Que de claques !

Une série inédite de gifles et de coups pied au kul !
 
Grosse méga-claque pour les instituts de sondages : Ils ont réussi à donner les « bonnes estimations » seulement une fois les dépouillements terminés…
Tout le reste du temps, ils se sont plantés dans les grandeurs largeurs.
Et il y a eu de quoi : On va y revenir.
En fait, même les indicateurs prédictifs les plus puissants n’ont enregistré un « retournement » qu’à compter de jeudi dernier. Normalement, les « Jupitériens » étaient assurés d’avoir une majorité, courte peut-être, mais une majorité tout de même, au moins jusque-là.
Et puis les « fils rouges » se sont mis à vriller à en faire clignoter les alertes avancées…
Curieux, mais c’est comme ça : Le soir même où « Jupiter » est allé faire un tour en train à Kiev.
Quel rapport ?
 
Autre claque : L’abstention aura atteint, pour un second tour des élections législatives, 53,77 % des suffrages. Pas un record, mais tout de même…
57,36 % des électeurs ne s’étaient pas déplacés au second tour, au même scrutin, en 2017 : Le début d’une désaffection qui va être durable, la faute aux « politiques » et leurs discours creux de basse-cour d’ékole primaire.
Au premier tour, le taux d’abstention atteignait déjà 52,49 % des suffrages. Pire, dans certaines circonscriptions, plus de 8 sur dix n’ont pas voté.
C’est quoi cette démocratie élective au juste ?
Plus aucun poids et elle en perd sa légitimité.
D’ici qu’on vous supprime le droit de vote, il n’y a pas loin : D’ailleurs, aux prochaines de 2023, vous ne serez même pas convoqués et tout se passera bien puisqu’il s’agit de sénatoriales…
 
Je crois que le record reste pour la 4^ème circonscription de Guadeloupe avec 81,69 % de « non-votants ». Alors qu’à Wallis-et-Futuna, situé en plein milieu de l’Océan pacifique, ils ont établi le plus faible taux d’abstention : 21,54 %… Loin des yeux, près du cœur ?
En réalité, l’abstention diffère aussi selon le duel à l’affiche : Dans les 271 circonscriptions où s’affrontaient des candidats d’Ensemble et de la Nouvelle Union populaire écolologique et soce (Nupes), l’abstention avoisine 52,48 %.
Elle augmente quand vient la question de trancher entre Ensemble et le Rassemblement national (54,13 % sur 108 circonscriptions) et entre la Nupes et le Rassemblement national (54,33 % sur 59 circonscriptions).
Désintérêt de l’électeur moyen de l’offre politique offert par le mode de scrutin…?
Bon, pour « ma nichée », elle fêtait leur paternel et traversait tout le pays pour ça : On peut excuser…
En revanche, dans la 8^ème circonscription des « Gauloisiens de l’étranger » on compte une abstention à 86,07 %. Même chose dans les 2^ème et 9^ème où l’abstention où les taux atteints ont été de 81,88 % et de 83,71 %.
Allez comprendre : Loin des yeux, loin du cœur ?
 
On compte désormais 215 femmes et 362 hommes, soit un hémicycle moins féminisé que celui issu des élections législatives de 2017… Tant pis pour la parité.
Il faut dire que les filles élues ne sont pas « canon ». Et que leurs concurrents masculins ont de grandes gueules.
 
La majorité présidentielle Ensemble! aura obtenu 245 sièges, loin, très loin de la majorité absolue dont 45 pour le « McModem », et 27 pour « Horizons-lointains ».
Ils étaient donnés avec ou proches d’une majorité absolue…
Bref, une énorme baffe, un grand coup de pied au kul (du dégagisme) qui permet tout de même à « Mes-Luches » de jubiler en assurant avoir atteint ses objectifs : Battre « Jupiter » en moins de 2 mois, à qui il reproche d’avoir été élu sur un programme dont on ne sait rien après avoir tordu le bras du Parlement pendant 5 ans…
Effectivement, il n’y a pas eu de campagne, juste des promesses sans visibilité qui n’auraient pas fait un quinquennat, mais juste l’été qui arrive.
Les « gôchistes » de La Nupes (LFI, PCF, PS et EELV) parviennent à envoyer 137 députés. La fourchette des « sondeurs » leur promettait entre 140 et 180 élus : Plantés ! Pas une raclée, mais tout de même pas loin.
« Mes-Luches » ne sera jamais premier ministre : Re-planté !
Et la VI^ème République aura vécu…
Il y aura probablement 3 groupes à gôche : Les Insoumis avec 72 sièges, les « écololos » et ses alliés 23 députés, précédés par les « Soces » qui conservent 26 strapontins alors que le PCF émarge à 12 élus, sous les 15 nécessaires. Plus 4 « apparentés »…
Et on compte quelques « régionalistes » et un « souverainiste » : Du-Pont-Gnan-gnan » ! Si…
Toute une époque qui disparait.
 
