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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 16 février 2022

Les élections…

Je voulais vous faire un post sur « Valy »…
 
Mais elle aura été tellement nulle lors de son premier meeting de dimanche dernier, accumulant poncifs et clins d’œil hasardeux à « l’extrême-droâte », que franchement, je ne me suis pas senti le courage de tirer sur l’ambulance.
J’y ai donc renoncé : Il n’y aura pas besoin de révéler ses casseroles au kul (cf. I-Cube (l'exilé): Haro sur « Pète-Cresse » ? (flibustier20260.blogspot.com) et I-Cube (l'exilé): Ça ne veut toujours pas démarrer ! (flibustier20260.blogspot.com)), elle se tire elle-même une balle dans chaque pied.
Un peu comme « Sœur-Âne » encore plus nulle en candidate à la magistrature suprême qu’à la mairie de « Paris-sur-la-Seine »…
Pourtant, on ne l’imaginait pas pouvoir être pire que ça.
Tu parles d’un duo !
 
Que j’en viens à me demander si on ne devrait pas tirer au sort nos élus, comme les « grecs antiques »… Une vieille rengaine de ma part, proposée au RPR dans les année 90 par votre serviteur à mes « potes » qui m’ont jeté comme un malpropre.
Peut-être pas pour la présidentielle, parce que bon, on risquerait de tirer un incompétent encore plus ignare que « Valy » qui manifestement aura déjà atteint son niveau d’incompétence (rapport au « Principe de Peter »), mais comme ça fonctionne pour autant…
Mais les parlementaires, par exemple ?
Une élection dont personne ne vous parle mais qui suivra en juin de cette année.
Trop tard pour cette ultime réforme… démocratique !
 
Sauf que justement, c’est une idée qui revient dans « l’air du temps ». « Le suffrage par sort est la nature de la démocratie, le suffrage par le choix est de celle de l’aristocratie. Le principe de l’élection de représentants implique un choix et donc l’établissement de distinctions entre les citoyens », théorisait déjà Montesquieu, il y a quelques années de ça dans son « l’Esprit des lois ».
Le philosophe des Lumières, en prônant la désignation par tirage au sort de nos représentants politiques, ne détenait-il pas finalement là les clés du retour de la confiance des « Gauloisiens-abstentionnistes » (un autre indicateur dont personne ne vous cause pas plus, alors qu’il fera probablement « la » différence) dans leurs « politiques » ?
 
Cette idée consisterait à « élire » par tirage au sort nos représentants politiques. Concrètement, une partie des parlementaires du Sénat et de l’Assemblée Nationale pourrait ainsi être remplacée par un collège de citoyens tirés au sort.
Dans le cas où l’on déciderait de conserver ces deux chambres du Parlement, on pourrait également imaginer créer une Assemblée citoyenne chargée de statuer, elle aussi, sur les lois proposées par les parlementaires, et d’évaluer les politiques du gouvernement.
Mon idée personnelle serait plutôt de choisir une des deux chambres pour cet essai. Probablement le Sénat, renouvelable par tiers tous les ans.
Le temps pour les plus aguerris de former les « nouveaux-venus » et de s’améliorer eux-mêmes durant trois ans avant de retourner à leurs « activités civiles ».
Une parfaite représentation, en continu, de l’opinion populaire, avec tous ses travers et toutes ses richesses.
 
Quel intérêt ?
Déjà, une, « force est de constater que l’abstention gagne du terrain à chaque élection et donc que les Français se sentent moins représentés par la classe politique », juge un sociologue patenté. Ainsi, inclure des citoyens au Sénat ou à l’Assemblée ne les limiterait plus à leur rôle d’électeur et pourrait créer un regain d’intérêt pour pouvoir être éventuellement choisi et obligé d’y aller : Devoir de citoyen.
J’ai bien porté l’uniforme comme appelé pour ma Patrie…
« Cela permettrait aussi d’avoir une meilleure représentation de la population au sein des Assemblées », estime le même : Ça tombe sous le sens !
Que ce soit en termes de genre, de catégories socio-professionnelles ou de minorités, d’ailleurs.
Ouvriers et employés représentent par exemple plus de 50 % de la population en « Hexagonie », alors que l’Assemblée nationale ne compte que 4,6 % d’employés et aucun ouvrier.
De plus, les citoyens tirés au sort ne seraient pas pris au jeu de la « politique politicienne », puisqu’ils ne seraient ni soumis à l’enjeu de leur réélection, ni à « la dynamique des partis politiques ».
 
