On a des « chercheurs » qui trouvent !
Et leurs dernières trouvailles c’est que dormir à deux,
qui est parfois très désagréable, voire tout à fait insupportable, notamment en
cas de canicule, c’est finalement bon pour le sommeil…
Mais cela dépend principalement du profil de votre voisin de lit.
Partager son lit avec un(e) ronfleur(se) qui, en plus, prend toute la place, peut évidemment devenir un calvaire.
En revanche, si vous avez la chance d’avoir un partenaire qui ne s’évertue pas à interrompre votre sommeil (en volant la couette par exemple), n’hésitez pas une seule seconde à dormir avec lui car en réalité, on dormirait mieux à deux que tout seul !
Une récente étude présentée au congrès annuel de l’American Academy Of Sleep Medicine (si, si, ça existe aussi !) a en effet démontré que dormir avec un partenaire ou un conjoint était généralement associé à une meilleure qualité de sommeil et à une meilleure santé mentale.
Pour réaliser cette étude, les scientifiques ont
interrogé 1.007 adultes du Sud-Ouest de la Pennsylvanie (États-Unis).
La fréquence à laquelle ils partagent leur lit avec un conjoint, un enfant, un animal de compagnie, un autre membre de la famille ou personne du tout a été calculée.
Puis la qualité de leur sommeil a été évaluée en prenant en compte plusieurs critères dont la gravité de l’insomnie, la durée du sommeil ou le score d’apnée.
Les résultats montrent indubitablement que les personnes ayant partagé « la plupart des nuits » leur lit avec un partenaire ont signalé une moindre gravité de l’insomnie, un meilleur sommeil, moins de fatigue, moins de risque d’apnée du sommeil et une latence de sommeil plus courte.
En revanche, si votre partenaire est un enfant, vous risquez une mauvaise nuit.
Ceux qui dormaient avec leur enfant « la plupart des nuits » ont en effet signalé une plus grande sévérité de l’insomnie et un plus grand risque d’apnée du sommeil. De même, ceux qui dormaient seuls ont signalé une plus grande sévérité de l’insomnie, plus de somnolence, plus de fatigue et un plus grand risque d’apnée.
En bref, si vous voulez passer une bonne nuit, il est
conseillé de dormir avec un partenaire à condition de bien le choisir. Le fait
de dormir avec un (bon) partenaire a notamment été associé à moins de
dépression, d’anxiété et de stress.
« Dormir avec un partenaire amoureux, ou un époux parait avoir plus de bénéfice sur la qualité du sommeil », a déclaré Brandon Fuentes, le premier auteur de l’étude, affilié à l’université de l’Arizona.
À l’inverse, dormir avec un enfant a été associé à un stress plus important et dormir seul a été associé à la dépression et à une satisfaction de la vie et des relations plus faibles.
Il faut tout de même rappeler que ces résultats sont purement statistiques.
Avec son chien, ou mon chat, je ne sais pas.
Ce dernier s’impose quelle que soit l’heure : Tant pis pour lui, je le réveille sans ménagement quand il pèse trop fort sur les jambes ou la vessie…
Autre trouvaille exceptionnelle : Les pays
gouvernés par des femmes enregistrent beaucoup moins de décès du « Conard-virus »…
Serait-ce le bon vaccin ?
L’épidémie de « Conard-virus » sévit
toujours à travers le monde, causant d’importantes pertes en vies humaines et
impactant durement la santé, ainsi que l’économie.
À ce jour, on dénombre plus de 536.151.074 cas et 6.285.723 décès.
Pas tout-à-fait « une fable » comme aiment à le prétendre les anti-vax !
Et les effets à long terme de cette maladie font toujours l’objet d’études, tant elle bouleverse l’organisme entier.
Sans compter que le Fonds monétaire international a signalé une perte de production cumulée prévue de 2020 à 2025 de 22 mille milliards de dollars américains…
Fable-bulleux !
Or, malgré des mesures équivalentes, nombre de pays
présentent de grandes différences en matière de mortalité. Récemment, des
chercheurs se sont penchés sur 21 facteurs déterminants la mortalité due au « Conard-virus »
et ses variants selon les pays.
La confiance dans le gouvernement, l’éducation et même la corruption, auraient tous un impact sur la mortalité.
De plus, ils ont découvert que les pays dirigés par des femmes ont enregistré 40 % de décès en moins que les pays gouvernés par des hommes !
Rien que ça…
Ces pays présentent des différences drastiques de morbidité et de mortalité, même parmi ceux qui ont des conditions socio-économiques et des antécédents politiques similaires.