Quant au « Air-Haine », c’est lui qui fait une percée historique inattendue avec 89 sièges : Ils n’étaient que 9… Ce qui n’avait pas été anticipé jusqu’à ce point-là. Eux-mêmes s’espéraient une cinquantaine…
Si la droâte enregistre un résultat plutôt décevant avec 64 sièges (plus les UDI et divers droâte), contre 92 en 2018, le parti de « Marinella-tchi-tchi » réalise tout de même LE véritable tour de force lors de ce second tour.
Dire que l’objectif de « Marinella-tchi-tchi » c’était seulement de parvenir à réunir enfin un groupe…
Et surtout, le « Air-Haine » forme le groupe d’opposition le plus important, devant LFI et ses 72 petits sièges.
 
Trois « sinistres » boivent la tasse : La sinistre de la « bonne santé », celle de la « translation écolologique » et la sinistre de la mer… Normal de boire la tasse, surtout venant de Guadeloupe… Noyée par l’abstention.
Toutefois les autres retourneront dans leur ministère : « Lili-Born », « Da-Mien-Abadad », « Olive-Du-sot », « Marcus-Fesse-no », « Stan-Guai-riz-ni », « Olive-Verre-à-dent », « Gégé-Dard-à-la-main » et d’autres que j’ai déjà oubliés, car ils sont 12 au total sur 15.
« Castagneur » n’est plus rien qu’un « ex-beau » et « Fer-Rang », l’ex-PDG de l’Assemblée, passe par la case oubliettes…
« Pas-Trique-Mignon-là », à la tête des députés du « McModem », est désormais au chômage.
Une sacrée claque, là encore.
 
Ce qui reste très drôle, c’était de voir la tronche de mes « petits-kamarades-de-kons-pagnons » de chez les « Républicains-démocrates ». Après avoir offert deux « premiers-sinistres » à « Jupiter », ils perdent leur statut de premier groupe d’opposition à l’Assemblée, et plusieurs dizaines de sièges de députés.
Notez, pour ce qu’ils en ont fait pendant 5 ans, sauf à cirer les pompes de « Jupiter »…
D’un autre côté cet affaiblissement numérique peut être contrebalancé par une influence retrouvée dans l’hémicycle qu’ils ont peine à réaliser ce qu’ils vont en faire.
En effet, si la majorité absolue des 289 sièges échappe à la coalition présidentielle Ensemble!, « Jupiter » aura besoin d’alliés pour appliquer son programme. Sur les grands dossiers économiques, ils paraissent tout désignés.
Et entre « Coopé » et « Yacob » ils ont drôlement adoucit le ton : « Nous voterons les textes quand ils seront constructifs, nous nous opposerons durement quand cela ne sera pas le cas », comme pour se démarquer de la guérilla parlementaire à laquelle se préparent les deux autres groupes d’opposant aux effectifs plus conséquents.
D’ailleurs, « Lili-Born » aura assuré dans l’entre-deux tours que la retraite à 65 ans « n’est pas un totem ». Plusieurs réformes portées par « Jupiter » devraient donc logiquement susciter l’adhésion des futurs députés « LRd ».
Le report progressif de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 65 ans, mesure phare du président réélu, est l’une d’entre elles. Impopulaire chez les « Gauloisiens », cette mesure figurait néanmoins dans le projet des « Républicains-démocrates » pour la présidentielle.
Vous n’y couperez donc pas…
D’ailleurs on voit mal comment ils s’opposeraient frontalement à la suppression des régimes spéciaux (RATP, EDF…) ou à la réforme du RSA, qui prévoit de conditionner le versement de l’aide à une activité d’insertion de 15 à 20 heures par semaine, où tu bosses pour être au chômedu… on n’est plus à un paradoxe près chez « Jupiter ».
Ce n’est pas un hasard si « Valy-Pète-cresse » accusait régulièrement « Jupiter » de piller son programme…
« Si les députés de droite ont un rôle pivot, il faudra rester fidèle à nous-mêmes tout en évitant l’opposition systématique. L’idée, c’est d’imposer nos sujets et de peser sur les réformes par des amendements », en théorise un autre.
 
