C’est une bonne chose et déjà on compte les points…
Même d’un point de vue « politique » pour les candidats en
course pour nos présidentielles : Quels sont les positionnements des
déclarés candidats ?
En effet, les prétendants à l’Élysée se distinguent les uns des autres en promettant d’adopter une attitude plus ou moins proche de Washington ou Moscou.
On remerciera « Vlad » de nous avoir ouvert les yeux !
Ces dernières semaines, « Jupiter » aura multiplié les
initiatives pour tenter de faire retomber les tensions. Après plusieurs
échanges téléphoniques avec « Vlad-Poux-Tine », et tout en
communiquant régulièrement avec son homologue ukrainien, il s’est notamment
rendu à Moscou, le 8 février, avec une casquette de médiateur. « Il n’y
a pas de sécurité pour les Européens s’il n’y a pas de sécurité pour la Russie »,
a-t-il ainsi convenu en conférence de presse.
Un propos réitéré par le Chancelier « Teuton ». les jours suivants.
Mais notre « Jupiter-national » n’a pas vraiment exprimé clairement sa position sur l’éventuelle intégration de l’Ukraine à l’Otan, une option qui nourrit le courroux de Moscou.
Sauf que dans l’avion qui le conduisait à Moscou, il avait tout de même glissé qu’une « finlandisation » du pays – c’est-à-dire une forme de neutralité armée – faisait partie des options sur la table.
Durant le conflit, bien entendu, il a également répété son attachement à l’intégrité territoriale de l’Ukraine.
En clair, le président (et futur candidat) souffle le chaud et le froid et multiplie les efforts pour aboutir à un règlement diplomatique du conflit.
Après tout, les « accords de Minsk » sont sur la table et ne demandent qu’à être appliqués… par l’Ukraine qui s’y refuse.
Les intentions de « Valy-Pète-Cresse » sont quant à elle
nettement plus claires : Une intégration de l’Ukraine dans l'Otan n’est pas « à
l’ordre du jour », a-t-elle déclaré lors de son meeting du 13 février,
invitant à faire preuve de « franchise » avec Kiev.
« Aux Russes », a-t-elle ajouté, « il faut parler avec fermeté », en agitant la menace de sanctions en cas d’offensive militaire.
Eux, ils s’en foutent de ces sanctions dont on ne sait toujours pas ce qu’elles recouvrent : Ils ne vivent pas plus mal depuis celles de 2014.
Mais la candidate des « Républicains-démocrates »
souhaite tout de même donner des gages à Moscou : « Je ne veux pas
faire entrer la Russie dans l’Union européenne, mais je pense que nous devrions
réfléchir à une nouvelle conférence sur la sécurité de l’Europe avec les pays
européens, avec la Russie », a-t-elle défendu.
J’adhère pour la seconde partie de l’essertion. Parce que pour moâ, tôt ou tard, la Russie fera partie de l’UE. Au même titre que l’Ukraine.
Elle aura su s’exprimer dans la langue de Tolstoï, sur « Transe-5 », afin de dire « au fier peuple russe » que « commencer une guerre avec l’Ukraine serait une terrible erreur ».
Pas mal…
Ont-ils vraiment l’intention de se foutre sur la gueule avec leurs « cousins » ukrainiens, pour de vrai ?
« Marinella-tchi-tchi » a dirigé ses flèches, le 9 février, contre « Jupiter »
arrivé à Moscou « non pas comme le président français mais comme le
petit télégraphiste de l’Otan et de l’Union européenne ».
Elle est marrante : Elle s’imagine piquer la place d’un « petit-télégraphiste » fin avril ?
La belle ambition que voilà !
Plus généralement, on le sait, la candidate du « Air-Haine » souhaite que la « Gauloisie-impériale » quitte le commandement intégré de l’Otan car elle « n’apparaît plus comme l’arbitre qu’elle a toujours été ».
L’Otan, un arbitre ? Une machine de guerre planétaire, plutôt…
Lors d’une réunion à Madrid, fin janvier, elle s’était déjà démarquée des « Premiers sinistres » « magyars » et « polaks », ainsi que d’autres formations souverainistes et « d’extrême-droâte » : Sensible aux arguments du Kremlin, la candidate avait refusé de signer un passage de la déclaration commune, qui affirmait que « les actions militaires de la Russie à la frontière orientale de l’Europe nous ont conduits au bord de la guerre ».
À propos, c’était qui, alors, qui massait des troupes aux abords des frontières de ses voisins ?
Déni de réalité : Elle plane à côté de ses ailes !