Par exemple, l’Australie et la Nouvelle-Zélande partagent des environnements économiques et politiques similaires, mais le nombre de décès est bien plus élevé en Australie.
Le professeur agrégé Kelvin Tan de la Business School de l’Université de Queensland, explique dans un communiqué : « Au 31 décembre 2020, bien que la population de l’Australie ne soit que 5 fois celle de la Nouvelle-Zélande, l’Australie avait signalé environ 13 fois plus d’infections et 36 fois plus de décès que les chiffres signalés par la Nouvelle-Zélande ».
On en reste interloqué.
C’est pourquoi, avec son équipe, il a tenté de
déterminer quels facteurs influençaient les taux d’infection et de mortalité
pour une maladie donnée. Il s’est focalisé sur la statistique, qu’il estime
être une clé lors d’études d’impacts des déterminants façonnant l’évolution
épidémique d’un pays.
L’équipe de recherche a alors analysé la réponse à la pandémie de 91 pays entre janvier et décembre 2020, en lien avec 21 déterminants nationaux disponibles dans diverses bases de données et sources, prenant en compte par exemple la confiance des gens dans le gouvernement et le nombre de tests « Conard-virus » effectués.
L’inclusion du nombre de tests vise à tenir compte de la relation mécanique entre les tests et les cas confirmés. Ils ont regroupé les déterminants en quatre catégories : Facteurs démographiques-géographiques, politico-juridiques, socio-économiques et sanitaires.
Et l’étude révèle que les 21 facteurs sont robustement significatifs dans les tests et expliquent respectivement 78 % et 72 % des variations, entre les pays, du nombre d’infections confirmées et de décès.
Par ailleurs, le ratio hommes-femmes, la densité de population, l’urbanisation et la corruption politique intensifient les conséquences négatives de la pandémie dans un pays.
À l’inverse, les auteurs ont constaté que le leadership féminin, l’éducation, la diversité religieuse et la confiance du public dans le gouvernement réduisent les taux d’infection et de décès.
Pas anodin…
Les auteurs soulignent que les pays dirigés par des
femmes ont enregistré 39,9 % de décès dus au « Conard-virus » en
moins que les pays gouvernés par des hommes.
Le Dr Tan n’a pas peur de déclarer que « ce chiffre peut être attribué aux femmes dirigeantes qui prennent des mesures rapides et décisives, avec une vision plus large de l’impact sur la société et une plus grande réceptivité à la pensée innovante. (…) Elles sont plus réticentes au risque de perdre des vies humaines, ce qui a joué un rôle essentiel dans la prévention et les résultats de la pandémie ».
Et de manière plus précise, sur les 21 déterminants, 12 sont des facteurs aggravants qui font augmenter de manière significative les cas d’infection au « Conard-virus », dont cinq démographiques-géographiques (population, densité de population, âge médian de la population, ratio hommes-femmes et urbanisation), deux politiques-juridiques (démocratie et corruption) et cinq facteurs socio-économiques (PIB, technologie, inégalités de revenus, bonheur et tourisme).
Cette découverte suggère que la technologie permet aux gouvernements d’identifier rapidement les infections réelles et potentielles grâce, par exemple, à la recherche numérique des cas contacts : Cela entraine ainsi davantage de cas confirmés.
Parallèlement, la technologie facilite également le dépistage précoce et le traitement en temps opportun, ce qui réduit le nombre de décès.
De plus, les chercheurs identifient neuf facteurs qui
réduisent les cas d’infection et le nombre de décès : Trois
démographiques-géographiques (température, éducation et diversité religieuse),
quatre politico-juridiques (liberté des médias, leadership féminin, confiance
dans le gouvernement et la loi) et deux soins de santé (expérience antérieure
du SARS et infrastructures des soins de santé).
Effectivement, l’investissement dans les établissements de santé est payant lorsqu’une épidémie s’aggrave, et se justifie avec ou sans crise.
Le Dr Tan conclut : « Nos résultats soulignent
l’importance de la prévention, plutôt que du traitement, pour réduire la
morbidité et la mortalité liées à la COVID-19 ». En d’autres termes, la
prévention peut être plus efficace que la guérison, surtout si nous prenons en
compte les effets à long terme de l’infection, qu’elle soit grave ou de plus
faible intensité.
En outre, étant donné que la plupart des pays évoluent vers une population vieillissante, il est crucial de protéger les personnes âgées, particulièrement vulnérables lors des pandémies.
J’en parlerai à tous « mes potes » qui font dictateur ou junte militaire dans le civil et quelques pays subsahéliens…
Car finalement, ce ne sont pas les ressources
financières d’un pays, mais la rapidité et l’efficacité des interventions qui
déterminent principalement le succès des contrôles de la pandémie.
