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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 8 juin 2022

Le cancer de l’inflation va s’aggraver…

Tout le monde se l’imagine bien.
 
Et quelques-uns le souhaitent ardemment !
Les petits chiffres de « Lyne-sait-tout » s’accumulent doucement et pointent tous dans la même direction : L’inflation n’est plus dérisoire, elle continue à grossir et ceux qui expliquaient doctement il y a encore quelques mois que l’augmentation observée en fin d’année 2021 était transitoire reconnaissent qu’ils se sont plantés dans les grandes profondeurs : Nous arrivons au milieu de 2022, l’inflation continue de grossir et ce n’est pas un hasard.
Ce sont pourtant les mêmes qui prévoient qu’elle va augmenter encore en 2023 puis va se stabiliser.
Mais à un nouveau niveau de prix qui restera élevé.
Une redistribution des richesses produites, une reconfiguration des besoins en somme.
Admettons…
 
Ainsi, sur les douze derniers mois, les prix ont flambé sur les pâtes (+ 15 %), les viandes surgelées (+ 11 %), la farine (+ 10 %), les huiles (+ 10 %), la moutarde (+ 9 %), le café et les fruits secs (+ 8 %), la viande hachée (+ 8 %) ou les plats cuisinés (+ 7 %), etc.
Et encore, on nous aura bassiné avec des « alertes à la pénurie » : Pâtes, graines de moutarde, huiles de tournesol, gasoil, mais encore sur le PQ…
S’en est à tel point qu’en mars dernier, les « experts du ministère » ont invité les industriels et distributeurs à retourner négocier leurs accords commerciaux pour l’année, tellement ceux-là avaient été mal-ficelés et fait à l’arrache pour contenter les « sachants » dont les neurones clignotaient à l’approche des élections qui pouvaient coûter leurs prébendes à quelques-uns.
Pour avoir suivi ça de loin, les effets des lois « Egalim » auront été catastrophiques : On va jusqu’à négocier le prix des emballages et de cartons redondants… et impossible d’ouvrir le parapluie en cours de route.
Encore plus gênant : Les tendances observées lors des négociations en supermarché pour le prochain trimestre (l’été 2022), laissent supposer que l’inflation pourrait atteindre et dépasser les 5 % durant les prochains mois.
Même que le « fils à papa » de la centrale Leclerc aura fait la tournée des plateaux télévisuels pour sonner le tocsin.
Et pour rappel, l’inflation observée en avril serait de 4,8 %.
Notez, pas sur tout : On ne parvient plus à écouler les produits high-techs quand on reçoit des puces taïwanaises ou coréennes et le marché automobile stocke et stocke encore pour des jours meilleurs…
Quand l’industrie mécanique ne met pas à l’arrêt ses chaînes de montages.
 
Bien sûr, cette hausse des prix pèse d’autant plus sur les consommateurs « sans-dents-qui-puent-la-clope-et-le-diesel » qui n’ont pas de marge de manœuvre pour adapter leur consommation, déjà à l’étroit dans un pays où taxes, impôts et régulations pléthoriques garantissent un pouvoir d’achat particulièrement contraint et des « dépenses obligées » toujours plus onéreuses, même en période de calme.
Du coup, l’épargne des « Gauloisiens » est donc mise à contribution et ce d’autant plus que les taux de rémunération de celle-ci sur les comptes traditionnels (livret A, plans d’épargnes divers, pour un total de plus de 480 milliards d’euros) sont microscopiques et très inférieurs à l’inflation.
Il faut aussi rappeler que, pour ceux qui le pouvaient, 2020 et ses confinements généralisés auront été une aubaine pour thésauriser un maximum empêcher de dépenser qu’ils ont été.
Comme en plus, même en 2021 ils n’ont pas pu tout « cramer » pour se faire plaisir, obligés de se contenter de peu pour cause de désordre dans les chaînes d’approvisionnement et activités vacancières, « le matelas » est encore conséquent.
En début d’année, certains constataient plus ou moins gaillardement que l’encours d’épargne en « Gauloisie » avait continué à grimper les derniers mois de 2021 avec 165,8 milliards d’euros placés sur divers supports selon les données publiées par la Banque de Gauloisie, soit un surplus de plus de 55 milliards d’euros déposés par rapport à la situation qui prédominait avant la pandémie.
 