Et j’espère que dans leurs rangs, alors qu’ils ont tour à tour accusé « Jupiter » de « cramer la caisse » ou de « faire campagne avec le chéquier des Français » avant la présidentielle, qu’ils seront vigilants sur l’orthodoxie budgétaire. La feuille de route du parti pour les législatives prévoit l’instauration d’une règle d’or pour zéro dette supplémentaire en cinq ans – la dette publique s’est accrue de 600 milliards d’euros supplémentaires sous « Jupiter » – les futurs députés de droâte devraient bloquer toutes les mesures risquant d’aggraver la situation financière du pays.
La création de nouveaux emplois « nets » dans la fonction publique – le programme de « Jupiter » mentionne un plan de recrutement pour l’hôpital et les EHPAD – pourrait par exemple faire office de chiffon rouge pour eux. On rappelle que dans son programme, « Valy » prévoyait de supprimer 150.000 postes de fonctionnaire (sur 5,6 millions d’agents publics, 2,6 % des effectifs) pour soulager les finances de l’État et gonfler les chiffres du chômage, alors que « Jupiter » n’avait fixé aucun objectif de cet ordre dans son projet.
Bref, les lignes vont assurément bouger.
 
Ces élections législatives resteront dans l’Histoire : Pour la première fois, le Président qui vient d’être élu perd sa majorité absolue. « Nous essuyions un véritable revers ».
Non, tu crois ?
On avait déjà vécu avec une majorité relative sous « Roro-card » qui aura pu gouverner en allant convaincre un à un des députés dans son opposition et avait pu jouer du « 49-3 » à chaque fois que c’était nécessaire : On lui doit ainsi la CSG et quelques autres « trouvailles »…
Sauf que l’usage du 49-3 est désormais limité.
Reste la dernière carte, la dissolution de l’Assemblée… Mais ce n’est pas avant un an.
Il faudrait un beau boxon pour refaire une « majorité ».
Nous avons vécu plusieurs « cohabitations », dont une après une dissolution ratée.
Jeu dangereux.
On devrait donc aller droit vers une « coalition » à géométrie variable. Essentiellement vers la « droâte-responsable », mais pourquoi pas avec du débauchage à « gôche » de temps à autre, car il n’y aura pas d’alliance de gouvernement.
Ça ne va pas être facile de rester cohérent durant 5 ans.
 
C’est d’ailleurs là que le bât blesse : « Jupiter » ne sera pas rééligible en 2027. Soit il s’installe dans le « au jour le jour » en laissant aux manettes des « affaires courantes » des secondes mains et en se gardant les arbitrages sur les « domaines régaliens » (qui n’en sont pas vraiment, mais c’est de tradition depuis les précédentes cohabitations), et il vise à constituer sa succession ; soit il fonce estimant avoir la légitimité nécessaire (et des majorités d’opportunités) pour faire les réformes pour lesquelles il a été élu deux fois de suite et qui sont restées en rade…
On va savoir dans les semaines qui viennent.
Après tout, il n’a plus rien à perdre.
 