Sans compter que les politiques publiques devraient accorder une attention particulière à la protection des pauvres, qui sont plus vulnérables aux pandémies.
Paradoxal, non ?
Voilà un petit aperçu de la science en marche des
dernières semaines : Mieux vaut habiter dans un pays riche et dirigé par
une femme que dans un pays pauvre diriger par des mâles-dominants et corrompus.
Notez que ce n’est pas nouveau…
Ce qui l’est c’est qu’il vaut mieux dormir seul qu’avec un(e) ronfleur(euse)…
Bref, on en revient aux fondamentaux : Pour bien vivre, il faut être riche, bien-portant et bien nourri, que pôvre, malade et affamé !
Bon week-end à toutes et à tous !
I3
PS : À signaler que je suis déjà parti en
vadrouille en travers du pays depuis quelques jours, juste le temps de
dépouiller les listes électorales pour savoir qui a voté pour qui sur quelques
bureaux de vote.
Et finir mon « roman d’été » de l’année : « 2022, l’année électorale de Charlotte® »
Je vous confie le blog et l’univers pour quelques semaines : Prenez-en soin !
Pour ne pas vous languir de mon absence, je vous laisse trois « romans d’été », dont un inédit cité ci-avant…
Si tout va bien, on se retrouve à la mi-septembre.
Sans ça, en fin d’année, je vous laisse un « post d’adieu » pour l’éternité…
Le même que je reporte tous les ans depuis plusieurs années maintenant.
Bonnes vacances et bonne lecture à toutes et tous !
Mais cela dépend principalement du profil de votre voisin de lit.
Partager son lit avec un(e) ronfleur(se) qui, en plus, prend toute la place, peut évidemment devenir un calvaire.
En revanche, si vous avez la chance d’avoir un partenaire qui ne s’évertue pas à interrompre votre sommeil (en volant la couette par exemple), n’hésitez pas une seule seconde à dormir avec lui car en réalité, on dormirait mieux à deux que tout seul !
Une récente étude présentée au congrès annuel de l’American Academy Of Sleep Medicine (si, si, ça existe aussi !) a en effet démontré que dormir avec un partenaire ou un conjoint était généralement associé à une meilleure qualité de sommeil et à une meilleure santé mentale.
La fréquence à laquelle ils partagent leur lit avec un conjoint, un enfant, un animal de compagnie, un autre membre de la famille ou personne du tout a été calculée.
Puis la qualité de leur sommeil a été évaluée en prenant en compte plusieurs critères dont la gravité de l’insomnie, la durée du sommeil ou le score d’apnée.
Les résultats montrent indubitablement que les personnes ayant partagé « la plupart des nuits » leur lit avec un partenaire ont signalé une moindre gravité de l’insomnie, un meilleur sommeil, moins de fatigue, moins de risque d’apnée du sommeil et une latence de sommeil plus courte.
En revanche, si votre partenaire est un enfant, vous risquez une mauvaise nuit.
Ceux qui dormaient avec leur enfant « la plupart des nuits » ont en effet signalé une plus grande sévérité de l’insomnie et un plus grand risque d’apnée du sommeil. De même, ceux qui dormaient seuls ont signalé une plus grande sévérité de l’insomnie, plus de somnolence, plus de fatigue et un plus grand risque d’apnée.
« Dormir avec un partenaire amoureux, ou un époux parait avoir plus de bénéfice sur la qualité du sommeil », a déclaré Brandon Fuentes, le premier auteur de l’étude, affilié à l’université de l’Arizona.
À l’inverse, dormir avec un enfant a été associé à un stress plus important et dormir seul a été associé à la dépression et à une satisfaction de la vie et des relations plus faibles.
Il faut tout de même rappeler que ces résultats sont purement statistiques.
Avec son chien, ou mon chat, je ne sais pas.
Ce dernier s’impose quelle que soit l’heure : Tant pis pour lui, je le réveille sans ménagement quand il pèse trop fort sur les jambes ou la vessie…
Serait-ce le bon vaccin ?
À ce jour, on dénombre plus de 536.151.074 cas et 6.285.723 décès.
Pas tout-à-fait « une fable » comme aiment à le prétendre les anti-vax !
Et les effets à long terme de cette maladie font toujours l’objet d’études, tant elle bouleverse l’organisme entier.
Sans compter que le Fonds monétaire international a signalé une perte de production cumulée prévue de 2020 à 2025 de 22 mille milliards de dollars américains…
Fable-bulleux !
La confiance dans le gouvernement, l’éducation et même la corruption, auraient tous un impact sur la mortalité.