Si les classes moyennes et aisées profitent encore des économies que permettent de réaliser certaines situations (moins de dépenses de mobilité, de tourisme, de sorties au restaurant ou au cinéma par exemple), il en va nettement différemment pour les classes dites « laborieuses » (comme si les autres ne foutaient rien…) qui, elles, commencent à accuser le coup et piochent dès à présent dans leur bas de laine.
Parallèlement, la croissance du pays, dont on nous avait rebattu les oreilles avant et pendant la campagne électorale présidentielle nous assurant d’une santé pétulante, avec un taux de chômage comme jamais aussi bas, semble nettement marquer le pas : Les prévisions à son sujet de l’Observatoire Gauloisien des conjonctures économiques (OFCE) la placent à présent autour de 2,7 % pour l’année 2022, alors que les autorités fanfaronnaient du 4,2 % rien qu’à l’automne dernier.
Curieuse façon de prendre les gens pour ce qu’ils croient qu’ils sont, à savoir des « kons nés de la dernière pluie ».
Les « kons des neiges d’antan » savent très bien qu’en période pré-électorale, c’est chéquier ouvert à tout va et, soit bilan magnifique (à faire valoir), soit promesses mirifiques qui n’engagent que ceux qui y croient.
Vieux comme les élections : C’est leur fond de commerce depuis toujours.
 
Toutefois, comme l’indique notamment une étude un peu sérieuse, les choses ne vont pas s’arrêter là : Les hausses constatées actuellement ne sont en réalité que le reflet des déstockages et des prix établis au courant et essentiellement à la fin de l’année dernière.
Les stocks épuisés, il va falloir, plus ou moins rapidement, les reconstituer avec de nouveaux coûts.
De plus, la guerre aux portes de l’Europe et les nouvelles tensions sur les chaînes logistiques apparues depuis le début de l’année ne seront réellement reflétées dans les prix que durant les plusieurs mois, ce qui pourrait bien se traduire par une hausse encore plus significative des prix alimentaires et pas seulement.
Matières grasses, farine, huile, les prix de ces matières premières doivent augmenter encore de 10 à 25 % pour refléter les augmentations de coûts subies par les producteurs, qui sont l’énergie et la main-d’œuvre, les temps-machines et les coûts logistiques, qui, en pratique, si les coûts de production devaient se reporter à 75 % (ou intégralement) sur les prix à la consommation, les « sans-dents » devraient s’attendre à une inflation de l’ordre de 8,2 % (ou 11 %).
Ce sera nettement plus, que vous verrez pointer, vous allez comprendre pourquoi.
 
Pour un nombre maintenant croissant d’électeur « à l’euro près », une telle augmentation signifie très concrètement des sacrifices puis une chute considérable de leur niveau de vie.
Pour certains, c’est la différence entre se nourrir et terminer le mois dans le rouge, voire accumuler des dettes.
Dans ce contexte, on ne peut pas oublier ce qui s’est passé à la fin de l’année 2018 qui a vu le développement d’un mouvement social spontané suite à une augmentation des prix des carburants, augmentation qui, avec le recul, apparaît bien modeste de nos jours.
Mais à l’époque, il s’agissait seulement de « transition énergétique »…
Ce mouvement fut à l’époque largement étouffé par la répression policière, la « grande-leçon-de-choses » de « Jupiter » qui aura été donner la piqûre lui-même dans toutes les cambrousses du territoire, et quelques discours politiques programmatiques qui auront noyé le tout sous les gaz lacrymogène et une « convention citoyenne » qui aura accouché d’un délire démagogique qui a pris la direction de la poubelle…
De toute façon, c’est ce qu’il y avait mieux à faire.
 
Et alors, devinez quoi ?
Bé les « sachants » embrayent sur une idée fantastique : « Pruneau-le-Mère », irremplaçable « Sinistre de l’Économie » (irremplaçable parce que personne ne veut hériter du merdier qu’il a fabriqué à passer son temps à écrire des romans), commence à évoquer ses « solutions » pour cette situation économique désastreuse : Il exhorte à présent les entreprises qui le peuvent à augmenter les salaires…
Hein, fabuleux, n’est-ce pas ?
Vous me direz, pourquoi pas !
Certes, mais c’est là le moteur de ce qu’on appelle « l’inflation de rebond », ou « deuxième vague », voire de « second tour » qui va démarrer pour une « surperformance » d’enfer !
 