Quels inconvénients ?
L’ancien président du Conseil constitutionnel, « Jean-Lou-Deux-Braies », considérait en 2017 que la désignation par tirage au sort était une « fausse bonne idée ».
Voter la loi n’est pas un acte anodin, qui ne peut donc pas être attribué à n’importe qui : « La loi est un instrument juridique, qui s’imposera à tous et requiert de la part de celles et ceux qui en ont la charge la capacité d’appréhender les techniques juridiques. »
 
Oui, probablement, sauf que les jurés d’assises sont pourtant tirés au sort, et « condamner une personne à une peine de prison engage autant voire plus de responsabilités que de voter une loi », oppose le sociologue.
Et puis nos élus ne sont pas tous des juristes pointus : Il y en a même qui sont des délinquants et ont été condamnés par nos tribunaux…
De plus, la « Jupitérie » aura recruté des candidats en 2017 issus de la « société civile ». De parfaits amateurs, arrivés là parce qu’ils avaient montré un intérêt manifeste à « représenter » l’électorat, peu important leur ancrage géographique et leurs « idéologies ».
Beaucoup n’y sont pas parvenus, quelques autres espéraient briller pour intégrer le gouvernement ou simplement une commission parlementaire et ce ne fut pas vraiment une grande réussite, mais ils y ont tous pris goût : Aucun n’a démissionné en cours de mandat (sauf maladie ou contrainte judiciaire).
 
« Si demain c’est par tirage au sort que les députés ou sénateurs reçoivent mandat de faire la loi, devant qui ces dizaines d’élus du tirage au sort devront-ils rendre compte ? », objecte encore « Deux-Braies » ?
Mais à personne justement : Ils sont totalement libres et ne visent même pas à revenir !
Le meilleur moyen de servir l’intérêt général et pas seulement partisan, tu diou !
 
On me dit que la mesure chamboulerait aussi l’ordre politique et la notion de majorité, essentielle à la capacité de gouverner du chef de l’État : « La démocratie représentative, c’est le débat d’idées. Dans notre pays, ce sont les élections qui tranchent les grands sujets », estime encore un député écololo : « C’est pourquoi il ne faudrait pas que plus de 20 ou 30 % des membres de l’Assemblée ou du Sénat soient tirés au sort ».
Pas d’accord : Que l’Assemblée Nationale soit un outil constitutionnel pour adouber ou défaire un gouvernement qui gouverne dans la durée et pour cela ait besoin d’orientations « politiques » claires sans hésitation récurrente, je le conçois. Mais se rappelle-t-il que le Sénat n’a aucun pouvoir constitutionnel de renverser un gouvernement ou seulement un ministre ?
Il peut juste ralentir l’adoption d’une loi, voire l’amender quand l’amendement est bon.
En revanche, il participe au Congrès et peut manifester sa mauvaise humeur quand on triture la constitution…
C’est gênant pour qui au juste ?
Pour ceux qui veulent « faire l’opinion » ou pour l’opinion générale elle-même ?
 
Ceci dit, aucun candidat à la présidentielle n’envisage de désigner des parlementaires par tirage au sort !
Le programme de « Mes-Luches » prévoit tout-de-même la réunion d’une assemblée constituante destinée à écrire une nouvelle constitution pour passer à une VIème République.
Elle rassemblerait des personnes tirées au sort sur les listes électorales, avec obligation d’y participer. Elle pourrait alors par exemple conserver une chambre élue selon les principes de la démocratie participative et en créer une autre totalement tirée au sort.
Ce n’est qu’une hypothèse mais ça rejoint mon idée originelle.
D’autres ont longtemps promis le RIC, Référendum d’Initiative Populaire, pour compenser ces pouvoirs rigidifiés, fossilisés de la « classe politique ».
Ça fonctionne en « Helvétie-confédérale », mais ils ne sont tout juste que la moitié de la population « d’Île de Gauloisie ».
C’est plus facile et bien des consultations ont su rejeter de initiatives plus sottes que grenues…
Avec beaucoup de sagesse, finalement.
 
Souvenez-vous également qu’en 2017, plusieurs candidats envisageaient d’inclure davantage les citoyens dans la vie politique. « Monte-et-bourre-la » souhaitait faire entrer au Sénat des citoyens tirés au sort sur les listes électorales, tandis que « Jupiter » proposait qu’une commission de citoyens désignée de la même manière auditionne chaque année le chef de l’État.
Une mesure qui n’a jamais vu le jour.
 