Et nous, nous avons tout à y gagner : Une fois bouclées et mises en place, ces réformes entreront lentement dans le paysage politique et social. S’il n’est pas trop kon, il devrait faire ça en douceur, quitte à détricoter lui-même les oppositions à travers une large concertation avec les partenaires sociaux qui auront été si mal traités durant le premier quinquennat.
Sans même parler de la représentation nationale : Après tout, notre système est bicaméral et la Sénat ne lui a jamais donné de majorité ce qui ne l’a pas empêché d’avancer… à pas compter, il est vrai.
Or, les prochaines sénatoriales auront lieu en septembre 2023. Elles donneront le ton. Les européennes auront lieu en 2024 : C’est là qu’on verra si la cuti aura prise ou non.
Entre-temps, peut-être qu’on aura un peu de vacances avec tous ces gens qui sont décidément « trop intelligents » pour nous !
(Dixit « Gilou-le-Beauf’ » réélu dans le 7^ème arrondissement : « Notre erreur est d’avoir probablement été trop intelligents, trop subtils… », mais oui chéri ! Va donc expliquer ça aux « Gilets-jaunes » qui auront voté « Zézé-Amour »).
Tous ceux-là nous auront surtout gâché notre bonne-humeur Gauloisienne : Il serait temps que ça s’arrête et qu’ils lèvent le pied.
On a assez pris de baffes comme ça, il fallait bien qu’ils s’en prennent eux aussi et descendent de leur olympe.
 
Ceci dit, le blanc couvrant sur les PV de sortie d’urne à peine sec, « Lili-Born » appelle à une « majorité d’action » qu’elle entend former autour « du plein-emploi, de la transition écologique, de l’égalité des chances, de l’école, de la santé, de la souveraineté industrielle, énergétique et agricole » alors que la « Teutonnie » s’apprête à faire chauffer ses chaudières à charbon.
« La retraite à 65 ans a sombré grâce à ce résultat, grâce à ceux qui sont venus voter. C’est très concret et c’est une première dans la V^ème République, le président est minoritaire à l’Assemblée nationale » en dit « Mes-Luches ».
Président des minorités, c’est ça : Ça va comme un gant à « Jupiter » depuis 5 ans…
Il peut bien faire un peu de rab.
 
Le problème, c’est que sans majorité absolue et avec une minorité très relative, tout le projet de « Jupiter » semble désormais comme paralysé, figé.
Le projet de loi sur le pouvoir d’achat, prévu pour cet été, il pourrait s’en passer alors qu’il est d’une urgente actualité.
Vous saviez qu’il aimait bien « emmerder » les contrariens : Va-t-il se gêner pour continuer croyez-vous ?
Le gouvernement prévoyait un chèque alimentaire, une ristourne ciblée sur les carburants sauf que l’on imagine déjà l’hémicycle divisé sur ce projet : Pas assez ambitieux pour les députés de la Nupes, trop dépensier pour les « Républicains-démocrates » et entre ces deux forces, des députés Ensemble! écartelés, sans majorité pour faire passer les textes qui ne passeront pas.
Pour ce quinquennat, « Jupiter » avait fixé des priorités comme la santé, l’éducation ou encore la transition écolologique et d’autres questions encore plus sensibles comme la renationalisation d’EDF, sans parler d’éventuelles mesures d’état d’urgence sanitaire si jamais le « Conard-virus » (ou la vérole du singe) devait revenir.
Ça va être coton car il n’aura pas de majorité…
 
Et moâ je me demande si tout cela n’est pas un « fait exprès ».
Après tout, « Jupiter » n’a pas fait campagne – avec d’excellents alibis guerriers –, sûr qu’il serait réélu.
Surtout il n’a pas fait campagne pour les législatives : Personnellement, j’aurai nommé rapidement un « gouvernement guerrier » pour affronter les urnes dans l’urgence. Au lieu de ça, il a attendu 6 semaines pour virer la guimauve « Casse-tête », « Monsieur déconfinement », et prendre la chétive « Lili-Born » qui n’aura même pas eu le temps de se mettre en place et semble déjà débordée !
C’est qu’il ne voulait pas gagner ces élections, non ?
Il préfère « l’aventure » avec pour coup de grâce sa promenade en Ukraine et en Roumanie, accompagné du « Teuton » et du « Ritalien » : La moitié de l’Europe des 6 pays fondateurs à deux jours de la fin de campagne qui va sceller le sort du pays pour 5 ans. Étonnant, n’est-ce pas ?
Un « acte manqué » ou une stratégie personnelle à long-terme ?
On finira bien par le savoir, et en attendant c’est le peuple qui va payer ses « égarements du moment »…
Très drôle, finalement : Une belle claque aux électeurs qui ne se sont pas déplacés !