Son rival « Zézé-Amour » fait également droit aux demandes de
Moscou : « Il faut un accord pacifié, pacifique, et pour cela il y
a une condition simple : il faut s’engager à ce que l'Ukraine ne rentre jamais
dans l’Otan », jugeait-il début février sur « Trans-Inter ».
« La revendication de Vladimir Poutine est tout à fait légitime. »
Il faut dire que le candidat affiche son admiration pour le président russe, « un patriote » qui « défend ses intérêts et les intérêts de la Russie » contre des États-Unis qui viennent « asservir » l’Europe.
Surtout ses intérêts personnels et financiers, à mon sens…
« Moi, si j’étais le président, je dirais : ‘‘Il n’y a plus de sanction vis-à-vis de la Russie’’ », a-t-il également déclaré dans « C à vous », le 23 janvier.
Entre « patriotes », qui mettent en coupe réglée leur pays, on se comprend, naturellement.
D’autant qu’on va voir que le « plan » de « Poux-tine » aura eu des effets tout-à-fait étonnants.
Mais une autre fois, le temps de décanter toute cette affaire.
À gauche, certains candidats réclament une sortie de l’Otan et une logique
de non alignement. « Arrêtons d’être alignés derrière la politique
guerrière américaine et retrouvons notre voix », a notamment déclaré « Fafa-Rousse-Aile »
en meeting à Marseille, le 6 février.
Le candidat « coco-stalinien » prône des « espaces de dialogue avec la Russie en tendant la main – une main ferme, mais une main ouverte ! »
Il réclame également, tant qu’on y est, un « espace de paix et de sécurité collective » pour les peuples d’Europe, incluant l’Ukraine et la Russie.
Comme un relent du « parti de la paix » des années 50, piloté par… Moscou.
En attendant, il renvoie dos à dos le bruit « des bottes des soldats russes ou celles des soldats de l’Otan ».
Et ceux des ukrainiens ?
Passés dans les oubliettes…
« Mes-Luches » fait mieux : S’il refuse de trancher, pour
lui l’organisation nord-atlantique est « sans aucun doute » l’agresseur
dans le conflit ukrainien.
En effet, les prétendants à l’Élysée se distinguent les uns des autres en promettant d’adopter une attitude plus ou moins proche de Washington ou Moscou.
On remerciera « Vlad » de nous avoir ouvert les yeux !
Un propos réitéré par le Chancelier « Teuton ». les jours suivants.
Mais notre « Jupiter-national » n’a pas vraiment exprimé clairement sa position sur l’éventuelle intégration de l’Ukraine à l’Otan, une option qui nourrit le courroux de Moscou.
Sauf que dans l’avion qui le conduisait à Moscou, il avait tout de même glissé qu’une « finlandisation » du pays – c’est-à-dire une forme de neutralité armée – faisait partie des options sur la table.
Durant le conflit, bien entendu, il a également répété son attachement à l’intégrité territoriale de l’Ukraine.
En clair, le président (et futur candidat) souffle le chaud et le froid et multiplie les efforts pour aboutir à un règlement diplomatique du conflit.
Après tout, les « accords de Minsk » sont sur la table et ne demandent qu’à être appliqués… par l’Ukraine qui s’y refuse.
« Aux Russes », a-t-elle ajouté, « il faut parler avec fermeté », en agitant la menace de sanctions en cas d’offensive militaire.
Eux, ils s’en foutent de ces sanctions dont on ne sait toujours pas ce qu’elles recouvrent : Ils ne vivent pas plus mal depuis celles de 2014.
Mais la candidate des « Républicains-
J’adhère pour la seconde partie de l’essertion. Parce que pour moâ, tôt ou tard, la Russie fera partie de l’UE. Au même titre que l’Ukraine.
Elle aura su s’exprimer dans la langue de Tolstoï, sur « Transe-5 », afin de dire « au fier peuple russe » que « commencer une guerre avec l’Ukraine serait une terrible erreur ».
Pas mal…
Ont-ils vraiment l’intention de se foutre sur la gueule avec leurs « cousins » ukrainiens, pour de vrai ?
Elle est marrante : Elle s’imagine piquer la place d’un « petit-télégraphiste » fin avril ?
La belle ambition que voilà !
Plus généralement, on le sait, la candidate du « Air-Haine » souhaite que la « Gauloisie-impériale » quitte le commandement intégré de l’Otan car elle « n’apparaît plus comme l’arbitre qu’elle a toujours été ».