En « Gauloisie-électorale », différents dispositifs sont déjà tiré au sort des citoyens mais seulement à titre consultatif.
Cela a même été utilisé à deux reprises lors du grand débat national, en 2019.
D’abord pour composer des « assemblées régionales » consultatives.
Puis à l’occasion de la Convention citoyenne sur le climat qui a permis à 150 citoyens tirés au sort de formuler un ensemble de propositions visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.
Un fiasco total où chacun y est allé de sa proposition, telle que le poisson aura été noyé sous 150 propositions délirantes et aura accouché d’une « nano-souris » !
D’ailleurs, nombre de ses membres ont pu critiquer le peu d’application par le gouvernement des mesures retenues par cette assemblée…
 
Une proposition de loi constitutionnelle déposée au mois de novembre par les députés Matthieu Orphelin et Paula Forteza entend aussi créer des « délégations parlementaires citoyennes ».
Un « ordre du jour citoyen » au sein des assemblées serait alors organisé deux fois par session ordinaire. « C’est un dispositif citoyen qui enrichirait beaucoup le travail parlementaire grâce à ses idées et au regard nouveau qu’il pourrait apporter sur la production législative », juge « l’écololo ».
Pourquoi pas : Ils sont déjà débordés que ça ne va pas les arranger.
Et puis qui arrête l’ordre du jour de ce genre de consultation, au juste ?
 
À l’étranger, des dispositifs similaires ont été imaginés ces dernières années. En Irlande, en 2012, une commission composée de 33 responsables politiques et de 66 citoyens tirés au sort a débattu de plusieurs articles de la Constitution irlandaise autour de l’épineuse question de l’avortement dans ce pays catholique conservateur : Une approche consensuelle qui a abouti sur un référendum constitutionnel approuvé à 62 % des voix.
Et pourtant on aura vu un intense lobbying d’Outre-Atlantique venu perturber la consultation…
Et puis souvenez-vous qu’en Islande, en 2008, une assemblée de 1.000 personnes tirées au sort et représentatives du pays a participé à une mission de réflexion sur les grandes orientations et valeurs du pays.
Là encore, ça devait déboucher sur une révision constitutionnelle - et j’avais applaudi avec enthousiasme - en réponse à la ruine des banques locales de l’époque.
Et puis finalement la dette accumulée auprès de la City aura été remboursée au fil du temps et leur constitution n’aura pas changé d’un iota.
 
Naturellement, tout est faisable a priori. Il serait toutefois « nécessaire de passer par une réforme constitutionnelle, afin de réviser l’article 24 de la constitution, selon lequel les députés sont élus au suffrage direct et les sénateurs au suffrage indirect ».
Et de très nombreuses questions subsistent toutefois et mériteraient un débat approfondi. Par exemple, les citoyens tirés au sort auront-ils obligation de se soumettre à ce nouveau devoir de représentant politique ?
Si non, le volontariat ne ferait-il pas perdre de l’intérêt à l’exercice ?
Enfin, pour quelles indemnités et quelle durée ?
Je ne crois donc pas que cela puisse viser les députés dont l’ancrage géographique reste important pour un pays apaisé.
Mais ça conviendrait bien plus aux sénateurs, eux parfaitement inconnus dans les campagnes (et même en ville : Je ne sais même pas qui est mon sénateur…), puisque la population ne participe pas à ce scrutin…
 
En résumé, il faut bien se rendre compte que désigner nos parlementaires par tirage au sort pourrait redonner de la confiance aux citoyens envers la classe politique, car ces derniers ne seraient plus seulement considérés comme des électeurs et permettrait aux différentes chambres d’être plus représentatives de la population.
Néanmoins, rien ne garantit que des citoyens tirés au sort seraient en mesure de voter efficacement les lois.
Notez que les élus, pas plus.
Ils risqueraient également, s’ils étaient inclus au sein de l’Assemblée Nationale et du Sénat de chambouler les systèmes politiques et de mettre à mal la capacité du chef de l’État de gouverner selon la proportion de citoyens tirés au sort au Parlement.
On contournerait le problème en limitant le tirage au sort au seuls sénateurs, par circonscriptions ou par tranches de population (un sénateur pris au hasard pour une liste de 250.000 électeurs agrégés par région, par exemple).
Renouvelé par tiers tous les ans…
Mais ce que j’en dis ou rien…
 
Enfin, ça m’évite de devoir tirer sur les ambulances de la présidentielle et d’oublier un peu les menaces qui pèsent en Europe Orientale du fait d’un seul qui vit encore dans le millénaire dépassé…
Alors passons.

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