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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 9 juin 2022

Encore une konnerie !

Juste un petit-mot pour mieux en rire…
 
Moâ, on m’a toujours expliqué qu’un pays comme la « Gauloisie-impétueuse » qui a une balance commerciale perpétuellement déficitaire, c’était une catastrophe.
Ça voulait dire que pour importer des produits et matériaux dont il avait besoin, il lui fallait puiser dans son « bas de laine » toujours plus profondément pour assurer ses importations alors que ses exportations, de produits que le pays fabrique et qui trouvent encore preneur au-delà de nos frontières, ne sont pas vendus en quantité suffisante pour financer nos achats.
Ce qui fait déficit.
C’est finalement « intuitif » : Quand je dépense plus au cours du mois que je n’ai eu de recette, en principe ça ne dure pas très longtemps…
Et ça aura toujours, ou presque, été le cas de mon pays à force fermer les usines et ateliers à coup de taxes et charges sociales dirimantes.
 
Ça s’est surtout aggravé quand « le Chi » aura nommé une avocate de Chicago au ministère du commerce extérieur avec mission de booster le « Merde in Transe » de nos usines et champs de patate, au-delà de nos sillons, une dénommée « Chrichri-la-Garde-meurt-mais-ne-se-rend-pas ».
Elle aura tellement bien réussi que la balance commerciale a persisté à rester déséquilibrée durablement et gravement, mais elle aura eu un brillante carrière puisqu’elle aura notamment inventé le « rilance » (mélange de rigueur et de relance, ou inversement), puis s’est exportée au FMI pour revenir à la tête de la BCE.
Tant mieux pour elle et je ne lui en veux absolument pas de tant de réussite (je n’aurai pas pu faire mieux), même quand elle a balancé aux piétons qui râlaient que l’essence était trop chère (déjà…) qu’ils n’avaient qu’à pédaler (sur un vélo ou dans la choucroute, ça ne change pas grand-chose).
D’autant qu’à l’époque de « Bling-bling », elle aura eu ce billet à l’égard du président d’alors absolument délirant de soumission…
Je l’ai quelle que part sur l’ancien blog (ou peut-être celui-ci, je ne sais plus : Il y a plus de 3.000 billets en ligne ici et 2.500 sur le précédent… et j’ai la flemme de chercher. Avec l’âge, ce genre de chose ne s’arrange pas).
Mais globalement, il pouvait l’utiliser comme il l’entendait, poupée de chiffon ou récure-chiotte, elle lui était de tout façon dévouée corps et âme !
Magnifique : Elle me fait ce coup-là, je lui mets un sac sur la tête et file ma cocotte, au turbin !
 
La même et quelques autres enviaient et envient toujours la « Teutonnie-magnifique » qui exporte nettement plus qu’elle n’importe à peu près les mêmes « manquants » que chez nous (essentiellement l’énergie) et du coup n’a pas du tout les mêmes problèmes de chômage, de déficits de comptes publics, de ceux de leurs régimes sociaux. La seule chose qu’ils redoutent c’est la « surchauffe » et l’inflation qu’elle engendrerait…
Bref, une économie en pleine santé qui fait des tas de son trésor exporté et redistribue à ses laborieux dans la paix sociale retrouvée.
Bon, le nirvana qui nous étaient à jamais inabordable, tout ça parce que l’export, chez nous, ce n’est pas la « Deutsche Qualität ».
Qu’est-ce que tu veux : On a des ingénieurs et des VRP qui ne causent pas l’angliche comme tout le monde, la faute à « les ducs à Sion » qui a des profs aussi nuls que leurs élèves en langue vivante !
Passons…
 
Sauf que je n’ai jamais compris que les USA, dont la balance commerciale a également toujours été dramatiquement déficitaire, n’a jamais été réputé un pays qui va à vau-l’eau sur le plan économique, bien au contraire : Ils parviennent même à imposer au monde entier leur monnaie et leurs normes !
Bref, la balance commerciale d’un pays n’est pas forcément l’indicateur le plus pertinent de sa bonne santé économique…
Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais tout cela renifle l’escroquerie intellectuelle.
Confirmation récente.
 