L’Otan, un arbitre ? Une machine de guerre planétaire, plutôt…
Lors d’une réunion à Madrid, fin janvier, elle s’était déjà démarquée des « Premiers sinistres » « magyars » et « polaks », ainsi que d’autres formations souverainistes et « d’extrême-droâte » : Sensible aux arguments du Kremlin, la candidate avait refusé de signer un passage de la déclaration commune, qui affirmait que « les actions militaires de la Russie à la frontière orientale de l’Europe nous ont conduits au bord de la guerre ».
À propos, c’était qui, alors, qui massait des troupes aux abords des frontières de ses voisins ?
Déni de réalité : Elle plane à côté de ses ailes !
Il faut dire que le candidat affiche son admiration pour le président russe, « un patriote » qui « défend ses intérêts et les intérêts de la Russie » contre des États-Unis qui viennent « asservir » l’Europe.
Surtout ses intérêts personnels et financiers, à mon sens…
« Moi, si j’étais le président, je dirais : ‘‘Il n’y a plus de sanction vis-à-vis de la Russie’’ », a-t-il également déclaré dans « C à vous », le 23 janvier.
Entre « patriotes », qui mettent en coupe réglée leur pays, on se comprend, naturellement.
D’autant qu’on va voir que le « plan » de « Poux-tine » aura eu des effets tout-à-fait étonnants.
Mais une autre fois, le temps de décanter toute cette affaire.
Le candidat « coco-stalinien » prône des « espaces de dialogue avec la Russie en tendant la main – une main ferme, mais une main ouverte ! »
Il réclame également, tant qu’on y est, un « espace de paix et de sécurité collective » pour les peuples d’Europe, incluant l’Ukraine et la Russie.
Comme un relent du « parti de la paix » des années 50, piloté par… Moscou.
En attendant, il renvoie dos à dos le bruit « des bottes des soldats russes ou celles des soldats de l’Otan ».
Et ceux des ukrainiens ?
Passés dans les oubliettes…
Je ne sais pas où il a vu ça : L’Ukraine n’est-elle pas déjà amputée de la Crimée ? Ou on me cache des choses.
Interrogé sur la mobilisation russe aux frontières, le candidat des
« Insoumis » répond : « Qui ne ferait pas la même chose avec
un voisin pareil (l’Ukraine), un pays lié à une puissance qui les menace
continuellement ? ».
Lui aussi est favorable à une sortie de l’Otan, il a également estimé sur « Trans-2 » que « nous, Français, n’avons aucun intérêt à (une intégration de l’Ukraine), ça nous est complètement égal ».
Pas d’accord : Ils ont des pinards qui valent mieux que les vins californiens et des « polyphonistes » tout ce qu’il y a de plus correct par rapport à ceux de « Corsica-Bella-Tchi-Tchi ».
Et « Mes-Luches » ajoute qu’il n’est « pas là pour défendre la Russie » et que « nous sommes dans une période de rapport de force. La position de la France, si je la préside, c’est le non-alignement. »
« Yan-Nique-Yoda » se pose la question-clé : « Mais
qui menace la Russie aujourd’hui ? », s’agace-t-il sur « Trans-intox ».
Le candidat « écolologiste » affirme, au contraire, que « c’est le dictateur Vladimir Poutine qui menace la démocratie en Ukraine ».
Mais les déclarations sur l’Otan ne le convainquent pas : « C’est ce que relaient Zemmour, Le Pen, Mélenchon… » poursuit-il, dénonçant des « élus politiques qui veulent vassaliser la France vis-à-vis de la Russie parce qu’ils rejettent l’Union européenne ».
Lui souhaite également que « Jupiter » organise un sommet européen à Kiev, afin de marquer l’unité de l’UE dans ce dossier.
Là, il va un peu vite, comme en avance sur la musique…
« Sœur-Âne », elle aussi, prône la solidarité européenne. Fin
janvier, la candidate « soce » regrettait sur RTL que l’UE soit « trop
passive » dans ce dossier, alors qu’elle « doit soutenir ces
peuples dans cet ancien bloc de l’Est » et « reconnaître leur
aspiration à vouloir regarder du côté de l’Europe ».
Il faut dire que la guerre, sur les frontières de l’UE, ça devrait inquiéter.
La mairesse de « Paris-sur-la-plage » défend également le maintien de la « Gauloisie-supérieure » dans l’Otan, tout en œuvrant pour en accroître le poids et celui de l’Europe : « Face à ces personnalités qui, avec beaucoup d’agressivité type Poutine ou encore Erdogan sur la Turquie, viennent flirter avec les règles du droit international, il faut être forts », juge-t-elle.
