d’appeler chacun à voter en son âme et conscience et n’hésitant pas à prononcer trois fois ces mots, « notre patrie », lors de son allocution, en cas de duel où ses candidats sont déjà éliminés.
Une manière plus ou moins finaude de ne pas s’aliéner de possibles suffrages frontistes.
Que d’ailleurs, lundi matin la « porte-la-parole » aura initié : Pas une voix pour le « Air-Haine » !
J’ai déjà vécu cette scène-là, me semble-t-il…
À croire justement que le « front républicain » est en train de vivre ses derniers soubresauts.
Toutefois, on peut en penser que l’heure des « majorités absolues » pourrait paraître désormais révolue.
 
À suivre.
On se retrouve dans une semaine et après je tire ma révérence jusqu’à la fin de l’été qui arrive : Toute une saison en bord de mer, près de mes clémentiniers, il me faudra bien ça pour aborder la fin d’année… si j’en reviens !