Et pas par un nain du neurone, mais un prix Nobel d’économie, celui de 2008 (vous savez, l’année des subprimes) en la personne de Paul Krugman, qui affirme sans même rigoler que « Vlad-Poux-Tine » a d’ores et déjà perdu la guerre commerciale !
Tiens donc !
Bon d’accord, sur le plan militaire, on est encore assez loin d’une glorieuse marche de la réussite irrésistible en Ukraine. Car on assiste en ce moment à un incroyable ralentissement de la guerre éclair, les tentatives d’encerclement des forces ukrainiennes sur le terrain prétendu plus favorable de l’Est du pays se transformant peu à peu en une lente bataille de position qui va durer bien plus que prévue.
Et épuise les belligérants tout en cassant tout le tissu industriel tout autour en laissant des villes entières en ruines totales, pire qu’à Beyrouth.
Il faudra du temps (et de lourds efforts) au vainqueur de ces affrontements pour retrouver un semblant de vie « normale » sur place.
Repassons…
 
Pour lui, le deuxième revers russe s’ajoute à une autre grande surprise : La remarquable efficacité des sanctions économiques occidentales contre le régime de « Poux-tine », qui fonctionneraient d’une façon inattendue.
Je veux bien l’entendre, même s’il me semble que l’économie russe s’est plutôt refermée comme une huître et fonctionne toujours un peu plus en autarcie : Effet de résilience bien plus prononcé que par chez nous, à n’en pas douter.
Souvenez-vous, dès le déclenchement de la guerre fin février, des débats acharnés ont eu lieu concernant la possibilité d’exercer une pression économique contre le pays agresseur, notamment sur la manière d’interrompre les exportations russes de pétrole et de gaz.
Malheureusement, aucune avancée significative n’a encore été effectuée sur ce front-là.
 
En revanche, l’administration « Baille-dan » a bien interdit les importations de pétrole russe, mais cette décision n’aura guère de conséquences si d’autres pays n’emboîtent pas le pas.
Or, l’Europe n’a toujours pas décrété un embargo sur le pétrole russe, ni pris la moindre mesure substantielle pour s’affranchir de sa dépendance au gaz.
C’est que trouver et mettre en œuvre des solutions de remplacement en claquant dans les doigts, ça relève du miracle.
Et pour les « miracles », en général, on demande quelques délais, le reste étant déjà fait depuis la veille.
Résultat, les exportations russes se poursuivent, et le pays semble bien parti pour enregistrer un excédent commercial record.
Est-ce à dire que « Poux-tine » est en passe de gagner la guerre économique ?
Un excédent ne constitue-t-il pas une « victoire », car vous donnez au monde plus que vous n’en recevez.
J’aurai plutôt affirmé que je vends plus au reste du monde que ce dont j’ai besoin de lui, mais bon, je ne veux pas trahir la pensée d’un Nobel d’économie…
Car, non, pour lui, il est en train de la perdre.
Si…
 
Cet excédent massif est même un signe de faiblesse, car il reflète avant tout une chute des importations, qui fait du tort à son économie.
Mais si…
Le mek, moins il importe, plus il vit pôvre…
Effectivement, c’est le cas quand tu n’as plus un radis en poche, mais la Russie à des quantités astronomiques d’or.
De elle gagne beaucoup d’argent en vendant son gaz et son pétrole, mais elle a du mal à utiliser ces recettes pour acheter ce dont elle a besoin ― notamment des composants nécessaires à la production de tanks et d’autres matériels militaires.
Notez, il suffit de démonter les machines à laver pour récupérer et recycler lesdits composants pour ses chars, mais bon.
Ce que je vois, c’est que le russe veut se faire payer en rouble, qui n’a plus aucune valeur hors de ses frontières et avec lequel, il achète de l’or, la relique barbare qui ne se mange pas et ne sert à rien.
En revanche, avec cet or, il peut payer sa dette libellée en dollar sonnant et trébuchant…
Donc, si je comprends bien, plus tu n’achètes pas, plus tu t’appauvris, exactement l’inverse de ce qu’on m’a toujours raconté auparavant.
Ce sont les « Teutons » de « Schlotez » qui vont être contents d’apprendre ça, tiens !
 