La candidate « soce » est donc favorable à des sanctions en cas d’offensive militaire.
Bref, conforme à la doxa : Présidentiable, si elle fait un peu plus que les sondages ne lui donne…
Quant à « Chrichri-T’oubliera », elle s'est montrée discrète
dans ce dossier et sa position reste donc à préciser.
« Ce n’est pas au moment de la crise qu’on vient bouleverser le rapport de force », s’est-elle contenté d’indiquer sur « Trans-5 », tout en regrettant l’insuffisance du travail diplomatique « en amont » et en prônant une plus forte implication de l’Union européenne.
Bref, insipide, translucide même : Une ectoplasme.
Elle ira une fois de plus aux oubliettes électorales…
Aucun n’aura pointé du doigt le ridicule de la situation. Parce que
« Poux-tine » grille du pétrole à s’agiter chez lui, ils se sont tous
mis en transe, parlant de mesures de rétorsion, d’offensive sous 48 heures, de
rupture commerciale sur le gaz, de « lourdes » sanctions, etc.
Mais les a-t-on vu s’énerver de la sorte quand le territoire ukrainien s’est vu amputer de la Crimée, au juste ?
En réalité, « Poux-Tine » s’est remis au centre du jeu international, avec quelques manœuvres d’entrainement, il a fait savoir qu’il avait des exigences et il aura reçu quantité de visiteurs de marque qui redoutaient, en plus, qu’il leur analyse leur ADN !
T’avoueras que ce n’est pas mal…
Que l’invasion de l’Ukraine soit pour mercredi, comme l’a dit « Baille-Dan » à ses alliés occidentaux lors d’un call vendredi (se qui ridiculise les services de renseignements anglo-saxons et leurs budgets « à milliards »), ou pour la fin des jeux de Pékin (le 20) comme l’annonce le conseiller à la Sécurité nationale US … voire que les troupes russes ne bougent pas ou rentrent dans leurs casernes, comme annoncés, « Poux-Tine » a déjà gagné.
Sur tous les fronts.
La Russie est au centre du jeu. Si le but était d’effacer l’humiliation de
la relative éclipse de la Russie sur la scène internationale, c’est réussi.
« Poux-Tine » a déclenché « la crise européenne la plus grave depuis 70 ans » et les chefs d’État et de gouvernement se succèdent en position de demandeurs et il aura fait grimper le prix du pétrole mieux que l’OPEP. Ce qui ravi ses oligarques et lui-même au passage.
L’Ukraine est affaiblie. Entre 2013 et 2015 – durant le dernier conflit avec la Russie – le PIB ukrainien a été divisé par deux et n’a toujours pas retrouvé son niveau de pré-crise.
Le blocus aérien de fait (les Lloyds annoncent qu’elles cessent d’assurer les vols au-dessus et à destination de l’Ukraine) va faire très mal à Kiev : Il est en passe de réussir sa stratégie d’étouffement du pays, d’autant que la flotte de la Mer Noire poursuit ses « exercices » au-delà des eaux territoriales.
Car « Poux-Tine » est le seul à disposer de l’atout suprême : La guerre.
L’UE y est opposée et n’en a de toute façon pas encore les moyens, les USA ont déjà annoncé qu’ils n’y enverraient pas un seul soldat et rapatrient, comme tous les anglo-saxons, leurs compatriotes et jusqu’à leurs diplomates.
Mais pas seulement : En plus de clarifier cette situation, il aura
permis aux candidats à notre présidentielle de se révéler…
Il aura également réussi l’impensable : Ressusciter de sa « mort cérébrale » l’Otan !
Et à renforcer la solidarité européenne qui n’aura pas eu un seul instant à manquer d’unité dans ses propos à 27 !
D’autant qu’entre temps, se sont élaborées des « contre-mesures » économiques à un embargo en deux temps et trois mouvements.
Chapeau l’artiste !
Sera-ce suffisant pour candidater utilement à un prix Nobel de la Paix ?
La cerise sur le gâteau…
Lui aussi est favorable à une sortie de l’Otan, il a également estimé sur « Trans-2 » que « nous, Français, n’avons aucun intérêt à (une intégration de l’Ukraine), ça nous est complètement égal ».
Pas d’accord : Ils ont des pinards qui valent mieux que les vins californiens et des « polyphonistes » tout ce qu’il y a de plus correct par rapport à ceux de « Corsica-Bella-Tchi-Tchi ».