Eh oui, c’est aussi ça la « puissance intellectuelle » au service de Bercy à haute densité de neurones de « sachants » : Pour lutter contre l’augmentation des prix, rien de mieux que d’augmenter le prix de ce qui est généralement le plus coûteux pour une entreprise, c’est-à-dire sa main-d’œuvre !
Et c’est passé comme une lettre timbrée à la poste.
Au passage, on lui saura gré d’au moins laisser un semblant de choix aux entreprises, au contraire des inamovibles gôchistes qui, eux, préconisent l’indexation des salaires sur l’inflation, ce qui n’est pas du tout facteur d’inflation non plus, bien évidemment…
Notez qu’ils en sont tous aussi, de ce côté-là de la « pensée politique gauloisienne », à vouloir augmenter, et pas qu’un peu, les minima sociaux.
Plus « d’argent magique » sorti de nulle part pour une bonne partie (sauf un endettement public encore plus important, comme si le « quoi qu’il en coûte » n’aura pas été suffisant) ou directement de votre porte-monnaie quand vous faites quelques courses… obligées.
 
Normalement, la suite c’est le blocage des prix. Déjà il y avait le chèque « pouvoir d’achat » avec le succès qui tarde, la ristourne sur le litre de carburant qui aura vite été effacée, l’invective de baisser la TVA sur les « produits essentiels » (même s’il n’y en a plus beaucoup), mais sous l’effet des mouvements sociaux qui auront lieu (ou pas) dans les prochains mois, l’étape suivante consistera forcément à bloquer ces prix qui ne font que grimper.
Comme on peut déjà le garantir sur facture, les pénuries, sur le point de s’installer ou déjà présentes sur certains biens et services, deviendront alors endémiques et le problème, déjà grave, deviendra insoluble.
Ensuite, c’est la réapparition du ticket de rationnement comme durant les belles années de l’occupation…
Après tout, on est en guerre, contre le « Conard-virus », demain celui du singe, mais également contre les belligérants qui se tapent sur la gueule en Ukraine : Faire la guerre à la guerre, un beau concept, n’est-ce pas ?
Mais ça a un coût et il faut des munitions qui ne servent qu’à détruire ce qu’il sera toujours temps de reconstruire plus tard : Du pain béni pour les entreprises et leurs salariés.
Mais aussi pour le fisc…
 
J’arrive tant bien que mal au crépuscule de ma vie sur cette planète (et pas question que j’y revienne faire un tour si la réincarnation existe…, même pas à l’état de moucheron !) et je constate que toujours et partout on refait les mêmes erreurs, que les gens, surtout nos « sachants », n’apprennent jamais rien des générations passées.
Quoi, quand on invente « l’argent gratuit » depuis la crise des Subprime, puis celle de « la dette » (souveraine), et enfin de celle du « Conard-virus » et qu’en plus on veut à « tout prix » décarboner tout ce qui bouge, il y a un moment où les courbes se croisent.
Or, là, dans la dernière décennie, on n’a jamais fait que les « écarter » aux forceps avec des montagnes d’argent qui ne vaudront plus rien tôt ou tard, quitte à fabriquer des « bulles » énormes, diverses et compactes jusqu’à inventer des « oignons de tulipes » qui portent des noms barbares : Bitcoin, NTF, licorne qui n’ont jamais rien vendu, etc.
C’est qu’il faut relire les monétaristes : L’inflation naît d’un excès de liquidité.
La contre-leçon des keynésiens.
Et c’est normal : Tu empruntes à « pas cher » (on a même vécu la période historique des « taux négatifs », une invention du siècle…) et tu rembourses finalement en monnaie de singe !
Par conséquent, l’inflation a de beaux jours devant elle : C’est ce qu’on vous prépare en faisant semblant de lutter contre.
Ils ne changeront jamais, finalement.

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