Le problème, c’est que les russes ont des difficultés à acheter.
Parce que de nombreuses démocraties interdisent de lui vendre une série de produits ― des armes, mais aussi des composants industriels pouvant être utilisés pour les fabriquer.
Cela n’explique cependant pas tout, car la Russie semble avoir perdu accès à des importations provenant de pays qui n’imposent pas de sanctions.
Certains estiment même qu’en mars, les exportations des démocraties alliées vers la Russie ont diminué de 53 % par rapport à leur niveau habituel, une tendance qui se serait accentuée en avril.
Mais les exportations depuis des pays prorusses ou neutres, dont la Chine, ont baissé presque autant (― 45 %), et là c’est kon et vache de leur part.
Ils soulignent même que cela pourrait traduire la peur, même chez les pays non « alignés », de se retrouver du mauvais côté des sanctions.
 
Il faut s’imaginer à la place d’un patron d’entreprise chinoise qui dépend de composants produits en Corée du Sud, au Japon et aux États-Unis.
Et exporte aux states et chez les nippons…
S’il vend à la Russie des choses pouvant être considérées comme contribuant à l’effort de guerre de « Poux-tine », ne craindrait-il pas d’être lui-même l’objet de mesures de rétorsions ?
Les sanctions contre le système financier russe, comme l’exclusion de plusieurs grandes banques privées du système international de paiement, entravent elles aussi les importations.
Des devises fortes affluent en Russie, mais il est devenu difficile de les utiliser pour acquérir des produits à l’étranger.
D’autant que les frontières sont fermées sur le flanc occidental, l’espace aérien également, que d’ailleurs les avions russes ne volent plus faute de certification et les navires pourraient ne plus être assurés.
Restent le train et la route… à l’Est.
 
Les conséquences des sanctions sur la Russie offrent donc la démonstration très parlante d’une idée que les économistes parviennent rarement à faire valoir : Ce sont les importations, pas les exportations, qui forment le cœur du commerce international.
Notez qu’on peut aisément confondre : Quand on importe, c’est qu’un autre exporte… en principe.
Bref, c’est l’indice « Baltic » (celui qui compte les conteneurs et les volumes physiques) qui fait la prospérité.
Dès lors, pour notre Nobel, il ne faut pas mesurer les bénéfices du commerce par les emplois créés et les recettes générées par les industries d’exportation : Ces laborieux pourraient, après tout, faire autre chose.
Ce qui n’est pas faux, mais à condition de trouver un marché solvable à leur portée.
Du coup, on en conclut que les bénéfices du commerce proviennent en réalité des biens et services utiles que d’autres pays fournissent aux citoyens.
Et enregistrer un excédent commercial ne constitue en aucun cas une « victoire ».
Il signifie plutôt que vous donnez au monde plus que vous n’en recevez, et qu’en retour vous n’obtenez que des reconnaissances de dette.
 
Il faut dire ça aux « teutons », ça va peut-être les décourager…
Cependant, les excédents commerciaux peuvent parfois contribuer à booster une économie atone, et si les importations peuvent enrichir un pays, elles peuvent aussi déplacer et appauvrir certains laborieux.
Sauf que ce qui arrive à la Russie illustre leur vérité fondamentale : L’excédent commercial russe est signe de faiblesse, pas de force !
Bien.
Ses exportations, hélas, se maintiennent en dépit de son statut de paria, mais son économie est peu à peu paralysée par l’arrêt de ses importations.
Ce qui veut dire, toujours pour notre Nobel, que « Poux-tine » est en train de perdre à la fois la guerre économique et la guerre militaire.
 
Concomitamment, je peux même en déduire que la « Folle-Gauloisie » avec ses sempiternels déficits commerciaux, taille des croupières à tous ses fournisseurs et que les USA sont champions du monde à ce jeu-là et depuis de nombreuses décennies !
Que demander de plus ou de mieux…
Parfois je me régale à lire toutes les âneries des « sachants », quels qu’ils soient : Ça distrait encore un peu mon unique neurone devenant asthénique au fil du temps qui passe…

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