Et « Mes-Luches » ajoute qu’il n’est « pas là pour défendre la Russie » et que « nous sommes dans une période de rapport de force. La position de la France, si je la préside, c’est le non-alignement. »
Le candidat « écolologiste » affirme, au contraire, que « c’est le dictateur Vladimir Poutine qui menace la démocratie en Ukraine ».
Mais les déclarations sur l’Otan ne le convainquent pas : « C’est ce que relaient Zemmour, Le Pen, Mélenchon… » poursuit-il, dénonçant des « élus politiques qui veulent vassaliser la France vis-à-vis de la Russie parce qu’ils rejettent l’Union européenne ».
Lui souhaite également que « Jupiter » organise un sommet européen à Kiev, afin de marquer l’unité de l’UE dans ce dossier.
Là, il va un peu vite, comme en avance sur la musique…
Il faut dire que la guerre, sur les frontières de l’UE, ça devrait inquiéter.
La mairesse de « Paris-sur-la-plage » défend également le maintien de la « Gauloisie-supérieure » dans l’Otan, tout en œuvrant pour en accroître le poids et celui de l’Europe : « Face à ces personnalités qui, avec beaucoup d’agressivité type Poutine ou encore Erdogan sur la Turquie, viennent flirter avec les règles du droit international, il faut être forts », juge-t-elle.
La candidate « soce » est donc favorable à des sanctions en cas d’offensive militaire.
Bref, conforme à la doxa : Présidentiable, si elle fait un peu plus que les sondages ne lui donne…
« Ce n’est pas au moment de la crise qu’on vient bouleverser le rapport de force », s’est-elle contenté d’indiquer sur « Trans-5 », tout en regrettant l’insuffisance du travail diplomatique « en amont » et en prônant une plus forte implication de l’Union européenne.
Bref, insipide, translucide même : Une ectoplasme.
Elle ira une fois de plus aux oubliettes électorales…
Mais les a-t-on vu s’énerver de la sorte quand le territoire ukrainien s’est vu amputer de la Crimée, au juste ?
En réalité, « Poux-Tine » s’est remis au centre du jeu international, avec quelques manœuvres d’entrainement, il a fait savoir qu’il avait des exigences et il aura reçu quantité de visiteurs de marque qui redoutaient, en plus, qu’il leur analyse leur ADN !
T’avoueras que ce n’est pas mal…
Que l’invasion de l’Ukraine soit pour mercredi, comme l’a dit « Baille-Dan » à ses alliés occidentaux lors d’un call vendredi (se qui ridiculise les services de renseignements anglo-saxons et leurs budgets « à milliards »), ou pour la fin des jeux de Pékin (le 20) comme l’annonce le conseiller à la Sécurité nationale US … voire que les troupes russes ne bougent pas ou rentrent dans leurs casernes, comme annoncés, « Poux-Tine » a déjà gagné.
Sur tous les fronts.
« Poux-Tine » a déclenché « la crise européenne la plus grave depuis 70 ans » et les chefs d’État et de gouvernement se succèdent en position de demandeurs et il aura fait grimper le prix du pétrole mieux que l’OPEP. Ce qui ravi ses oligarques et lui-même au passage.
L’Ukraine est affaiblie. Entre 2013 et 2015 – durant le dernier conflit avec la Russie – le PIB ukrainien a été divisé par deux et n’a toujours pas retrouvé son niveau de pré-crise.
Le blocus aérien de fait (les Lloyds annoncent qu’elles cessent d’assurer les vols au-dessus et à destination de l’Ukraine) va faire très mal à Kiev : Il est en passe de réussir sa stratégie d’étouffement du pays, d’autant que la flotte de la Mer Noire poursuit ses « exercices » au-delà des eaux territoriales.
Car « Poux-Tine » est le seul à disposer de l’atout suprême : La guerre.
L’UE y est opposée et n’en a de toute façon pas encore les moyens, les USA ont déjà annoncé qu’ils n’y enverraient pas un seul soldat et rapatrient, comme tous les anglo-saxons, leurs compatriotes et jusqu’à leurs diplomates.
Il aura également réussi l’impensable : Ressusciter de sa « mort cérébrale » l’Otan !
Et à renforcer la solidarité européenne qui n’aura pas eu un seul instant à manquer d’unité dans ses propos à 27 !
D’autant qu’entre temps, se sont élaborées des « contre-mesures » économiques à un embargo en deux temps et trois mouvements.
Chapeau l’artiste !
Sera-ce suffisant pour candidater utilement à un prix Nobel de la Paix ?
La cerise sur le gâteau…
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