De plus, ils ont découvert que les pays dirigés par des femmes ont enregistré 40 % de décès en moins que les pays gouvernés par des hommes !
Rien que ça…
Ces pays présentent des différences drastiques de morbidité et de mortalité, même parmi ceux qui ont des conditions socio-économiques et des antécédents politiques similaires.
Par exemple, l’Australie et la Nouvelle-Zélande partagent des environnements économiques et politiques similaires, mais le nombre de décès est bien plus élevé en Australie.
Le professeur agrégé Kelvin Tan de la Business School de l’Université de Queensland, explique dans un communiqué : « Au 31 décembre 2020, bien que la population de l’Australie ne soit que 5 fois celle de la Nouvelle-Zélande, l’Australie avait signalé environ 13 fois plus d’infections et 36 fois plus de décès que les chiffres signalés par la Nouvelle-Zélande ».
On en reste interloqué.
L’équipe de recherche a alors analysé la réponse à la pandémie de 91 pays entre janvier et décembre 2020, en lien avec 21 déterminants nationaux disponibles dans diverses bases de données et sources, prenant en compte par exemple la confiance des gens dans le gouvernement et le nombre de tests « Conard-virus » effectués.
L’inclusion du nombre de tests vise à tenir compte de la relation mécanique entre les tests et les cas confirmés. Ils ont regroupé les déterminants en quatre catégories : Facteurs démographiques-géographiques, politico-juridiques, socio-économiques et sanitaires.
Et l’étude révèle que les 21 facteurs sont robustement significatifs dans les tests et expliquent respectivement 78 % et 72 % des variations, entre les pays, du nombre d’infections confirmées et de décès.
Par ailleurs, le ratio hommes-femmes, la densité de population, l’urbanisation et la corruption politique intensifient les conséquences négatives de la pandémie dans un pays.
À l’inverse, les auteurs ont constaté que le leadership féminin, l’éducation, la diversité religieuse et la confiance du public dans le gouvernement réduisent les taux d’infection et de décès.
Pas anodin…
Le Dr Tan n’a pas peur de déclarer que « ce chiffre peut être attribué aux femmes dirigeantes qui prennent des mesures rapides et décisives, avec une vision plus large de l’impact sur la société et une plus grande réceptivité à la pensée innovante. (…) Elles sont plus réticentes au risque de perdre des vies humaines, ce qui a joué un rôle essentiel dans la prévention et les résultats de la pandémie ».
Et de manière plus précise, sur les 21 déterminants, 12 sont des facteurs aggravants qui font augmenter de manière significative les cas d’infection au « Conard-virus », dont cinq démographiques-géographiques (population, densité de population, âge médian de la population, ratio hommes-femmes et urbanisation), deux politiques-juridiques (démocratie et corruption) et cinq facteurs socio-économiques (PIB, technologie, inégalités de revenus, bonheur et tourisme).
Cette découverte suggère que la technologie permet aux gouvernements d’identifier rapidement les infections réelles et potentielles grâce, par exemple, à la recherche numérique des cas contacts : Cela entraine ainsi davantage de cas confirmés.
Parallèlement, la technologie facilite également le dépistage précoce et le traitement en temps opportun, ce qui réduit le nombre de décès.
Effectivement, l’investissement dans les établissements de santé est payant lorsqu’une épidémie s’aggrave, et se justifie avec ou sans crise.
En outre, étant donné que la plupart des pays évoluent vers une population vieillissante, il est crucial de protéger les personnes âgées, particulièrement vulnérables lors des pandémies.
J’en parlerai à tous « mes potes » qui font dictateur ou junte militaire dans le civil et quelques pays subsahéliens…
Sans compter que les politiques publiques devraient accorder une attention particulière à la protection des pauvres, qui sont plus vulnérables aux pandémies.
Paradoxal, non ?
Notez que ce n’est pas nouveau…
Ce qui l’est c’est qu’il vaut mieux dormir seul qu’avec un(e) ronfleur(euse)…
Bref, on en revient aux fondamentaux : Pour bien vivre, il faut être riche, bien-portant et bien nourri, que pôvre, malade et affamé !
I3
Et finir mon « roman d’été » de l’année : « 2022, l’année électorale de Charlotte® »
Je vous confie le blog et l’univers pour quelques semaines : Prenez-en soin !
Pour ne pas vous languir de mon absence, je vous laisse trois « romans d’été », dont un inédit cité ci-avant…
Si tout va bien, on se retrouve à la mi-septembre.
Sans ça, en fin d’année, je vous laisse un « post d’adieu » pour l’éternité…
Le même que je reporte tous les ans depuis plusieurs années maintenant.
Bonnes vacances et bonne lecture à toutes et tous !
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